La Chapelle-Saint-Mesmin
Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
La Chapelle-Saint-Mesmin est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.
La commune est située dans la région naturelle du Val de Loire et l'unité urbaine d'Orléans. C'est l'une des Modèle:Nb d'Orléans Métropole. Elle est incluse dans le réseau Natura 2000 et le Val de Loire est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) comme Modèle:Citation.
Elle est traversée d'est en ouest par plusieurs voies de communication : la Loire, la route départementale 2152, la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean, l'autoroute A10, le GR3 (sentier de grande randonnée 3) et par l'un des quatre chemins de Compostelle : la Via Turonensis venant de Paris.
Elle doit son nom à Maximin de Micy ou saint Mesmin l'Ancien, Modèle:2e (510-520) du monastère de Saint-Mesmin de Micy, édifié sur la rive opposée de la Loire. Selon la légende, il traversa le fleuve pour aller terrasser le dragon dans la grotte du dragon de Béraire (d'où Berarius, le premier nom de la commune) située sous l'église.
La commune possède de nombreux sites archéologiques, notamment celui des Chesnats dont les fouilles ont permis la mise au jour de vestiges d'un village du haut Moyen Âge prenant sa source à l'époque gallo-romaine (du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XI|-| – | XI }}Modèle:S mini- siècle
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}}), retraçant Modèle:Unité d'histoire. Ce site est considéré actuellement comme l'un des plus importants en France pour cette période.
La Chapelle-Saint-Mesmin abrite également un patrimoine prestigieux (le château de l'Ardoise et le château des Hauts) et un monument historique classé depuis 1862, l'église de la Chapelle-Saint-Mesmin, l'une des plus anciennes églises du Val de Loire (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). De 1846 à 1906, l'ancienne maison de retraite Paul-Gauguin constituait le petit séminaire, école secondaire religieuse, créée par Jean-Jacques Fayet, développée par Félix Dupanloup et où de nombreuses personnalités ont suivi leurs études.
Sur le plan économique, son activité viticole était très importante jusqu’à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le tissu économique communal est aujourd'hui largement représenté par les commerces, transports et services divers mais aussi par un secteur industriel dont le plus important représentant est l'usine de production du verre Duralex, présente sur la commune depuis 1934.
La ville dispose d'un tissu associatif dynamique avec en particulier le club de BMX chapellois, premier club sportif de cyclisme en nombre de licenciés au niveau national. Avec un démarrage des travaux prévu courant Modèle:Date-, la ville disposera, en Modèle:Date-, du plus grand circuit de bicross de France, avec une piste d'une longueur de Modèle:Nombre. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation et communes limitrophes
La commune de La Chapelle-Saint-Mesmin se trouve dans le département du Loiret, en région Centre-Val de Loire<ref name="meta"/>. Elle fait partie de la région naturelle du Val de Loire orléanais, une région qui s'étend entre la Puisaye à l'est, le Blaisois à l'ouest, la Petite Beauce et la forêt d'Orléans au nord, la Sologne au sud<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> d'Orléans<ref group=Carte> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité de Saint-Jean-de-la-Ruelle<ref group=Carte> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Saint-Jean-de-la-Ruelle dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Orléans<ref name="meta"> Modèle:Lien web.</ref>.
Les communes limitrophes sont : Ingré au nord, Chaingy à l'ouest, Saint-Jean-de-la-Ruelle à l'est et Saint-Pryvé-Saint-Mesmin au sud<ref>Voir carte interactive ci-contre.</ref>.
Les communes les plus proches, les distances étant mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau, sont, au nord de la Loire<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Saint-Jean-de-la-Ruelle (Modèle:Unité), Ingré (Modèle:Unité), Orléans (Modèle:Unité), Chaingy (Modèle:Unité), et au sud : Saint-Pryvé-Saint-Mesmin (Modèle:Unité), Saint-Hilaire-Saint-Mesmin (Modèle:Unité), Olivet (Modèle:Unité), Mareau-aux-Prés (Modèle:Unité). Par la route, les communes situées au sud de la Loire, sont bien plus éloignées, le franchissement de la Loire se faisant au droit du pont de l'Europe<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Géologie et relief
La commune se situe au sud du Bassin parisien, un vaste bassin sédimentaire composé localement d'un empilement de roches sédimentaires d'origine marine et lacustre (dépôts carbonatés) et fluviatiles (dépôts détritiques issus de l’érosion d'anciennes chaînes de montagnes)<ref name="BasPar"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="NoticeGéo-1"> Modèle:Lien web.</ref>.
Le Calcaire de Beauce constitue la principale assise géologique de la commune. C'est une roche calcaire d'origine lacustre âgée de l'Aquitanien (de Modèle:Unité/2 d’années). La partie supérieure de cette formation (Calcaires de Pithiviers - m1CPi et les Marnes et Calcaires de l'Orléanais - m2MCO), est la plus représentée sur la commune<ref name="DREAL-89">Modèle:Lien web.</ref>. Selon les données disponibles du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM - Service géologique national), les roches calcaires sont présentes au niveau du forage de l'ancien château d'eau de la commune, sous environ Modèle:Unité de terre végétale<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Les Marnes et Sables de l’Orléanais (m2MSO), âgés du Burdigalien (de Modèle:Unité/2 d'années), recouvrent les Calcaires de Beauce, et se localisent au nord de la commune. Ces sables sont essentiellement composés de grains de quartz émoussés, accompagnés de feldspaths kaolinisés et friables, de silex à patine noire et de graviers calcaires particulièrement fréquents à la base de la formation<ref name="NoticeGéo-5"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="DREAL-89"/>.
Enfin des alluvions et colluvions récentes, datant de l'Holocène, occupent le fond d'une ancienne vallée secondaire, perpendiculaire à la Loire dont le lit mineur est quant à lui occupé par des alluvions récentes (Fz) datant également de l'Holocène<ref name="NoticeGéo-2"> Modèle:Lien web.</ref>.
La superficie de la commune est de Modèle:Unité. Son territoire est relativement plat puisque le dénivelé maximal atteint Modèle:Nobr. L'altitude du territoire varie entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.</ref>,<ref group="G"> Modèle:Lien web.</ref>.
Carrières souterraines et à ciel ouvert
Depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu'en 1914, on comptait de nombreuses carrières à ciel ouvert (notamment aux lieux-dits les Forges, La Guide, Maison Brulée, la Blennerie, Mègreville, la Butte, le Petit Courant et sous le chemin de la levée) et souterraines (notamment aux lieux-dits la Croix Noble, Four à Chaux, Montaut et Monteloup). En 1905, on en recensait Modèle:Unité, le plus important regroupement de carrières de pierres de taille du département du Loiret à cette époque, pour une production annuelle de Modèle:Unité<ref group=Carte> Modèle:Lien web.</ref>. Les fours à chaux sont exploités le plus souvent par des cultivateurs, appelés chaufourniers. Les pierres chapelloises étaient considérées comme dures et de bonne qualité et ont été utilisées notamment pour les constructions à Orléans du pont Royal, de l'église Saint-Paterne ou de la rue de la République. Elles étaient expédiées par bateaux à partir du port de La Chapelle puis par chemin de fer lors du déclin de la batellerie. Aujourd'hui, la plupart des carrières à ciel ouvert ont été remblayées et celles souterraines ont peu à peu été abandonnées puis fermées<ref group="GHL">Modèle:Article (sources: archives départementales du Loiret).</ref>.
Paysages
Trois unités topographiques et paysagères peuvent être distinguées sur la commune<ref group="G" name=PLU2-8> Modèle:Lien web.</ref> :
- le plateau de Beauce dont la limite sud est marquée par le coteau qui borde la Loire et qui occupe les deux-tiers nord de la commune. Cette partie haute de la commune présente des altitudes comprises entre 100 et Modèle:Nobr, avec toutefois la présence d'un petit talweg lié à la rivière des Bois aujourd'hui disparue ;
- le coteau de la Loire, avec un dénivelé d'une dizaine de mètres, faisant la transition entre Beauce et Val de Loire ;
- le Val de Loire et sa plaine alluviale présentant une altitude moyenne de Modèle:Unité.
Le lit du fleuve est lui-même partagé entre le lit mineur, où l'eau s'écoule en permanence, et le lit majeur, qui fait partie du val de la Bouverie, un petit val agricole, quasiment pas urbanisé, d’une longueur de Modèle:Unité, qui concerne également la commune de Chaingy<ref name="Bouverie">Modèle:Lien web</ref>.
Labellisation patrimoine mondial
Le Modèle:Date-, le Val de Loire, dans son cours moyen de Sully-sur-Loire (Loiret) à Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire), est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l'organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) comme Modèle:Citation. Cette inscription reconnaît au site une Modèle:Citation fondée sur la densité de son patrimoine monumental, architectural et urbain, l'intérêt du paysage fluvial et la qualité exceptionnelle d’expressions paysagères héritées de la Renaissance et du Siècle des Lumières. Toute altération de cette « valeur » est considérée comme une perte pour la mémoire de l’Humanité<ref name="PatriUnesco1"> Modèle:Lien web.</ref>. Le préfet de la région Centre, préfet coordonnateur, approuve le plan de gestion pour le Val de Loire patrimoine mondial par arrêté en date du Modèle:Date-<ref name="PatriUnesco1"/>. Trente-cinq communes du Loiret sont concernées, dont La Chapelle-Saint-Mesmin qui a une frange de son territoire inscrite et le reste en zone tampon<ref> Modèle:Lien web.</ref>. La covisibilité présente sur la commune entre l'église et la pointe de Courpain est considérée comme l’une des valeurs identitaires du paysage du patrimoine UNESCO dans l’Orléanais<ref group="G" name=PLU48> Modèle:Lien web.</ref>.
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Carte du périmètre Val de Loire, patrimoine de l'Unesco, sur la commune et ses abords, et de la zone tampon.
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Le girouet Val de Loire – patrimoine mondial caractérise la signalétique patrimoine mondial des communes du Val de Loire inscrites<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrographie
Cours d'eau
La commune est traversée par la Loire sur Modèle:Unité. Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de Modèle:Unité, comprend également un autre petit cours d'eau, le Rollin<ref name="SIGES-fiche">Modèle:Lien web.</ref>.
Le cours de la Loire s’insère dans une large vallée qu’elle a façonnée peu à peu depuis des milliers d’années. Elle traverse le sud du département du Loiret depuis Beaulieu-sur-Loire jusqu'à Beaugency, avec un cours large et lent. La Loire présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. La station hydrométrique la plus proche située en amont de la commune et servant de référence en cas de crue est celle d'Orléans, au droit du pont Royal<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
En bord de Loire, les sources de Bellevue, eaux provenant de résurgences de la Loire, du gouffre de l'Île Charlemagne (Saint-Jean-le-Blanc), de l'affleurement de la nappe de Beauce et de nappes souterraines situées dans le sous-sol de la forêt d'Orléans, favorisent une faune et une flore spécifiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au pied du coteau coule parfois un petit ruisseau, le Rollin<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui prend sa source en contrebas du château du même nom, le château de la Source du Rollin<ref>En 1828, le Rollin entraînait le moulin à eau du château (source : Le Journal du Loiret du 20 janvier 1828, page 4).</ref>, situé en surplomb vers le milieu du val, pour se jeter dans la Loire à l'extrémité du val de la Chapelle à Saint-Ay un peu moins de trois kilomètres plus loinModèle:Note.
Zones humides
Le registre du cadastre de 1812 mentionne plusieurs zones humides (Lieux-dits la Vallée, la Noue, le clos du four, le clos de la Source) mais on en comptait d'autres qui avaient pour noms : mare d'Orentay, mare de la Jaunisse, mare des Dangeaux, mare des Garreaux, la mare du Pigeon Vert<ref>Cadastre napoléonien, « La Chapelle Saint-Mesmin », 1812, Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Une étude de prélocalisation des zones humides a été engagée en Modèle:Date- sur l'ensemble du territoire du schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) de la Nappe de Beauce. Sur le territoire de la commune, les zones humides probables sont localisées au niveau du lit majeur de la Loire et en fond de vallon du ruisseau « le Rollin »<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="G" name=PLU16> Modèle:Lien web.</ref>.
Climat
Modèle:Encadré La commune bénéficie d’un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes du Loiret. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de Modèle:Unité de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne durant douze jours en janvier et huit en juillet, valeurs moyennes rapportées à l’ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Orléans-Bricy, qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne évolue de Modèle:Unité pour la période 1971-2000<ref> Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Unité pour 1981-2010<ref> Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
La commune est bordée par la Loire sur plus de Modèle:Unité. Le sentier de grande randonnée GR3 emprunte l’ancien chemin de halage et permet de découvrir de beaux points de vue sur Orléans et la Sologne à partir du parc municipal situé dans les bois<ref group="M" name="Mairie49"> Modèle:Lien web.</ref>. De nombreuses essences (perce-neige, violettes, marguerites...) et une cinquantaine de variétés d'arbres et arbustes sont répertoriées et visibles selon les saisons.
Les bords de Loire offrent à La Chapelle-Saint-Mesmin une grande diversité de paysages et de milieux naturels, dont les plus remarquables sont : la forêt alluviale, les herbiers aquatiques, les grèves et les sources. Grâce à cette diversité de milieux naturels, les bords de Loire chapellois abritent plusieurs stations de plantes rares ou protégées, telles que la gagée des prés, la tulipe sauvage, ou l’herbe Saint-Roch, ainsi que la corydale à bulbe plein<ref group="M" name="mairieBdeL"> Modèle:Lien web.</ref>.
La ville a engagé en 2008, l'opération « Objectif zéro pesticide dans nos villes et villages ». Le niveau d’utilisation des herbicides a été fortement réduit depuis plusieurs années pour l’entretien des espaces verts, des forêts, des promenades et des voiries. Le second volet, mis en place à partir du Modèle:Date-, en prévoit l’interdiction pour un usage par les particuliers<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>.
La commune a obtenu en 2004 le niveau « deux fleurs » au Concours des villes et villages fleuris<ref name="fleurs"> Modèle:Lien web.</ref>. Elle dispose de trois parcs municipaux : Parc municipal de la place des Grèves (aire de pique-nique, jeux pour enfants et mini-golfModèle:Note, parc de l'Espace Béraire (1986)<ref>Modèle:Lien web</ref> et Parc de la Solitude<ref group="M" name="Mairie49"/>.
Réserve naturelle nationale de Saint-Mesmin
La réserve naturelle nationale de Saint-Mesmin est une aire protégée faisant partie du réseau des réserves naturelles en France et dont le statut est défini par la loi relative à la démocratie de proximité du Modèle:Date-. Elle a été créée par décret du Modèle:Date-. Elle comprend la partie de la vallée de la Loire située dans le domaine public fluvial s’étendant de Saint-Pryvé-Saint-Mesmin et Mareau-aux-Prés, en rive gauche, à La Chapelle-Saint-Mesmin, Chaingy et Saint-Ay, en rive droite ainsi que certaines parcelles cadastrées de la commune de Saint-Pryvé-Saint-Mesmin. Elle s'étend sur Modèle:Unité, auxquels s'ajoute un périmètre de protection de Modèle:Unité, et englobe la pointe de Courpain (boisement alluvial situé au confluent de la Loire et du Loiret) et les îles de Mareau<ref name="RevStMesmin"/>. La zone se superpose pour partie à la zone de protection spéciale vallée de la Loire du Loiret du réseau Natura 2000<ref name="INPN2410017">Modèle:Lien web</ref> et à la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de Modèle:Nobr Modèle:Citation<ref group="INPN" name="ZNIEFF 240000023"/>. La variété des milieux a permis le développement d’une flore très riche et diversifiée, avec Modèle:Unité de plantes supérieures recensées dont trois protégées au niveau national (pulicaire vulgaire, gagée des prés, tulipe sauvage) et cinq au niveau régional (limoselle aquatique, pigamon jaune, corydale à bulbe plein, laîche de Loire, scille d'automne). Il également possible d'observer la céphalanthère de Damas, orchidée rare<ref>Modèle:Article</ref>. Le castor d’Europe a fait son apparition dans la réserve en 1983, à la suite de sa réintroduction en amont de Blois. Nocturne, il se laisse difficilement observer mais les traces de son activité sont nombreuses<ref name="RevStMesmin"> Modèle:Lien web.</ref>.
