Loups gris
Modèle:Autre Modèle:Infobox Faction armée
Les Loups gris (Bozkurtlar en turc), officiellement connus sous l’appellation « Foyers idéalistes » (Ülkü Ocakları en turc), est une organisation armée ultranationaliste turque<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le mouvement est décrit comme néo-fasciste<ref name="rtbf"/>,<ref>Modèle:Article.</ref>, anti-communiste<ref name="7sur7">« Dupée, Adriana Lima affiche son soutien à un mouvement néo-fasciste », 7sur7, 25 août 2015.</ref>,<ref name="lacroix">Modèle:Lien web</ref>, anti-grec, anti-alevi<ref name="affaires-sensibles">Modèle:Lien web</ref>, anti-kurdes<ref name="7sur7"/>,<ref name="TheHuffingtonPost280815">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Grey Wolves, Victoria's Secret And The Bangkok Bombing, The Huffington Post, 28 août 2015.</ref>, anti-arméniens<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Türkische Nationalisten in Deutschland Die unheimlichen Grauen Wölfe, Der Spiegel, 15 février 2014.</ref>, homophobe<ref>Modèle:Lien web</ref>, antisémite<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> et antichrétien<ref name="lacroix"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il a des relations très étroites avec le Parti d'action nationaliste (MHP), dont il est présenté comme la branche paramilitaire<ref name="TheHuffingtonPost280815"/>,<ref>« Le nationalisme turc prospère à Trabzon », Le Figaro, 15 octobre 2007.</ref>.
Histoire
Origine du mouvement
Ziya Gökalp et Nihâl Atsız, pères du panturquisme, utilisaient déjà l'expression Millî mefkure (ülkü) (« idéal national » en français).
Les « Foyers turcs », créés par Atatürk, et dans lesquelles se distinguaient Nihâl Atsız et Ziya Gökalp, avaient pour but de promouvoir le panturquisme. Après la mort du « père des Turcs » en 1938, les adhérents des « Foyers turcs » se plaignent au premier ministre turc de l'époque, Şükrü Saraçoğlu, de la décadence politique panturquiste. Hasan Ali Yücel, ministre de l'éducation de l'époque, juge ces propos dangereux et demande la dissolution des « Foyers », dont les adhérents seront jugés par la justice turque. Parmi ces derniers, on retrouve Alparslan Türkeş, lieutenant à l'époque. Le Modèle:Date a lieu une manifestation à Ankara rassemblant des milliers de personnes dénonçant l'inculpation des membres des « Foyers turcs ». Ces évènements sont à l'origine de la célébration, chaque année à la date du Modèle:Date-, de la journée du panturquisme en TurquieModèle:Refconf<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 3 Mayıs Türkçülük Bayramı.</ref>.
Le MHP
C'est au début des années 1950 que l'Association des nationalistes Turcs (Türk Milliyetçileri Derneği en turc) se donnent le nom d'idéalistes (ülkücüler). En 1969, Alparslan Türkeş, l'un des auteurs du coup d’État militaire de 1960, crée le Parti d'action nationaliste et donne un appui considérable à Dündar Taşer, un commandant turc à la retraite, pour la formation d'une association officielle, qui sera considérée officieusement comme la branche jeunesse du MHP, et qui prendra le nom de Ülkü Ocakları Eğitim ve Kültür Vakfı (« Association culturelle et éducative des Foyers Idéalistes » en français)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Alpaslan Türkeş'li yıllar.</ref>.
Quelques années plus tard ils prendront le loup comme symbole, en référence à la mythologie turque et mongole, Ergenekon.
