Charles Michel
Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Personnalité politique
Charles Michel, né le Modèle:Date de naissance à Namur, est un homme d'État belge, membre du Mouvement réformateur (MR). Premier ministre du Modèle:Date au Modèle:Date, il est président du Conseil européen depuis le Modèle:Date.
Il est issu d'une famille d'entrepreneurs flamands, originaire de Hoegaarden. Son père Louis et son frère Mathieu sont tous les deux des hommes politiques libéraux francophones. Il grandit à Jodoigne, où il rejoint en Modèle:Date- le mouvement de jeunesse du Parti réformateur libéral (PRL). Il est élu deux ans plus tard au conseil provincial du Brabant wallon, dont il devient vice-président en Modèle:Date-.
Il fait son entrée à la Chambre des représentants en Modèle:Date-, étant à Modèle:Unité le benjamin de l'assemblée. L'année suivante, il est désigné ministre des Affaires intérieures du gouvernement wallon. Il exerce cette responsabilité jusqu'en Modèle:Date-, quand le Mouvement réformateur est rejeté dans l'opposition par les socialistes.
Au cours des élections communales de Modèle:Date-, il se fait élire bourgmestre de Wavre, mais se trouve empêché dès Modèle:Date-, lorsqu'il accède au gouvernement fédéral comme ministre de la Coopération au développement. Après l'échec du MR aux [[Élections régionales belges de 2009|élections de Modèle:Date-]] et [[Élections législatives fédérales belges de 2010|de Modèle:Date-]], il obtient le départ de Didier Reynders de la direction du parti et est élu à sa succession.
En Modèle:Date-, un mois après les [[Élections législatives fédérales belges de 2014|élections fédérales de Modèle:Date-]], le roi Philippe le charge d'une mission d'information, puis lui confie un mandat de formation Modèle:Incise d'une Modèle:Citation, surnommée Modèle:Citation par ses détracteurs car le MR y sera le seul parti francophone. Étant parvenu à établir un accord de gouvernement, il est assermenté Premier ministre en Modèle:Date- et s'appuie donc sur une majorité où siègent notamment les nationalistes flamands de la N-VA. Plus jeune chef du gouvernement de l'histoire belge, il mène une politique libérale associant privatisation des services publics, réduction des dépenses publiques, réforme des retraites et déréglementation du marché du travail.
Il remet sa démission en Modèle:Date-, environ dix jours après que la N-VA a quitté la coalition pour dénoncer la signature par le gouvernement du Pacte mondial sur les migrations. Le souverain le charge d'expédier les affaires courantes jusqu'aux [[Élections législatives fédérales belges de 2019|élections de Modèle:Date-]].
Le 2 juillet suivant, il est choisi pour succéder à Donald Tusk à la présidence du Conseil européen. Il est remplacé comme Premier ministre belge le Modèle:Date- par Sophie Wilmès.
Biographie
Origines
La famille Michel est originaire de Hoegaarden<ref>Modèle:Article.</ref>, petite ville du centre de la Belgique située en Flandre, dans la province du Brabant, à la limite nord de la frontière linguistique<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Charles Michel est le descendant des Modèle:Citation, une lignée d'entrepreneurs occupant une grande place dans la vie de la commune et remontant à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il est le fils de Martine et de Louis Michel, ancien ministre des Affaires étrangères puis commissaire européen, tous deux jouissant du titre de ministre d'État. Bien que ses parents résident à Jodoigne, petite ville wallonne en bordure sud de la frontière linguistique, il naît à Namur le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="7sur7">Modèle:Article.</ref>.
Jeunesse
Études et débuts en politique
Charles Michel intègre dès l'âge de Modèle:Unité la nouvelle fédération des Jeunes Réformateurs Libéraux de Jodoigne et en devient le président, fonction qu'il exerce entre Modèle:Date- à Modèle:Date-<ref name="7sur7"/>.
Lors des [[Élections communales et provinciales belges de 1994|élections provinciales du Modèle:Date-]], il est élu à seulement Modèle:Unité conseiller provincial du Brabant wallon<ref name="VRT">Modèle:Article.</ref>. Alors qu'il occupe l'une des dernières places de la liste du PRL, il remporte Modèle:Unité. À partir de Modèle:Date-, il exerce l'une des vice-présidences de l'institution<ref name="7sur7"/>.
Il est licencié en droit de l’université libre de Bruxelles et de l'université d'Amsterdam en Modèle:Date-, et s'inscrit alors comme avocat au barreau de Bruxelles<ref name="Références">Modèle:Lien web</ref>.
