Fernand Cormon
Modèle:Homon Modèle:Infobox biographie2 Fernand Cormon, pseudonyme de Ferdinand Anne Piestre, né le Modèle:Date à Paris où il est mort le Modèle:Date<ref>Acte de décès (avec date et lieu de naissance) de Ferdinand Anne Piestre dit Cormon, à Paris Modèle:8e, n° 719, vue 8/31.</ref>, est un peintre français.
Biographie
Fils de l’auteur dramatique français Eugène Cormon et de la comédienne Charlotte Paris<ref>Dossier de Légion d'honneur, acte de naissance.</ref>, Fernand Cormon est l'élève des peintres Jean-François Portaels à Bruxelles, puis d'Alexandre Cabanel et d'Eugène Fromentin à l'École des beaux-arts de Paris.
Fernand Cormon au chevalet, à gauche Henri de Toulouse-Lautrec derrière le chevalet, en haut à droite (flèche) Émile Bernard<ref>Photographie, vers 1884-1885.</ref>.
Il expose ses premières toiles au Salon de 1868. Il se fait connaître pour ses scènes historiques, tels le Meurtre au sérail ou la Mort de Ravana, qui est primée au Salon de 1875. Il peint aussi des portraits, sans jamais délaisser le style académique, et voyage en Tunisie et en Bretagne.
En 1882, il ouvre un atelier au 10 rue Constance puis fonde, fin 1883, une école privée au 104 du boulevard de Clichy, qui prend ensuite le nom d'Atelier Cormon. Son école passe ensuite sous la direction de Ferdinand Humbert et Henri Gervex<ref>Modèle:Refnec</ref>.
L'Atelier Cormon a vu passer plusieurs peintres, certains devenus célèbres dont Vincent van Gogh, Robert Antral, Henri de Toulouse-Lautrec, Émile Bernard et Lin Fengmian, entre autres. Les peintres Jean Didier-Tourné, et Émilien Barthélemy, titulaires l'un et l'autre de nombreux prix, ainsi qu'Adrien Voisard-Margerie, ont aussi été ses élèves<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Professeur à l'École des beaux-arts de Paris<ref>L'atelier que Cormon dirige aux Beaux-arts est appelé « atelier [de] Cormon » ; il ne faut donc pas le confondre avec l'atelier de la rue Constance.</ref>, il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1898.
Il meurt le Modèle:Date en son domicile dans le [[8e arrondissement de Paris|Modèle:8e]] de Paris<ref>Archives de Paris 8e, acte de décès no 719, année 1924 (page 8/31)</ref> ; il est inhumé le 24 mars 1924 au cimetière de Montmartre (Modèle:9e division)<ref>Registre journalier d'inhumation de Paris Montmartre de 1924 (page 23/31).</ref>.
Décoration et hommage
- Commandeur de la Légion d'honneur<ref>Modèle:Base Léonore.</ref>
- La rue Fernand Cormon lui rend hommage à Paris 17e depuis 1932 sur l'emplacement du [[Bastions de l'enceinte de Thiers|bastion Modèle:N°]] de l'enceinte de Thiers.
Famille
Son épouse fut assassinée le Modèle:Date dans son appartement du no 19 boulevard des Batignolles, la gorge tranchée par une voisine, Marie Lemoine<ref>Les mémoires du commissaire Guillaume. Paris-Soir, 4 avril 1937, p. 5, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>, une prostituée<ref>Pierre Malo, « Justice à bon marché », in L'Homme libre, 27-28 octobre 1935.</ref>,<ref>Selon la fille de la victime, Madame Couderc, sa mère venait de toucher une créance de Modèle:Unité et une cassette de bijoux furent dérobés (L'Express du Midi, 26 octobre 1934).</ref>.
Œuvres
Caïn
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Caïn fuyant avec sa famille (1880), Paris, musée d'Orsay.
Caïn (1880) est un sujet biblique inspiré d'une version naturaliste de La Légende des siècles de Victor Hugo. L'œuvre se devait de rester laïque : Cormon a enlevé les symboles religieux en évoquant un côté préhistorique.
Le tableau fut perdu en 1925 puis retrouvé dans les réserves du Palais de Tokyo à Paris en 1980. Il est à présent conservé au musée d'Orsay.
Œuvres dans les collections publiques
- Femme sur une plage, musée Toulouse-Lautrec (Albi), vers 1874
- La Mort de Ravana, Musée des Augustins de Toulouse, 1875
- Jésus ressuscite la fille de Jaïre, musée de Coutances, 1877
- L'Âge de pierre, musée de Saint-Germain-en-Laye, 1884
- Retour d'une chasse à l'ours, esquisse, huile sur toile, musée des beaux-arts de Carcassonne, 1884
- Les Vainqueurs de Salamine, musée des beaux-arts de Rouen, 1887
- Portrait de Madame Cormon, musée des beaux-arts de Carcassonne, 1887
- Portrait de Gérôme, Hôtel de ville de Vesoul à Vesoul, 1891
- La Forge, Paris, musée d'Orsay, 1891
- Indien se préparant au combat en invoquant le soleil, La Rochelle, musée du Nouveau Monde, entre 1893 et 1897<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Femme nue assise sur un divan<ref>Huile sur toile, signée et datée en bas à droite F. Cormon 1912, 40,8 × Modèle:Unité.</ref> (suite de Gulliver chez les géantes), musée d'Évreux, 1912
- Jeune Africaine, huile sur toile, musée des beaux-arts de Pau
- Portrait de femme<ref>Huile sur toile, signée et datée en haut à gauche Fernand-Anne Piestre dit Cormon 1845, 35,2 × Modèle:Unité.</ref>, musée d'Évreux
- Portrait d'Émile Loubet, Paris, musée d'Orsay
- Portrait de Camille Bernier, Quimper, Musée départemental breton
- Le Harem, scène des Mille et une Nuits, musée d'art et d'histoire de Narbonne
Œuvres décoratives
- La Bienfaisance et L'Éducation, Paris, mairie du IVe arrondissement, 1878
- Décoration murale de l'amphithéâtre de paléontologie, au rez-de-chaussée de la galerie de Paléontologie et d'Anatomie comparée (Muséum national d'histoire naturelle), dans le Jardin des plantes (1893-1897)
- La Chasse et La Pêche, Paris, Muséum d'histoire naturelle, 1897-1898
- Décoration murale, hôtel de ville de Tours, salle des mariages, 1901
- Vision du Paris primitif, La Révolution française, Les Temps modernes, plafonds, Paris, Petit Palais, 1911
- L'Histoire de l'écriture, hôtel de ville de Paris
- Sélection d'œuvres
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Meurtre au sérail (1874), musée des beaux-arts et d'archéologie de Besançon.
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Mort de Ravana (1875), Toulouse, musée des Augustins.
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Portrait de Madame Cormon (1887),
musée des Beaux-Arts de Carcassonne. -
Avant la pêche (1888), musée des beaux-arts de Quimper.
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Le Sculpteur au travail, Gérôme dans son atelier (1891), Vesoul, musée Georges-Garret.
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Gitane (1897), Amsterdam, Collection particulière.
Élèves
Fernand Cormon a eu entre autres pour élèves : Modèle:Colonnes
Notes et références
Annexes
Bibliographie
- René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, Modèle:P. (avec reproduction en Modèle:P. de la toile Les Grenadiers de la Garde à Essling)
- Chang Ming Peng, « Fernand Cormon et le grand décor : l’exemple de l'amphithéâtre du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris (1893-1897) », in L'Atelier, bulletin Modèle:N° de l'Association Le Temps d'Albert Besnard, 2013, [consacré au grand décor parisien à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle] Modèle:ISSN
- Modèle:Article
Liens externes
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Fernand Cormon sur Artcyclopedia
- Œuvres de Fernand Cormon sur la base Joconde