L'organisation du mouvement
Au cours des années 1970, la Turquie est plongée dans la confrontation droite-gauche. Les Loups gris, qui luttent contre le communisme, décident de mieux s'organiser afin de répandre leur doctrine à toute l'Anatolie. En 1975, la première élection au poste de secrétaire général du mouvement désigne Sami Bal. Lui succéderont Ali Batman et Selahattin Sarı. Plusieurs autres petites organisationsModèle:Refconf<ref>Ülkücü yan kuruluşları</ref>, ralliées au mouvement, verront le jour :
- ÜLKÜ-TEK : Ülkücü Teknik Elemanlar Derneği (« Association des travailleurs techniques idéalistes » en français)
- ÜLKÜ-HAN : Ülkücü Hanımlar Derneği (« Association des femmes idéalistes » en français)
- ÜLKÜ-KÖY : Ülkücü Köylüler Derneği (« Association des paysans idéalistes » en français)
- ÜMİD-BİR : Ülkücü Maliyeci Ve İktisatçılar Derneği (« Association des caissiers et économistes idéalistes » en français)
- ÜLKÜM-BİR : Ülkücü Memurlar Birliği (« Association des fonctionnaires idéalistes » en français)
- ÜLKÜ-BİR : Ülkücü Öğretim Üyeleri Ve Öğretmenleri Birliği (« Association des instituteurs et des professeurs idéalistes » en français)
- ÜLKÜ-RES : Ülkücü Ressamlar Ve Heykeltıraşlar Derneği (« Association des peintres et des sculpteurs idéalistes » en français)
- ÜNAY : Üniversiteli Asistanlar Yardımlaşma Derneği (« Association des assistants universitaires idéalistes » en français)
- ÜİD : Ülkücü İşçiler Derneği (« Association des travailleurs idéalistes » en français)
- MİSK : Milliyetçi İşçi Sendikaları Konfederasyonu (« Confédération des syndicats des travailleurs nationalistes » en français)
- MTTB : Milli Türk Talebe Birligi (« Union nationale des étudiants turcs » en français)
- TÖMFED : Töre Musiki Folklor Eğitim Derneği (« Association de l'éducation aux coutumes, à la musique et au folklore » en français)
- POL-BİR : Polis Birliği (« Association des policiers idéalistes » en français)
- Tıbbiyeliler Derneği (« Association des médecins idéalistes » en français)
Il y a eu dans les années 1990 une scission majeure dans le mouvement, les ultranationalistes religieux créant leur propre mouvement Alperen Ocakları sous la houlette de leur nouveau parti de tendance plutôt islamo-nationaliste Büyük Birlik Partisi ou BBP (« Parti de la grande unité »), Modèle:Refnec
Dans les années 1970 et 1980, les Loups gris sont en étroite relation avec la CIA et les réseaux clandestins anticommunistes « Stay Behind » mis en place par l'OTAN<ref>Modèle:Article.</ref>.
De nos jours les Loups gris sont souvent proches de l'AKP et des islamistes<ref name="">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Aujourd'hui, le mouvement est accusé de terrorisme et d'infiltration dans la politique européenne<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Alex Peter Schmid, Albert J. Jongman, Modèle:Opcit Modèle:P.674-675.</ref>. Très présents dans la police et les services de renseignement, les militants exécutent les basses besognes anti-kurde de l’État. Ils participent activement aux attaques contre les permanences du HDP depuis 2015<ref>« Tensions running high in Turkey as elections loom », Radio France Internationale, 2015.</ref>.
Le 30 décembre 2022, Sinan Ateş, universitaire de Modèle:Nobr et président du mouvement du 9 janvier 2019 au 2 avril 2020 (remplacé le 6 juillet 2020), est assassiné par balles à Ankara<ref>[1]</ref>.
Les actions
Les Loups gris sont accusés d’actions violentes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, notamment contre la gauche, l'extrême gauche et les minorités ethniques et religieuses dans les années 1970, avant le coup d’État de 1980, dans un contexte d'anomie sociale et politique résultant en grande partie des dynamiques externes. En effet, la Turquie a joué le rôle d'avant-garde du camp occidental durant la guerre froide ; des luttes d'influences se sont ainsi essentiellement manifestées à l'intérieur du pays durant les trois dernières décennies de la guerre froide.