Ascension
Benjamin de la Chambre
Au cours des [[Élections législatives fédérales belges de 1999|élections législatives fédérales du Modèle:Date-]], il est élu député à la Chambre des représentants. Étant âgé de Modèle:Unité, il est le benjamin de l'assemblée<ref name="VRT"/>.
Il participe alors à la commission d'enquête sur la crise de la dioxine, où il s'en prend aux pouvoirs de l'association d'agriculteurs Modèle:Langue, puis dépose une proposition de loi punissant l'outrage au drapeau ou à l'hymne national<ref name="RTBF">Modèle:Article.</ref>.
Ministre wallon
Il obtient son premier poste gouvernemental à Modèle:Unité, lorsqu'il devient en Modèle:Date- ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique au sein du gouvernement de la Région wallonne, présidé par le socialiste Jean-Claude Van Cauwenberghe. Il instaure notamment un Code de la Fonction publique et mène une réforme des provinces. Il cherche par ailleurs, sans succès, à rationaliser le paysage intercommunal, ainsi qu'à modifier le fonds de financement des communes et la loi communales, s'opposant ainsi à Van Cauwenberghe<ref name="RTBF"/>.
Il est réélu député fédéral à l'occasion des [[Élections législatives fédérales belges de 2003|élections législatives fédérales du Modèle:Date-]], rassemblant plus de Modèle:Unité dans le Brabant wallon. Conservant ses fonctions exécutives régionales, il est alors parlementaire empêché<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Après les [[Élections régionales belges de 2004|élections régionales de Modèle:Date-]], le Mouvement réformateur Modèle:Incise est rejeté dans l'opposition régionale et communautaire, entre autres à cause des velléités de réforme locale de Charles Michel, qui ont déplu aux mandataires municipaux du Parti socialiste<ref>Modèle:Article.</ref>.
Élu de Wavre
Conseiller communal de Wavre, chef-lieu du Brabant wallon, à partir de Modèle:Date-, il y devient échevin des Régies et de l'Urbanisme en Modèle:Date-<ref name="Références"/>. À cette même période, son père renonce à présider le MR pour devenir commissaire européen et pousse Charles à postuler à sa succession. Face à la menace de candidature de l'ancien ministre régional Serge Kubla, il renonce. Didier Reynders prend la direction du parti<ref name="7sur7"/> et confie à Charles Michel les fonctions de porte-parole<ref name="VRT"/>.
Pour les [[Élections communales et provinciales belges de 2006|élections communales du Modèle:Date-]], il mène la liste libérale à Wavre, qui remporte 61,7 % des voix et Modèle:Unité sur 31 au conseil communal. Puisqu'il totalise Modèle:Unité, soit le quintuple de la deuxième de liste Françoise Pigeolet, Charles Michel est désigné bourgmestre et prend ses fonctions au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Ministre puis chef de parti
Il accède au gouvernement fédéral le Modèle:Date-, le jour de son Modèle:32e, en tant que ministre de la Coopération au développement, une fonction plutôt secondaire. Il est confirmé par la suite dans le premier cabinet d'Yves Leterme, dans l'exécutif d'Herman Van Rompuy, puis au sein du [[Gouvernement Leterme II|gouvernement Leterme Modèle:II]]<ref name="Le Monde">Modèle:Article.</ref>. À ce titre, il est bourgmestre empêché de Wavre.
À la suite de l'échec du Mouvement réformateur aux [[Élections régionales belges de 2009|élections régionales de Modèle:Date-]], il met en place avec Willy Borsus et Hervé Jamar le Modèle:Citation, qui remet en cause la présidence exercée par Didier Reynders<ref>Modèle:Article.</ref>. Le mauvais score du MR aux [[Élections législatives fédérales belges de 2010|élections fédérales de Modèle:Date-]] mène Reynders à se retirer.
Charles Michel se présente à sa succession<ref>Modèle:Article.</ref>. Opposé à Daniel Bacquelaine, il est élu le Modèle:Date- président du Mouvement réformateur avec 54,8 % des voix, soit environ Modèle:Unité sur les Modèle:Unité<ref>Modèle:Article.</ref>. Il démissionne trois semaines plus tard de son poste ministériel. Les [[Élections communales et provinciales belges de 2012|élections locales du Modèle:Date-]] sont un succès pour les libéraux francophones, qui détrônent les socialistes comme première force communale en Wallonie<ref name="VRT"/>. Avec 55,1 % des voix, il conserve sa majorité absolue à Wavre, dont il est réélu bourgmestre avec Modèle:Unité, seulement le double de sa numéro deux Françoise Pigeolet<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Premier ministre
Formateur
À un mois des [[Élections législatives fédérales belges de 2014|élections législatives fédérales du Modèle:Date-]], Reynders et Michel, dans des entrevues respectivement à Le Soir et De Standaard affirment le refus du MR de constituer une coalition avec les nationalistes flamands de la Nieuw-Vlaamse Alliantie (N-VA), tant au gouvernement fédéral qu'au gouvernement bruxellois. S'il précise avoir énormément de respect pour le vote des flamands, il ajoute qu'il se voulait simplement clair sur la volonté de son parti<ref>Modèle:Article.</ref>.
