Eudon II de Porhoët

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Titre mis en forme Modèle:Infobox Personnalité politique

Modèle:Souverain- de Porhoët, également appelé Éon ou Eudes de Porhoët, est né au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et est mort vers 1180<ref>Frédéric Morvan Les Chevaliers bretons. Entre Plantagenets et Capétiens du milieu du Modèle:S mini- au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, COOP Breizh, 2014, Modèle:ISBN. « Généalogie des Porhoët » Modèle:P.282 </ref>. Il est le fils de Geoffroi, vicomte de Porhoët, et de son épouse Hadvise. L'ancienne vicomté du Porhoët est situé au centre de la Bretagne dans la région de Pontivy-Josselin-Ploërmel et de La Trinité-Porhoët.

Vicomte de Porhoët

Eudon <ref>en 1130 il apparaît sous le nom de « Eudone filio Goffredi »</ref>, succède à son père Geoffroi de Porhoët (Gaufredus vicecomes filius Eudonis) vers 1130 lorsque ce dernier prend l'habit monastique et donne aux moines de Saint-Martin de Josselin sa part de dîmes de la paroisse de Guillac<ref> Louis Rosenzweig Cartulaire du Morbihan Librairie Lafolye, Vannes, 1895, acte Modèle:N° Modèle:P.136 </ref>. Il avait un frère cadet Étienne qui se nomme lui-même « Stephanus de Castro Gosceline ». Vers 1147, il épouse Berthe de Bretagne veuve d'Alain le Noir Comte de Richmond.

Comte de Bretagne

Second époux de sa fille Berthe et donc gendre du duc de Bretagne Modèle:Souverain2 qui a déshérité son fils unique Hoël, il reçoit de celui-ci le tutorat de son petit-fils, Modèle:Souverain2.

Un conflit de plusieurs années l'oppose à partir de 1148/1149 à Modèle:Souverain3, qui, vaincu le Modèle:Date près de Rezé, doit se cantonner dans le comté de Nantes qu'il contrôlait. Pendant six années Eudon, maître du Porhoët une des plus vastes seigneuries de Bretagne qui a reçu de Modèle:Souverain-, à titre viager, des domaines dans le Vannetais et en Cornouaille, administre aussi les biens laissés par Alain le Noir et étend l'autorité ducale jusque dans le nord de la péninsule<ref>André Chédeville & Noël-Yves Tonnerre La Bretagne féodale {{#switch: - 

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}}. Ouest-France Université Rennes (1987) Modèle:ISBN Modèle:P.85</ref>. Il ne veut pas restituer le trône ducal à Conan son titulaire désigné qui est devenu majeur ce qui rend un conflit inévitable.

En 1154, Modèle:Souverain- s'allie à son oncle Hoël, mais il est battu par son tuteur, le jeune duc doit se réfugier en Angleterre auprès d'Modèle:Souverain2 qui lui confirme la possession de l'Honneur de Richmond qu'il a hérité de son père. Cet honneur consistait en un ensemble de terres et de revenus dans le Yorkshire. Conan reçoit aussi une aide militaire anglaise qui lui permet de revenir en Bretagne et de rallier plusieurs féodaux et d'enlever à son adversaire ses principales positions. Après avoir été brièvement prisonnier Eudon renonce à la lutte et se réfugie hors de Bretagne et se met au service de Modèle:Souverain3.

Modèle:Souverain- est proclamé duc en 1156, mais cette même année, les Nantais chassent son oncle Hoël et choisissent pour comte le frère cadet d'Modèle:Souverain-, Geoffroy Plantagenêt, déjà comte du Maine et d'Anjou depuis 1156. Le comté de Nantes sort du duché. À la mort de Geoffroy, en 1158, Modèle:Souverain- croit pouvoir reprendre le Nantais, mais doit se soumettre à Modèle:Souverain- et le lui restituer.

Révoltes

L'occupation par Modèle:Henri II d'Angleterre du donjon de Dol-de-Bretagne après la mort de Modèle:Souverain- de Dol, seigneur de Combourg, en 1162, est l'occasion, en 1163, d'une vaste révolte féodale menée par Modèle:Souverain3, Eudon de Porhoët revenu en Bretagne, Modèle:Souverain3 et Modèle:Souverain3. Les barons commencent les hostilités au début de l'Modèle:Nobr et, malgré la prise de Combourg par Richard du Hommet, connétable de Normandie, pour le compte d'Modèle:Souverain-, ils lui interdisent de progresser en Bretagne. Modèle:Souverain- arrive alors sur le continent. Modèle:Souverain- de Fougères, vaincu, voit le donjon de son château rasé en 1166<ref>André Chédeville & Noël-Yves Tonnerre Modèle:Op. cit. Modèle:P.88</ref>. Modèle:Souverain- abdique la même année et Modèle:Souverain- est reconnu gardien du duché par les barons, en attendant que son fils Modèle:Souverain2, fiancé à Constance de Bretagne, la fille de Modèle:Souverain-, atteigne la majorité.