Le massacre de Maraș
L’organisation assassine plusieurs milliers de personnes au cours des années 1970 : militants de gauche, intellectuels et journalistes, syndicalistes, militants kurdes. Elle est aussi à l'origine du massacre de Kahramanmaraş en 1978, qui fait plus de Modèle:Nobr parmi la minorité alévie<ref>Artun Unsal, journal Le Monde, 1978.</ref>.
Le massacre de Bahçelievler
Le soir du 8 octobre 1978, une opération est menée contre des étudiants du Parti des travailleurs de Turquie (TIP) par des éléments de contre-guérilla, formés de Loups gris et dirigés par Abdullah Çatlı et Haluk Kırcı. Cinq dirigeants étudiants sont kidnappés dans leur appartement dans le quartier de Bahçelievler à Ankara. Ils sont attachés les mains dans le dos, face contre terre, endormis à l'éther, puis assassinés de différentes façons. Deux autres étudiants du TIP, venus par hasard rendre visite aux précédents, sont enlevés et exécutés par balles dans un champ à quelques kilomètres de là.
Attentat contre le pape
Le Modèle:Date-, Mehmet Ali Ağca, membre des Loups gris, tente d'assassiner le pape Jean-Paul II sur la place Saint-Pierre à Rome.
Relations avec la mafia
Les Loups gris ont des liens étroits avec la mafia turque, connue pour son engagement politique en leur faveur<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Martin A. Lee, « Turkish Dirty War Revealed, but Papal Shooting Still Obscured », Los Angeles Times, 12 avril 1998.</ref> et la guérilla séparatiste tchétchène durant le conflit qui l'oppose au pouvoir russe à partir de 1994<ref>Viatcheslav Avioutski, « Globalisation du conflit tchétchène », sur Strategics International, 1998</ref>.
Lynchage de Tassos Isaac
Le Modèle:Date-, Tassos Isaac, un réfugié chypriote grec, est battu à mort dans la zone démilitarisée par une foule d'ultranationalistes turcs affiliés aux Loups gris<ref name=":02">Modèle:Lien web.</ref>. À la suite de cet événement, Mehmet Mustafa Arslan, un colon turc, chef des Loups gris dans le Nord de Chypre, fait l'objet d'un mandat d'arrêt international<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Guerre civile syrienne
Pendant la guerre civile syrienne, les Loups gris prennent part aux combats au côté de l'Armée syrienne libre contre les forces armées syriennes et le PYD, comme Alparslan Çelik, qui officie au sein de la [[2e division côtière|Modèle:2e division côtière]] et qui est suspecté du meurtre du pilote russe Oleg Peshkov pendant sa descente en parachute, après qu'un chasseur turc eut abattu un bombardier russe<ref>Killer of Russia's Su-24 Pilot Detained in Turkey, The Moscow Times du 19 avril 2016.</ref>,<ref>I have no fear of the Russians, says alleged killer of Russian pilot du Hurriyet.</ref>.
Idéologie
Les Loups gris adhèrent à une forme extrême de nationalisme turc. Le mouvement est souvent qualifié de néo-fasciste<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="greenleft 1999">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Modèle:Lien, écrivant dans le New York Times en 1981, a décrit le MHP et ses groupes satellites (dont les Loups gris) comme un Modèle:Citation<ref name="nyt 1981">Modèle:Article.</ref>.