À la suite du scrutin puis de l'échec de la mission d'information confiée au président de la N-VA Bart De Wever, le roi Philippe nomme Charles Michel informateur le Modèle:Date-, le charge d'explorer les Modèle:Citation et l'invite à lui faire rapport une semaine plus tard<ref>Modèle:Article.</ref>. Après ce point d'étape, il est prolongé dans ses fonctions jusqu'au Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:Date-, il est désigné formateur, en tandem avec le chrétien-démocrate Kris Peeters, ancien ministre-président flamand. Il est alors chargé de constituer une Modèle:Citation entre le Mouvement réformateur, la N-VA, les Christen-Democratisch en Vlaams (CD&V) et l'Open Vlaamse Liberalen en Democraten (Open VLD), ainsi nommée en référence au drapeau de la Suède où les partis libéraux représentent la couleur bleue, les nationalistes flamands la couleur jaune, et les chrétiens-démocrates la croix. Dans la mesure où le MR est le seul parti francophone, qu'il reste dans l'opposition wallonne et francophone, et que seul un tiers des députés fédéraux francophones soutiendrait le gouvernement, elle reçoit également le sobriquet de Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>, ce que Charles Michel juge comme Modèle:Citation. Il ajoute que si cette majorité voit effectivement le jour, le cabinet appliquerait loyalement la sixième réforme de l'État et se contenterait donc de mesures sociales et économiques, sans toucher à l'édifice institutionnel<ref>Modèle:Article.</ref>.
Accord de gouvernement
Dans la soirée du Modèle:Date-, à l'issue d'un marathon de négociation d'environ Modèle:Unité, il annonce avoir conclu un accord de coalition rassemblant effectivement la N-VA, les CD&V, l'Open VLD et le MR, et qu'il occupera les fonctions de Premier ministre. Les chrétiens-démocrates ont en effet renoncé à leurs prétentions sur la direction du gouvernement fédéral en échange de la candidature de leur ancienne présidente Marianne Thyssen au poste de commissaire européen<ref name="VRT"/>,<ref name="Le Soir">Modèle:Article.</ref>. L'un des principaux objectifs de la nouvelle majorité est d'augmenter progressivement l'âge de la retraite à Modèle:Unité en Modèle:Date-, puis à Modèle:Unité en Modèle:Date-, les pré-retraites n'étant possibles qu'à partir de Modèle:Unité, Charles Michel évoquant alors une Modèle:Citation<ref name="Le Soir"/>. Sa politique d’affaiblissement de l’État fédéral est alors perçue comme favorisant les visées séparatistes de la N-VA<ref name="Le Monde diplomatique">Modèle:Article.</ref>.
Le nouveau gouvernement fédéral est assermenté au Palais royal de Bruxelles le Modèle:Date-, Modèle:Durée en jours après la tenue des élections fédérales. Lui prête serment en français, néerlandais et allemand, les vice-Premiers ministres Kris Peeters, Alexander De Croo et Didier Reynders en français et néerlandais, et le vice-Premier ministre Jan Jambon en néerlandais seulement<ref>Modèle:Article.</ref>. À Modèle:Unité, Charles Michel devient le plus jeune Premier ministre de l'histoire de la Belgique. Il est également le premier libéral francophone à assumer la direction de l'exécutif depuis Modèle:Unité<ref>Modèle:Article.</ref>.
Moins de trois mois après sa prise de fonction, il est Modèle:Citation juste avant de prononcer un discours devant les hommes d'affaires du Cercle de Wallonie : quatre militantes des LitihS le recouvrent de frites et mayonnaise, sous le slogan Modèle:Citation. Le mouvement explique son geste par le fait que Modèle:Citation. Le chef du gouvernement indique qu'il refuse de porter plainte à leur encontre<ref>Modèle:Article.</ref>.
Mesures de libéralisation
Au ministère de la Sécurité et de l'Intérieur, de nombreuses tâches de la police fédérale sont en cours de privatisation (sécurisation de bâtiments publics, encadrement de détenus, etc), tandis que les départements concernés par la criminalité internationale (notamment informatique et financière) sont décentralisés. À la Défense, alors que le budget d’investissement en matériel est revu à la hausse sur demande de l'OTAN, il est prévu de réduire les effectifs de 19,5 %. Les institutions culturelles et scientifiques fédérales sont touchées par des coupes budgétaires de 20 %. Le budget alloué au fonctionnement de la Justice est également appauvri, ce qui amène le plus haut magistrat de Belgique à accuser la « logique d’économie » d’être responsable d'une « pathologie de l'ensemble du système judiciaire mettant en danger l’État de droit »<ref name="Le Monde diplomatique"/>.
Le Modèle:Date-, le Modèle:Citation (ou Modèle:Citation) commence à entrer en vigueur. Il s'agit notamment d'augmenter le salaire net des revenus les plus modestes par une diminution des cotisations sociales. La hausse attendue est de Modèle:Unité nets pour un salarié touchant Modèle:Unité ; Modèle:Unité pour ceux percevant Modèle:Unité ; et Modèle:Unité pour ceux recevant Modèle:Unité. Le ministre des Finances Johan Van Overtveldt précise que Modèle:Citation, bien que la taxe sur la valeur ajoutée sur l'électricité remonte de 6 % au taux normal de 21 % et que les accises sur l'alcool, le diesel, le tabac et les sodas augmentent<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Une orientation libérale est également adoptée en matière de retraite (loi Bacquelaine, qui revoit à la baisse les pensions des anciens chômeurs) et de droit du travail (loi Peeters, qui dérégule le recours aux heures supplémentaires, aux contrats à temps partiel et aux horaires flexibles)<ref>Modèle:Article.</ref>.
Démission
Il annonce le Modèle:Date- qu'il n'a pas l'intention de concourir à Wavre lors des élections communales prévues le Modèle:Date-. Initialement, il avait simplement décidé de laisser la tête de liste à Françoise Pigeolet, qui assumait les fonctions de première magistrate de la commune, avant de faire le choix de ne pas du tout se présenter. Il se justifie auprès des militants MR par le fait que Modèle:Citation. En parallèle, son frère Mathieu renonce à postuler de nouveau au conseil de Jodoigne. À l'exception du Nouvel An et du carnaval, il n'était alors guère plus présent dans sa Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>.
Après que la NV-A a menacé le Modèle:Date- de se retirer de la majorité si Michel signait le pacte de Marrakech sur les migrations car celui-ci empièterait sur la souveraineté belge en matière migratoire, le Premier ministre dit Modèle:Citation du départ des nationalistes flamands et met de facto sur pied le gouvernement Michel II le lendemain. Alors qu'il tente de se maintenir au pouvoir dans le cadre d'un gouvernement minoritaire, il annonce sa démission devant la Chambre des représentants le Modèle:Date-, sous la menace d’une motion de défiance déposée par Socialistische Partij Anders (SP.A), le Parti socialiste (PS) et co-signée par Ecolo<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Le roi Philippe accepte le Modèle:Date- la démission du gouvernement après consultation, mais il charge Charles Michel et son gouvernement de mener les affaires courantes<ref>Modèle:Article.</ref>. L'assermentation du gouvernement Wilmès II le Modèle:Date- met provisoirement fin à Modèle:Durée en jours d'intérim au sommet de l'État fédéral.
Le 18 février 2019, il retrouve la présidence du Mouvement réformateur après la démission d'Olivier Chastel, qui dit vouloir se consacrer pleinement à la campagne des élections européennes. Le mandat de Michel doit alors durer jusqu'à l'issue du processus électoral puis de formation gouvernementale. Le Premier ministre revient ainsi sur son engagement de ne jamais reprendre la direction du MR en cas de chute du gouvernement<ref>Modèle:Article.</ref>.
Président du Conseil européen
Le 2 juillet 2019, il est choisi pour occuper le poste de président du Conseil européen par ses collègues chefs d'État et de gouvernement, dans le cadre d'un accord global sur les titulaires des principales responsabilités au sein de l'Union. Le Modèle:Date, il prend ainsi la succession du Polonais Donald Tusk, en poste depuis cinq ans<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Il décide le Modèle:Date- de quitter son poste de Premier ministre pour début novembre afin de se préparer à la présidence du Conseil européen<ref>Modèle:Article.</ref>. Le lendemain, un comité ministériel restreint choisit Sophie Wilmès, membre du MR et ministre fédérale du Budget et de la Fonction publique pour lui succéder<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Le Modèle:Date-, il est déchargé par le roi Philippe de son poste de Premier ministre au profit de Wilmès<ref>Modèle:Article.</ref>.
Incident protocolaire - Sofagate
Modèle:Article détaillé Au cours de la visite qu'il effectue avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen à Ankara le Modèle:Date-, il se trouve au cœur d'un incident protocolaire. Lors de leur rencontre avec le président de la république de Turquie Recep Tayyip Erdoğan, un seul fauteuil est prévu en sus de celui réservé au chef d'État hôte. La présidente de la Commission est donc contrainte de s'asseoir sur un divan, en retrait par rapport à Charles Michel et Recep Tayyip Erdoğan<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Cet incident, surnommé Modèle:Citation, choque de nombreux députés européens et met à mal les relations entre l'Union européenne et la Turquie ; pour cette dernière, accusée d'attitude sexiste et de porter atteinte à l'image de l'Union, la faute en incombe aux services européens du protocole<ref>Modèle:Article.</ref>.
Selon le quotidien français L'Opinion, cet incident serait avant tout le révélateur des relations détestables entretenues entre Charles Michel et Ursula von der Leyen depuis leur prise de fonction ; le député européen français Arnaud Danjean parle ainsi d'une Modèle:Citation, le politiste Patrick Martin-Genier évoque sur son compte Twitter une Modèle:Citation et le correspondant de Libération à Bruxelles Jean Quatremer indique que Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>. Le quotidien français Le Monde relate également les tensions existant entre Ursula von der Leyen et Charles Michel en rapportant les propos de Philippe Lamberts, coprésident du Groupe des Verts au Parlement européen : « On le subodorait depuis longtemps : il n’y a pas une chimie très favorable entre les équipes du président du Conseil et de la présidente de la Commission. Cet épisode l’a confirmé »<ref name="LeMonde_2021_04_14">Modèle:Article.</ref>.
Autres
La presse spécialisée sur les affaires communautaires se fait régulièrement l’écho des critiques concernant les dépenses liées aux déplacements de Charles Michel. Une enquête du Monde montre « une augmentation substantielle des dépenses du dirigeant européen et un usage intensif des avions privés, très coûteux et néfaste en termes de bilan carbone. » Ainsi, selon Politico, le budget du président du Conseil européen pour 2024, s’élève à 2,6 millions d’euros, en hausse de 27,5 % par rapport à 2023. les seules dépenses de voyages de Charles Michel et de ses délégations devraient atteindre 1,985 million d’euros. Les frais de ses prédécesseurs, Herman Van Rompuy (2010-2014) ou Donald Tusk (2014-2019), ne dépassaient pas, eux, 500 000 euros pour un budget total contenu sous le million d’euros<ref>Virginie Malingre, Charles Michel, un président du Conseil européen aux voyages coûteux et polluants, lemonde.fr, 9 avril 2023</ref>. Il riposte en évoquant « une tentative de déstabilisation ou d’intimidation »<ref>Modèle:Article</ref>.
Vie privée
Il est le frère de Mathieu Michel, homme politique wallon du MR. Il est père de trois enfants, un fils, Maximilien, issu de sa relation avec son ancienne compagne, Annick Noël, directrice générale à l'administration de la province du Brabant wallon depuis 1995<ref name=":0">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref> et deux filles avec son actuelle compagne Amélie Derbaudrenghien, Jeanne née en 2016 et Lucie, née en 2019<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name=":0" />,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Il participe à la réunion du groupe Bilderberg de 2015 et 2016<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Distinctions
- Modèle:Déco Grand officier de l'ordre de Léopold (2014)
- Modèle:Déco Grand-croix de l'ordre de la Couronne (Belgique) (2019)<ref>Arrêté royal du 23 juin 2019, publié au Moniteur belge du 4 décembre 2019.</ref>
- Fichier:Order of Prince Yaroslav the Wise 1st 2nd and 3rd Class of Ukraine.png Première classe l'ordre du Prince Iaroslav le Sage (2021)
- Ministre d'État, par le roi Philippe (2019)<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
- [[Gouvernement Verhofstadt III|Gouvernement Verhofstadt Modèle:III]] ; [[Gouvernement Leterme I|Leterme Modèle:Rom-maj]] ; Van Rompuy ; [[Gouvernement Leterme II|Leterme Modèle:II]]
- [[Gouvernement Michel I|Gouvernement Michel Modèle:Rom-maj]] et [[Gouvernement Michel II|Modèle:II]] ; Coalition suédoise
- Louis Michel ; Mathieu Michel