Sites Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État Membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sites Natura 2000 présents sur le territoire communal de La Chapelle-Saint-Mesmin sont au nombre de deux<ref group="INPN"> Modèle:Lien web.</ref> :
- la Vallée de la Loire de Tavers à Belleville-sur-Loire, un site d'importance communautaire (SIC) (Directive « Habitats ») créé le Modèle:Date-, de Modèle:Unité superficie. Le site concerne Modèle:Unité. La délimitation de ce site Modèle:Nobr est très proche de celle correspondant à la Directive Oiseaux. L'intérêt majeur du site repose sur les milieux ligériens liés à la dynamique du fleuve, qui hébergent de nombreuses espèces citées en Modèle:Nobr de la directive Habitats<ref group="INPN">
Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="INPN"> Modèle:Lien web.</ref>. Il est situé dans la frange sud de la commune<ref name="Cartelie">Modèle:Lien web.</ref>. Les bords de Loire de La Chapelle abritent notamment deux espèces protégées : la couleuvre vipérine et l’alyte, surnommé le crapaud accoucheur<ref group="M" name="mairieBdeL"/> ;
- la Vallée de la Loire du Loiret, une Zone de protection spéciale (ZPS) (Directive « Oiseaux ») créée le Modèle:Date-, de Modèle:Unité de superficie. Le site concerne la vallée de la Loire dans le Loiret. Cette ZPS se poursuit en amont et en aval sur les départements voisins. L'intérêt majeur du site repose sur les milieux et les espèces ligériens liés à la dynamique du fleuve. Ces milieux hébergent de nombreuses espèces citées en annexe I de la directive Oiseaux. Le site est caractérisé par la présence de colonies nicheuses de sternes naines et pierregarin et de mouette mélanocéphale. Des sites de pêche du Balbuzard pêcheur sont également présents. Le site est également lieu de reproduction du bihoreau gris, de l'aigrette garzette, de la bondrée apivore, du milan noir, de l'œdicnème criard, du martin-pêcheur, du pic noir, de la pie-grièche écorcheur<ref group="INPN">
Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="FR2410017_fiche" group="INPN"> Modèle:Lien web.</ref>. Il est situé dans la frange sud de la commune<ref name="Cartelie"/>.
Au fil des saisons, on peut aussi apercevoir cygnes, hérons, foulques, balbuzards et entendre les chants des rossignols, hirondelles et fauvettes<ref group="GHL">Modèle:Article.</ref>.
Depuis le début des Modèle:Nobr, on y observe une augmentation massive de la reproduction du grand cormoran (Phalacrocorax carbo sinensis), espèce protégée, à tel point, qu'un projet d'arrêté préfectoral relatif à la régulation du grand cormoran pour la période 2019-2022 dans le département du Loiret est envisagé contre les dégâts aux piscicultures extensives en étangs et aux peuplements piscicoles sur les eaux<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2014, l'association Loiret Nature Environnement a dénombré une centaine de cormorans perchés sur l'unique saule de l'île de Saint-Pryvé-Saint-Mesmin qu'on dénomme pour cette raison l'arbre aux cormorans<ref group="LaR"> Modèle:Lien web.</ref>.
- Sélection de représentants de l'avifaune de la zone Natura 2000 « Vallée de la Loire du Loiret ».
Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de La Chapelle-Saint-Mesmin comprend deux ZNIEFF<ref group="INPN"> Modèle:Lien web.</ref>.
L'île de Saint-Pryvé-Saint-Mesmin et abords est une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, s'étendant sur les territoires de deux communes : La Chapelle-Saint-Mesmin et Saint-Pryvé-Saint-Mesmin<ref group="DREAL" > Modèle:Lien web.</ref>. Son altitude est de Modèle:Unité<ref group="INPN"> Modèle:Lien web.</ref>. Cette portion de la Loire est constituée d'une mosaïque d'habitats typiques du lit mineur comprenant des eaux courantes calmes, des milieux pionniers des grèves de vase et/ou de sable, des milieux herbacés, des friches, des boisements pionniers de saules arbustifs, des boisements plus évolués de la saulaie-peupleraie<ref group="INPN" name="ZNIEFF 240000023"> Modèle:Lien web.</ref>.
La Loire orléanaise est une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité. Elle s'étend sur Modèle:Nobr et se superpose pour la commune à la zone Modèle:Nobr de nom similaire. Elle correspond à la boucle septentrionale du fleuve<ref group="DREAL" > Modèle:Lien web.</ref>. Son altitude varie entre Modèle:Unité/2<ref group="INPN"> Modèle:Lien web.</ref>. Elle se caractérise par un lit mineur largement occupé par des îles et grèves sableuses. Ces milieux soumis au marnage annuel recèlent de multiples habitats plus ou moins temporaires. C'est pratiquement la seule section qui présente des méandres. On observe, sur les basses terrasses, quelques formations sablo-calcaires<ref group="INPN"> Modèle:Lien web.</ref>.
Jardins familiaux
Depuis les Modèle:Nobr, la commune propose la mise à disposition de douze parcelles de Modèle:Unité chacune de jardins familiaux pour les habitants. Par le passé et jusqu'en 1974, un terrain privé (à l'emplacement actuel du concessionnaire automobile situé près de l'autoroute) était mis à disposition de l'association des jardins ouvriers et familiaux<ref group="GHL">Modèle:Article.</ref>.
Rucher pédagogique
Un rucher pédagogique, composé de quatre essaims, a été mis en place en 2016 par la mairie, avec l'aide d'une dizaine d'apiculteurs amateurs locaux, afin d’agir en faveur de la sauvegarde des abeilles et de contribuer à préserver la biodiversité. Les quatre essaims composés chacun d'environ Modèle:Nb (dont des abeilles noires, espèce locale), peuvent produire annuellement jusqu'à Modèle:Nobr de miel<ref group="LaR"> Modèle:Lien web.</ref>. Une sensibilisation est proposée aux enfants des écoles de la commune chaque année au cours des mois de mai et juin. Un pot de miel produit, le miel du dragon, est remis à chaque visiteur<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
La Chapelle-Saint-Mesmin est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="In">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Orléans, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref group="In">Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref group="In" name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="In" name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, l'ancienne notion d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité/2<ref group="In" name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref group="In" name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (56,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (45,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (43,8 %), terres arables (29,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,4 %), forêts (9,5 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (5,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
L’évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
-
Carte orthophotographique de la commune en 2016.
Planification
La loi SRU du Modèle:Date- a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un Schéma de cohérence territoriale (SCoT), un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de Modèle:Unité et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Orléans-Métropole, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le géoportail de l'urbanisme<ref group=Carte name="Géoport"> Modèle:Lien web.</ref>. Les zones AU sont les zones à urbaniser, les A correspondent à des zones agricoles et les N à des zones naturelles.
Morphologie urbaine
L’urbanisation de la commune s’est développée grâce à plusieurs facteurs<ref group="G" name=PLU68> Modèle:Lien web.</ref> :
- un territoire fertile constitué de vignes, sans contraintes particulières de relief et à l’abri des caprices du fleuve ;
- la commune se situe dans un couloir de communication : les voies antiques vers Tours et Le Mans, la Loire navigable (en lien avec Nantes) ;
- la proximité géographique (essor économique) et le lien historique (St-Mesmin) avec l’abbaye de Micy.
Vers 1905, la commune n’est constituée que d’une mosaïque de hameaux. Dans les années 1950, la tâche urbaine se développe par extension de ces hameaux et des espaces entourant l’usine de verrerie et Michelin. Le centre-bourg apparaît. Dans les années 1980, la morphologie urbaine de la commune se transforme avec la mise en service des autoroutes A10 en 1974 et A71 en 1980. L’urbanisation s’étend alors de manière simultanée sur la quasi-totalité du territoire communal, même si l’extrême ouest reste à dominante rurale. Dans les années 2000, l’urbanisation se densifie par comblement des dents creuses<ref group="G" name=PLU68/>.
Voies de communication et transports
Voies routières
La commune est traversée par trois voies routières d’importance supra communale orientées sud-ouest nord-est : les autoroutes A10 et A71 ainsi que la RD2152<ref group="G" name=PLU32> Modèle:Lien web.</ref>.
L'autoroute A10, qui relie Paris à Bordeaux et dont la section Orléans – Parçay-Meslay a été mise en service en 1974<ref group="G" name=PLU71> Modèle:Lien web.</ref>, longe la commune sur son flanc nord et supportait, sur cette section, un trafic moyen journalier annuel de Modèle:Unité en 2018<ref name=TMJA>Modèle:Lien web</ref> (Modèle:Unité en 2014<ref group="G" name=PLU33> Modèle:Lien web.</ref>).
L’autoroute A71, qui relie Orléans à Clermont-Ferrand et dont la section Orléans (A10) – Olivet (Modèle:Nobr) a été mise en service en 1980<ref group="G" name=PLU71/>, supporte un trafic similaire (Modèle:Unité en 2018<ref name=TMJA/>, Modèle:Unité en 2014<ref group="G" name=PLU33/>). La sortie de cette autoroute, dénommée « Orléans-Centre » est située sur la partie est de la commune et permet l'accès vers le centre-ville d'Orléans à partir des deux autoroutes<ref group="G" name=PLU33/>.
La Modèle:Nobr est une voie historique. Il s'agit de l’ancienne [[Route nationale 152 (France)|Modèle:Nobr]] déclassée en 2006 dont la dénomination et le tracé ont évolué avec le temps. Créée en 1824 et reliant Briare à Angers, elle succède alors à la Modèle:Nobr. Elle est numérotée 152 en 1933, puis déclassée en 2006<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle supporte un trafic de Modèle:Unité en 2014<ref group="G" name=PLU33/>. Sur le tracé, trois exemplaires de bornes royales (ou bornes à fleur de lys) installées tous les Modèle:Unité environ au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sont placées sur le trottoir de gauche en provenance d'OrléansModèle:Note.
Diverses voies secondaires et parallèles à la Modèle:Nobr et l'A10 sont également présentes : les axes Croquechataigne – Autruche -Chaingy et Modèle:Nobr – Beauvois – Cahotus – Perrière - Muids<ref group="G" name=PLU32/>. Perpendiculairement, trois axes nord-sud principaux peuvent être définis : la rue d'Ingré et les axes Gabellière – Placeau – Bruelles – Maison Rouge ainsi que Eiffel – Orentay - Azone<ref group="G" name=PLU32/>.
Transports collectifs
La commune est bien desservie par le réseau de tram-bus mise en œuvre par Orléans Métropole et dispose également d'une desserte ferroviaire<ref group="G" name=PLU35> Modèle:Lien web.</ref>.
La ligne B du tramway d'Orléans, mise en service en 2012, termine son parcours sur le territoire de la commune. Le terminus ouest nommé Georges-Pompidou est la seule station présente sur la commune. Elle est située sur l'avenue du même nom, à la limite avec les villes d'Ingré et Saint-Jean-de-la-Ruelle. Le trajet reliant la commune au centre-ville d'Orléans s'effectue en 14 minutes environ<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
La Chapelle-Saint-Mesmin est desservie par cinq lignes de bus des transports de l'agglomération orléanaise (TAO) : 2, 4, 51, 52 et resa’nord. Les deux premières lignes de bus de la TAO (ex-SEMTAO) desservant la commune, ont été mises en service en 1979<ref group="M">Délibération du conseil municipal du Modèle:Date-.</ref>.
La commune est également desservie depuis 2017 par Rémi (ligne Modèle:N°), le réseau de la région Centre-Val de Loire (Orléans - Beaugency AR) et compte deux arrêts<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
La ligne de chemin de fer Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean, qui traverse de part en part le territoire de la commune, suivant plus ou moins parallèlement le tracé de l'autoroute A10 à une distance d'environ un kilomètre plus au nord, et qui constitue une frontière naturelle avec la commune voisine d'Ingré, est toujours considérée aujourd'hui comme une véritable coupure avec le centre bourg pour les habitants des quartiers situés entre ces deux réseaux (Les Forges, l'Autruche, Pailly, les Chesnats, Orentay et Maison Rouge). La gare (de Modèle:4e), d'une longueur de Modèle:Unité est située à l'est du chemin de la Gabellière.
Certains trains de la ligne TER Centre-Val de Loire no 3<ref> Modèle:Lien web.</ref> (Tours, Blois-Chambord, Orléans) s'arrêtent en gare de La Chapelle-Saint-Mesmin<ref> Modèle:Lien web.</ref>. La ville est desservie en semaine par plusieurs TER en direction d'Orléans et de Blois. Le trajet La Chapelle/Orléans centre-ville s'effectue en huit minutes<ref group="M" name="TER"> Modèle:Lien web</ref>.
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Modèle:Nobr]].
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La ville est desservie par la ligne B du tramway.
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L'ancienne gare ferroviaire de La Chapelle-Saint-Mesmin.
Transports en mode doux et sentiers de grande randonnée
Un important réseau cyclable maille la commune<ref group="G" name=PLU36> Modèle:Lien web.</ref>.
La commune est traversée par le GR3 (sentier de grande randonnée 3, autrefois dénommé Sentier de Loire) et par l'un des quatre chemins de Compostelle: la Via Turonensis venant de Paris. En Modèle:Date-, La Chapelle-Saint-Mesmin était la première commune du Loiret à ériger une stèle commémorative, en collaboration avec l'association « Modèle:Nobr »<ref> Modèle:Lien web.</ref> qui est à l'origine du projet. L'installation de celle-ci a pour but de mieux faire connaitre la Via Turonensis auprès des pèlerins et randonneurs mais aussi pour contribuer à développer le tourisme. Celle-ci a été réalisée par les élèves et leur professeur de l'atelier sculpture du lycée Henri Gaudier-Brzeska de Saint-Jean-de-Braye. Elle est installée au pied de l'église Saint-Mesmin sur l'ancien chemin de halage de la rive droite de la Loire<ref group="LaR"> Modèle:Lien web.</ref>.
Bornes de Loire
Des bornes géographiques de deux types (forme cylindrique ou carrée) ont été installées au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par les services des ponts et chaussées tout le long des berges de la Loire<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Les bornes de pierre de forme cylindrique servent à indiquer la distance en kilomètres parcourue par la Loire de l’est vers l’ouest du département. À la Chapelle, on en compte cinq placées à égale distance tous les kilomètres à proximité du chemin de halage entre les limites est et ouest de la commune<ref group="GHL" name=Bornes/>.
Les bornes de pierre carrées sont des bornes-repères de nivellement situées aussi bien sur la rive gauche que sur la rive droite de la Loire. Elles sont gravées d’un numéro suivi d’une lettre. Le « M » signifie montant (amont), le « D » descendant (aval). La numérotation part du Méridien de Paris. La Modèle:Nobr se trouve sur la levée de Loire entre Saint-Père-sur-Loire et Saint-Benoît-sur-Loire ainsi que sur la rive gauche. Implantées sur des points hauts comme les levées, elles sont espacées d’un kilomètre réel environ. Au pied de l'église, la Modèle:Nobr est parfaitement identifiable<ref group="GHL" name=Bornes>Modèle:Article.</ref>.
Logement et habitat
Logement
En 2022, le nombre total de logements dans la commune était de 4 586, alors qu'il était de 4 611 en 2017, de 4 091 en 2009 et de 3 561 en 1999<ref group="I">LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.</ref>.
Parmi ces logements, en 2019, 90,3 % étaient des résidences principales, 0,8 % des résidences secondaires et 8,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 70,03 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 29,04 % des appartements<ref group="I" name="LOG T2">LOG T2 - Catégories et types de logements.</ref>.
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était, toujours en 2019, de 70,4 % (68,8 %, en 2017, en légère baisse par rapport aux années précédentes). La part de logements HLM loués vides en 2017 (logements sociaux) était de 11,8 % en légère hausse par rapport aux années précédentes<ref group="I">LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.</ref>.
Programme local de l'habitat (PLH)
Le PLH 4 (2023-2028), élaboré en 2022 par Orléans Métropole en concertation avec les communes membres, a défini les objectifs et le programme d'actions pour les sept prochaines années, notamment à La Chapelle Saint-Mesmin<ref group="M">Avis favorable du conseil municipal du 27 septembre 2022.</ref> :
- Parc privé:
- Accompagner des projets de rénovation thermique<ref>Soutien à la requalification thermique du parc résidentiel : 90 propriétaires et 12 copropriétés concernés (objectifs communaux d’accompagnement).</ref>.
- Développement du logement<ref>421 logements sur 7 années (représentant 4,4% de la métropole), dont 70 logements par an. Notamment dans le secteur Descartes à l'Est de la commune, dans le cadre du projet d'aménagement de la SAS Domaine Floresens, à l'emplacement de la friche industrielle ancienne de l'usine Michelin.</ref>,<ref group="M">
Modèle:Lien web.</ref>:
- Accentuer l’effort de production de logements de type 2 et 3, dont la demande augmente.
- Inclure davantage de logements adaptés aux personnes à mobilité réduite dans les programmes.
- Production du logement social<ref>149 logements (représentant 5,4% de la métropole) dont 25 logements par an.</ref>:
- La ville a défini un taux minimal de 30% de logements sociaux<ref>Dont l'obligation de rattrapage de la loi SRU, à savoir un parc de logement social de 20 % sur l'ensemble de la commune (actuellement 15 %).</ref> pour tout programme comportant 5 logements ou plus sur des zones définies au plan local d'urbanisme métropolitain (PLUm).
Contrat de mixité sociale (CMS)<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Faisant suite aux obligations de la loi SRU de 2000, et à la loi 3DS du Modèle:Date adaptant le dispositif de l'article Modèle:Unité de la loi SRU permettant aux communes déficitaires en logements sociaux de bénéficier d'un mécanisme de rattrapage, la commune a conclu avec Orléans Métropole et l'État, pour la période 2023-2025, un contrat de mixité sociale.
Ce contrat constitue un cadre d'engagement de moyens lui permettant d'atteindre ses objectifs pour la période triennale suivante, en développant notamment, comme le stipule son Programme local de l'habitat (PLH 4, 2023-2028), les typologies de logements telle le F1, le F2 ou le F3.
En 2022, la commune comptait Modèle:Unité sur un total de 4552 résidences principales, limitant le taux SRU sur la commune à environ Modèle:Unité (207 logements manquant). C'est la raison pour laquelle, dès son PLU de 2012, la commune décidait d'inclure, dans les constructions à destination d'habitation de plus de Modèle:Unité de ses zones urbaines, au moins Modèle:Unité de logements sociaux.
Dans le cadre de ce CMS, il a été décidé de fixer, pour cette période triennale, un objectif correspondant à Modèle:Unité du nombre de logements sociaux manquants, soit la mise à disposition de 52 logements<ref group="M">Délibération du conseil municipal du Modèle:Date-.</ref>.
De l'habitat typique ancien à l'habitat pavillonnaire
La maison « vigneronne » locale typique, perpendiculaire à la rue, s'articule autour d'une maison d'habitation (avec une chambre basse unique et multifonctionnelle sous laquelle court une cave et surmontée d'un grenier) et d'une grange (qui abrite le pressoir)<ref group="T" name="Thion29">Modèle:Harvsp.</ref>. Le grenier s'ouvre sur une ou plusieurs lucarnes d'accès qui sont souvent placées au-dessus d'une porte ou d'une fenêtre afin d'alléger le poids sur le linteau. Les briques remplacent les pierres autour de la cheminée ou du four pour éviter de les faire éclater à cause de la chaleur. Portes et fenêtres sont encadrées de pierres de taille. La porte d'entrée est d'un seul vantail et surmontée d'une imposte vitrée. Certaines maisons sont munies d'une porte de type fermière (articulée en deux parties, permettant de laisser fermée la partie basse afin d'empêcher l'intrusion d'animaux). Un puits à eau se trouve fréquemment à proximité (notamment pour permettre au maçon d'avoir de l'eau à disposition pour bâtir sa maison). Les murs, souvent d'une largeur d'au moins Modèle:Nobr, sont élevés en moellons posés (à partir du Modèle:S mini-) à l'aide d'une pâte de terre blanche, puis enduits de mortier de chaux et de sable de Loire. La toiture est formée de deux versants d'une Modèle:Nobr et composée de tuiles plates à ergots. La base de la toiture repose sur une corniche de briques ou de pierres. Le faîtage est surmonté de tuiles faîtières raccordées par de gros bourrelets de mortier<ref group="GHL">Modèle:Article.</ref>.
À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et jusqu'à la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de nombreuses maisons possèdent leur propre four à pain. On le trouve soit à l'intérieur de la maison, soit accolé au corps d'habitation, plus rarement à l'écart de la propriété. Dans le quartier de la Perrière, par exemple, il en existait une quinzaine dont quatre subsistent encore aujourd'hui<ref group="GHL">Modèle:Article.</ref>.
Pendant les Trente Glorieuses, plusieurs lotissements et ensembles immobiliers de logement sont réalisés<ref group="GHL">Modèle:Article.</ref> : Modèle:Colonnes
Projets d'aménagement
Le plan local d'urbanisme (PLU)<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>, mis en révision en 2015<ref group="M">Délibération du conseil municipal du Modèle:Date-.</ref> et adopté par Orléans Métropole début 2019, a défini des orientations d'aménagement et de programmation (OAP) qui ont été intégrées le Modèle:Date dans le PLU métropolitain (PLUm)<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>, et concerne les secteurs suivants :
- secteurs de Pailly et du moulin de Pailly : encadrer l’intégration des nouvelles constructions à vocation d’habitat, préserver les ensembles bâtis et paysagers remarquables et création de liaisons douces. Création d’un équipement public sur le secteur du Moulin de Pailly ;
- secteur Descartes<ref group="M">
Modèle:Lien web.</ref> : encadrer l’intégration et le développement de ce secteur à vocation mixte. Préservation des masses et continuités végétales ainsi que création de liaisons douces. Mixité programmatique et qualité d’aménagement pour conjuguer développement économique et qualité du cadre de vie ;
- secteur des Cacoux : encadrer l’intégration des nouvelles constructions à vocation d’habitat en prenant en compte les risques d’inondation. Préservation des ensembles paysagers remarquables et création de liaisons douces ;
- zone d'activités ouest : pôle d'activités des quatre cheminées : encadrer le développement du pôle des Quatre Cheminées et veiller à préserver le paysage lointain offert depuis la rive sud de la Loire, traitement des franges entre habitat et activités, et entre espace agricole et activités, amélioration de l’entrée de ville pour contribuer à l’intégration des activités existantes et de l’extension de la zone ;
- bords de Loire : préserver des éléments du patrimoine bâti et paysager, notamment boisés, et mettre en valeur le secteur UNESCO<ref group="Note">Le Val de Loire est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.</ref> de protection des bords de Loire. Traitement des entrées de ville est et ouest pour valoriser l’image de la ville. Aménagement de liaisons douces reliant le centre-ville aux bords de Loire ;
- réaménagement du centre-ville : créer une unité au sein du centre-ville, en minimisant la coupure urbaine constituée par la Modèle:Nobr et « en rapprochant » les équipements et espaces verts entre eux à l’aide de liaisons en modes doux.
En outre, lors de l'élaboration du PLUm, Modèle:Unité de zones à urbaniser ont été supprimés du PLU communal et conservés en zones Naturelle et Agricole, portant ainsi les superficies des zones Naturelle et Agricole à Modèle:Unité, de la zone urbaine d'habitation à Modèle:Unité et de la zone économique à Modèle:Unité. La zone à urbaniser restante en 2023 était seulement de Modèle:Unité sur une superficie totale communale de Modèle:Unité<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>.
Risques naturels et technologiques majeurs
La commune de La Chapelle-Saint-Mesmin est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Loire ou de ruisseaux), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique. Elle est également exposée à un risque technologique : le transport de matières dangereuses<ref name="DDRM-66"> Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Entre 1999 et 2020, quinze arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune de La Chapelle-Saint-Mesmin dont quatre pour des inondations et coulées de boue et onze pour des mouvements de terrain<ref name="Risques-La Chapelle-Saint-Mesmin"> Modèle:Lien web.</ref>. Le site de la mairie met à disposition le Document d'information communal sur les risques majeurs (DICRIM)<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs Orléans Métropole et ses communes membres proposent un dispositif gratuit de diffusion d’alertes à l’ensemble de la population<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>.
Risque d'inondation
La Loire est à l'origine des dégâts les plus importants sur le territoire de la commune en cas de crue majeure. Les crues historiques sont celles de 1846, 1856, 1866 et 1907<ref name="EPRI-36"> Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.
La zone inondable de la commune de La Chapelle-Saint-Mesmin couvre une surface de Modèle:Unité, soit 18 % du territoire communal. Cette zone se répartit en Modèle:Unité en espaces agricoles, Modèle:Unité en eau, Modèle:Unité en espaces naturels et Modèle:Unité en surfaces urbanisées<ref name="PPRI-Orl-amont-59">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>. Modèle:Unité résident dans cette zone<ref name="PPRI-Orl-62">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>.
Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du val d'Orléans - val amont, approuvé le Modèle:Date-<ref name="PPRI-Orl">Modèle:Harvsp.</ref>. Deux documents permettent de définir les modalités de gestion de crise et d'organisation des secours : au niveau départemental, le dispositif ORSEC départemental spécialisé déclenché en cas d'inondation de la Loire, le plan ORSIL<ref group="Note">ORSIL = Organisation des Secours en cas d’Inondation Loire.</ref>, et au niveau communal le plan communal de sauvegarde<ref name="PCS"> Modèle:Lien web.</ref>.
Risque de mouvements de terrain
Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités<ref name="Cavités-La Chapelle-Saint-Mesmin"> Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible, mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003 et la canicule de l’été 2018<ref> Modèle:Lien web.</ref>. La plus grande partie du territoire de la commune est soumise à un aléa Modèle:Citation face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Une bande étroite longeant la Loire est en aléa Modèle:Citation. Une zone au nord de la commune centrée sur Pailly, la Corne, les Bruelles est en aléa Modèle:Citation<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Risques de tempête
Le Modèle:Date-, une tempête d’une intensité exceptionnelle a soufflé à Modèle:Unité sur l’ensemble de la commune<ref group="LaR"> Modèle:Lien web.</ref>. Des dégâts matériels importants (arbres arrachés, toitures soulevées, véhicules et habitations endommagés) ont été constatés mais aucune victime n’a été à déplorer. Le niveau de vitesse du vent le plus important avait été précédemment relevé en 1967 : Modèle:Unité.
Toponymie
Attestations anciennes
Cette paroisse, qui appartenait à l'abbaye Saint-Mesmin de Micy, est mentionnée primitivement sous la forme Villa Berarii en 836 (copie de la fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref>«Villa Berarii en quae dicitur Cappella Sancti Maximini » en 836, dans Gallia Christiana, t. XII, fausse charte des rois Louis le Pieux et Lothaire, forgée par les moines de l'Abbaye Saint-Mesmin de Micy fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En effet, les titres de propriété originaux ont été détruits par les raids vikings au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.</ref>. Par la suite, elle est attestée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous le nom de Cappella Sancti Maximini<ref>« In Capella Sancti Maximini » avant le Modèle:Date-, dans Actes de Philippe Modèle:1er, no 77, Modèle:P..</ref>,<ref name="Jeanson"> Modèle:Lien web.</ref>; La Chapelle Sainct Mesmin en Modèle:Date-<ref>Archives nationales-JJ 40, fol. 59, no 117.</ref>, en Modèle:Date-<ref>Archives Nationales-JJ 105, no 100, fol. 61 v°</ref>, en Modèle:Date-<ref>« Sur la route de La Chapelle Sainct Mesmin à Orléans », Archives Nationales-JJ 125, no 61, fol. 34 v°.</ref> et en Modèle:Date-<ref>Archives Nationales-JJ 234, no 251, fol. 143 v°.</ref>. Puis La Chappelle Saint Mesmin est attestée en 1536, et enfin La Chapelle Saint Mesmin en 1740<ref>Bibliothèque municipale d’Orléans, Ms 995, fol. 101.</ref> et sur la carte de Cassini au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Jeanson"/>. Sous la Convention, les noms des saints étant bannis, la commune porte brièvement le nom de Roche-sur-Loire ou La Chapelle-Mesmin<ref group="T" name="Thion36">Modèle:Harvsp.</ref>. On retrouve le nom de La Chapelle Saint-Mesmin en 1801, dans l'arrêté du Modèle:Date républicaine portant réduction des justices de paix du département du Loiret<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Étymologie
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale. D'après la première mention, le nom primitif devait être *Berarville (Villa Berarii Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), les noms en -ville au sens ancien de « domaine rural, village » étant fréquent dans la région. L'élément Berar- représente l'anthroponyme Berar[ius] ou Berachar[ius], nom d’homme d'origine germanique en usage à l’époque mérovingienne<ref name="Jeanson"/>. Par la suite le nom de la chapelle dédiée à saint Mesmin s'est substitué au toponyme d'origine selon un mode usuel en toponymie. La chapelle est consacrée à Maximin de Micy (saint Mesmin l'Ancien), Modèle:2e (510-520) du monastère de Saint-Mesmin de Micy. Les formations toponymiques La Chapelle + nom de saint sont courantes comme noms de communes et Albert Dauzat en dénombre plus d'une vingtaine dont La Chapelle-Saint-Martin, lieux du Loir et Cher et de Savoie<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Remarque : Modèle:Latin, diminutif du bas latin Modèle:Latin, « chape, manteau », désignait spécialement la chape ou manteau de saint Martin, le grand thaumaturge, relique insigne, dont les premiers souverains se faisaient suivre dans leurs expéditions militaires, et sur laquelle se prêtaient les serments. Puis, Modèle:Latin désigna l'endroit même où dans le palais était conservée la fameuse chape, et enfin ce vocable fut appliqué à tout sanctuaire possédant des reliques; Modèle:Latin a abouti en ancien français à chapele écrit aujourd'hui « chapelle »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Écarts, lieux-dits et chemins ruraux
Modèle:Article détaillé Le fichier FANTOIR 2020 des voies et lieux-dits de La Chapelle-Saint-Mesmin (publié le 2 février 2021) recense pour la commune Modèle:Unité et odonymes, se décomposant en Modèle:Unité et Modèle:Unité : un boulevard, six avenues, Modèle:Unité, cinq places, deux squares, trois routes, Modèle:Unité, 1Modèle:Unité, trois allées, Modèle:Unité et 10 autres voies<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les hameaux autour desquels s’est développée l’urbanisation dans les années 1950<ref group="G" name=PLU68/>, subsistent aujourd’hui sous forme de quartiers : les Hauts Champs, Grattelard, Montaut, la Gabellière, la Perrière ou les Muids<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Histoire
Préhistoire et protohistoire
En 1856, la grotte du dragon de Béraire, cavité souterraine naturelle apparue au cours de l'Holocène<ref>Modèle:Lien web.</ref>, est découverte par l'archéologue Ernest Pillon.
Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, plusieurs sites préhistoriques (Paléolithique supérieur, culture magdalénienne) sont découverts au lieu-dit Monteloup<ref group="GHL">Modèle:Article.</ref>. Le site a livré des vestiges humains magdaléniens<ref name="2019bodu251">Modèle:Article, Modèle:P..</ref>,<ref name="1973javon">Modèle:Ouvrage.</ref>. Une série d'occupations livre de l'industrie lithique typique du Badegoulien à raclettes, avec des pièces de facture plus récente<ref name="2004valentin147">Modèle:Ouvrage.</ref> (Magdalénien)<ref name="1937nouel">Modèle:Article.</ref>. Monteloup est prospecté par l'abbé A. Nouel en 1937, puis par Jacques Allain en 1970. Dans le même temps, Allain prospecte aussi le site badegoulien « Le Coteau », qui est également visité par Guy Richard en 1972<ref name="2004valentin158">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="1972richard">Modèle:Article. </ref>.
Des travaux d'agrandissement d'une cave dans le hameau des Neuf-Arpents réalisés en 1988 ont en particulier mis au jour une double sépulture datant du néolithique : « La Dame de Monteloup », une femme d'une vingtaine d'années tenant contre elle un enfant de dix-huit mois. Les riches parures retrouvées sur son corps révèlent son honorabilité ou son niveau de richesse ainsi que l'existence probable d'une coutume funéraire<ref group="T" name="Thion10">Modèle:Harvsp.</ref>.
Antiquité
Au début de notre ère, sur l'emplacement actuel de l'église saint-Mesmin, se tenait une villa gallo-romaine appartenant à un dénommé Béraire (Villa Berarii). Cette villa surplombait la falaise dans laquelle se trouve la grotte du dragon de Béraire<ref group="T" name="Thion14">Modèle:Harvsp.</ref>. La Chapelle-Saint-Mesmin était probablement traversée par la voie gallo-romaine reliant Orléans (Modèle:Latin) à Tours (Modèle:Latin) par la rive droite de la Loire et qui figure sur la table de Peutinger<ref name="1936soyer">Modèle:Article.</ref>.
La rue du Coin Chaud a livré d'anciennes carrières comblées avec des matériaux de l'époque gallo-romaine<ref name="inrapRueCoinChaud">Modèle:Lien web.</ref>.
Moyen Âge
Des fouilles effectuées en 1990 dans le périmètre de l'ancien cimetière de l'église ont mis au jour de nombreuses sépultures d'époque mérovingienne (notamment sous la Modèle:1re et sur la place du bourg)<ref group="GHL">Modèle:Article</ref>.
Des fouilles archéologiques préventives<ref>Bruno Zélie, La Chapelle-Saint-Mesmin (45), Lieux-dits : Le Placeau et Les Chesnats, 2010, Modèle:Lire en ligne.</ref>, en 2009 dans le quartier dit les Chesnats, ont permis la mise au jour de vestiges d'un village du haut Moyen Âge, véritable réserve à grains, prenant sa source à l'époque gallo-romaine (du {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXI
}}) et site historique de plusieurs hectares retraçant Modèle:Unité d'histoire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce site archéologique est considéré actuellement comme l'un des plus importants en France pour cette période (des dizaines de milliers de vestiges immobiliers ont été découverts)<ref>Modèle:Pdf Archéologie en Région Centre, 2013, Modèle:N°, publication de la DRAC Centre Modèle:ISSN, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne.</ref>.
La légende veut qu'aux environs du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, saint Mesmin l'Ancien, qui établit un monastère à Micy, de l'autre côté de la Loire, y combattit un dragon à Béraire (premier nom du village), donnant son nom à ce lieu. À sa mort, saint Mesmin se fait ensevelir dans la grotte située sous la Villa Berarii (Béraire). Cette grotte devient un lieu de pèlerinage jusqu'à son oubli. Un cimetière d'époque mérovingienne est implanté à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle autour d’un édifice cultuel au-dessus du tombeau de Saint Mesmin. L'édifice est remplacé par l'église Saint-Mesmin entre le {{#switch: et le
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
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}}<ref group="T" name="Thion14"/>.
- Objets découverts dans les fouilles des Chesnats en 2009-2012
Temps modernes
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}} ==== Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la commune dispose d'installations portuaires. En effet, on trouve mention du Modèle:Citation dès 1529<ref> Modèle:Lien web.</ref>. En 1616, on compte Modèle:Nobr ce qui correspond à environ Modèle:Nombre<ref group="GHL">Modèle:Article</ref>.
La qualité de bourg ligérien implique que la Loire est une voie de communication aussi sollicitée que la route. Le village est peuplé majoritairement de vignerons qui produisent principalement un vin rouge de table : l'Auvernat<ref group="GHL">Modèle:Article.</ref>, issu du cépage pinot noir<ref>Modèle:Article.</ref>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
De la préhistoire jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la Loire est un important axe de navigation et de transport de marchandises et de personnes<ref>La Loire – les peuples du fleuve, par Abel Poitrineau. Modèle:P., Une turbulente famille. Ed. Horvath, Saint-Étienne, 1989. Modèle:ISBN.</ref>. Le dessin ci-contre au crayon noir d'Aignan-Thomas Desfriches, daté de 1760, représentant deux bateaux à grande voile rectangulaire, témoigne de l’activité de la marine de Loire au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en interaction avec la commune. Le plus proche est en cours de déchargement. On y voit nettement, à l’arrière, le gouvernail ou piautre placé sur sa fourche. À gauche deux femmes chargées de ballots et une fillette empruntent le chemin escarpé joignant la grève du fleuve à l'église qui le domine<ref name="Debal306">Modèle:Harvsp.</ref>.
L'assemblée des habitants, composée des chefs de familles du village et représentée par le syndic, Guillaume Rouilly, qui organise la levée des impositions et gère les dépenses dues aux travaux<ref group="T" name="Thion23">Modèle:Harvsp.</ref>. L'assemblée électorale du Modèle:Date-, présidée par Sylvain Dubois, procureur fiscal dépendant de la justice seigneuriale de l'abbaye de Micy, est chargée d'élire les députés et de rédiger les cahiers de doléances faisant suite à la convocation des États généraux de 1789 par Modèle:Souverain2.
Révolution française et Empire
Le décret de l'Assemblée constituante de 1789 décide Modèle:Citation<ref name="Motte24">Modèle:Harvsp.</ref>. La municipalité de La Chapelle Saint Mesmin est rattachée au canton de La Chapelle Saint Mesmin et au district d'Orléans<ref name="Cassini" />. Jacques Deshayes, vigneron, devient le premier maire de la commune (sont élus avec lui cinq conseillers, un procureur et douze notables). Un décret de déchristianisation est promulgué et le mot saint est banni. La Chapelle Saint-Mesmin devient Roche-sur-Loire ou La Chapelle-Mesmin<ref group="T" name="Thion36"/>. L'église, fermée la même année, restera sans prêtre jusqu'en 1802. Le premier président élu du canton est François Boucher, un Chapellois. La Chapelle-Saint-Mesmin est alors rattachée au Canton d'Ingré et à l'arrondissement d'Orléans par arrêté du Modèle:Nobr (Modèle:Date-)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Cassini" />,<ref name="COG44">Modèle:Lien web.</ref>.
La vie municipale s'organise. Une école primaire est établie dans la commune en Modèle:Date-<ref>Source : pétition du 6 frimaire an VI (Modèle:Date-), AD du Loiret n° 45857.</ref>. Une Garde nationale composée de volontaires est créée, à La Chapelle, afin de Modèle:Citation<ref group="GHL">Modèle:Article.</ref>.
Un décret préfectoral en date du Modèle:Nobr (Modèle:Date-) nomme maire François Bigault, qui habite non pas La Chapelle mais Saint-Jean-de-la-Ruelle. La même année, la commune est rattachée au canton d'Orléans-Nord-Ouest, un nouveau canton formé entre autres des communes de l'ancien canton d'Ingré<ref name="Rondonneau">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Progressivement, les vignerons sacrifient la vigne au profit de la polyculture désormais plus rentable<ref group="GHL">Modèle:Article. Sources : archives départementales du Loiret : 3E 38977 - 3E 39020, archives municipales CC2 : impôts et comptabilité, rôle du vingtième de 1765, 1770 et 1782 - 3F10: vigne, vin. Cadastre napoléonien: G1 à G10.</ref>. Dans son ouvrage Topographie de tous les vignobles connus paru en 1816, l'œnologue français André Jullien dresse un état des lieux du vignoble orléanais. Parmi les vins rouges dits de première classe, sont répertoriés les vignobles chapelloisModèle:Note.
Époque contemporaine
Milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La première mairie est édifiée en 1831 à l'emplacement de l'ancien cimetière (entre l'église et la place du bourg). La seconde est construite en 1854 également place du bourg<ref>Journal Le Foyer du Modèle:Date-.</ref>. En 1844, le petit séminaire du diocèse d'Orléans est édifié dans le parc du château des Hauts. Il sera complètement achevé en Modèle:Date-<ref>Journal du Loiret du Modèle:Date-, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne.</ref>. À cette époque, on compte, sur la Loire, quatre moulins flottants servant à moudre le blé ainsi qu'un bac permettant de « passer » le fleuve. Faisant suite à la crue de la Loire du Modèle:Date-, la ferme de la Bouverie (limite de Chaingy) est saccagée<ref>Journal du Loiret du Modèle:Date-, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne.</ref> ,<ref group="GHL">Modèle:Article. Sources : archives départementales du Loiret et DIREN du Loiret.</ref>,<ref group="GHL">Modèle:Article.</ref>.
L'arrivée du chemin de fer en Modèle:Date- à La Chapelle fait progressivement disparaitre la viticulture et la batellerie<ref>Journal du Loiret du Modèle:Date-, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne.</ref>, puis cesser, après quelques semaines, leurs activités<ref name="17juin46">Journal L'Orléanais du 17 juin 1846.</ref>. La commune commence à tourner le dos à la Loire, ce qui accentue le basculement des activités vers le nord-est de la commune.
Vers 1850, environ 70 % de la population active est concernée par la viticulture. Le vin local, précoce et de bon gout, est alors considéré comme l'un des principaux crus de l'Orléanais<ref group="T" name="Thion39">Modèle:Harvsp.</ref>.
Jusqu'à leur disparition en 1851, une dizaine de bateaux à vapeur, d'un tirant d'eau de Modèle:Unité, assuraient la liaison entre Nevers et Nantes et pouvaient transporter jusqu'à Modèle:Unité<ref name="17juin46" />.
En 1856, faisant suite à la crue de Loire de début du mois de juin qui a submergé de nouveau les levées de VaussoudunModèle:Note et de la Bouverie, l'entrée de la grotte du dragon est retrouvée par l'archéologue Ernest Pillon<ref>Journal du Loiret du Modèle:Date-, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne.</ref>. Elle sera inaugurée le Modèle:Date-<ref>Bulletin de la Société archéologique et historique d'Orléans, 1858, tome III, Modèle:P..</ref>.
En 1863<ref name="Musiques et Fanfares du Loiret">Modèle:Ouvrage.</ref>, un orchestre d'harmonie est fondé au sein du corps de sapeurs-pompiers de la commune qui sera remplacé en 1878 par l'Harmonie de La Chapelle Saint-Mesmin<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, une énorme inondation recouvre à nouveau le val<ref>Courrier de Modèle:M. in Journal du Loiret du Modèle:Date-, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Guerre franco-allemande de 1870
Après l'entrée des troupes bavaroises à Orléans, le Modèle:Date-, La Chapelle-Saint-Mesmin est occupée à partir du Modèle:Date-. Faisant suite à l'armistice signé par le gouvernement provisoire le Modèle:Date-, les troupes d'occupation imposent à la commune le paiement d'une contribution de Modèle:Unité avant le Modèle:Date-. Craignant le retour des troupes, la municipalité parvient finalement à réunir la somme de Modèle:Unité qu'elle remet à l'autorité d'occupation vers le Modèle:Date-. Faisant suite à une nouvelle exigence de la troupe, le maire parvient à faire annuler cette seconde contribution et il est décidé qu'une partie de la somme prélevée sur les habitants soit reversée aux plus nécessiteux. Entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-, neuf conscrits chapellois meurent au combat<ref group="GHL">Modèle:Article. Sources : Archives communales (délibérations municipales des Modèle:Date- et Modèle:Date-) et Modèle:Ouvrage, réédité en 2010 par Kessinger Publishing Modèle:ISBN.</ref>.
Troisième République
Après les ravages causés par le phylloxéra en 1878, un puceron ravageur de la vigne, très peu de replantations sont entreprises<ref group="M">Arrêté du maire du Modèle:Date- (archives municipales).</ref>. Les vignerons deviennent minoritaires et laissent la place aux « cultivateurs propriétaires ». En 1896, ces derniers représentent plus de la moitié de la population active<ref group="T" name="Thion39"/>. En 1931, ils ne seront plus que 43 %, en 1936 seulement 34 %, en 1954 : 14 % et en 2017 : 0,1 % (cinq agriculteurs).
Jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le quartier de la Guide prend de l'ampleur et dépasse progressivement en nombre d'habitants celui du bourg. C'est là, en bordure de la route principale, qu'est édifiée en 1884 la nouvelle mairie<ref group="M">Délibération du conseil municipal du Modèle:Date-.</ref>.
En Modèle:Date-, le centre de la commune est raccordé au réseau d'électricité<ref group="GHL">Modèle:Article. Sources : Délibération du conseil municipal du Modèle:Date-, rapporté dans le bulletin L'Écho de La Chapelle-Saint-Mesmin de Modèle:Date- et de Modèle:Date-.</ref>.
Début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le Modèle:Date-, la crue de la Loire, qui atteint la cote de Modèle:Unité, envahit les bois et le chemin de halage. En novembre de la même année, la commune se voit attribuer une nouvelle pompe à incendie qui est remisée dans le local est de la mairie. La précédente pompe sera attribuée en 1910 par la commune au [[45e régiment d'artillerie|Modèle:45e]] stationné dans la commune<ref group="M">Délibérations du conseil municipal des Modèle:Date- et Modèle:Date- (archives municipales).</ref>.
En 1911, faisant suite au vote de la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905, l’allée des Tilleuls, propriété de l’ancien petit séminaire, fait l’objet d’un classement dans le domaine communal. La salle des fêtes, les logements de l’asile Sainte-Anne, le presbytère et la chapelle Sainte-Anne sont attribués à la commune<ref group="M">Délibération du conseil municipal du Modèle:Date- (archives municipales).</ref>.
La commune compte Modèle:Unité mobilisés entre les années 1914 et 1918. Dès le mois d'Modèle:Date-, le Modèle:45e de campagne (Modèle:Unité), installé à l'origine dans l'ancien Petit Séminaire, est cantonné dans les quartiers du Bourg et de la Guide. L'ancien petit séminaire sert d'ambulance (poste de secours) pour les militaires hindous blessés. Début 1917, le château des Hauts est transformé en hôpital temporaire pour la Modèle:5e d'infirmiers militaires (S.I.M.). Les noms des Modèle:Unité chapellois<ref>La commune compte 50 soldats morts durant la Première Guerre mondiale soit 3 % des résidents de la commune : 11 en 1914, 16 en 1915, 3 en 1916, 4 en 1917, 12 en 1918, 3 en 1919 et 1 en 1921.</ref>, déclarés morts pour la France sur 55, figurent sur le monument aux morts de la commune<ref group="GHL">Modèle:Article (Sources : témoignages du chapellois Jules Boucher, Journal du Loiret, archives municipales 2 D5 1 D12 2 D 12 E 37 4 H20 4 H11, archives départementales du Loiret, 12 FI).</ref>.
Début 1921, le bac du passeur<ref group="GHL">Modèle:Article. Sources retranscrites des archives municipales, séries O 11.</ref> de Loire cesse son activité qui renaitra durant l'occupation à la suite de la destruction par les bombardements alliés des ponts sur la Loire. Il subsistera jusqu'au début des années 1950<ref group="T" name="Thion53">Modèle:Harvsp.</ref>.
La culture principale à cette époque reste la vigne (Gris-meunier, Noah, Othello) mais on produit également du blé, de l'avoine, de l'orge, des pommes de terre, des asperges<ref group="GHL">Modèle:Article.</ref>.
Aux alentours de 1930, l'Annuaire général des communes du Loiret des personnes, des services et des biens répertorie une soixantaine d'artisans-commerçants<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
En 1933, la commune est complètement raccordée au réseau d'électricité. En 1939, le premier château d'eau (rue de Beauvois) est édifié et les travaux du réseau d'adduction d'eau sont achevés en 1940. Un second château d'eau édifié en 1961 (rue des Auvernais) et une station de pompage implantée à Gouffault (Les Muids) en 1985 compléteront le réseau.
Seconde Guerre mondiale
Début Modèle:Date-, devant la crainte de l'avancée allemande jusqu'à Paris, la commune sollicitée par la préfecture du Loiret, accueille, pendant ce qu'on a appelé la drôle de guerre, une soixantaine de fillettes originaires de la ville de Fontenay-sous-Bois<ref group="GHL">Modèle:Article</ref>. Après la débâcle de Modèle:Date-, faisant suite à l'invasion des troupes allemandes par le Nord de la France, c'est le début de l'exode en juin. La commune est traversée par des flots de réfugiés venant du Nord, de l'Est puis de la région parisienne. À partir du 12 ou Modèle:Date-, la panique s'empare des habitants qui souhaitent se réfugier au sud de la Loire. Au retour, de nombreuses maisons ont souffert. Beaucoup de poules et de lapins ont disparu mais le bétail s'est regroupé près de quelques fermes<ref group="GHL">Modèle:Article</ref>.
Après la signature de l'armistice du 22 juin 1940, les troupes allemandes s'installent dans certaines maisons inoccupées. La Kommandantur est en particulier au Modèle:Nobr<ref group="Note">Le Modèle:Nobr est la Villa des Troènes</ref>. Une trentaine de ballons captifs, maintenus dans les airs par des câbles, en bord de Loire au sud-ouest de la commune, empêchent tout survol aérien et protègent le transformateur électrique du hameau de Fourneaux (à Chaingy)<ref group="GHL">Modèle:Article.</ref>. À partir de l'année 1943, de nombreux jeunes Chapellois sont envoyés en Allemagne par le service du travail obligatoire (STO).
Le Modèle:Date-, une bombe est lâchée par une importante formation de bombardiers se dirigeant vers la ville de Stuttgart en Allemagne. Celle-ci explose au niveau de la rive sud de la Loire et souffle la plupart des vitraux de l'église Saint-Mesmin. Le village est libéré le Modèle:Date- par les GI américains. Peu après des membres des FFI sont chargés de surveiller la rive opposée de la Loire. Le Modèle:Date-, un cultivateur est tué dans un champ par l'explosion d'une mine sur laquelle sa carriole avait roulé. Les derniers prisonniers de guerre libérés ne rentrent que vers cette époque<ref group="GHL">Modèle:Article (sources : archives municipales série F.H.L., registres des délibérations du conseil municipal de 1935 à 1946, Le Loiret dans la guerre 1939/1945 d'Yves Durand, éditions Horvath).</ref>.
Depuis 1945
Après l'implantation d'un hôpital militaire américain en 1951 (the 34th hospital) dans les locaux de l'ancien petit séminaire et sa fermeture en 1967, à la suite du départ de la France du commandement intégré de l'OTAN<ref group="GHL">Modèle:Article (sources : archives municipales).</ref>, l'urbanisation de la commune s'accentue au cours des Trente Glorieuses : de nombreux lotissements et ensembles immobiliers de logements sont réalisés<ref group="GHL">Modèle:Article (sources: archives municipales).</ref>. La construction de l'école du bourg (appelée aussi école de la route puis de la rue d'Ingré, actuellement École Jean-Vilar) en 1952 permet de répondre plus efficacement à la scolarisation des Modèle:Unité de la commune<ref group="GHL">Modèle:Article (sources : archives municipales).</ref>.
Avec l’installation de l’usine Michelin en 1950, sont érigés divers ensembles d’habitation : la petite cité Michelin, puis le lotissement des Oiseaux pour le personnel Michelin (en 1953), puis celui de la Noue (en 1954). En 1963, la « maison de campagne » de la Barre de l’Ange (bâtie avant 1850) est remplacée par une résidence. Au nord de la Modèle:Nobr, les résidences du Levereau et du Prieuré sont respectivement bâties en 1963 et 1968-1971. Puis de nombreux lotissements sont construits : rue de Monteloup (1960) ; les Hauts du Bourg (1965), le domaine de Monteloup (1965- 1973), le Paradis (1973), deux lotissements au grand Courant et vers l’Ardoise (1974-1977), le Moulin de Bel-Air (1975-1977), les Montaux (à partir de 1976), rue d’Orentay (1977), clos du Four (1977)<ref group="T" name="Thion47"/>.
Avec le développement du secteur secondaire dans les années 1950, le nombre d’exploitations agricoles diminue fortement. En 1951, malgré la création de l'appellation d'origine vin délimité de qualité supérieure (VDQS) « vins de l'Orléanais » (Orléans (AOC))<ref> Modèle:Lien web.</ref>, s'étendant sur Modèle:Nobr autour d'Orléans dont La Chapelle-Saint-Mesmin, la viticulture poursuit son déclin. En 2021, il ne subsiste aucun vignoble notable sur le territoire de la commune.
À partir des années 1960, La Chapelle évolue progressivement vers le secteur tertiaire. Ces changements entrainent des transformations radicales dans les domaines sociaux, démographiques et géographiques. Ils annoncent une inexorable mutation identitaire<ref group="T" name="Thion47"/>.
Politique et administration
Découpage territorial
Modèle:Article connexe La commune de Chapelle-Saint-Mesmin<ref group=Note>Les lieux-dits les Hauts-Champs et les Bas-Champs qui dépendaient de la commune voisine d'Ingré ont été rattachés à la commune de La Chapelle respectivement en 1949 et 1957 (délibérations municipales du Modèle:Date- et du Modèle:Date-).</ref> est membre de l'intercommunalité Orléans Métropole<ref group=Note>En 1964, elle fait partie des douze communes (Orléans, Chécy, Combleux, Fleury-les-Aubrais, Ingré, La Chapelle Saint-Mesmin, Saint-Jean de Braye, Saint-Jean-de-la-Ruelle, Saint-Jean-le-Blanc, Saint-Pryvé-Saint-Mesmin, Semoy, Saran) à s'associer en vue de créer le Syndicat intercommunal à vocations multiples de l'agglomération orléanaise (SIVOMAO).</ref>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Orléans. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux. En 2020, il s'agit du Modèle:Abréviation discrète aménagement desserte aérienne de l'Ouest du Loiret (SMAEDAOL), du Modèle:Abréviation discrète des bassins versants de la Bionne et du Cens et du Modèle:Abréviation discrète du bassin de la Retrêve et de son affluent le ruisseau du Renard<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Orléans, au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire<ref group="In" name="meta">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Jean-de-la-Ruelle pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="Décret2014">Modèle:Légifrance.</ref>, et de la deuxième circonscription du Loiret pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.
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La Chapelle-Saint-Mesmin dans le canton de Saint-Jean-de-la-Ruelle en 2020.
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La Chapelle-Saint-Mesmin dans Orléans Métropole en 2020.
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La Chapelle-Saint-Mesmin dans l'arrondissement d'Orléans en 2020.
Élections municipales et communautaires
Élections de 2020
Modèle:Tableau Le conseil municipal de La Chapelle-Saint-Mesmin, commune de plus de Modèle:Unité, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)<ref name="Loi 2013-403">Loi Modèle:N° du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.</ref>, pour un mandat de six ans renouvelable<ref name="Elec_CM">Modèle:Lien web.</ref>. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 33<ref>Article Modèle:Légifrance du code général des collectivités territoriales.</ref>. Les trente-trois conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 37,65 %, se répartissant en vingt-six issus de la liste conduite par Nicolas Bonneau et sept issus de celle de Francine Meurgues<ref name=Munic2020/>. Nicolas Bonneau, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le Modèle:Date-<ref name="RNE-3sep2020">Modèle:Lien web.</ref>. Sa liste étiquettée "Divers Gauche" bénéficiait du soutien du PS, EELV et LREM<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les trois sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de l'intercommunalité Orléans Métropole se répartissent en : liste de Nicolas Bonneau (2) et liste de Francine Meurgues (1)<ref name=Munic2020>Modèle:Lien web.</ref>.
Nicolas Bonneau, maire depuis 2008, meurt le Modèle:Date-, à l’âge de Modèle:Unité, à la suite d'un accident vasculaire cérébral<ref name="mort30082020"> Modèle:Lien web.</ref>. Le conseil municipal élit le Modèle:Date- Valérie Barthe Cheneau maire de la commune, jusque-là première adjointe<ref name="élue14092020"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Liste des maires
La liste des maires successifs est affichée à la mairie<ref name=Maires> Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="T" name="Thion88">Modèle:Harvsp.</ref>.
Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Boîte déroulante/fin
Depuis la Libération, huit maires se sont succédé<ref name=Maires/>,<ref group="T" name="Thion88"/> :
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Conseil municipal des jeunes
Le conseil municipal des jeunes est une instance consultative de la jeunesse créée en 1996 par la municipalité<ref group="M">Délibération du conseil municipal du Modèle:Date-.</ref> dont les principaux objectifs sont :
- d'associer et de consulter les jeunes sur les projets et décisions de la commune dans les domaines qui les concernent ;
- de contribuer à préparer les jeunes à leur vie de citoyen.
Les Modèle:Nobr conseillers sont élus par les enfants scolarisés dans les classes de CM1, CM2 et Modèle:6e, domiciliés dans la commune. La durée de leur mandat est de deux ans.
Finances locales
La commune de La Chapelle-Saint-Mesmin faisant partie d'un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre, Orléans Métropole, son budget ne reflète qu'imparfaitement la réalité de la fiscalité locale en raison des transferts de dépenses de fonctionnement et d'investissement vers l'EPCI, d'une part, et de la perception par l'intercommunalité du produit de la fiscalité professionnelle (la contribution économique territoriale), d'autre part. Ainsi, diverses ressources fiscales sont prélevées au niveau communautaire, et de nombreuses dépenses sont également effectuées à ce niveau<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2019, le budget communal principal s'équilibrait à Modèle:Euro dont Modèle:Euro en section de fonctionnement et Modèle:Euro en investissement. La part d'impôts locaux dans les produits de fonctionnement s'établissait à 63,0 %, contre 43,2 % pour la strate de communes équivalente de Modèle:Unité/2 appartenant à un groupement fiscalisé, avec des taux d'imposition fixés à 16,3 % pour la taxe d'habitation (16,7 % pour la strate), (y compris Taxe sur les logements vacants (THLV)), 32,62 % et 64,21 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non-bâti (23 % et 54 % pour la strate). Par ailleurs l’encours de la dette communale est relativement faible, puisqu’il s’établit à Modèle:Unité contre Modèle:Unité pour la strate<ref name="Comptes">Modèle:Lien web.</ref>.
Distinctions et labels
La commune a obtenu en 2004 le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris<ref name="fleurs" />.
En 2019, elle obtient le label officiel commune touristique<ref group="LaR"> Modèle:Lien web.</ref> au titre de membre d'Orléans Métropole et le label « Terre de jeux 2024 » destiné aux collectivités qui s’engagent dans l’aventure des Jeux avec leurs habitants<ref> Modèle:Lien web.</ref> dans la perspective de la tenue des Jeux olympiques d'été de 2024<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>.
En 2020, l'association Prévention routière lui décerne le niveau « un cœur » du label « ville prudente », label des communes qui s’engagent pour la prévention et la sécurité routières<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Jumelages
Au 1er septembre 2023, La Chapelle-Saint-Mesmin est jumelée avec<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref> :
Le jumelage avec Newhaven, ville portuaire d'Angleterre située dans le Sussex de l'Est, est particulièrement actif. Il fête ses dix ans en 2021<ref group="LaR"> Modèle:Lien web.</ref>.
Celui avec Cavriglia fête son 30ème anniversaire en 2023 par l'organisation de plusieurs manifestations<ref group="LaR"> Modèle:Lien web.</ref>.
Équipements et services publics
Gestion de l'eau
Eau potable
Le premier château d'eau (de Beauvois) est édifié en 1939 avec un forage de Modèle:Nobr. Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la [[Loi sur l'eau et les milieux aquatiques|loi du Modèle:Date- sur l’eau et les milieux aquatiques]]<ref name="Ass-5">Modèle:Harvsp; Modèle:P..</ref>. La gestion de l’eau étant une compétence obligatoire des communautés urbaines<ref name="CGCT-L5215-20">Modèle:Légifrance.</ref> et des métropoles<ref name="CGCT-Article L5217-2">Modèle:Légifrance.</ref>, la communauté urbaine Orléans Métropole s'est substituée à la commune<ref group="Note">La commune assurait la gestion de l'eau depuis la création du château d'eau en 1939.</ref> pour la mise en œuvre du service public d'eau potable lors de la transformation de la communauté d'agglomération Val de Loire en communauté urbaine le Modèle:Date-, puis c'est la métropole Orléans Métropole le Modèle:Date- qui a pris cette compétence. La commune de La Chapelle-Saint-Mesmin est alimentée en eau potable par deux forages pompant l'eau dans la nappe souterraine des calcaires de Beauce : le forage de Modèle:Nobr de la rue des Auvernais (château d'eau des Auvernais), mis en service en 1962 et le forage de Modèle:Nobr de Gouffaut (les Muids), mis en service en 1985<ref name="Forages"> Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.
Eaux usées
La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte<ref name="Ass-16">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>, est assurée depuis le Modèle:Date- par la communauté de l'Agglomération Orléans Val de Loire, puis le Modèle:Date- par la communauté urbaine et enfin depuis le Modèle:Date- par Orléans Métropole<ref name="Rap2015-25">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>.
Depuis le Modèle:Date-, la métropole a signé un contrat de délégation de service public avec la société Suez pour l'exploitation des réseaux et ouvrages de transport de Modèle:Unité du territoire métropolitain dont La Chapelle-Saint-Mesmin<ref name="Rap2015-115">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>. Le réseau comprend un réseau unitaire (eaux usées + eaux pluviales) de Modèle:Unité, un réseau séparatif eaux usées de Modèle:Unité et un réseau d'eaux pluviales de Modèle:Unité. On compte, dans la commune, Modèle:Unité de relevage pour les eaux usées et 2 pour les eaux pluviales<ref name="Rap2015-25" />. Ces stations peuvent contenir de une à quatre pompes dont les puissances peuvent varier de Modèle:Unité à Modèle:Unité (soit de Modèle:Unité à Modèle:Unité)<ref name="Rap2015-27">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>.
Un zonage d'assainissement, qui délimite les zones d'assainissement collectif, les zones d'assainissement non collectif et le zonage pluvial<ref name="CGCT-L2224-10">Modèle:Légifrance.</ref> a été réalisé par l’AgglO et a été approuvé par délibération du conseil de communauté du Modèle:Date-<ref name="Rap2015-16">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>.
La commune est raccordée à la station d'épuration dite Modèle:Citation, située au sud-ouest du territoire communal<ref name="OM-Assainismt">Modèle:Lien web.</ref>. Cet équipement, dont la capacité est de Modèle:Unité, le plus important sur le territoire d'Orléans Métropole, a été mis en service le Modèle:Date-<ref name="STEP2013">Modèle:Lien web.</ref> et son exploitation est assurée depuis Modèle:Date- par Véolia<ref name="Rap2015-115"/>.
Gestion des déchets
Modèle:Article détaillé La collecte, le traitement et la valorisation des déchets sont une compétence exclusive de la communauté urbaine Orléans Métropole depuis 2002 (l'intercommunalité était alors communauté de communes). La collecte des déchets ménagers résiduels (DMr)<ref group="Note">Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.</ref> est effectuée en porte-à-porte dans toutes les communes de la communauté urbaine. Un réseau de six déchèteries (créé au début des années 1990) accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, cartons…). La plus proche pour les habitants de la commune de La Chapelle-Saint-Mesmin est celle d'Ingré<ref name="Dechetterie"> Modèle:Lien web.</ref>.
Une unité de traitement permettant la valorisation énergétique (l’incinération des déchets ménagers résiduels) et la valorisation matière des autres déchets (corps creux, corps plats et multimatériaux) est en service à Saran depuis 1996. Elle est exploitée par la société Orvade, filiale du groupe Veolia<ref name="Déchets-Rapport-px-2015-31"> Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.
Enseignement, formation, animation
La commune dispose de trois groupes scolaires (élémentaire, maternelle) Jean-VilarModèle:Note (1952), Bel-Air (1971), Les Vallées (maternelle en 1980 et élémentaire en 1994) et d'un collège (collège Pasteur, 1972).
Elle dispose également d'un centre de loisirs (enfants de Modèle:Nobr) réalisé dans les années 1980. Le précédent centre aéré, construit en 1968 et détruit par un incendie accidentel, était situé au même endroit.
À la rentrée 2014, l'ouverture d'une école privée hors contrat de confession musulmane était prévue, la première de France en région Centre. Elle n'a pas pu ouvrir à cause d'un non-respect de certaines normes de sécurité, et ne pouvait toujours pas ouvrir à la rentrée 2015 à la suite d'une décision du maire relative au nombre de places de stationnement concernant cette école<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'association qui promouvait ce projet a fini par y renoncer au printemps 2016<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Sont également situés sur le territoire de la commune :
- un centre de formation d'apprentis de l'industrie, du pôle formation Centre-Val de Loire de l'UIMM ;
- un centre de formation de l'association de formation professionnelle de l'industrie (AFPI) ;
- un centre de formation de la fédération compagnonnique des métiers du bâtiment (FCMB).
Santé, solidarité
Le centre social municipal abrite<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref> :
- le centre communal d'action sociale (CCAS) ;
- le centre local d'information et de coordination (CLIC) qui accompagne les personnes âgées et leurs familles ;
- le multi-accueil Mélodine, établissement municipal d’accueil du jeune enfant (EAJE) qui permet l’accueil en simultané de 20 enfants de façon régulière ou occasionnelle ;
- la mini-crèche La courte échelle, établissement municipal d’accueil du jeune enfant (EAJE) qui permet l’accueil de 21 enfants de 0 à 3 ans (ou jusqu’à la scolarisation ) en accueil régulier.
En outre, un service municipal de transport gratuit en minibus adapté est proposé aux personnes âgées pour leur permettre de se déplacer.
La Maison de santé pluridisciplinaire municipale (MSP) a vu le jour en 2019 grâce à l'action de la municipalité et regroupe une vingtaine de praticiens<ref group="M" name="Santé"> Modèle:Lien web.</ref>.
Le relais d'assistantes maternelles (RAM) est un service municipal gratuit mis à la disposition des habitants. C’est un lieu d’écoute, d’informations, de rencontres, d’animations et d’échanges pour les parents, les assistantes maternelles, les gardes à domicile et les enfants.
Un pôle de santé privé a ouvert ses portes en 2017 et regroupe une dizaine de praticiens<ref group="M" name="Santé" />.
Une dizaine d'associations à but social agissent au niveau local.
Établissements pour personnes âgées
La commune accueille trois établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) :
- l'Ehpad les Ombrages (qui héberge également le centre de réadaptation fonctionnelle Le Coteau - CRFA) gérés par l’Union pour la Gestion des Établissements des Caisses d’Assurance Maladie (UGECAM) se sont installés début 2018<ref group="M">
Modèle:Lien web.</ref> ;
- l'Ehpad Résidence de La Chapelle<ref>Ehpad La Chapelle</ref> ;
- l'Ehpad Reflet de Loire administré par l'entreprise Korian<ref>Site web de l'entreprise Korian</ref>.
Sécurité, justice
Police municipale
La police municipale composée de six policiers en 2021, assure des missions de dissuasion et de prévention, y compris en milieu scolaire (écoles, collège, centre de formation d’apprentis). Elle effectue environ Modèle:Nobr annuellement. Le service supervise également le dispositif de vidéo-protection composé de Modèle:Nobr réparties sur le territoire de la commune<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>.
Sapeurs-pompiers
En 2021, la commune dispose d’un centre de première intervention (CPI) composé d’une quinzaine de sapeurs-pompiers volontaires. Le centre réalise plus de Modèle:Unité par an (feux, accidents, secours à victimes et autres opérations). Il dépend du service départemental d'incendie et de secours (SDIS) et possède un véhicule d’intervention polyvalent (VIP) doté d’une réserve d’eau de Modèle:Nobr et d’un véhicule léger<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>.
Il est intégré au Groupement Intercommunal des Sapeurs Pompiers de l'Agglomération Orléanaise (GISPAO) en 1991<ref group="M">Délibération du conseil municipal du Modèle:Date-.</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Article détaillé L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
Le recensement de 1954 révèle qu'en vingt années, la population a augmenté de 35 % et le nombre de maisons s'est accru de 85 % entre 1936 et 1958. 7 % sont alors de nationalité étrangère, principalement américaine, car Modèle:Unité se sont installés dans l'agglomération orléanaise à la suite du Pacte de l’Otan de 1949<ref group="T" name="Thion47"/>. Entre 1951 et 1967, Modèle:Unité (dont près de Modèle:Unité américains) naissent dans l'hôpital militaire de la commune (The 34th General Hospital), le plus important d'Europe. En 1966, la France quitte l'OTAN et les bases militaires américaines sont démantelées<ref group="GHL">Modèle:Article (sources : archives municipales).</ref>.
Entre 1954 et 1982, la population triple, passant de Modèle:Unité/2<ref group="T" name="Thion47">Modèle:Harvsp.</ref>. En Modèle:Population de France/dernière année, la commune comptait Modèle:Unité, Modèle:Population de France/variation<ref group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Manifestations culturelles et festivités
Locales
La commune compte une trentaine d'associations culturelles et accueille de nombreuses manifestations dont :
- la fête du vin doux<ref>
Modèle:Lien web.</ref>, fin septembre, place des Grèves, depuis 1977 ;
- les éditions du festival national d'opéras pour enfants<ref group="M">Délibération du conseil municipal du Modèle:Date-.</ref> se sont déroulées chaque année de 1990 à 1992 puis tous les 2 ans de 1992 à 2002<ref>
Modèle:Lien web.</ref> ;
- depuis 2004, le festival d'images sous-marines Images de l'eau delà : concours, conférences, projections, expositions<ref>
Modèle:Lien web.</ref> ;
- le festival Geek Faëries (2010-2012).
Le Modèle:Date-, la commune commémore le bicentenaire de la Révolution française par l'organisation de manifestations et cérémonies. À cette occasion, un arbre de la liberté, un chêne, est officiellement planté par la municipalité dans le parc de l'Espace Béraire.
Depuis sa création en 2008/2009, le service culturel municipal propose une saison de programmations culturelles tout le long de l'année avec plusieurs temps forts:
- le festival « Balade en musiques » en juin depuis 2008, place des Grèves et renommé depuis 2022 « Sons au fil de l'eau<ref>
Modèle:Lien web.</ref> » ;
- les fêtes d'automne, entre 2008 et 2015, appelées « Festival E Chap & Vous! » ;
- la « fête des Duits »<ref>
Modèle:Lien web.</ref>, à partir de l'été 2014 et pendant quelques années, a permis de créer en bord de Loire et dans le parc de la Solitude, un espace culturel original voué à la légende du Dragon de Saint-Mesmin et à la création artistique.
- « la rue au fil de l'eau », festival des arts de la rue, ayant lieu en été à partir de 2021, dans le centre bourg et place de l'église<ref>
Modèle:Lien web.</ref>, en lien avec « le Loiret au fil de l'eau », manifestation d'été organisée par le Conseil départemental du Loiret<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
En outre, pour commémorer les Modèle:Unité de la mort de saint Mesmin, la ville a proposé tout au long de l'Modèle:Nobr des manifestations culturelles autour de la légende du dragon de Béraire<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Agglomération
La commune participe par ailleurs à des manifestations organisées au niveau de l'agglomération :
- le festival intercommunal Festiv'Elles organisé dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes en mars de chaque année depuis 2015. Créé au départ avec deux communes de l'agglomération orléanaise, au fil des années, d’autres communes se sont jointes au projet. Elles sont aujourd'hui onze (La Chapelle-Saint-Mesmin, Chécy, Fleury-les-Aubrais, Ingré, Orléans, Ormes, Saint-Jean-de-Braye, Saint-Jean-de-la-Ruelle, Saint-Jean-le-Blanc, Saran et Semoy) à proposer une programmation diverse, variée et complémentaire (expositions, projections, spectacles tout public, concerts et spectacles d’humour)<ref>
Modèle:Lien web.</ref> ;
- les Fêtes johanniques d'Orléans, qui fêtent chaque début mai la libération d'Orléans par Jeanne d'Arc en 1429, restent la manifestation populaire la plus importante et la plus ancienne de l'agglomération Orléanaise<ref>
Modèle:Lien web.</ref> ;
- le festival de Loire rassemble en septembre à Orléans, depuis 2003, tous les deux ans les années impaires, une importante batellerie internationale (Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr) avec près de Modèle:Nobr gratuites programmées autour de ce thème, sur deux kilomètres de quais<ref>
Modèle:Lien web.</ref>.
Sports
Les clubs sportifs de la ville (environ Modèle:Nobr, Modèle:Unité) sont regroupés au sein de l'Union sportive chapelloise, créée en 1941<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
En 1990, la commune créé une école municipale des sports réservée aux enfants de quatre à six ans<ref group="M">Délibération du conseil municipal du Modèle:Date-.</ref>.
Jusqu'en 2022, la commune disposait de deux gymnases : Jean Sadoul (1972 et dénommé ainsi en 1992<ref group="M">Délibération du conseil municipal du Modèle:Date-.</ref>) et Aurélien-Hatton (le complexe sportif dont dépend le gymnase est aménagé en 1970 et ce dernier agrandi en 1993) et d'une piscine municipale construite en 1973 et réhabilitée en 2011. Le gymnase Jean-Sadoul désormais trop vétuste et inadapté, ferme ses portes fin Modèle:Date- pour être démoli et laisser la place, début Modèle:Date- (les travaux ayant démarré fin 2020<ref group="M">Délibérations du conseil municipal n° 2020/051 du Modèle:Date-, n° 2022/001 du Modèle:Date- et n° 2022/062 du Modèle:Date- relatives à l'autorisation de programme pour le nouveau complexe sportif.</ref>), à un nouveau complexe sportif plus moderne, plus vaste (Modèle:Unité), plus économe et mieux adapté aux activités des associations sportives locales<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>, dénommé Nicolas Bonneau, en hommage à son maire à l'origine du projet, décédé en 2020.
Un circuit de BMX, situé en bord de Loire au lieu-dit Vaussoudun<ref group="Note">À cet exact emplacement, une décharge recueillait, jusqu'en 1973, tous types d'immondices, d'ordures ménagères et de déchets industriels. Le conseil municipal décide d'y mettre fin en Modèle:Date-.</ref> dans le domaine public fluvial (géré par l'État) depuis 1988, accueille régulièrement des compétitions nationales et internationales. Ce terrain « en dur » est précédé en 1983 par l'implantation d'un simple parcours de bicross (encore en activité) près de la place des Grèves<ref group="M" name="ref_auto_1" />. L'association le Bi Club Chapellois<ref> Modèle:Lien web.</ref>, utilisatrice du circuit, est le premier club de BMX de France en nombre de licenciés. À ce titre, avec Modèle:Unité, le club s’est vu remettre en 2017 par le président de la Fédération française de cyclisme, le trophée de plus grand club de cyclisme français, sur Modèle:Unité, toutes disciplines confondues<ref group="M" name=LCSM17-17> Modèle:Lien web.</ref>.
Un nouveau circuit de BMX, composé d’une piste d’une longueur de Modèle:Nombre et muni de deux buttes de départ s’élevant chacune respectivement à une hauteur de Modèle:Nombre et de Modèle:Nombre, respectant les normes des compétitions internationales, sera édifié dans le courant de l'année 2023 à l'extrême ouest de la commune au lieu-dit Les Pierrelayes<ref group="M">Délibération du conseil municipal du Modèle:Date- relative au plan de financement du circuit de BMX des Pierrelayes. Le coût total du projet est estimé à 3 millions d'Euros H.T.</ref>. La zone dédiée à ce projet a en effet été validée le Modèle:Date par le conseil d'Orléans Métropole dans le cadre de l'élaboration du Plan local d'urbanisme métropolitain (PLUM). Ce circuit intègrera, à partir de Modèle:Date-, la plus longue piste de bicross de France et devrait être utilisée comme « base arrière » pour les Jeux olympiques d'été de 2024.
Vie associative
En dehors des associations sportives et culturelles, la commune témoigne d'une vie associative intense<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte de nombreuses associations culturelles, comme « Bidon é vous », Échanges franco-allemands ou Détente et loisirs<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>, des associations humanitaires, d'entraide et sociales<ref> Modèle:Lien web.</ref>. L'Harmonie de La Chapelle Saint-Mesmin<ref>Modèle:Lien web.</ref> est le groupe culturel le plus ancien de la commune encore en activité, puisque l'orchestre a été fondé par la compagnie des sapeurs-pompiers en 1863<ref name="Musiques et Fanfares du Loiret" />, à la suite de la dissolution de la Garde nationale en 1852.
Cultes
Culte catholique
Le territoire de la commune dépend du « groupement paroissial de La Chapelle-Saint-Mesmin-Chaingy-St Ay (Agylus) »<ref> Modèle:Lien web.</ref> au sein du « pôle missionnaire Ouest »<ref> Modèle:Lien web.</ref> du diocèse d'Orléans. Le lieu de culte est l'église Saint-Mesmin où la messe est célébrée chaque dimanche<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Autres cultes
Le lieu de culte musulman est la mosquée Al-Taqwa<ref> Modèle:Lien web.</ref> néanmoins, il est possible d'aller dans l'une des quatre mosquées d'Orléans (pakistanaise, La Source, Es-Sunna et Ibn Badis)<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Les Chapellois ne disposent pas de lieux de culte israélite et protestant. Pour ces religions, les lieux de culte les plus proches sont à Orléans : synagogue d'Orléans et plusieurs lieux de culte protestant, notamment le temple de l'Église protestante unie de France<ref> Modèle:Lien web.</ref>, le centre de l'Église évangélique libre d'Orléans<ref> Modèle:Lien web.</ref>, le centre de l'Église Parole de Vie<ref> Modèle:Lien web.</ref>, l'Église évangélique baptiste de l'Orléanais<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Médias
Télévision
France 3 Orléans Loiret est la chaîne locale publique sur l'actualité du Loiret et de sa métropole.
Radio
Plusieurs chaînes de radio peuvent être reçues dans la commune<ref>Modèle:Lien web</ref>, parmi lesquelles (classement en fonction de la fréquence d'émission) :
- Radio Campus Orléans (88.3 FM) : radio étudiante de l'agglomération orléanaise<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- RCF Loiret (ex-RCF Saint Aignan) (91.2 FM) : radio locale chrétienne du diocèse d'Orléans<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Chérie FM Centre-Val de Loire (91.6 FM) : programme local de Chérie FM depuis Tours ;
- Nostalgie Orléans (93.7 FM) : déclinaison orléanaise de Nostalgie ;
- Radio Arc-en-Ciel (96.2 FM) : radio associative de l'agglomération orléanaise ;
- Forum (97.5 FM) : radio locale commerciale émettant sur une large couverture allant du Centre jusqu'au Limousin en passant par les Pays de la Loire et le Poitou-Charentes. Elle appartient au Groupe 1981 à Orléans ;
- NRJ Orléans (100.4 FM) : déclinaison orléanaise d'NRJ ;
- France Bleu Orléans (100.9 FM) : radio locale publique émettant aussi en Loir-et-Cher ;
- Vibration (102.0 FM) : radio locale commerciale émettant dans le Centre et sur une partie des Pays de la Loire. Elle appartient au Groupe 1981 à Orléans.
Presse
Les Chapellois sont informés par :
- les pages locales du quotidien La République du Centre<ref group="LaR">
Modèle:Lien web.</ref> ;
- le magazine municipal LCSM, bulletin trimestriel d'information de Modèle:Nobr, tirage couleur, distribué gratuitement aux habitants et consultable sur le site de la mairie<ref group="M">
Modèle:Lien web.</ref> ;
- le Guide Pratique, guide municipal annuel de Modèle:Nobr, recensant les services, les commerces, les entreprises, les associations et fournissant tous renseignements utiles ;
- le Bulletin annuel du Groupe d'histoire locale (GHL) de La Chapelle Saint-Mesmin ;
- L'Étudiant autonome, journal des étudiants de l'agglomération orléanaise dont le siège de la rédaction est situé sur le campus de La Source ;
- La Tribune d'Orléans, journal gratuit d'informations locales paraissant chaque jeudi (le journal a cessé son activité le Modèle:Date- et a été regroupé avec L'Hebd'O, devenant ainsi La Tribune/Hebd'O, magazine [gratuit] d'information d'Orléans et d'Orléans Métropole, paraissant chaque mercredi) ;
- Edith Magazine, féminin mensuel gratuit d'Orléans et son agglomération.
Internet
Le déploiement du réseau FTTH (de l'anglais : Fiber to the Home, en français : Fibre optique jusqu'au domicile) est opérationnel depuis 2016 sur tout le territoire de la commune<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité, Modèle:Unité dans les ménages fiscaux, et un revenu fiscal médian déclaré par unité de consommation de Modèle:Euro<ref group="I">Modèle:Harvsp pour La Chapelle-Saint-Mesmin.</ref>, ce qui place La Chapelle-Saint-Mesmin au 9 764e rang par ordre décroissant parmi les Modèle:Nombre de plus de Modèle:Nombre en métropole<ref group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Cette valeur de Modèle:Unité de revenu fiscal médian disponible est très légèrement supérieure (+ 3,5 %) à la médiane départementale qui s'établit, pour la même année, à Modèle:UnitéModèle:Sfn.
Emploi
Modèle:Tableau En 2017, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 78,5 % d'actifs dont 71 % ayant un emploi et 7,5 % de chômeursModèle:Sfn. Depuis 2007, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.
On compte Modèle:Unité dans la commune, contre 3 189 en 2007 et 3 489 en 2012. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 4 485, l'indicateur de concentration d'emploi est de 76,8 %<ref group="I">Modèle:Harvsp pour La Chapelle-Saint-Mesmin.</ref>.
Seulement 19,3 % des habitants travaillent dans la commune<ref group="I">Modèle:Harvsp pour La Chapelle-Saint-Mesmin.</ref>. Pour se rendre au travail, 82 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 9,9 % de transports en commun, 5,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied. Enfin 2,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)Modèle:Sfn.
Entreprises, commerces et agriculture
Secteurs d'activité
Le tissu économique communal est largement représenté par les commerces, transports et services divers qui représentent 61 % des emplois sur le territoire en 2017<ref group="G" name=PLU28> Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>, contre 47,3 % aux niveaux départemental et national<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'activité agricole<ref group="G" name=PLU30> Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. encore présente en 2010 a connu une érosion continue en Modèle:Nobr, passant de Modèle:Unité agricoles ayant leur siège dans la commune en 1988, à 9 en 2000, 8 en 2010. En 2017, la commune ne compte plus que trois exploitants agricoles<ref group="GHL">Le GAEC du Louvre, le Moulin de Pailly et la SCEA. Modèle:Article (sources : archives municipales).</ref>.
L'activité industrielle, avec Modèle:Unité dans la commune et 11,1 % des emplois, est non négligeable mais reste inférieure au niveau départemental, où elle représente 16,7 %<ref group="I" >Modèle:Lien web.</ref>.
Zonage
La commune dispose de cinq zones d'activité<ref group="G" name=PLU29> Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref> :
- la zone des Portes de Micy, zone communale située directement à la sortie du péage autoroutier Orléans/Centre ;
- la zone de la Chistera, zone privée située au long de l'avenue Georges Pompidou à proximité du péage autoroutier Orléans/Centre, de la deuxième ligne de tramway et du parc relais de Modèle:Nobr ;
- la zone Descartes, zone privée à environ deux minutes du péage autoroutier Orléans/Centre ;
- la zone des Forges, zone communale située au nord de la ville et à environ Modèle:Nobr du péage autoroutier ;
- la zone des Quatre Cheminées, zone communale située à la sortie ouest de la ville en bordure de la Modèle:Nobr. Cette zone doit faire l’objet d’un agrandissement dans le cadre du plan local d'urbanisme mis en révision en 2015 et adopté par Orléans Métropole en 2019 (voir plus haut la section « Projets d'aménagement »).
Industrie
Il subsiste un réel secteur industriel entre l'usine Duralex (dotée d'une imposante cheminée) et l'autoroute A71 au lieu-dit des Hauts-Champs, ce secteur est par ailleurs connexe à la zone industrielle d'Ingré / Saint-Jean-de-la-Ruelle (communes limitrophes) et est très bien desservie par les infrastructures autoroutières. Les deux principales entreprises en activité sont les entreprises Duralex et la conserverie de légumes Maingourd. L'entreprise Michelin qui a également été un employeur important de ce secteur d'activité a aujourd'hui disparu.
La verrerie Duralex<ref>Modèle:Lien web.</ref>, emploie en 2021 environ Modèle:Unité. Placée en redressement judiciaire en Modèle:Date-, le tribunal de commerce d'Orléans a validé, fin Modèle:Date-, son rachat par la maison mère de Pyrex, International Cookware<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="LaR"> Modèle:Lien web.</ref>. Cette verrerie, créée en 1927 par le vinaigrier Dessaux, a appartenu également au parfumeur François Coty en 1930, sous le nom de société des verreries de La Chapelle-Saint-Mesmin. Elle servait alors à fabriquer des flacons de parfum<ref>Modèle:Ouvrage, Modèle:P..</ref>. Elle a été acquise par Saint-Gobain en 1934. En 1935, l'usine compte Modèle:Unité<ref group="GHL">Modèle:Article</ref>. Certains entrepôts à l'est au lieu-dit des Forges ont été cédés à d'autres entreprises depuis l'avènement des flux tendus. À la fin des années 1960, l'usine compte Modèle:Unité sur Modèle:Unité couverts et produit Modèle:Unité par jour<ref group="T" name="Thion43">Modèle:Harvsp.</ref>. Mais la vaisselle trempée Duralex « incassable » fabriquée sur place qui équipe encore de nombreuses cuisines de collectivités continue d'être exportée en 2021 dans plus de Modèle:Unité du monde. Ceci malgré l'installation d'usines similaires du prototype performant Chapellois par le groupe Saint-Gobain dans d'autres pays et après des licenciements massifs à La Chapelle dans les années 1980 accompagnés d'importants mouvements sociaux. La vaisselle Duralex modèle de design industrielle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est présente au MoMa Store, boutique du Musée of Modern Art de New York.
La conserverie de légumes René Maingourd (Groupe CECAB-Eureden : D'aucy-Maingourd-Depenne<ref>Groupe Eureden</ref>…), créée initialement en 1880 à Orléans<ref>Modèle:Lien web.</ref>, est installée dans la commune depuis 1969 en face de l'entrée/sortie des autoroutes A10 et A71 à l'extrémité sud-est de ce secteur industriel de la commune. En 2019, elle employait Modèle:Unité et présentait un chiffre d'affaires de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Une importante entreprise Michelin (domaine de Modèle:Unité dont Modèle:Unité de bâtiments) s'est installée en 1950 au sud-est de l'actuelle verrerie Duralex et à l'est de la rue d'Ingré, et a compté des effectifs importants (Modèle:Nombre jusqu'aux années 1980, Modèle:Nombre et Modèle:Nombre). Pendant ces Modèle:Nobr d'existence, l'usine a fabriqué pneus (le « Métalic »), chambres à air et enfin cartes routières<ref group="GHL">Modèle:Article.</ref>. Faisant suite à la cessation des activités industrielles et la suppression de Modèle:Nombre puis de la fin des activités sur les cartes routières en Modèle:Date- avec une quarantaine d'employés, et enfin à la démolition du site en 1996-1997, il ne reste aujourd'hui de l'usine Michelin que quelques traces (notamment une petite cité pavillonnaire réservée au personnel de l'usine : Les Oiseaux et La Noue), et laisse place au siège social voisin du groupe Mr Bricolage.
Agriculture
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, environ Modèle:Nombre paysannes vivaient de l'agriculture. En 1950, on comptait Modèle:Unité. En 1972, le nombre se réduit à 49. En 2017, la commune ne compte plus que trois exploitants agricoles<ref>Le GAEC du Louvre, le Moulin de Pailly et la SCEA.</ref>.
En raison de la taille et du morcellement des parcelles cultivables ainsi que du manque de chemins pour y circuler, le syndicat agricole local propose, en 1945, de procéder à un remembrement de la propriété foncière. La commune fut l'une des premières du département à le mettre en place en 1950. L'association foncière (AFP) fut créée à cette occasion. Cette opération permit de réduire le nombre de parcelles cadastrales de 18 960 à 1 405<ref group="GHL">Modèle:Article.</ref>. Un second remembrement a lieu à l'occasion de la construction et le passage de l'autoroute A10 sur le territoire de la commune en 1974 afin de procéder à la remise en forme des parcelles et des chemins d'exploitation<ref group="GHL">Modèle:Article(sources : archives municipales).</ref>. L'association foncière est chargée d'entretenir les chemins d'exploitation qui ne peuvent être classés dans le domaine communal, à l'exception du chemin de l'échelle rétrocédé à la commune en 1992<ref group="M">Délibération du conseil municipal du Modèle:Date-.</ref>.
Afin d'améliorer leurs revenus, les cultivateurs, en contrat avec la Société d'exploitation industrielle des tabacs et des allumettes (Seita), s'essayèrent à la culture du tabac à partir de 1950. On compte huit planteurs dès la première année, seize en 1956 et enfin deux en 1970. Mais cette activité, bien que rémunératrice, exigeait beaucoup d'énergie et de temps. Elle cessa en 1970<ref group="GHL">Modèle:Article.</ref>,<ref group="GHL">Modèle:Article.</ref>.
Commerce
Le marché de Béraire, créé en 2009, a lieu le samedi matin de Modèle:Heure à Modèle:Heure devant l’Espace Béraire. C'est un marché à dominante alimentaire qui compte Modèle:Nobr et producteurs.
Les petits commerces et moyennes surfaces se trouvent principalement le long de l'ancienne route nationale (route de Blois, rue Nationale, route d'Orléans), créant des micro-centralités le long de cet axe et lui conférant une certaine animation malgré le flux important de véhicules. Le supermarché de la marque Intermarché s'installe à l'ouest de la commune en 1983<ref group="M">Délibération du conseil municipal du Modèle:Date-</ref>.
La place du Bourg, anciennement commerçante, ne compte plus en 2021 qu'un bistrot.
Services
Le château des Hauts a été vendu en 2012 par le conseil général du Loiret à la société d'informatique Pentalog qui en a entrepris la rénovation<ref name="youtube.com">Modèle:Lien web.</ref> pour en faire son siège.
Le siège social du groupe Mr Bricolage est situé à La Chapelle-Saint-Mesmin depuis 2000 en lieu et place de l'ancienne usine Michelin dans la zone industrielle. Il regroupe plus de Modèle:Nobr.
Culture locale, patrimoine et tourisme
Patrimoine religieux
Église Saint-Mesmin
Modèle:Article détaillé L'église Saint-Mesmin est l'une des plus anciennes du Val de Loire, bâtie à flanc de coteau au-dessus de la grotte dite du dragon aux {{#switch: XII
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}}. Elle est « classée » au titre des monuments historiques depuis 1862<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Grotte du dragon de Béraire
Modèle:Article détaillé La grotte du dragon de Béraire, située juste en dessous de la Villa Béraire (Villa Berarii) à l'emplacement de l'église Saint-Mesmin, aurait été, selon la légende, le repère d'un dragon terrassé par Maximin de Micy (saint Mesmin l'Ancien), Modèle:2e de Micy située sur la rive opposée. Il y fut enterré à sa mort en 520.
La Croix Noble
C'est une croixModèle:Note en pierre taillée, d'Modèle:Nobr de hauteur, située à l'extrémité nord-ouest de la commune, au carrefour des rues d'Orentay et de l'Azone et des routes de Chaingy et de La Chapelle<ref>Voir le cliché Street View de Google Maps</ref>. Elle y a été installée le Modèle:Date- par trois carriers<ref group="Note">Jacques Moreau, Clément Delord et Gaston Girault. Une anecdote rapportée par Robert Pillault raconte que, peu après son édification, des habitants de la ville voisine de Chaingy « veulent abattre la croix. Les constructeurs montent la garde pendant trois jours (et probablement trois nuits) avec leurs outils ».</ref>, au croisement de cinq chemins<ref group="Note">Chemin d'Orentay, chemin de la Zone (sic), grand chemin d'Orléans à Chaingy et chemins de Maigreville (sic) et de la Petite Grésie (ou chemin des soldats). Ces deux derniers chemins qui constituaient une médiane sud-ouest/nord-est ont aujourd'hui disparu de ce croisement.</ref> empruntés à l'époque principalement par des troupeaux de bovins. Ce monument a été précédé, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, par une autre croix<ref group="Note">Autrefois, la Procession des Rogations (bénédiction des cultures pendant les trois jours précédant l'Ascension), se rendait jusqu'à la Croix Noble.</ref>, disparue plusieurs années avant son remplacement par la croix actuelle. Elle a été extraite d'une carrière souterraine située à proximité par Jacques Moreau, agriculteur et carrier. Les aménagements récents des chemins en routes ont permis la création d'un terre-plein au milieu du carrefour mettant en valeur cette croix. Mutilée par une collision malheureuse dans les années 1980, la Croix Noble a été restaurée par l'Atelier de la Perrière de La Chapelle Saint-Mesmin. Une restauration de la croix (décapage et peinture des inscriptions gravées) est entreprise en 2021<ref group="GHL">Modèle:Article. Sources : archives communales, notes de Robert Pillault aux archives départementales du Loiret, cotes 139J6 et 139J7, bulletin paroissial L'Echo de La Chapelle de juin 1903.</ref>.
La chapelle Chemin de Beuvry
Cette chapelle sépulcrale de la famille Chemin de Beuvry est un imposant monument funéraire érigé en 1837 dans le cimetière dit « du bourg » à la mémoire de Etienne Jean Désiré Chemin de Beuvry (voir liste des propriétaires du château des Hauts) par sa veuve Françoise Le Pilleur de Beuvry qui en fit don, ainsi que deux parcelles de terrain du cimetière<ref group=Note>Le legs est signifié par acte notarié (n° 1775) le Modèle:Date- par Madame Le Pileur de Beuvry par-devant Maître Bigot. L'ordonnance royale du Modèle:Date- autorise la commune à accepter la donation. Enfin, le Modèle:Date-, l'acte de donation est signé et Madame veuve de Beuvry s'engage à faire démolir le mur séparant les deux parcelles, entourant le monument, du reste du cimetière.</ref>, à la commune<ref group="GHL">Modèle:Article.</ref>.
Patrimoine civil
Ancien petit séminaire
Modèle:Article détaillé Propriété de l'hôpital d'Orléans jusqu'en 2020, le petit séminaire était, entre 1846 à 1906, l'école secondaire ecclésiastique dépendant du séminaire d'Orléans. Il est créé par Jean-Jacques Fayet et continue de se développer sous l'épiscopat de Félix Dupanloup. Il a compté jusqu'à Modèle:Nobr. Paul Gauguin fut l'un de ses élèves les plus illustres.
Châteaux
La commune contient plusieurs châteaux :
- le château des Hauts qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est le siège de la société d'informatique Pentalog<ref name="youtube.com"/>. Il a été la résidence notamment de Marie Touchet la maîtresse de Charles IX, la tragédienne Mademoiselle Raucourt<ref>La remarquable collection de roses du jardin du château à l'époque de la célèbre actrice, entre 1801 et 1815, permet à la commune de figurer dans le répertoire de la Route de la Rose du Loiret établi par le conseil département du Loiret: Modèle:Lien web.</ref> et Félix Dupanloup évêque d'Orléans ;
- le Petit château ou château de la Solitude, abrite l'hôtel de ville depuis 1999 ;
- le château de la Source du Rollin ou château du Rollin, construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="T" name="Thion85">Modèle:Harvsp.</ref>, est, en 2021, une hostellerie de charme pouvant accueillir réceptions, fêtes de mariage et séminaires<ref>Site du château du Rollin</ref> ;
- le château de l'Ardoise a notamment été à partir de 1840 la demeure d'Ernest Pillon, archéologue et découvreur de la grotte du dragon de Béraire<ref group="GHL">Modèle:Article</ref> ;
- le château des Tourelles bâti dans le seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- le petit château (à ne pas confondre avec l'autre petit château, actuel hôtel de ville), belle demeure possédant une cave voutée construite au Moyen Âge ; il fut habité dans les années 1920 par la comédienne Nelly Cormon ;
- les châteaux des Oiseaux, des Pervenches, de La Barre de l'Ange et de Monteloup (dont il ne subsiste aujourd'hui que l'allée) ont été démolis dans les années 1950 et 1960 pour laisser la place à des lotissements ou à des ensembles immobiliers.
Ancienne mairie
L'ancienne mairie, située sur la Modèle:Nobr, abrite l'école municipale de musique et de danse depuis 1999<ref group="M" name="30 sep 1999">Délibération du conseil municipal du Modèle:Date-.</ref>.
En 1881, le conseil municipal décide de faire édifier une nouvelle école. Trois ans plus tard, en 1884, une mairie-école<ref>Architecte : R. Dusserre (source: plaque apposée au-dessus de l'entrée de l'ancienne salle des mariages)</ref> remplace la précédente en bordure de la route principale, au hameau de La Guide « à l'emplacement de la pompe »<ref group="Note">Il s'agit probablement de la pompe à incendie de la compagnie des sapeurs-pompiers.</ref>, situation plus centrale pour la commune mais éloignée du centre ancien et de la Loire dont celle-ci se détourne progressivement. L'ancienne école communale (bibliothèque municipale depuis 2000 après avoir servi pendant plusieurs années de salle du conseil municipal) et la cour de l'école étaient situées juste derrière la mairie. Au moment de sa construction, un mur séparait l'école des filles de celle des garçons. Un puits commun, construit dans l'axe du mur, permettait d'en actionner le treuil indépendamment d'un côté (à l'ouest, coté garçons) ou de l'autre (à l'est, côté filles). Le mur et le puits seront démolis dans les années 1950<ref group="GHL">Modèle:Article.</ref>. Un muret entourant de part et d'autre une large grille à double vantaux est édifié face à la route principaleModèle:Note. À l'est de ce mur est également construit le local abritant la pompe à incendie et à l'ouest, celui de la prison. Début 1884, il est également décidé d'ajouter une annexe pour y installer l'horloge de la mairie au-dessus de laquelle est percée une lucarne-cloche. Celle-ci ne sera branchée au réseau électrique qu'en 1978<ref group="M">Délibération du conseil municipal du Modèle:Date-.</ref>. Le coût de la construction des bâtiments et de l'expropriation des propriétaires des terrains, qui s'élève à la somme Modèle:Unité, est financé en partie par un emprunt (auprès de l'État, de particuliers et de la caisse des écoles) et par la revente des anciens locaux des écoles et de la mairie situés place du bourg<ref group="GHL">Modèle:Article</ref>. Le bâtiment est rénové en 1959, sous le mandat d'Aurélien Hatton, maire<ref>Information confirmée par la plaque apposée au-dessus de l'entrée de l'ancienne salle des mariages.</ref>.
Autres patrimoines civils
Modèle:Article connexe La commune possède de nombreux autres lieux et monuments civils :
- l'ancienne salle des fêtes, ancienne lingerie<ref group="GHL">Modèle:Article.</ref> du petit séminaire (qui accueille depuis 2000 le studio de l'école municipale de danseModèle:Note et les bâtiments de l'ancien asile Sainte-Anne (actuels locaux associatifs), propriétés de l'ancien petit séminaire, ont été attribués à la commune en 1911<ref>Par arrêté préfectoral du Modèle:Date- à la suite de la délibération du conseil municipal du Modèle:Date- dans laquelle : « la commune revendique la propriété de l'allée des tilleuls et du petit séminaire afin d'agrandir les écoles et d'aménager une salle des fêtes (...). »</ref>, à la suite du vote de la loi de séparation des Églises et de l'État en 1905. Concerts, bals, séances de théâtre et de cinéma s'y déroulaient jusqu'à la construction de l'Espace Béraire ;
- le gîte d'étape municipal, anciennement Closerie des Roses construite en 1909<ref group="Note">À l'époque, pension de famille et café-restaurant (et guinguette le dimanche à la belle saison).</ref>, acquis par la commune en 1989<ref group="M">Délibération du conseil municipal du Modèle:Date-.</ref> et aménagé en 1991<ref group="M">Délibérations du conseil municipal du Modèle:Date- et du Modèle:Date-.</ref>, d'une capacité de Modèle:Nobr, situé en pleine verdure en bord de Loire, accueille randonneurs et cyclo-touristes toute l'année ;
- le bâtiment abritant le poste de police municipale actuel, construit en 1934 pour y installer le bureau de poste, a été racheté par la commune en 1983<ref group="M">Délibération du conseil municipal du Modèle:Date-.</ref> ;
- le bureau de poste actuel, construit par la commune<ref group="M">Délibération du conseil municipal du Modèle:Date-.</ref>, a été inauguré le Modèle:Date-<ref group="GHL">Modèle:Article.</ref> ;
- le centre social et la halte garderie ouvrent en 1978<ref group="M">Délibération du conseil municipal du Modèle:Date-, date à laquelle il est également décidé de procéder au recrutement d'une infirmière, de deux puéricultrices, d'une secrétaire et d'une bibliothécaire.</ref> ;
- le monument aux morts, faisant suite à une souscription publique en 1919, est inauguré en Modèle:Date- en mémoire des Chapellois morts pour la France au cours de la Première Guerre mondiale. Il est situé dans le cimetière dit « du bourg ». Deux plaques fixées sur celui-ci rendent également hommage aux morts de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre d'AlgérieModèle:Note. Les sépultures de quelques maires de la commune du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle s'y trouvent. Un nouveau cimetière a été créé en 1982 à la limite ouest de la commune ;
- l'allée de Monteloup, située au lieu-dit le Poirier Baron, constitue l'unique vestige de cette propriété, composée d'un petit château et de communs, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle démolis dans les années 1970 et remplacés par le lotissement homonyme. C'est une allée remarquable conservée en l'état bordée de tilleuls qui part de la route de Blois au nord et qui menait vers l'entrée de la propriété. À l'époque, on la surnommait allée à Drufin, du nom de famille des derniers propriétaires (1807 à 1962)<ref group=Note>Deux membres de cette famille ont été maires de la commune : Edmond Drufin (en 1896) et son fils Gaston Drufin (de 1904 à 1908). L'un des descendants de cette famille, Alain Drufin (né en 1942 à La Chapelle-Saint-Mesmin) sera un athlète de haut niveau. Il fut champion de France de lancer de poids en 1966.</ref>. Elle est aujourd'hui classée dans le domaine communal<ref group="GHL">Modèle:Article.</ref>,<ref group="M">L'allée a été cédée en 1976 à la commune par le lotisseur pour la somme de Modèle:Unité : Délibération du conseil municipal du Modèle:Date-.</ref> ;
- les serres municipales sont construites en 1988<ref group="M">Délibération du conseil municipal du Modèle:Date-.</ref> ;
- Le pont de l'A71 sur la Loire, pont autoroutier en béton précontraint entre la commune et Saint-Pryvé-Saint-Mesmin.
Tourisme
- Une offre d'hostellerie diversifiée existe (Modèle:Nobr pour Modèle:NobrModèle:Sfn) principalement à proximité de l'entrée des autoroutes A10 et A71 (entrée/sortie Orléans-Centre) et sur la route d'Orléans à laquelle s'ajoute une aire municipale d'autocaravanes (camping-cars) de Modèle:Nobr d’environ Modèle:Unité chacun situé en bord de Loire<ref group="Note">Cette aire de camping-cars a remplacé en 2009 le camping municipal créé en 1970 et qui avait été fermé en 2002.</ref>.
- Un parcours touristique « Nature et Culture », intitulé A la découverte de la Chapelle-Saint-Mesmin, composé de « six missions », a été créé par la commune au moyen d'une application gratuite téléchargeable sur smartphone <ref>Modèle:Lien web, durée du parcours : 90 min.</ref>.
- Un parcours patrimonial, composé de 13 panneaux de bois retraçant l'histoire de la commune et décrivant la richesse de son patrimoine (Culture et Nature), intitulé Sur les traces du passeur, sera mis en place au début de l'été 2023 près des bords de Loire<ref group="M">Modèle:Lien web sur le site internet de la commune.</ref>.
- La commune sera intégrée mi-2023, dans l'itinéraire crée par le conseil départemental du Loiret, intitulé La Route des Illustres du Loiret, par l'implantation de deux panneaux évoquant la vie de deux personnalités artistiques ayant vécu à La Chapelle Saint-Mesmin : Mademoiselle Raucourt et Eugène Prévost-Messemin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sites et paysages remarquables
Sites archéologiques
Le plan local d'urbanisme approuvé en 2019 a permis de répertorier Modèle:Unité de vestiges archéologiques<ref group="G" name=PLU47> Modèle:Lien web.</ref> : Modèle:Carte interactive
- le site gallo-romain au lieu-dit Les Garreaux ;
- la carrière d'extraction de calcaire d'époque au lieu-dit Pailly ;
- l'indice toponymique d'activité métallurgique au lieu-dit Les Forges ;
- le site d'habitat du Haut-Empire romain au lieu-dit de Gouffault ;
- l'enclos circulaire d'époque indéterminée aux lieux-dits L'Épinodier et Les Fourreaux ;
- la voie romaine potentielle d'Orléans à Tours (route communale) ;
- la voie romaine probable d'Orléans à Tours (N152) ;
- le site préhistorique (mobilier lithique de surface non daté) rue du Clos du Four ;
- l'agglomération gallo-romaine, médiévale et moderne (La Chapelle Saint-Mesmin) ;
- le château médiéval (château des Hauts) ;
- la station magdalénienne de Monteloup aux lieux-dits de Monteloup et Les Neuf Arpents ;
- le village du Moyen Âge au lieu-dit de l'Ardoise ;
- le site préhistorique (mobilier lithique de surface non daté) au lieu-dit Le Coteau ;
- l'enclos circulaire (château de la Source) ;
- le site gallo-romain (lieu de culte potentiel) au lieu-dit La Source du Rollin ;
- le site du Paléolithique et du Mésolithique au lieu-dit Besançon ;
- le moulin à vent d'époque moderne au lieu-dit Pailly, autrefois appelé le « moulin Boucher »Modèle:Note ;
- le moulin à vent d'époque moderne au lieu-dit Sud Grattelard ;
- le moulin à vent d'époque moderne au lieu-dit Sud de la NoueModèle:Note.
Le territoire de la commune comprend d'autres sites archéologiques :
- en 1862, l'archéologue Ernest Pillon<ref group="GHL">Modèle:Article.</ref> découvre des sépultures, à l'emplacement du Château des Tourelles (construit en 1869), qui attestent l'existence d'une nécropole païenne gallo-romaine avec la présence de squelettes dont chacun portait une médaille de nolage<ref>Offrande à Charon que l'on plaçait dans la bouche des défunts.</ref> ;
- en 2005, à l'occasion de l'aménagement du lotissement des Grands Clos, des fouilles archéologiques permettent de confirmer l'existence (un siècle avant notre ère) d'un village d'époque protohistorique (vaisselle céramique, torchis, trous de poteaux) et la mise à jour de vestiges (vaisselle céramique, lampe à huile, fusaïole, carreau d'arbalète, dé à coudre, pièce de monnaie), provenant d'une probable bâtisse seigneuriale (pigeonnier ou tour défensive) datant de l'époque médiévale (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref group="GHL">Modèle:Article (source : INRAP Orléans, projet 2005 n°2223).</ref> ;
- en 2007, près du lieu-dit Gouffault, un rapport archéologique de sondage effectué sur Modèle:Unité par le Bureau d'Études de Recherches et d'Applications (BERA) a permis de récolter des pièces de monnaie gauloises, romaine et du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, divers objets métalliques du Moyen Âge, des tessons de céramique et de mettre en évidence des pieds de mur (calcaire, briques et tuiles d'origine gallo-romaine), des trous de poteaux et différents fossés<ref group="GHL">Modèle:Article.</ref>.
Paysages remarquables
La place des Grèves, située en bordure de Loire à proximité d'une zone boisée (les bois de La Chapelle dénommé également « parc municipal » dont le bois de Vaussoudun fait partie<ref>Voir l’article Wikipedia à propos de l’histoire du Château de la Source du Rollin pour découvrir l’origine de ce bois qui date de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.</ref>), constitue un potentiel touristique pour la commune. En effet, ce site naturel bordé par le sentier GR3 et bénéficiant du classement du Val de Loire au patrimoine mondial de l’UNESCO, se trouve dans un rayon d'accès : de l'église Saint-Mesmin, de la grotte du dragon de Béraire, de la Réserve naturelle nationale de Saint-Mesmin, de l'ancienne cale du passeur de Loire, du gîte d’étapes municipal, de la guinguette municipale, du minigolf municipal, de l'aire municipal de camping-cars, du terrain de jeu de pétanque, du parcours de santé, d'une aire de pique-nique, d'une aire de jeux pour jeunes enfants, d'un mini-terrain de BMX.
Le lieu, présentant un espace dégagé face à la Loire, constitue également un point de vue idéal pour l'observation de la faune et la flore des bords de Loire. La place est également un lieu de convivialité, de détente, de loisirs et de promenades familiales.
Elle est également utilisée pour l'accueil de manifestations musicales estivales, à l'occasion de la fête de la musique ou du festival annuel municipal Ballade en Musique<ref>Modèle:Pdf Laura Rouvelin, Réaménagement des bords de Loire à la Chapelle-Saint-Mesmin (45) - Création d’une guinguette sur la Place des Grèves, École polytechnique de l'université de Tours, stage DA3 2008/2009, Modèle:Lire en ligne.]</ref>.
Équipements culturels
La ville possède plusieurs équipements culturels dont la gestion est confiée au service culturel de la mairie, créé en 2008/2009 :
- l'Espace Béraire, complexe culturel et lieu de diffusion, édifié en 1986 (comprenant une salle de congrès de Modèle:Nobr, un auditorium de Modèle:Nobr, une salle de restaurant de Modèle:Nobr, une cuisine, plusieurs salles de réunions et un espace d’exposition en mezzanine) est situé au sein du vaste parc de Béraire, ouvert au public. L'édifice est inauguré le Modèle:Date-<ref group="M">Délibération du conseil municipal du Modèle:Date-.</ref> ;
- la bibliothèque municipale, créée en Modèle:Date-<ref group="M">Délibération municipale du Modèle:Date-</ref>. D'abord implantée dans le centre social, elle est intégrée à l'Espace Béraire en 1986 et s'installera enfin en 2001 dans les locaux réaménagés de l’école de l'ancienne mairie sous la dénomination de Bibliothèque Louis-Rouilly. Environ Modèle:Nb sont mis à la disposition des lecteurs. Un portage à domicile de livres est proposé aux personnes âgées, handicapées ou malades ;
- l'école municipale de musique, de danse et de théâtreModèle:Note, créée en 1978Modèle:Note. Disciplines : formation musicale, piano, violon, guitare, flûte traversière, clarinette, saxophone, trompette, cor d’harmonie, trombone, tuba, percussions, batterie, chorales, orchestres, danse classique, modern’jazz et théâtre. Les enseignants artistiques encadrent le fonctionnement d’un Orchestre à l'école qui a été créé au cours du mandat municipal 2014/2020<ref group="M">
Modèle:Lien web.</ref>. L’EMM est installée dans l'ancienne mairie depuis septembre 1999<ref group="M" name="30 sep 1999" /> ;
- la salle du Plessis des Hauts, salle polyvalente à destination des associationsModèle:Note, est inaugurée en 2006 ;
- la salle Messemin, salle d'exposition attenante à la bibliothèque municipale, inaugurée en 2007 en hommage au peintre Chapellois Eugène Prévost dit Messemin ;
- l'ancienne salle des fêtes, réhabilitée en 2001 et aménagée en studio de danse est réservée aux cours de danse classique et de modern'jazz ;
- la Maison de Beauvois, ancienne maison paysanne, acquise et rénovée en 1993, salle réservée aux associations ;
- la Guinguette, acquise et rénovée en 1989, et dénommée ainsi en 1995<ref group="M">Délibération du conseil municipal du Modèle:Date-.</ref>, située en bord de Loire, lieu convivial d'activités associatives d'intérieur et de plein-air;
- les salles René Deparday<ref group="Note">Nommées ainsi en 1989 en hommage à René Deparday (1894-1989) agriculteur chapellois, responsable associatif et de coopératives agricoles.</ref>, situées derrière l’ancienne mairie, qui servaient de réfectoires aux écoliers jusqu’aux années 1960, puis de centre social, sont réservées aux activités associatives.
Personnalités liées à la commune
Parmi les nombreuses personnalités liées à La Chapelle Saint-Mesmin, on peut citer :
- saint Mesmin l'Ancien ou Maximin de Micy ( -520), Modèle:2e abbé du monastère de Saint-Mesmin de Micy ;
- Jean-Jacques Fayet (1786-1849), évêque d'Orléans et homme politique. Il achète la propriété du château des Hauts en 1844, afin d'y faire bâtir le petit séminaire (en 2021 : maison de retraite Paul-Gauguin) ;
- Louis-Émile Vanderburch, (1794-1862), écrivain et dramaturge français, habita le petit château, qui héberge l'actuelle mairie, de 1836 à 1853 ;
- Félix Dupanloup (1802-1878), évêque d'Orléans et homme politique. Il fait du château des Hauts sa résidence d'été privilégiée et dirigea le petit séminaire ;
- Ernest Pillon (1803-1874), peintre, dessinateur et archéologue. Il s'installe à La Chapelle Saint-Mesmin en 1840 en faisant l'acquisition du château de l'Ardoise et élu conseiller municipal en 1845 ; il y meurt, il est inhumé dans le vieux cimetière ;
- Alexandre Collin (1808-1890), ingénieur. Il réhabilite l'accès à la grotte du Dragon en 1857 ;
- Eugène Prévost (1880-1944), peintre et décorateur ; il est né dans la commune.
- Émile Rousseau (1899-1979), artiste lyrique ; il a vécu à La Chapelle<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Alain Drufin (1942), athlète, spécialiste du lancer du poids ; il est né dans la commune ;
- Bruno Bini (1954), footballeur puis entraîneur. Il est élu conseiller municipal en 2014 ;
- Franck Bellucci (1966), écrivain, comédien et enseignant, réside dans la commune<ref>Site de la Cie de l'Encre</ref>.
- Personnalités liées à la commune
Représentation de la commune
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason-ville-fr
Flamme postale
En octobre 1990, la municipalité crée une flamme postale<ref>Dessinée gracieusement par Béatrice Veillon.</ref>,<ref group="GHL">Modèle:Article</ref> afin de mieux faire connaitre l'identité de la commune (église, Loire, faune ligérienne) au moyen des échanges postaux.
Logo et identité visuelle
La refonte de l’identité visuelle de la commune est réalisée en 2016 avec en particulier la création d’un nouveau logo qui remplace celui utilisé depuis 1991<ref group=Note>La « frise-flamme » fait écho à l’histoire et au patrimoine de la ville. La ligne du fleuve caractérise son cadre de vie. Le nuage de points souligne la cohésion des acteurs du territoire. Le concept du bloc-marque assure à la ville une lisibilité immédiate.</ref>. Une charte graphique associée au logo est parallèlement créée<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Note.
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Logo de la commune entre 1991 et 2016.
-
Logo de la commune depuis 2016.
Voir aussi
Bibliographie
Ouvrages
Par auteur
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- Modèle:Ouvrage, réédité en 2010 par Kessinger Publishing Modèle:ISBN.
- Modèle:Ouvrage. Réédité en 2010 par Kessinger Publishing Modèle:ISBN. Disponible sur le site de University of Toronto Libraries (lire en ligne).Modèle:Plume
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage. Édité en 1668 par Dom Jean Mabillon, ASOB saec1, Paris, 1668, Modèle:P.. Bibliotheca hagiographica latina, Vol. 2, Vita BHL 5817, page 851, Bruxelles, 1898-1899<ref>Site de la BNF.</ref>.
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- Modèle:Ouvrage. Académie d'Orléans Agriculture, Sciences, Belles-Lettres et Arts {{#ifeq:Série | s | Modèle:Siècle | VIe{{#if:Série| Série }} }}, tome 20, 2010, Modèle:P. : Lire en ligne la communication de J.R Perrin (2010) Modèle:Plume.
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Collectifs
Rapports
- Modèle:Ouvrage - Règlement - CHAPELLE-SAINT-MESMIN.pdf Carte du zonage réglementaire de La Chapelle-Saint-Mesmin.
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Plan de gestion 2016-2020 de la réserve naturelle de Saint-Mesmin, diagnostic
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
Articles connexes
- Liste des communes du Loiret
- Liste des communes traversées par la Loire
- Liste des villes et villages fleuris du Loiret
- Réserve naturelle nationale de Saint-Mesmin
- Château des Tourelles (La Chapelle-Saint-Mesmin)
- Liste des voies et lieux-dits de La Chapelle-Saint-Mesmin
- Liste des abbés de Micy
Liens externes
- Site web de la mairie
- Chaîne Youtube de la commune
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Arte - Émission Karambolage (2015) sur l'usine Duralex et La Chapelle Saint-Mesmin sur Youtube, durée : 3 min 50 s
Filmographie
- Vidéos
Vidéos archivées sur les images d'archives en région Centre-Val de Loire :
- Séjour familial au Petit Bel-Air; durée : 10 min 10 s - réalisateur : Emile Lauquin - 1932 ;
- Séjour familial au Petit Bel-Air; durée : 7 min 56 s - réalisateur : Emile Lauquin - 1933<ref>Cette maison, située sur la route départementale vers la limite Est de la commune, a été abattue à la fin de l’année 2022. Elle a été plus tard dénommée Le Pigeon Vert.</ref> ;
- Après-midi familial au jardin à La Chapelle-Saint-Mesmin; durée : 4 min 16 s - réalisateur : Pierre Villiaume - Septembre 1948 ;
- Danses traditionnelles à La Chapelle-Saint-Mesmin; durée : 1 min 20 s - réalisateur : Emile Lauquin - 1965/1966.
Vidéo archivée sur la chaîne Youtube du Festival national d'opéras pour enfants de La Chapelle-Saint-Mesmin :
- Long métrage
Quelques scènes du long métrage de Gaël Lépingle Des garçons de province (2023) ont été tournées en 2020 à La Chapelle Saint-Mesmin, notamment près de la place de l'hôtel de ville, place de l'église, dans le parc de l'ancien petit séminaire, dans le parc de la Solitude, et sur l'esplanade de l'Espace Béraire :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Publications
Ouvrage de Catherine Thion
Bulletin annuel du Groupe d'histoire locale de La Chapelle Saint-Mesmin
Le quotidien régional La République du Centre
Sites web
Inventaire national du patrimoine naturel
Géoportail
- Site du Géoportail
Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Centre-Val de Loire
Insee
Site web
Dossier relatif à la commune
- Dossier relatif à la commune, Modèle:Lire en ligne
Mairie
Autres sources
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