Selon L.S. Peters, le mouvement aspire à une nation turque « idéale », qu'il définit comme Modèle:Citation<ref name="Peters">Modèle:Lien web.</ref>. Un Turc est défini comme quelqu'un qui vit sur le territoire turc, se sent turc et se revendique turc<ref name="Peters" />. Le mouvement est également hostile à pratiquement tous les éléments non turcs ou non sunnites en Turquie, y compris les Kurdes<ref>Modèle:Article.</ref>, les Alévis<ref>Modèle:Article.</ref>, les Arméniens, les Grecs, les Chrétiens et les Juifs<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ils adhèrent aux théories du complot antisémites comme celles avancées par les Protocoles des Sages de Sion et ont distribué la traduction turque de Mein Kampf d'Adolf Hitler<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2004, à l'occasion de la sortie du film d'Atom Egoyan, Ararat, dont le sujet principal est le génocide arménien, les Loups gris font pression pour en empêcher la diffusion dans les salles de cinéma turques.
Les Loups gris est également un mouvement panturc, hostile à l'Iran<ref name="Hunter">Modèle:Ouvrage.</ref> et à la Russie<ref>Modèle:Article</ref>.
Les loups gris sont aussi résolument anticommunistes et sont connus pour leurs actions violentes contre les militants et les groupes de gauche<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Exportation des Foyers
En Europe
Le premier « Foyer Idéaliste » a été fondé le Modèle:Date-, sous l'égide d'Alparslan Türkeş, en Allemagne à Francfort sous le nom de « Fédérations des associations des Idéalistes turcs démocrates en Europe » (Avrupa Demokratik Ülkücü Türk Dernekleri Federasyonu en turc)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Hakkımızda / Wir über uns (site officiel des Loups gris en Europe)</ref>.
Des militants des Loups gris se sont infiltrés avec des succès divers dans la politique locale de certaines communes aux Pays-Bas<ref>Ernst Haffmans, Belabberd resultaat Grijze Wolven bij gemeenteraadsverkiezingen 2006, Onderzoeksgroep Turks extreem-rechts</ref>, en Suède et en Belgique<ref>Guy Van Vlierden, Grijze Wolven zijn ook actief in Vlaamse partijen - Turkse extreemrechtse beweging geïnfiltreerd in Agalev en SP.A, Alert! d'octobre-novembre 2002</ref>. Aux élections communales belges de 2006, deux dirigeants locaux de foyers idéalistes étaient candidats, Fuat Korkmazer sur la liste démocrate-chrétienne flamande à Gand<ref>Fuat Korkmazer stapt op bij Turkse vereniging, Het Nieuwsblad, 8 septembre 2006</ref> et Murat Denizli sur celle du PS à Schaerbeek<ref>Hugues Dorzée, « Le loup gris du PS hante Schaerbeek », Le Soir, 12 octobre 2006.</ref>.
Occupant des postes importants au sein des services secrets turcs, les Loups Gris sont devenus une « force de projection » en Europe. Le journaliste turc Abdulah Bozkurt souligne en 2020 que « depuis des décennies, les Loups Gris sont utilisés pour les basses œuvres des services secrets turcs. Aujourd'hui, ils jouissent d'une impunité totale et de la protection politique du MHP qui apporte depuis 2016 son soutien à Erdogan et partage avec lui le pouvoir<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>». Une enquête parlementaire relève que les Loups gris ont organisé 11 attentats sur le sol français contre des cibles arméniennes en 1983<ref name=":0" />. Ali Gedikoğlu, issu des Loups Gris, est un des fondateurs du parti politique français islamo-conservateur Parti égalité et justice en 2015 et créateur du Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En juillet 2020, à Vienne en Autriche, des Loups gris attaquent des manifestants prokurdes à coups de jets de pierres et de feux d'artifice<ref name="Pennarguear202106">Corentin Pennarguear, "Leur violence paralyse la démocratie" : Les Loups gris d'Erdogan dans le viseur de l'Europe, lexpress.fr, 5 juin 2021</ref>.
