Ingré
Modèle:Infobox Commune de France
Ingré est une commune française située dans le département du Loiret, en région Centre-Val de Loire.
Ingré comptait environ Modèle:Unité en 2014. Cette commune est limitrophe des villes d'Ormes, Saran, Saint-Jean-de-la-Ruelle et La Chapelle-Saint-Mesmin. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
La commune se trouve au centre du département, dans le Val de Loire, une des neuf régions naturelles du Loiret<ref name="DDT">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="DDT2">Modèle:Lien web.</ref>, correspondant à la partie de la vallée de la Loire située, d'amont en aval, dans les départements du Loiret, de Loir-et-Cher, d'Indre-et-Loire (région Centre-Val de Loire) et de Maine-et-Loire (région Pays de la Loire).
Elle est située à Modèle:Unité par la route (à Modèle:Unité en voiture dans des conditions normales de circulation) au nord-ouest du centre d'Orléans, dans l'aire urbaine et l'unité urbaine d'Orléans, en lisière de la région naturelle de Beauce<ref>Les distances et temps de parcours sont issus de l'évaluateur d'itinéraires de maps.google.fr</ref>.
Ingré est la deuxième commune de l'agglomération orléanaise par sa superficie, Modèle:Unité<ref>Ingré aujourd'hui, sur le site de la commune.</ref>.
Géologie et relief
La région d’Orléans se situe dans le sud du Bassin parisien, vaste cuvette composée d’un empilement de couches sédimentaires d’origines essentiellement détritiques (issus de l’érosion d’anciennes chaînes de montagnes) et carbonatées (précipitation de carbonate de calcium). Ces dépôts s'étagent du Trias (- Modèle:Unité d’années) au Pliocène (- Modèle:Unité d’années) et se font surtout en contexte marin, mais aussi en milieu lacustre. Les successions de périodes glaciaires et interglaciaires au Quaternaire aboutissent à la configuration géomorphologique actuelle : altération plus ou moins profonde des roches en place, terrasses alluviales anciennes perchées sur les plateaux et incision de la vallée actuelle de la Loire<ref name="BasPar">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="NoticeGéo-1">Modèle:Lien web.</ref>.
Les calcaires de Beauce, qui constituent le socle du territoire communal, se forment à l'Aquitanien (de - 23 à - Modèle:Unité d’années). Leur partie supérieure, les marnes et calcaires de l’Orléanais (m2MCO), occupe le sud-est de la commune et une partie centrale<ref name="DREAL-89">Modèle:Lien web.</ref>. Les marnes et sables de l’Orléanais (m2MSO), premiers dépôts burdigaliens (de – 20,44 à – Modèle:Unité d'années) recouvrant les calcaires de Beauce, occupent l'ouest de la commune ainsi que des langues de territoire à l'est. Ces sables sont essentiellement composés de grains de quartz émoussés, accompagnés de feldspaths kaolinisés et friables, de silex à patine noire et de graviers calcaires particulièrement fréquents à la base de la formation<ref name="NoticeGéo-5">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="DREAL-89"/>.
Fragmentés et fissurés, les calcaires peuvent être le siège de phénomènes karstiques. Les circulations préférentielles d’eaux souterraines érodent ces calcaires en profondeur et entraînent la formation de dépressions, gouffre ou dolines. Les manifestations en surface de ces fragilités ne sont pas rares dans la région orléanaise. Modèle:Unité ont été inventoriées par le service régional Centre du BRGM sur la commune, en octobre 2003 : Modèle:Unité, trois ouvrages civils et une cave (dépressions circulaires ou elliptiques liée à l'activité karstique)<ref name="Cavités-Ingr">Modèle:Lien web.</ref>.
Le territoire communal est relativement plat puisque la dénivelée maximale est de Modèle:Nobr. L'altitude du territoire varie en effet de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr<ref>Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Climat
Modèle:Encadré La commune bénéficie d’un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes du Loiret. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de Modèle:Unité de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur Modèle:Unité en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l’ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Orléans-Bricy, qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Ingré est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Orléans, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,5 %), zones urbanisées (24,3 %), zones agricoles hétérogènes (13,9 %), forêts (7,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,5 %), prairies (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
-
Carte orthophotographique de la commune en 2016.
Quartiers
La commune est divisée en sept quartiers principaux : Les Bas-Champs, La Bigottière, Le Bourg, Coutes, Villeneuve, Le Grand-Orme, Montabuzard.
Planification
Routes et transports
Réseau routier et accès autoroutiers
Les routes départementales 602, 802 et 2157 traversent le territoire de la commune.
Ingré est traversé par deux autoroutes : l'Modèle:Autoroute française reliant Paris à Orléans et le début de l'Modèle:Autoroute française reliant Orléans à Clermont-Ferrand. La ville est accessible par les sorties suivantes :
- par la tangentielle d'Orléans par les sorties : D 2157 (Le Mans, Saint-Jean-de-la-Ruelle-centre, Ingré) et D 602 (Saran, Ingré) ;
- par l'A71 : sortie 1 (Orléans-centre) ;
- par l'A10 : sortie 14 (Orléans-Nord).
Transports en commun
La commune est desservie par les transports en commun de deux réseaux :
- Ulys : réseau de transport par autocar interurbain géré par le département du Loiret : Modèle:Ligne Ulys/correspondances, Modèle:Ligne Ulys/correspondances, Modèle:Ligne Ulys/correspondances, Modèle:Ligne Ulys/correspondances et Modèle:Ligne Ulys/correspondances ;
- Transports de l'agglomération orléanaise (TAO), le réseau de bus et tram de la Métropole : lignes de bus 3, 43, 50, 51, 52, 53, 54 et resa’nord.
La ligne B du tramway d'Orléans traverse le territoire d'Ingré sur environ Modèle:Unité, toutefois, aucune station n'y est implantée. Il faut se rendre à La Chapelle-Saint-Mesmin ou à Saint-Jean-de-la-Ruelle pour l'emprunter.
Infrastructures ferroviaires
La gare de Villeneuve-d'Ingré est située sur le territoire de la commune.
Risques majeurs
La commune d'Ingré est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Elle est également exposée à un risque technologique : le risque de transport de matières dangereuses<ref name="DDRM-liste">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. Entre 1989 et 2019, huit arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune : deux pour des inondations et coulées de boues et six pour des mouvements de terrains<ref name="Georisques1">Modèle:Lien web.</ref>.
Risques naturels
Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités<ref name="Cavités-Ingré">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumise à un aléa Modèle:Citation face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Depuis le Modèle:Date-, la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante<ref name ="decret22oct2011">Modèle:Légifrance portant délimitation des zones de sismicité du territoire français</ref>. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible<ref name="Georisques1"/>.
Risques technologiques
La commune est exposée au risque de transport de matières dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'un gazoduc et d'un oléoduc exploité par la société Trapil<ref name="Gaz">Modèle:Lien web.</ref>, d'une ligne de transport ferroviaire et d'itinéraires routiers structurants supportant un fort trafic (l'autoroute A10 et l'autoroute A19)<ref name="DDRM-liste"/>,<ref name="DDRM-TMD">Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Les mentions ultérieures sont nombreuses : Ungregium en 22 mars 1132<ref>Archives départementales 28-G 709, Cartulaire de Notre-Dame de Chartres en t. 1, charte 47</ref>, Ingré en mars 1307<ref>Archives nationales -JJ 40, fol. 59, no 117.</ref>, Ingré en juin 1314<ref>Archives nationales -JJ 50, fol. 23, no 29.</ref>, Ingré au bailliage d’Orléans en mars 1318<ref>Archives nationales -JJ 56, fol. 88, no 194.</ref>, Estienne Nicolay, d’Ingré, octobre 1354<ref>Archives nationales -JJ 82, no 414, fol. 285</ref>, Ingré en octobre 1391<ref>Archives nationales -JJ 141, no 181, fol. 104 v°</ref>, Ingré en novembre 1394<ref>Archives nationales -JJ 146, no 396, fol. 212</ref>, Perrin Macias en laboureur de vignes à Ingré en juillet 1411<ref>Archives nationales -JJ 165, no 285, fol.169 v°</ref>, Pierre Richard vigneron d’Ingré lez Orlians en avril 1486<ref>Archives nationales -JJ 217, n° 35, fol. 17 v°</ref>, Ingré en 1740<ref>Bibliothèque municipale d’Orléans,Ms 995, fol. 96</ref>,<ref name="Jeanson"/>.