Au mois d'Modèle:Date, après avoir négocié une trêve avec le roi de France, Modèle:Souverain- d'Angleterre attaque Modèle:Souverain3, devenu le nouveau beau-père d'Eudon. La campagne est rapide et brutale, et Modèle:Souverain3 se soumet. Eudon cesse aussi le combat et donne Alix de Porhoët, une fille née de la duchesse Berthe de Bretagne, comme otage au roi anglais<ref>Stéphane Morin Trégor, Goëlo, Penthièvre. Le pouvoir des Comtes de Bretagne du {{#switch: au 

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}} Presses Universitaires de Rennes & Société d'émulation des Côtes-d'Armor, Rennes, 2010 Modèle:ISBN, Modèle:P.141</ref>.

Eudon, qui conservait sans doute à titre viager l'autorité sur des domaines situés dans le comté de Vannes et en Cornouaille, s'allie au seigneur de Dinan Roland et à plusieurs autres féodaux du centre de la Bretagne pour reprendre la lutte. Dans les premiers mois de 1168, Modèle:Souverain- mène une grande chevauchée et s'attaque au domaine patrimonial d'Eudon. Le château de Josselin est pris et détruit, avant qu'il ne s'empare de Vannes et du château d'Auray, et qu’il lui enlève également la moitié de Cornouaille qu'il contrôlait<ref> Stéphane Morin Modèle:Op. cit. Modèle:P.</ref>. Il se retourne ensuite contre Roland de Dinan-Bécherel, ravage les bords de la Rance, assiège le château de Léhon, investit Hédé, détruit celui de Tinténiac, et de là, il s'empare de Bécherel, le château le plus puissant de Roland<ref>André Chédeville et Noël-Yves Tonnerre Modèle:Op. cit. Modèle:P.89</ref>.

Le Modèle:Date, Henri le Jeune, fils aîné d'Modèle:Souverain-, prête serment au roi de France pour l'Anjou et la Bretagne. Quant à Geoffroy, sur l'ordre de son père, il prête serment à son frère aîné pour la Bretagne. Il vient alors en Bretagne et reçoit la soumission des barons en présence des évêques de Rennes et de Saint-Malo. En 1171, après la mort de Modèle:Souverain-, Modèle:Souverain- intègre la totalité de la Bretagne, le comté d'Ipswich et l'Honneur de Richmond dans son domaine<ref> Stéphane Morin Modèle:Op. cit. Modèle:P.</ref>. Modèle:Souverain- pénètre une nouvelle fois en Bretagne. Eudon de Porhoët, qui tente de résister, est battu par les mercenaires brabançons du roi d'Angleterre, sa cité de Josselin est de nouveau brûlée, et Combourg et Dol-de-Bretagne prises. Eudon de Porhoët est une nouvelle fois chassé de Bretagne<ref>André Chédeville et Noël-Yves Tonnerre Modèle:Op. cit. Modèle:P.91</ref>.

En 1173, une nouvelle révolte éclate, menée par Modèle:Souverain- de Fougères. Eudon s'y associe, prend la cité ducale de Ploërmel et recouvre son patrimoine du Broërec et de Cornouaille<ref>Stéphane Morin Modèle:Op. cit. Modèle:P.147 </ref>. Réfugié de nouveau en France après la prise de Dol par Modèle:Souverain- en Modèle:Date- et la soumission de Modèle:Souverain- de Fougères, il met à profit la révolte de 1173-1174 d'Henri le Jeune contre son père pour revenir en Bretagne et reprendre ses domaines. En 1175, Modèle:Souverain3 entreprend de soumettre le duché à son autorité et Eudon fut sans doute encore privé de son apanage, mais il disparaît des sources à cette époque<ref>Arthur de La Borderie Histoire de Bretagne: Tome troisième. Réédition Joseph Floch Imprimeur Éditeur à Mayenne (1975), « Eudon de Porhoët et Modèle:Souverain- ducs de Bretagne» Modèle:P.279.</ref>.

Fondations religieuses

Eudon de Porhoët est comme ses contemporains un bienfaiteur de l'Église. Il est à l'origine de la fondation de l'Abbaye Notre-Dame de Lanthénac dans le diocèse de Saint-Brieuc en 1150<ref>Les Abbayes Bretonnes, ouvrage collectif publié par la Biennale des Abbayes Bretonnes B.A.B & Fayard Modèle:ISBN Modèle:P.246</ref>

Unions et postérité

De son union en 1147 avec Berthe de Bretagne († vers 1158-1164), fille de Modèle:Souverain3 seraient nés<ref>Frédéric Morvan Les Chevaliers bretons. Entre Plantagenets et Capétiens du milieu du Modèle:S mini- au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, éditions Coop Breizh, Spézet, 2014 Modèle:ISBN, « Généalogie des Porhoët » Modèle:P.282</ref> :

Eudon et sa seconde épouse Jeanne/Aliénor (?) fille d'Modèle:Souverain3<ref>André Chédeville & Noël-Yves Tonnerre La Bretagne féodale {{#switch: - 

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}}. Ouest-France Université Rennes (1987)Modèle:ISBN Modèle:P.164 </ref> ou de son fils Modèle:Souverain3<ref> Patrick Kernévez, André-Yves Bourgès Généalogie des vicomtes de Léon (Modèle:S mini-, {{#switch: XIII 

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}}

}}). Bulletin de la Société archéologique du Finistère, Modèle:T., 2007 </ref> ont quatre enfants :

Ascendance

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Articles connexes

Notes et références

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Source partielle

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}}. Ouest-France Université Rennes (1987) Modèle:ISBN.

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