Gidy

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Modèle:Infobox Commune de France

Gidy est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Encadré texte La commune de Gidy se trouve dans le quadrant nord-ouest du département du Loiret, dans la région agricole de la Beauce riche<ref name="RegAgri">Modèle:Lien web.</ref> et l'aire urbaine d'Orléans<ref name="FC"/>. À vol d'oiseau, elle se situe à Modèle:Unité d'Orléans<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité d'Artenay, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie d'Orléans<ref name="FC"> Modèle:Lien web.</ref>.

Les communes les plus proches sont : Cercottes (Modèle:Unité), Boulay-les-Barres (Modèle:Unité), Bricy (Modèle:Unité), Huêtre (Modèle:Unité), Chevilly (Modèle:Unité), Saran (Modèle:Unité), Ormes (Modèle:Unité), Coinces (Modèle:Unité), Ingré (Modèle:Unité) et Sougy (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux-dits et écarts

Malvoviers, la Générale, le Cas Rouge, Au bout du Bois, Montaigu.

Géologie et relief

Fichier:45154-Gidy-géologie.svg
Carte géologique de la commune de Gidy. Modèle:Légende/Début Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende/Fin ( : Gouffre, aven
$ : Carrière à ciel ouvert

La région d’Orléans se situe dans le sud du Bassin parisien, vaste cuvette composée d’un empilement de couches sédimentaires d’origines essentiellement détritiques (issus de l’érosion d’anciennes chaînes de montagnes) et carbonatées (précipitation de carbonate de calcium). Ces dépôts s'étagent du Trias (- Modèle:Unité d’années) au Pliocène (- Modèle:Unité d’années) et se font surtout en contexte marin, mais aussi en milieu lacustre. Les successions de périodes glaciaires et interglaciaires au Quaternaire aboutissent à la configuration géomorphologique actuelle : altération plus ou moins profonde des roches en place, terrasses alluviales anciennes perchées sur les plateaux et incision de la vallée actuelle de la Loire<ref name="BasPar">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="NoticeGéo-1">Modèle:Lien web.</ref>.

Les calcaires de Beauce, qui constituent le socle du territoire communal, se forment à l'Aquitanien (de - 23 à - Modèle:Unité d’années). Leur partie supérieure, les marnes et calcaires de l’Orléanais (m2MCO), affleure en de nombreux endroits de la commune, dont le bourg<ref name="DREAL-89">Modèle:Lien web.</ref>. Les marnes et sables de l’Orléanais (m2MSO), premiers dépôts burdigaliens (de – 20,44 à – Modèle:Unité d'années) recouvrant les calcaires de Beauce, occupent différentes parties de la commune. Ces sables sont essentiellement composés de grains de quartz émoussés, accompagnés de feldspaths kaolinisés et friables, de silex à patine noire et de graviers calcaires particulièrement fréquents à la base de la formation<ref name="NoticeGéo-5">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="DREAL-89"/>. Cette formation est elle-même surmontée par des limons et lœss (qOE), datés du Quaternaire, qui affleurent sur une petite poche centrale de la commune<ref name="Materiaux-84">Modèle:Lien web.</ref>.

Fragmentés et fissurés, les calcaires peuvent être le siège de phénomènes karstiques. Les circulations préférentielles d’eaux souterraines érodent ces calcaires en profondeur et entraînent la formation de dépressions, gouffre ou dolines. Les manifestations en surface de ces fragilités ne sont pas rares dans la région orléanaise. Modèle:Unité ont été inventoriées par le service régional Centre du BRGM sur la commune, en octobre 2003 : six gouffres et des dolines (dépressions circulaires ou elliptiques liée à l'activité karstique)<ref name="Cavités-Gid">Modèle:Lien web.</ref>.

Le territoire communal est relativement plat puisque la dénivelée maximale est de Modèle:Nobr. L'altitude du territoire varie en effet de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr<ref>Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

Modèle:Encadré La commune bénéficie d’un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes du Loiret. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de Modèle:Unité de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur Modèle:Unité en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l’ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Orléans-Bricy, mise en service en 1938<ref>Modèle:Lien web</ref>, et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Hydrographie

Fichier:45154-Gidy-Cours eau.jpg
Réseau hydrographique de Gidy.

Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de Modèle:Unité, comprend divers petits cours d'eau<ref name="SIGES-fiche">Modèle:Lien web.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Gidy ne comprend pas de ZNIEFF<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

Le toponyme Gidy est dérivé de l'ancienne Modèle:Latin ou Villa Gesidii. Le village s'est donc développé à partir du domaine de Gesidius, un riche propriétaire terrien de l'époque gallo-romaine, le vocable en bas latin Modèle:Latin étant issu du gentilice Modèle:Latin, suivi du suffixe Modèle:Latin<ref name=Cassagnes>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Jeanson">Modèle:Lien web.</ref>. Selon Jacques Soyer, le nom Gaulois d’origine serait Gidius<ref name =Soyer>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Les mentions en attestant sont nombreuses : Gisdi en 1156<ref>Archives départementales 45-H, commanderie de Saint-Marc-lez-Orléans</ref>, Gidiacus en 1167<ref>Archives départementales 45-H, Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle d’Orléans</ref>, Gisdiacus en 1171<ref>Archives départementales 45-H, Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle d’Orléans,p. 526</ref>, Gidiacus en 1236<ref>Cartulaire de Sainte-Croix d’Orléans, p. 334</ref>, Gidi au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Archives départementales 45-G, chapitre Sainte-Croix d’Orléans</ref>, Gidy en juin 1399<ref>Archives nationales -JJ 154, no 278, fol. 171 v°</ref>, Gidy en octobre 1485<ref>Archives nationales -JJ 216, no 154, fol. 117</ref>, Gidy en 1740<ref>Bibliothèque municipale d’Orléans,Ms 995, fol. 85</ref>,<ref name =Soyer/>,<ref name="Jeanson"/>, Gidy au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur la Carte de Cassini, ou en 1801, dans l'arrêté du Modèle:Date républicaine portant réduction des justices de paix du département du Loiret<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

De l’époque du Moyen Âge, il ne reste que la découverte d'une Nécropole trouvée sur les terres de Gidy. Le sarcophage se trouve actuellement exposé au musée d'Artenay.

La forme romane "Gisdi" apparait dans la copie d'un acte latin en 1156 établi à Orléans qui confirme la donation de "Paganus de Gisdi" aux templiers, sous l'égide de Louis VII et de son vassal le comte Thibaut. Ces derniers sont les garants de cet acte puisqu'ils sont cosignataires.

L'objet de la transaction est un terrain pour construire un four, ce qui doit permettre à la nouvelle institution de tirer de nouveaux profits, étant donné que le droit de cuire le pain relève d'un droit banal et gratifie l'institution templière locale du rang de seigneurie. Des maisons viennent compléter ce don, l'utilisation peut être personnelle ou bien locative.

Gidiacus vers 1167 vient d'un nom gaulois latinisé Gidius. On trouve Gidiacum mentionné lors d'une donation faite aux habitants par le seigneur Thibault Gaudin, de 300 arpents de bois (150 hectares) au lieu-dit "Bois Meinart" ou "bois des Usages". Privilège et rente exceptionnels qui tout au long des décennies allaient occasionner aux habitants de Gidy de multiples procès et de grandes déceptions.

Révolution française et Empire

Nouvelle organisation territoriale

Le décret de l'[[Assemblée constituante de 1789|Assemblée Nationale du Modèle:Date-]] décrète Modèle:Citation<ref name="Motte24">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1790, dans le cadre de la création des départements, le Loiret compte alors Modèle:Unité, rattachées à Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La municipalité de Gidy est rattachée au canton de Gidy et au district d'Orléans<ref name="EHESS"/>. Le terme « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, est imposé par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II (Modèle:Date-) : Modèle:Citation<ref name="Motte23">Modèle:Harvsp.</ref>. Ainsi la municipalité de Gidy devient formellement « commune de Gidy » en 1793<ref name="EHESS">Modèle:Cassini-Ehess</ref>.

Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du Modèle:Date-, et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés<ref name="COG43"/>,<ref name="Hist-decentr-6">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de Modèle:Nobr supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative<ref name="COG43">Modèle:Lien web.</ref>. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 58 à 31<ref group=Note>La suppression d'un canton d'Orléans par la loi du 8 pluviôse an IX (Modèle:Date-) avait ramené le nombre de cantons initial de 59 à 58</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Gidy est alors rattachée au canton Ingré et à l'Arrondissement d'Orléans par arrêté du 9 vendémiaire an X (Modèle:Date-)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="EHESS"/>,<ref name="COG44">Modèle:Lien web.</ref>. En 1806, la commune est rattachée au canton d'Artenay, un canton nouveau formé d'une commune de l'ancien canton d'Ingré, supprimé, de sept communes issues du canton de Neuville et de trois issues du canton de Patay<ref name="Rondonneau">Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette organisation va rester inchangée jusqu'en 2015.

Époque contemporaine

Jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il consistait essentiellement en terres labourables, en bois. Une partie des terres était en vignes, une autre partie en culture de blé.

En 1824, il y avait Modèle:Unité Modèle:Unité de vignes (cadastre de 1808). En 1925, Modèle:Unité. En 1941, il n’en restait que Modèle:Unité. Une petite vigne a perduré rue de la mi-voie jusqu’à la moitié des années 2000, avant la construction d'un lotissement.

Les moulins du village n'existent plus, le dernier a été démoli par son propriétaire en 1927.

La mairie actuelle a été construite entre 1902 et 1903 ainsi que le groupe scolaire.

Fichier:Maire gidy banderoles.jpg
Mairie pendant l'occupation

Existait alors l'école des garçons (bâtiment à droite de la mairie) ainsi qu'une autre école qui se trouvait près de l'église (maison se trouvant au bout du parking actuel). La mairie précédente était devant l'entrée du presbytère sur la place.

Le Modèle:Date-, vers 11 h 40, un avion de chasse Mirage F1 s'écrase au nord de Gidy. Le pilote tentait de rejoindre en catastrophe la base de Bricy, toute proche, un réacteur en feu. Il s'éjecte et son avion se pulvérise dans les champs<ref>Article "La République du Centre" sur le site officiel de Gidy</ref>.

Urbanisme

Typologie

Gidy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83,2 %), forêts (7,5 %), zones urbanisées (5,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Planification

Plan local d'urbanisme

La commune prescrit l'élaboration d'un plan d'occupation des sols en juin 1987 puis en mai 1993. Le document est approuvé en juillet 1996 puis révisé en septembre 1999<ref name="Urba-procedures-jan2016"/>.

La loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains du 13 décembre 2000, dite loi SRU, complétée par la loi urbanisme et habitat du 2 juillet 2003, marque une évolution de la planification urbaine en créant notamment les plans locaux d’urbanisme (PLU), vecteurs de projets de territoire, appelés à se substituer progressivement aux plans d’occupation des sols. Le PLU contient deux éléments nouveaux par rapport au POS : le plan d'aménagement et de développement durable (PADD), qui exprime le projet de la ville par des orientations générales en matière d'urbanisme, de développement, d'équipement et de préservation de l'environnement et les orientations d'aménagement et de programmation (OAP) qui correspondent à des zooms qui peuvent porter sur des quartiers ou secteurs à mettre en valeur, réhabiliter, restructurer ou aménager, ou sur l'aménagement d'un espace public, etc. Dans ce cadre le conseil municipal prescrit la révision du Plan d’occupation des sols et sa transformation en plan local d'urbanisme le 26 février 2003. Après une enquête publique qui se déroule en mai 2006, le document est approuvé le 20 septembre 2006. Il fait ensuite l'objet d'une révision simplifiée en décembre 2003 puis en novembre 2007<ref name="Urba-procedures-jan2016">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>,<ref name="Urba-procedures">Modèle:Lien web.</ref>.

Documents d'orientations intercommunaux

La commune est membre du Pays Loire Beauce, qui regroupe 38 communes. En 2012 les Pays Forêt d'Orléans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val-sud sont les seuls territoires du département du Loiret ne disposant pas de schéma de cohérence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intérêt de cet outil pour l'avenir des territoires, les élus de ces pays décident d'engager une démarche commune d'élaboration de SCoT. Le comité syndical du Pays Loire Beauce se prononce majoritairement en janvier 2013 pour prendre la compétence Modèle:Citation dans ses statuts<ref name="SCOT1">Modèle:Lien web.</ref>. Le périmètre de SCoT à l'échelle des 38 communes composant le Pays Loire Beauce est arrêté par le Comité Syndical le 26 juin 2013<ref name="SCOT_1">Modèle:Lien web.</ref>. Les trois SCoT sont lancés officiellement et simultanément à La Ferté-Saint-Aubin le 21 juin 2014<ref name="SCOT_2">Modèle:Lien web.</ref>, l'assistance à maîtrise d'ouvrage étant confiée à un seul bureau d'études<ref name="SCOT_3">Modèle:Lien web.</ref>. Après étude et concertation de 2014 à 2017, le document doit être approuvé en 2018<ref name="SCOT3">Modèle:Lien web.</ref>.

Logement

Voies de communication et transports

Fichier:45-Gidy-Routes.png
Réseau routier principal de la commune de Gidy (avec indication du trafic routier 2014).

Infrastructures routières

La commune est traversée par l'autoroute A10 et deux routes départementales : la RD 102 (Modèle:Unité en 2014 au nord du bourg et 1 321 à l'est), qui relie Cercottes à Rouvray-Sainte-Croix<ref name="Geoloiret-Routes">Modèle:Lien web.</ref> et la RD 702 (Modèle:Unité), qui relie la commune à Orléans<ref name="Geoloiret-Routes"/>. Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.

L'autoroute A10, dite « L'Aquitaine », relie Paris à Bordeaux (au niveau de sa rocade) via Orléans, Tours, Poitiers et Niort. Elle traverse la partie ouest de la commune mais n'a aucun échange avec son territoire.

Transports en commun

En 2016, la commune est desservie par la ligne régulière de transports par autocar 1A du réseau Ulys du Conseil départemental du Loiret qui relie Orgères-en-Beauce - Rouvray-Sainte-Croix - Orléans. Cette ligne propose un nombre de dessertes variable en fonction des jours ouvrables de la semaine<ref>Fiche horaire de la ligne 1A Orgères-en-Beauce - Rouvray-Sainte-Croix - Orléans pour la période du Modèle:Date- au 31 août 2016, Modèle:Lire en ligneModèle:Pdf.</ref>. Des correspondances SNCF sont assurées à la gare d'Orléans et TAO et Transbeauce à la Gare routière d'Orléans. À compter du Modèle:Date, la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du 7 août 2015<ref name="Notre-Transports">Modèle:Lien web.</ref>. Dans ce cadre le Réseau de mobilité interurbaine Modèle:Citation remplace chacun des réseaux départementaux et en particulier le réseau Ulys dans le Loiret et entre en service à compter de la rentrée scolaire du Modèle:Date-<ref name="Rep-28avr2017">Modèle:Lien web.</ref>.

Risques naturels et technologiques

La commune de Gidy est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Elle est également exposée à un risque technologique : le risque de transport de matières dangereuses<ref name="DDRM-liste">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. Entre 1989 et 2019, neuf arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune : trois pour des inondations et coulées de boues et six pour des mouvements de terrains<ref name="Georisques1">Modèle:Lien web.</ref>.

Risques naturels

Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités<ref name="Cavités-Gidy">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumise à un aléa Modèle:Citation face à ce risque et différentes poches dont le bourg en aléa « fort », selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Depuis le Modèle:Date-, la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante<ref name="decret22oct2011">Modèle:Légifrance portant délimitation des zones de sismicité du territoire français</ref>. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible<ref name="Georisques1"/>.

Risques technologiques

La commune est exposée au risque de transport de matières dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'un oléoduc exploité par la société Trapil<ref name="Gaz">Modèle:Lien web.</ref> et d'un itinéraire routier structurant supportant un fort trafic (l'autoroute A10)<ref name="DDRM-liste"/>,<ref name="DDRM-TMD">Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Gidy est membre de la communauté de communes de la Beauce loirétaine<ref name="meta"/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Patay. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux qui sont, en 2020 : le Syndicat pour la gestion de la fourrière animale des communes et communautés du Loiret, l'Agence Loiret Numérique, le Syndicat intercommunal de ramassage et de retraitement des ordures ménagères (SMIRTOM) de la région d'Artenay, le PETR Pays Loire Beauce (200075869) et le Syndicat mixte d'aménagement hydraulique (SMAH) du bassin de la Retrêve et de son affluent le ruisseau du Renard<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Orléans, au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Meung-sur-Loire pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta"/>, et de la deuxième circonscription du Loiret pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration municipales

Conseil municipal et maire

Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Gidy, commune de plus de Modèle:Unité, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)<ref name="Loi 2013-403">Loi Modèle:N° du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.</ref>, pour un mandat de six ans renouvelable<ref name="Elec_CM">Modèle:Lien web.</ref>. Il est composé de 15 membres<ref>Article Modèle:Légifrance du code général des collectivités territoriales</ref>. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.

Jean-Michel Lopes a été réélu le Modèle:Date avec 73 % des voix. Pour ce vote, il y avait 1 172 inscrits et 852 votants<ref>Vivre à Gidy, bulletin d'information de Gidy no 1 ; juin 2008</ref>.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Équipements et services

Environnement

Gestion des déchets

Modèle:Article détaillé Au 31 décembre 2016, la commune est membre du SIRTOM de la région d'Artenay (SIRTOMRA) de la région de Beaugency, créé en 1971. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles<ref group="Note">Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.</ref> en porte à porte, des emballages ménagers recyclables en porte à porte ou en points d’apport volontaire, du verre en points d’apport volontaire et des papiers en points d’apport volontaire<ref name="SIRTOMRA-2015">Modèle:Lien web.</ref>. Un réseau de quatre déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche de la commune est située sur la commune d'Artenay<ref name="SIRTOMRA-2015"/>.

L'élimination et la valorisation énergétique des déchets est effectuée dans l'outil de traitement appelé BEGEVAL<ref>site officiel de BEGEVAL</ref>, installé à Pithiviers et géré par le syndicat de traitement Beauce Gâtinais Valorisation (BGV) qui regroupe le territoire des trois syndicats de collecte : SMETOM, SITOMAP et SIRTOMRA. Cet outil est composé d’un centre de valorisation matière qui trie les emballages issus de la collecte sélective, les journaux-magazines et les cartons de déchetteries, et d’un centre de valorisation énergétique qui incinère les ordures ménagères résiduelles et le tout-venant incinérable des déchetteries ainsi que les refus du centre de tri<ref name="SIRTOMRA-2015-8">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.

Depuis le Modèle:Date-, la Modèle:Citation ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes de la Beauce loirétaine, en application de la loi NOTRe du Modèle:Date-<ref name="SDCI45-4">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.

Production et distribution d'eau

Modèle:Article détaillé

Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques<ref name="SP-Ass">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. Au Modèle:Date-, la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable de Gidy - Cercottes - Huêtres, un syndicat créé en 1948 desservant trois communes : Cercottes, Gidy et Huêtre<ref name="SIAEP-61">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="SIAEPb-61">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Serv-EAU-2016">Modèle:Lien web.</ref>. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du Modèle:1er janvier 2020. Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes<ref name="CGCT-L1321-1">Modèle:Légifrance et suivants</ref>,<ref name="AMF-LoiNotre">Modèle:Lien web.</ref>.

Assainissement

La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte<ref name="Ass-16">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>, est assurée par la commune elle-même<ref name="Serv-AC-2016">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal mise en service le Modèle:Date- et dont la capacité nominale de traitement est de Modèle:Unité, soit Modèle:Unité. Cet équipement utilise un procédé d'épuration biologique dit « à boues activées ». Son exploitation est assurée par Gidy<ref name="STEP2016">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="STEP-Sandre">Modèle:Lien web.</ref>.

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. En 2016, la communauté de communes de la Beauce loirétaine assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations<ref name="Serv-ANC-2016">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="SPANC-CC">Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Article détaillé Modèle:Population de France/introduction

Économie

L'économie de la commune est axée sur l'industrie pharmaceutique. Elle compte également 23 agriculteurs et une dizaine d'artisans commerçants<ref>Navette domicile travail des actifs de Gidy ayant un emploi, INSEE, 1999</ref>.

L'unité d'appui clinique Servier est implantée sur la commune. Il s'agit d'une unité de production de médicaments pour essais cliniques<ref>L'unité d'appui clinique Servier à Gidy sur le site officiel de l'entreprise</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Un centre de tri de la société Amazon est implanté sur la commune depuis novembre 2016.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Église Saint-Sulpice de Gidy en juin 2014 - 1.jpg
L'église Saint-Sulpice.

Personnalité liée à la commune

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason-ville-fr

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:RéférencesGidy : un nouveau bâtiment pour Amazon. France 3 région

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Article connexe

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail