Frédéric Bastiat
Frédéric Bastiat, né le Modèle:Date de naissance à Bayonne et mort le Modèle:Date de décès à Rome, est un économiste, homme politique et magistrat français. Rattaché à l'école libérale française, il est entré tardivement dans le débat public. Il marque la France du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en prenant part aux débats économiques : il collabore régulièrement au Journal des économistes et entretient une polémique virulente avec Proudhon. Élu à l'Assemblée, il participe à la vie politique française en votant tantôt avec la gauche, tantôt avec la droite.
Il développe une pensée libérale, caractérisée par la défense du libre-échange ou de la concurrence et l'opposition au socialisme et au colonialisme. Il est considéré comme un précurseur de l'école autrichienne d'économie et de l'école des choix publics<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Tombé dans un oubli relatif en France, il bénéficie en revanche d'une renommée internationale, en particulier grâce à ses Harmonies économiques.
Biographie
Famille et études
La famille Bastiat est une famille bourgeoise plutôt aisée de marchands, commerçants, jurats propriétaires terriens originaire de Laurède, en Chalosse. Vers 1700, Pierre Bastiat s'installe dans la commune voisine de Mugron, et y devient un important bourgeois. Le grand-père de Frédéric Bastiat, également prénommé Pierre, s'installe à Bayonne pour y commercer, et s'y marie en 1770Modèle:Sfn.
Frédéric Bastiat naît Modèle:Date à Bayonne. Il est le fils de Pierre Bastiat, négociant et d'une demoiselle Fréchou, mariés vers 1800. Sa mère, meurt en Modèle:Date, et son père, malade et presque ruiné, rentre à Mugron, et y meurt le Modèle:DateModèle:Sfn.
L'orphelin est recueilli par sa tante, Justine Bastiat et étudie à Bayonne à l'école de l'abbé Meillan. Il est placé au collège de Saint-Sever, puis à l'abbaye de Sorèze, qu'il quitte en 1818, âgé de Modèle:UnitéModèle:Sfn.
Carrière
Son grand-père l'envoie à Bayonne travailler dans la maison de commerce Monclar, appartenant à son oncleModèle:Sfn.
Dans sa jeunesse, il lit le Censeur européen, journal créé par Charles Dunoyer, qui donne, selon ses propres termes, la direction de ses études et de son esprit<ref group=Note>Voir la lettre à M. Dunoyer, consultable sur Wikisource.</ref>.
Sa carrière d'économiste et pamphlétaire dure à peine six ans : galvanisé par les succès de la ligue libre-échangiste de Manchester, il suit cet exemple et envoie au Journal des économistes un premier article, intitulé « De l’influence des tarifs français et anglais sur l’avenir des deux peuples ». Cet article, paru en 1844, ayant fait sensation, on lui en réclame d’autres, et ainsi se constitue la série d’articles publiée, par la suite, sous le nom de Sophismes économiques. En même temps, il publie son premier ouvrage, intitulé Cobden et la Ligue et monte à Paris pour se faire imprimerModèle:Sfn. En 1846, il est élu membre correspondant de l'Institut de France.
Dans la capitale, il devient bientôt l’adversaire le plus actif et le plus redouté de la politique protectionniste. Il devient secrétaire général de l’Association pour la liberté des échanges, créée à Paris en 1816<ref group=Note>La première de ces associations s’était constituée à Bordeaux en février 1816.</ref>, qui a pour organe le Libre-Échange, qu’il a créé et dont il est le rédacteur en chef. La révolution de février oblige les économistes français, en général, et Bastiat en particulier à s’opposer au socialisme. Bastiat étant de ceux qui l’ont combattu, il tente de réfuter tour à tour Louis Blanc, Victor Considerant, Pierre Leroux, Proudhon, etc. dans plusieurs ouvrages dans lesquels il combat à la fois le socialisme et le système prohibitifModèle:Sfn.
Élu député des Landes en 1848 à l'Assemblée constituante, il est réélu en 1849. Soutien du pouvoir en place, il se range aux côtés de CavaignacModèle:Sfn. Il goûte peu les questions de politique pure pour ne s'intéresser qu'à l'économie : à l'Assemblée, il devient vice-président de la commission des finances. Siégeant à gauche, il vote, selon le projet de loi discuté, pour les conservateurs ou pour les socialistes<ref name="dicoparl">Modèle:Lien web.</ref>. Cela ne le classe pas centriste ou social-démocrate car son seul critère de jugement reste la liberté naturelle. Il s'en justifie notamment dans une profession de foi électorale de 1849 : « On a rapproché mes votes de ceux de l'extrême gauche. Pourquoi n'a-t-on pas signalé aussi les occasions où j'ai voté avec la droite<ref group=Note>Voir la profession de foi électorale de 1849, consultable sur Wikisource.</ref> ? »
À l'Assemblée et en dehors, il n'a de cesse de combattre le protectionnisme et le socialisme, ainsi que de promouvoir le libre-échange et les droits de l'individu. Il est en particulier l'un des plus fervents défenseurs des idées de Richard Cobden et des ligues anti Corn Laws. Sa première contribution au Journal des économistes est d'ailleurs en défense du libre-échange, et fustige les politiques colonialistes<ref group="Note">Son titre était De l'influence des tarifs français et anglais sur l'avenir des deux peuples. Il y explique pourquoi l'Angleterre, grâce à la liberté du commerce, dépassera bientôt la France, retardée par son protectionnisme.</ref>. Il crée l'Association pour la liberté des échanges et écrit un livre sur Richard Cobden.
Il est également conseiller général à partir de 1831 et juge de paix du Modèle:Date- au Modèle:Date-. Durant le tour de France entrepris pour promouvoir les idées libérales, il contracte la tuberculose<ref name="FBTL">Modèle:Article.</ref>.
Ne pouvant plus siéger régulièrement à l'Assemblée, il part en Italie pour tenter de se rétablir et meurt à Rome en 1850, déclarant sur son lit de mort que son ami Gustave de Molinari est son fils spirituel. Il est inhumé en l'église Saint-Louis-des-Français de Rome. Un monument lui a été érigé dans sa ville natale, le Modèle:Date-. Il avait fait un mariage malheureux, le Modèle:Date-.
Pensée
La pensée de Bastiat est une pensée fondamentalement individualiste et libérale qui défend de manière constante la liberté de l'individu face à toute autorité : Modèle:Citation bloc
Dans une lettre à Alphonse de Lamartine<ref group=Note>Voir la lettre à M. de Lamartine, consultable sur Wikisource.</ref>, il se range sous la bannière de l'école économiste ou libérale, aux côtés d'Adam Smith, David Ricardo, Thomas Malthus, John Stuart Mill, Thomas Jefferson, Jeremy Bentham, Nassau William Senior, Richard Cobden, George Thompson, William Huskisson, Robert Peel, Destutt de Tracy, Jean-Baptiste Say, Charles Comte, Charles Dunoyer, Joseph Droz.
Frédéric Bastiat mentionne d'ailleurs régulièrement Adam Smith et Jean-Baptiste Say, comme les économistes qui ont nourri sa pensée, bien qu'il soit très critique à l'égard de leurs théories de la valeur et des conséquences qui en découlent. Plus proches de lui, il cite également, à maintes reprises, Charles Comte et Charles Dunoyer (les fondateurs du journal le Censeur) sur lesquels il ne tarit pas d'éloges.
Frédéric Bastiat sera également influencé par Henry Charles Carey sur les questions de rente foncière. Carey accusera l'auteur des Harmonies économiques, d'avoir plagié son ouvrage Harmonies des intérêts, accusation dont Bastiat se défend dans une lettre adressée au Journal des Économistes<ref group=Note>Voir la lettre au Journal des Économistes, consultable sur Wikisource.</ref>. À l'instar de Carey, Bastiat se montrera critique envers la théorie de la rente foncière de David Ricardo qui procède, selon Bastiat, de sa théorie erronée de la valeur.
D'une forte indépendance d'esprit, Bastiat déplore l'absence d'esprit critique de ses contemporains face aux « grands » auteurs. Il n'hésite d'ailleurs pas à mettre en cause des autorités reconnues tel que Platon, Montaigne, Montesquieu, Jean-Jacques Rousseau, Fénelon ou Thomas More. il déplore également Modèle:Incise la trop grande admiration envers les sociétés antiques (Grèce et Rome) dont l'économie était en grande partie basée sur le pillage et l'esclavage.
Frédéric Bastiat rédige de nombreux textes qui sont en fait des réponses aux doctrines de ses contemporains. Dans ses Sophismes économiques, il répond aux idées protectionnistes du comte d'Argout, de Bugeaud, Saint-Cricq, Dupin, Dombasle ou Lestiboudois.
Il s'attaque aux théories de Louis Blanc avec Individualisme et Fraternité et Propriété et Loi, de Victor Considerant avec Propriété et Spoliation, de Pierre Leroux avec Justice et Fraternité, de Pierre-Joseph Proudhon avec Capital et Rente, de Auguste Mimerel avec Protectionnisme et Communisme ou des montagnards avec l'État.
Sophismes économiques
L'œuvre de Bastiat, et notamment son ouvrage Sophismes économiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dénonce précisément les sophismes économiques, c’est-à-dire les raisonnements économiques erronés, qui sont vecteurs de préjugés répandus, pour les réfuter par une analyse et un plaidoyer libéral.
Défense du libre-échange
Dans un style très direct, ses écrits (articles ou pamphlets) manient les comparaisons pédagogiques et les fables satiriques. Ils débusquent les principaux mythes ou sophismes entretenus autour de l'État (Modèle:Citation), du socialisme (Modèle:Citation), de la richesse (Modèle:Citation), de la solidarité (Modèle:Citation), de l'impôt, de l'interventionnisme, etc. Il sait également rédiger des pamphlets ou conduire la polémique, en particulier contre Proudhon avec lequel il entretient une controverse durant Modèle:Nobr dans le journal La voix du peuple.
La satire la plus célèbre de Bastiat (qui vise le protectionnisme) est sa Pétition des fabricants de chandelles<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, qui demandent à être protégés Modèle:Citation, qui leur livre une Modèle:Citation (ce fournisseur est… le Soleil !) Cette pétition s'achève par la demande d'une Modèle:Citation
Concernant le libre-échange, il défend le libre-échange réciproquement choisi et montre également comment il est plus intéressant de pratiquer le libre-échange, même face à des pays protectionnistes. Toute protection est spoliatrice pour Bastiat, alors qu'à l'inverse le libre-échange permet un effet multiplicateur de richesses.
Le consommateur au cœur de l'économie
Il se place du côté de l'individu consommateur et non du producteur (théorie de l'abondance contre théorie de la disette). Selon Jacques Garello, c'est le seul économiste du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec Richard Cobden à préfigurer les théories du consommateur développées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Ludwig von Mises, Friedrich Hayek ou Pascal SalinModèle:Sfn.
L'action de l'État
- Bastiat a une vision minimaliste de l’État, qui doit seulement assurer la justice et la sécurité et laisser les individus interagir librement : Modèle:Citation ; Modèle:Citation.
- Il se positionne également pour une armée privée régie par des règles publiques<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
- Il développe à d'autres reprises cette thèse selon laquelle l’action étatique est le résultat des demandes des groupes de pression. On lui doit ainsi la citation célèbre à propos de l’État<ref>L’État, Journal des Débats, numéro du 25 septembre 1848.</ref> : Modèle:Citation.
- En matière économique, il insiste souvent sur la distinction entre Modèle:Citation (on parlerait aujourd'hui des coûts cachés, des coûts d’opportunité ou des effets pervers). Ce thème, élargi pour critiquer l'activité interventionniste de l’État, est développé à l'origine dans sa parabole du Sophisme de la vitre cassée<ref>Modèle:Ouvrage,Modèle:Ouvrage.</ref>.
Selon Bastiat, un État peut agir parfois de la sorte en prenant aux plus actifs pour subventionner des groupes d’intérêt, des associations corporatistes ou assister les inactifs. Il souligne que cela ne créera jamais de richesses pour la société, et même que cela en détruira probablement.
Conception subjective de la valeur
Il a développé une conception subjective de la valeur dans la lignée de Jean-Baptiste Say et de Turgot et en opposition aux travaux d’Adam Smith ou de David Ricardo, qui recherchaient un fondement objectif de la valeur à travers la valeur-travail. L’École autrichienne d'économie reprendra cette veine subjective dans ses travaux. À de nombreux égards, Bastiat préfigure d’ailleurs cette école de pensée économique : théorie du capital, théorie subjective de la valeur, praxéologie, etc<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Frederic Bastiat (1801-1850): Between the French and Marginalist Revolutions, Thomas DiLorenzo, Ludwig von Mises Institute.</ref>.
Sécurité sociale
Fervent défenseur des caisses de secours mutuel, il s'oppose avec force à toute nationalisation de ce système. Il est un des premiers à dénoncer les dérives possibles de la nationalisation des systèmes d'assurance maladie, déclarant, par exemple, dans ses Harmonies économiques : Modèle:Citation bloc
Défenseur des droits
Il prend également part dans le débat d'idées en combattant la peine de mort, l'esclavage et en défendant le droit syndical. Ainsi, dans un discours sur la répression syndicale à l'Assemblée du Modèle:Date-, il déclare à propos de la législation interdisant le droit de grève : Modèle:Citation bloc
Religion
Frédéric Bastiat était un fervent chrétien catholique et croyait en l'existence d'un ordre naturel dont il faisait le fondement de toutes ses doctrines<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Activité parlementaire
En tant que député, Frédéric Bastiat vota :
- pour le bannissement de la famille d'Orléans (Modèle:Date-) ;
- contre le rétablissement du cautionnement de la presse (Modèle:Date-) ;
- contre les poursuites intentées à Louis Blanc Modèle:Note (Modèle:Date-) ;
- contre le rétablissement de la contrainte par corps (prison pour dettes) (Modèle:Date-) ;
- pour l'abolition de la peine de mort (Modèle:Date-);
- contre l'abolition du remplacement (Modèle:Date-);
- pour l'ordre du jour en l'honneur d'Eugène Cavaignac (Modèle:Date-) ;
- contre la réduction de l'impôt sur le sel (Modèle:Date-) ;
- pour l'interdiction des clubs politiques (Modèle:Date-) ;
- contre la proposition Rateau (Modèle:Date-) ;
- contre les crédits de l'expédition de Rome (Modèle:Date-) ;
- contre l'amnistie des transportés (2 mai 1849).
Influence et postérité
Il acquiert une importante notoriété en son temps, tant en France qu'à l'étranger. Ainsi, Gustave Flaubert écrit à George Sand le Modèle:Date- : Modèle:Citation Dans les mêmes années, le Cardinal Pecci, futur Léon XIII, dit de lui : Modèle:Citation<ref>Clément Favarel, Théorie du crédit, volume 3, 1879, p. 408. Voir aussi : Chanoine Ant. Ricard, Le pape Léon XIII : sa vie, son élection, son couronnement, 1878, p. 44.</ref>,<ref>Citations reprises par Jacques Garello dans Aimez-vous Bastiat ?, Romillat, 2004.</ref>.
Actuellement, sa renommée et son influence sont plus importantes à l'étranger qu'en France, où il est relativement méconnu. Il est réputé avoir inspiré Margaret Thatcher et Ronald Reagan<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce dernier dit même de lui qu'il est un de ses économistes préférés<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Inside Ronald Reagan.</ref>. Margaret Thatcher cite Bastiat comme l'un des économistes l'ayant le plus influencée : Modèle:Citation, ou bien Modèle:Citation. De même, Alain Madelin lui reconnaît une influence majeure : Modèle:CitationModèle:Sfn.
Nombre d'économistes se sont aussi construits dans la continuité ou en réaction à ses idées : dans ses réponses à Keynes, Friedrich Hayek cite régulièrement Bastiat tandis que Karl Marx critique les théories de l'économiste notamment dans la postface de la deuxième édition du Capital (1872) et dans les Théories sur la plus-value<ref>Lettre à Kugelmann, Karl Marx.</ref>. Aujourd'hui, la droite américaine, se disant opposée au tout État, s'y réfère volontiersModèle:Sfn.
Bastiat eut une influence sur l'économiste Francesco FerraraModèle:Sfn. Le sociologue et économiste Vilfredo Pareto admira également le Français à ses débuts. Mais plus tard, dans Les Systèmes socialistes, il qualifiera le principe des intérêts harmoniques décrit par Bastiat dans les Harmonies économiques comme fort obscur. Pareto voulait alors développer une œuvre à prétention scientifique et mathématique, loin de toute opinion personnelle. Plus tard, l'économiste et historien Joseph Schumpeter rejoint son point de vue et écrit : Modèle:Citation. Karl Marx faisait en quelque sorte le même reproche à Bastiat quand il le qualifiait d'être Modèle:Citation. En effet l'œuvre de Bastiat est loin des méthodes scientifiques traditionnelles. Usant d'historiettes et d'exemples simplifiés, sa pédagogie est, en un sens, plus proche de celle d'un philosophe. Selon l'économiste américain Modèle:Lien, l’absence de scientificité reprochée par Pareto puis par Schumpeter à Bastiat est, en réalité, l’absence de scientisme ou de positivisme.
Dans les Modèle:Nobr, le courant du minarchisme, aux États-Unis et au Canada, développe des thèses libérales et fait référence à la pensée de Bastiat (dans ses aspects les plus polémiques).
Un prix annuel<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le prix Bastiat, est décerné en sa mémoire par le International Policy Network, récompensant un article de presse illustrant et défendant les libertés économiques et sociales.
Publications
Parmi ses ouvrages principaux, on trouve :
- Le Libre-échange sur wikisource ;
- Cobden et la Ligue ou L'agitation anglaise pour la liberté des échanges ;
- Harmonies économiques (1850) sur wikisource ;
- Sophismes économiques sur wikisource ;
- Premières notions d'économie politique, sociale ou industrielle, Garnier frères ; Guillaumin et Cie (Paris), 1873, Texte en ligne disponible sur IRIS.
Il a également écrit un certain nombre de pamphlets, parmi lesquels : Modèle:Colonnes Il a également laissé une importante correspondance, notamment avec F.C. Chevé, rédacteur pour La Voix du Peuple et avec Pierre Joseph Proudhon. Restent également des « mélanges », des essais épars et des ébauches diverses.
L'ensemble de ses écrits a été compilé en 1862-1864 par l'éditeur Guillaumin, dans une édition en 7 tomes :
- Modèle:Ouvrage :
- tome premier : Correspondance et mélanges ;
- tome deuxième : Le Libre-échange ;
- tome troisième : Cobden et la Ligue ou L'agitation anglaise pour la liberté des échanges ;
- tome quatrième : Sophismes économiques. Petits pamphlets. Contient : Sophismes économiques ; Propriété et loi ; Justice et fraternité ; L'État ; La Loi ; Propriété et spoliation ; Baccalauréat et socialisme ; Protectionnisme et communisme ;
- tome cinquième : Sophismes économiques. Petits pamphlets. Contient : Spoliation et loi ; Guerre aux chaires d'économie politique ; correspondance avec F. C. Chevé et avec Pierre Joseph Proudhon ; Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas ; Abondance ; Balance du commerce ; Paix et liberté ou le budget républicain ; Discours sur l'impôt des boissons ; Discours sur la répression des coalitions industrielles ; Réflexions sur l'amendement de M. Mortimer-Ternaux ; Incompatibilités parlementaires ;
- tome sixième : Harmonies économiques ;
- tome septième : Essais, ébauches, correspondance.
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage.
- « Propriété et loi », Journal des économistes, avril-juillet 1848, Modèle:T., Modèle:P. {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k37789s/f180%7C{{ #if: bpt6k37789s/f180 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.
- « Justice et fraternité », Journal des économistes, avril-juillet 1848, Modèle:T., Modèle:P. {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k37789s/f313%7C{{ #if: bpt6k37789s/f313 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.