Le Modèle:Date- en France, après des rixes ayant opposé communautés turque et arménienne à Décines près de Lyon et que le mémorial dédié aux victimes du génocide arménien de la même ville a été vandalisé par des tags signés des « Loups Gris »<ref name=figaro>« Le gouvernement va dissoudre les Loups gris, mouvement ultranationaliste turc », lefigaro.fr, 2 novembre 2020.</ref>,<ref>Les « Loups Gris », ces ultra-nationalistes turcs interdits en France, liberation.fr, 7 novembre 2020</ref>, le gouvernement dissout le mouvement ultranationaliste, légalement reconnu comme groupement de fait<ref>Décret du Modèle:Date- portant dissolution d'un groupement de fait.</ref>, mais ses sympathisants restent présents. Le 5 novembre, Ahmet Cetin, Franco-Turc et activiste des Loups Gris, est condamné pour incitation à la haine raciale<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le 3 avril 2021, une vingtaine d'assaillants ont attaqué la Maison de la Mésopotamie dans le quartier de la Guillotière à Lyon, des locaux associatifs liés à la communauté kurde. Les Loups gris sont soupçonnés, malgré leur dissolution l'année précédente<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Un rapport du Parlement européen adopté le 19 mai 2021 recommande que les Loups gris soient placés sur la liste des organisations terroristes et que les États membres interdisent les associations qui leur sont liées. L'eurodéputé socialiste espagnol José Ignacio Sánchez Amor, auteur du rapport, considère que « pour le gouvernement turc, toute critique doit être écrasée, par tous les moyens »<ref name="Pennarguear202106"/>.
Lors de la campagne pour les élections présidentielles turques en 2023, l'organisation, pourtant dissoute en France, fait à nouveau parler d'elle à la suite d'agressions de militants opposés à Erdogan dans plusieurs villes du pays<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans les républiques turcophones et ailleurs
Les Loups Gris auraient également des liens dans des pays et des régions turcophones, surtout en Azerbaïdjan, dans les pays d'Asie centrale, et aussi avec les Turcs des Balkans et du Caucase afin de faire la propagande de l'idéologie pan-turque, mais aussi afin de montrer leur solidarité avec les mouvements nationalistes d'autres peuples qu'ils considèrent comme frères (Tchétchènes, Bosniaques, Albanais)<ref>Brzezinski, Zbigniew, Paige Sullivan and Center for Strategic and International Studies, Russia and the Commonwealth of Independent States, (M.E.Sharpe Inc., 1997), 616. It is also revealed that a new force of 200 armed members of the Grey Wolves organization has been dispatched from Turkey in preparation for a new Azeri offensive and to train units of the Azeri army.</ref>,<ref>Kushner, Harvey W., Encyclopedia of Terrorism, (Sage Publications Inc., 2003), 154.</ref>.
La doctrine : Dokuz Işık
9 Işık Doktrini (« La doctrine des neuf lumières » en français) constitue les neuf points que devrait représenter la doctrine ülkücü (idéaliste), qui constitue la base idéologique des Loups gris<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 9 Işık Doktrini</ref> :
- Milliyetçilik (nationalisme)
- Ülkücülük (idéalisme)
- Ahlakçılık (défense de la morale publique)
- Toplumculuk (défense de la société dans son ensemble)
- İlimcilik (rationalisme scientifique)
- Hürriyetçilik (défense des libertés civiles)
- Köycülük (Respect et soutien à la paysannerie)
- Gelişmecilik ve Halkçılık (soutien au développement économique et populisme)
- Endüstricilik ve Teknikçilik (Soutien à l'industrialisation et au développement technologique).
Bibliographie
- Serguei Dounovetz, Les Loups de Belleville (série « Les Nouvelles Enquêtes de Nestor Burma »), Paris, French Pulp Éditions, Modèle:Coll., 2018, 240 p. Modèle:ISBN
- Jean-Christophe Grangé, L'Empire des loups (roman), Paris, Albin Michel, 2002, 456 p. Modèle:ISBN
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Thomas Rammerstorfer, Graue Wölfe: Türkische Rechtsextreme und ihr Einfluss in Deutschland und Österreich, LIT Verlag, 2018
Notes et références
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Officiel