Le toponyme est dérivé, selon le toponymiste Denis Jeanson, du bas latin Modèle:Latin, issu du nom Modèle:Latin, une personne d’origine germanique, suivi du suffixe Modèle:Latin<ref name="Jeanson">Modèle:Lien web.</ref>. Selon Jean-Marie Cassagnes et Mariola Korsak, il s’agirait plutôt d’un Ingrad, un Franc qui aurait possédé là un vaste domaine agricole au 1er millénaire. Celui-ci aurait laissé son nom au village de cabanes dans lequel vivaient les ouvriers qui travaillaient sur son exploitation. Le propriétaire des lieux peut être arrivé vers le {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleVI
}} au moment des grandes invasions, ou avoir émigré vers le {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleIV
}} à une époque où les gouverneurs des provinces de l'Empire encourageaient les non-romains à venir défricher et exploiter de nouvelles terres<ref name=Cassagnes>Modèle:Ouvrage.</ref>. Une autre hypothèse ferait dériver le toponyme de Uni Gradus, mentionné dans un acte daté du Modèle:Date cédant ce fief appartenant à Hugues le Grand, duc des Francs à l'abbaye de Chartres (Fiscum nostrum en vocabulo Uno Gradum le 19 juin 946<ref>Archives départementales 28-G 1112, Cartulaire de Notre-Dame de Chartres en t. 1, chartre 7, p. 75</ref> puis Illum fiscum cui Uni Gradus vocabulum le 17 avril 1048<ref>Cartulaire de Notre Dame de Chartres, t. 1, chartre 14</ref>)
Histoire
Des fouilles archéologiques ont révélé les premières traces d'habitation du Néolithique datant de 10 000 ans avant Jésus-Christ ainsi que des vestiges gallo-romains sur le site de la commune.
Sous le règne de Philippe Auguste, l'évêque de Chartres fait d'Ingré l'une de ses quatre grandes prévôtés et il en reste ainsi jusqu'à la Révolution française de 1789. On y cultive le vin essentiellement pour en faire le célèbre vinaigre d'Orléans. Les terres de cette région peu favorables aux grands crus ont malgré elles permis de confectionner un vinaigre reconnu comme l'un des meilleurs de France.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason-ville-fr
Révolution française et Empire
Nouvelle organisation territoriale
Le décret de l'[[Assemblée constituante de 1789|Assemblée Nationale du Modèle:Date-]] décrète Modèle:Citation<ref name="Motte24">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1790, dans le cadre de la création des départements, le Loiret compte alors Modèle:Unité, rattachées à Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La municipalité d'Ingré est rattachée au canton de Ingré et au district d'Orléans<ref name="EHESS"/>. Le terme « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, est imposé par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II (Modèle:Date-) : Modèle:Citation<ref name="Motte23">Modèle:Harvsp.</ref>. Ainsi la municipalité d'Ingré devient formellement « commune d'Ingré » en 1793<ref name="EHESS">Modèle:Cassini-Ehess</ref>.
Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du Modèle:Date-, et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés<ref name="COG43"/>,<ref name="Hist-decentr-6">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de Modèle:Nobr supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative<ref name="COG43">Modèle:Lien web.</ref>. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 58 à 31<ref group=Note>La suppression d'un canton d'Orléans par la loi du 8 pluviôse an IX (17 février 1800) avait ramené le nombre de cantons initial de 59 à 58</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Ingré est alors rattachée au canton Ingré et à l'Arrondissement d'Orléans par arrêté du 9 vendémiaire an X (Modèle:Date-)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="EHESS"/>,<ref name="COG44">Modèle:Lien web.</ref>. En 1806, la commune est rattachée au canton d'Orléans-Nord-Ouest, un canton nouveau formé entre autres des communes de l'ancien canton d'Ingré<ref name="Rondonneau">Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette organisation va rester inchangée jusqu'en 1973 où la commune est rattachée au canton de Saint-Jean-de-la-Ruelle<ref name="Decret1973">Modèle:Lien web.</ref> puis en 1982 où elle est rattachée au nouveau canton d'Ingré<ref name="Decret1982">Modèle:Lien web.</ref>.
Époque contemporaine
Politique et administration
Découpage territorial
La commune d'Ingré est membre de l'intercommunalité Orléans Métropole<ref name="meta"/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Orléans. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux qui sont, en 2020 : le Syndicat mixte aménagement desserte aérienne de l'Ouest du Loiret (SMAEDAOL), le Syndicat mixte des bassins versants de la Bionne et du Cens et le Syndicat mixte d'améngament hydraulique (SMAH) du bassin de la Retrêve et de son affluent le ruisseau du Renard<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Orléans, au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Jean-de-la-Ruelle pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta"/>, et de la deuxième circonscription du Loiret pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.
-
Ingré dans le canton de Saint-Jean-de-la-Ruelle en 2020.
-
Ingré dans Orléans Métropole en 2020.
-
Ingré dans l'arrondissement d'Orléans en 2020.
Élections municipales et communautaires
Élections de 2020
Le conseil municipal d'Ingré, commune de plus de Modèle:Unité, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)<ref name="Loi 2013-403">Loi Modèle:N° du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.</ref>, pour un mandat de six ans renouvelable<ref name="Elec_CM">Modèle:Lien web.</ref>. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 29<ref>Article Modèle:Légifrance du code général des collectivités territoriales</ref>. Les Modèle:Unité sont élus au premier tour avec un taux de participation de 46,1 %, se répartissant en vingt-trois issus de la liste conduite par Christian Dumas (PS) et six de la liste conduite par Guillem Leroux (DVC)<ref name=Munic2020/>.
Dans les communes Modèle:Unité et plus, les conseillers sont élus au suffrage direct à la fois pour un mandat de conseiller municipal et pour un mandat de conseiller communautaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les Modèle:Unité attribués à la commune au sein d'Orléans Métropole sont élus dès le premier tour : deux issus de la liste menée par Christian Dumas et un sur la liste menée par Guillem Leroux<ref name=Munic2020>Modèle:Lien web.</ref>.
Chronologie des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Politique de développement durable
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2012<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - Ingré, consultée le 26 octobre 2017</ref>.
La ville possède le label Ville fleurie ; deux fleurs lui ont été attribuées par le conseil national des villes et villages fleuris de France dans le cadre du concours des villes et villages fleuris<ref>Villes et villages fleuris du Loiret, palmarès 2007. Consultation : novembre 2008.</ref>.
Jumelages
- Modèle:Jumelage depuis Modèle:Date-<ref>Signature du jumelage sur le site de la mairie Modèle:Lien archive.</ref>.
- Modèle:Jumelage depuis Modèle:Date-.
Équipements et services publics
Enseignement
Ingré est situé dans l'académie d'Orléans-Tours et dans la circonscription d'Orléans Nord-Ouest. La commune possède deux écoles maternelles, deux écoles primaires, un collège et deux lycées<ref>Modèle:Lien web ; Modèle:Lien web ; Modèle:Lien web.</ref> :
- Écoles maternelles publiques Moulin-Choix et Émilie-Carles ;
- Écoles primaires publiques Moulin-Choix et Victor-Hugo ;
- Collège Montabuzard ;
- Lycée d'enseignement général et technologique Maurice-Genevoix ; une annexe du lycée du Maréchal-Leclerc de Saint-Jean-de-la-Ruelle est implantée sur la commune.
Gestion de l'eau
Eau potable
Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques<ref name="Ass-5">Modèle:Harvsp; Modèle:P..</ref>. La commune assurait jusqu'au Modèle:Date- la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal<ref name="AEP-Geoloiret">Modèle:Lien web.</ref>. La gestion de l’eau étant une compétence obligatoire des communautés urbaines<ref name="CGCT-L5215-20">Modèle:Légifrance.</ref> et des métropoles<ref name="CGCT-Article L5217-2">Modèle:Légifrance.</ref>, la communauté urbaine Orléans Métropole s'est substituée à la commune pour la mise en œuvre du service public d'eau potable lors de la transformation de la communauté d'agglomération Val de Loire en communauté urbaine le Modèle:Date-, puis c'est la métropole Orléans Métropole le Modèle:Date qui a pris cette compétence. La ville de Ingré est alimentée en eau potable par deux forages pompant l'eau dans la nappe souterraine des calcaires de Beauce : le forage de Villeneuve, mis en service en 1982 et le forage de Montabuzard, mis en service en 1946<ref name="Forages">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.
Eaux usées
La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte<ref name="Ass-16">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>, est assurée depuis le Modèle:Date- par la Communauté de l'Agglomération Orléans Val de Loire, puis le Modèle:Date- par la communauté urbaine et enfin depuis le Modèle:Date- par Orléans Métropole<ref name="Rap2015-25">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>.
Depuis le Modèle:Date-, Orléans Métropole exploite en régie directe les réseaux et ouvrages d'assainissement de Modèle:Unité du territoire métropolitain dont Ingré et d'une partie d'Orléans<ref name="Rap2015-115">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>. Le réseau comprend un réseau unitaire (eaux usées + eaux pluviales) de Modèle:Unité, un réseau séparatif eaux usées de Modèle:Unité et un réseau d'eaux pluviales de Modèle:Unité. Sur la commune, on compte Modèle:Unité de relevage pour les eaux usées<ref name="Rap2015-25" />. Ces stations peuvent contenir de une à quatre pompes dont les puissances peuvent varier de Modèle:Unité à Modèle:Unité (soit de Modèle:Unité à Modèle:Unité)<ref name="Rap2015-27">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>.
Un zonage d'assainissement, qui délimite les zones d'assainissement collectif, les zones d'assainissement non collectif et le zonage pluvial<ref name="CGCT-L2224-10">Modèle:Légifrance.</ref> a été réalisé par l’AgglO et a été approuvé par délibération du conseil de communauté du Modèle:Date-<ref name="Rap2015-16">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>. La commune est raccordée à la station d'épuration de La Chapelle-Saint-Mesmin<ref name="OM-Assainismt">Modèle:Lien web.</ref>. Cet équipement, dont la capacité est de Modèle:Unité, le plus important sur le territoire d'Orléans Métropole, a été mis en service le Modèle:Date-<ref name="STEP2013">Modèle:Lien web.</ref> et son exploitation est assurée depuis Modèle:Date- par Véolia<ref name="Rap2015-115"/>.
Gestion des déchets
Modèle:Article détaillé La collecte, le traitement et la valorisation des déchets est une compétence exclusive de la communauté urbaine Orléans Métropole depuis 2000 (l'intercommunalité était alors communauté de communes). La collecte des déchets ménagers (résiduels<ref group="Note">Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.</ref> et multimatériaux) est effectuée en porte-à-porte sur toutes les communes de la communauté urbaine. Un réseau de six déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, cartons…)<ref name="Dechèterie">Modèle:Lien web.</ref>.
Une unité de traitement permettant la valorisation énergétique (l’incinération des déchets ménagers résiduels) et la valorisation matière des autres déchets (corps creux, corps plats et multimatériaux) est en service sur la commune de Saran depuis 1996. Elle est exploitée par la société ORVADE, filiale du groupe Veolia<ref name="Déchets-Rapport-px-2015-31">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Article détaillé Modèle:Population de France/introduction Modèle:Population de France/tableau Modèle:Population de France/graphique
Économie
Ingré est le siège de la chambre régionale de commerce et d'industrie Centre<ref>Site officiel de la CRCI du Centre</ref>.
Les zones d'activité commerciale (ZAC) de la commune sont, au nord, la ZAC des Varannes, de Muids et au sud, le pôle d'activités Ingré - Saint-Jean-de-la-Ruelle. Depuis 2014, la ZAC des Guettes, au nord-est de la commune, s'étend le long de l'autoroute A10.
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine bâti
- Moulin à vent.
- Église Saint-Loup, avec contrefort du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, reconstruite aux {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXVI
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}} après sa destruction lors de la guerre de Cent Ans.
Manifestations
- La fête de la Saint-Loup, en septembre, brocante et fête foraine ;
- Les Musicales d'Ingré sont un festival de musique se déroulant de manière annuelle en mars depuis 2003 ;
- Les Bouquinales, en décembre, festival du livre ;
Personnalités liées à la commune
- Ambroise Maréchal, né à Ingré en 1768, archevêque de Baltimore aux États-Unis.
- Clovis Vincent, pionnier de la neurochirurgie en France au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est né à Ingré en 1879.
- Juliette Bé, née à Ingré, artiste peintre (abstraction lyrique).
- Ridsa, chanteur, compositeur, rappeur français, a grandi à Ingré<ref>Modèle:Article.</ref>.
- Florian Thauvin et Cédric Hountondji, footballeurs professionnels, ont commencé tous deux le football en 2000 au FCM Ingré.
- Arnaud Méthivier a grandi à Ingré.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes