Forêt d'Orléans

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Homonymes Modèle:Infobox Forêt La forêt d'Orléans est une forêt partiellement domaniale (à 70 % environ de sa surface) et une région naturelle française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Il s'agit de la plus vaste forêt domaniale de France métropolitaine.

Le massif a également porté le nom de forêt des Loges<ref name="Michaud-Frejaville, 1989">Modèle:Article</ref>.

Histoire

Modèle:Article connexe

Antiquité

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Moyen Âge

La forêt d'Orléans est intégrée au domaine royal français à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Époque moderne

À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la superficie de la forêt détenue par la couronne de France n'est plus que de Modèle:Unité, amputée qu'elle est par les défrichements et les donations au clergé.

En 1543, des lettres patentes du roi de France [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] annoncent l'intention de couper les taillis à douze ans, et Modèle:Citation<ref name=Jolyet1868>Modèle:Harvsp</ref>.

En 1671, 200 arpents de futaie (1 ha = environ 2,5 arpents) devaient être exploités par an, mais selon les analyses rétrospectives de Piguet : Modèle:Citation. Cette même année tous les règlements précédents sont abolis et le réformateur de l'aménagement de la forêt d'Orléans décide que la futaie doit désormais être exploitée à l'âge de Modèle:Nobr<ref name=Jolyet1868/>.

En 1719, les maîtres des forêts décident que les bois seront finalement coupés à vingt, vingt-cinq ou trente ans, selon la nature du sol des divers cantons ; on abattra tous les anciens et modernes, et on ne laissera que seize baliveaux par arpent<ref name=Jolyet1868/>.

En 1751, on modifie à nouveau cet aménagement, et un édit de 1751 ordonne que les révolutions varieront de vingt à quarante ans, selon la qualité du fonds, et qu'on réservera six anciens, seize modernes et seize jeunes baliveaux par arpent<ref name=Jolyet1868/>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la forêt est revendue au Duc d'Orléans. Plinguet est élève des ponts et chaussées, ingénieur en chef du duc d'Orléans. Après avoir satisfait le Duc dans le travail d'aménagement de la forêt de Montargis qu'il lui avait confié en 1784, il est chargé de réformer l'aménagement de la forêt d'Orléans<ref name=Jolyet1868/>. Sur la base des archives dont il dispose, il considère que cette forêt a perdu Modèle:Unité entre 1671 à 1721, à la suite de ce qu'il appelle l’Modèle:Citation, c'est-à-dire l'occupation par les riverains de vides Modèle:Citation et en raison de trop fréquents changements dans les stratégies d'aménagements du massif<ref name=Jolyet1868/>.

Pour y remédier Plinguet insiste sur la nécessité de mieux prendre en compte les sols, qu'il étudie au moyen de nombreux sondages du sol, en notant Modèle:Citation et il appelle de ses vœux Modèle:Citation, qui pourraient travailler Modèle:Citation plutôt que Modèle:Citation<ref name=Jolyet1868/> Plinguet accuse ses prédécesseurs maîtres des forêts de n'avoir Modèle:Citation<ref name=Jolyet1868/>.

Plinguet donne des avis sur les routes forestières qu'il faudrait, dit-il, établir Modèle:Citation ; il se désespère des énormes abus du pâturage effectué dans les parcelles recépées ou replantées dès l'âge de trois ou quatre ans, livrant les taillis de la forêt d'Orléans aux Modèle:Citation<ref name=Jolyet1868/> ; il demande la suppression des concessions de glandée, notant que, Modèle:Citation<ref name=Jolyet1868/>.

Bien qu'il ait observé la forêt un peu à la manière des phytosociologues d'aujourd'hui, considérant que ce qui pousse spontanément sous le couvert forestier renseigne sur l'état du sol et du milieu, Piguet a néanmoins finalement lui-même contribué à surexploiter le milieu en raccourcissant la rotation des coupes (en augmentant - provisoirement - le revenu des parcelles concernées). À partir de 1789, la Révolution française met fin à son travail<ref name=Jolyet1868/>.

Époque contemporaine

Très abîmée à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la forêt est classée domaniale en 1848, et les services de l'Office national des forêts se chargent de la reboiser dès le début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Le massif de Lorris héberge les Résistants français pendant la Seconde Guerre mondiale. Le Modèle:Date, 49 résistants sont tués dans le maquis de Lorris, au carrefour d'Orléans<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Géographie

carte de la forêt d'Orléans

La forêt d'Orléans a une superficie de 50 000 hectares environ répartis sur 35 communes, dont 35 000 hectares de forêt domaniale, ce qui en fait la plus vaste forêt domaniale de France métropolitaine. La forêt est encerclée par les régions naturelles de la Beauce au nord, du Gâtinais à l'Est et du Val de Loire au Sud ; elle s'étend au nord de la Loire sur un vaste arc de cercle d'environ Modèle:Unité de longueur, d'Orléans à Gien, et de 5 à Modèle:Unité de largeur.

Elle comprend trois grands massifs reliés entre eux par des bois privés : à l'Est, le massif de Lorris, environ Modèle:Unité (Nord-est, Est et Sud-est de Sully-sur-Loire) ; au centre, le massif d'Ingrannes, environ Modèle:Unité (autour d'Ingrannes et Sully-la-Chapelle), enfin, à l'Ouest, le massif d'Orléans, environ Modèle:Unité (immédiatement au nord de l'agglomération orléanaise).

Réseau routier, voies ferrées et chemins

Les routes départementales 2060 (ex-RN60) et 2152 (ex-RN152) traversent la forêt d'Orléans. Par ailleurs, celle-ci est bordée à l'Ouest, par la route départementale 2020 (ex-RN20) et l'autoroute A10, à l'Est par la route nationale 7 et l'autoroute A77 et au Nord par l'autoroute A19.

Deux lignes ferroviaires traversent la forêt. L'une entre Orléans et Neuville-aux-Bois via Rebréchien (ligne des Aubrais - Orléans à Malesherbes), l'autre entre Orléans et Bellegarde via Vennecy et Vitry-aux-Loges (ligne des Aubrais - Orléans à Montargis).

Les sentiers de grande randonnée (GR) GR 3 et GR 32 traversent la forêt d'Orléans.

Communes

Fichier:Foretorleanssaran1.JPG
La forêt d'Orléans à Saran

Les communes suivantes possèdent tout ou une partie de leur territoire dans la forêt d'Orléans : Modèle:Colonnes

Lieux-dits

La forêt d'Orléans comprend de nombreux lieux-dits :

Les carrefours

Modèle:Colonnes

Hydrographie

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Les cours-d'eau

Les étangs

Binoche, les Bois, Courcambon, Grand-Vau, Gué-des-Cens, Gué-l'évêque, les Liesses, Morches, Molandon, Neuf, Neuf-de-Combreux, Neuf-de-Centimaisons, Noue-Mazone, Orléans, Ravoir, Retrève, la Vallée.

Les marais

  • Le marais du Saussis à Rebréchien
  • Le marais de l'Ermitage à Rebréchien

Relief et humidité

Fichier:Etangretreve1.jpg
Étang de la Retrève, Cercottes.

La forêt est très plate puisque son altitude maximum est de Modèle:Nobr à l'extrême Sud-Est (lisière du massif de Lorris sur le chemin des Choux - commune des Choux) alors que le point le plus bas se trouve à la cote 107 près de la maison forestière du Gué Girault dans le massif d'Ingrannes, soit une différence de niveau de Modèle:Nobr sur Modèle:Unité.

Cette absence de relief, alliée à l'imperméabilité du sous-sol, constitue un obstacle à l'écoulement naturel des eaux de pluie et explique l'humidité du terrain et l'abondance des étangs, des fontaines et des marécages appelés localement marchais (le marchais aux prêtres, le marchais de la vallée, le marchais clair, le marchais aux cannes, le marchais mignon, etc.).

De nombreux autres noms de lieux de la forêt rappellent la nature humide des sols : la Bouillante (bourbier), la Fontaine, la Fontenelle, la Vallée des joncs, les Orfosses mouillées, la noue (prairie marécageuse) des Gastils, la noue malade, etc.

Cependant, d'importants travaux d'assainissement ont été réalisés à partir du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et, actuellement, l'entretien de plus de Modèle:Unité de fossés contribue à la mise en valeur de la forêt.

Incidence sur le climat local

Les vents dominants dans la région viennent du sud-ouest, aidés en cela par la vallée de la Loire jusqu'à Orléans. Or les orages sont, de façon générale, ralentis et diminués voire stoppés par les grandes forêts (alors qu'ils ne font que contourner celles plus réduites) ; mais avant de ce faire, leur intensité s'accroît dans la zone où il rencontre la forêt.
Ainsi, les terres au sud-ouest et à l'ouest de la forêt d'Orléans tendent à subir plus d'orages que celles situées de l'est au nord de celle-ci. Retenir toutefois que ceci est une tendance générale et que les exceptions dues à des particularismes locaux sont fréquentes<ref name="tristan">Modèle:Chapitre.</ref>.

Géologie

Le sous-sol de la forêt d'Orléans est constitué de sables et d'argiles de l'ère tertiaire disposés en couches superposées. Les géologues y distinguent deux formations : les marnes et argiles de l'Orléanais à l'ouest et les sables et argiles de Sologne à l'est.

L'argile compacte s'opposant à la pénétration des racines, la richesse du sol est conditionnée par l'épaisseur de la terre végétale et du sable de surface. Cette épaisseur est très variable : parfois très faible, au nord d'Orléans ou dans la région de Trainou, elle peut atteindre exceptionnellement plusieurs mètres dans le massif de Lorris.

Au nord d'une ligne schématique Cercottes-Loury-Chambon, le calcaire de Beauce affleure parfois sous forme de marnes assez riches mais compactes. Au sud de cette ligne, le calcaire fait complètement défaut et les sols sont généralement pauvres et très acides, convenant souvent mieux aux résineux qu'aux feuillus.

Globalement, on peut observer que les sols sont de plus en plus sableux et sains au fur et à mesure qu'on s'éloigne d'Orléans pour se diriger vers l'est : alors que le massif d'Orléans présente de nombreuses zones mouilleuses ou argileuses difficilement accessibles en hiver, le massif de Lorris est plus sec et plus sain, mais son sol est également plus acide.

Une source d'eau est située à Chambon-la-Forêt.

Flore et faune

Modèle:Source de la section

Fichier:Osprey mg 9605.jpg
Le balbuzard pêcheur, de retour depuis 1984 en forêt d'Orléans

La forêt d'Orléans est mixte. Parmi les feuillus, le chêne pédonculé domine en représentant plus de la moitié des arbres de la forêt. Les résineux sont principalement des pins sylvestres, qui couvrent environ un tiers de la forêt. Outre ces deux espèces, on peut également trouver des bouleaux, des charmes, des hêtres, des noisetiers, des pins Laricio de Corse, des pommiers sauvages, des tilleuls.

Plusieurs espèces d'oiseaux nichent dans la forêt d'Orléans, il s'agit du balbuzard pêcheur (de retour depuis 1984)<ref>À la rencontre du balbuzard pêcheur. Site du conseil général du Loiret d'après le magazine Reflets du Loiret Modèle:N° d'avril 2001. Consultation : décembre 2008.</ref>, de l'aigle botté, du circaète Jean-le-Blanc, de la bondrée apivore, du busard Saint-Martin, de l'engoulevent d'Europe, des pics noir, mar et cendré, de l'alouette lulu et de la fauvette pitchou. D'autres, telles la grande aigrette ou la grue cendrée, y effectuent une étape au cours de leur migration.

De nombreuses autres espèces animales sont présentes : cerf, chevreuil, lièvre, faisan, écureuil, sanglier, ou encore la grenouille rousse.

Classement

La réserve naturelle régionale des Grandes Bruyères a été créée en 1979 sur le territoire de la commune d'Ingrannes. Elle couvre environ Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En février 2004, une zone de Modèle:Unité de la forêt d'Orléans a fait l'objet d'un classement Natura 2000 en zone de protection spéciale (ZPS)<ref>Modèle:Natura 2000</ref>. Incluant et débordant largement des massifs de Lorris et d'Ingrannes, c'est une zone importante pour la conservation des oiseaux protégeant notamment le balbuzard pêcheur, l'aigle botté, le pic mar et l'engoulevent d'Europe qui en ont fait un site de nidification.

Une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de Modèle:Unité a été définie en 2010 à Lorris, l’aire de balbuzard du carrefour de Joinville. Elle est essentiellement plantée de conifères et présente un intérêt ornithologique du fait de la présence du balbuzard, de l'engoulevent, de la bécasse des bois et du faucon hobereau<ref>Modèle:ZNIEFF</ref>.
Au-delà, ce sont Modèle:Unité de la forêt au nord de la Loire qui sont classés en ZNIEFF<ref name="ZNIEFFforetorleans">Fiche ZNIEFF du massif forestier d'Orléans.</ref>, avec 37 communes concernées et incluant l'étang de Courcambon<ref name="courcamboncarte">Carte interactive de la ZNIEFF de l'étang de Courcambon.</ref>, l'étang de Molandon et l'étang et vallon de Ravoir.

À signaler aussi plus de trente parcelles totalisant Modèle:Unité, dans la forêt d'Orléans ou en périphérie, classées depuis 2013 comme sites d’intérêt communautaire (SIC)<ref>Natura 2000 - ZPS - ZSC - SIC - DOCOB... qu’est-ce que c’est ?. Direction départementale des territoires et de la mer. Les sites d’intérêt communautaire (SIC) deviennent par arrêté des Zones Spéciales de Conservation (ZSC)</ref> pour leurs zones humides (étangs, tourbières, marais, mares), leur richesse floristique (bryophytes, lichens et champignons) et faunistique notamment pour l'avifaune (rapaces mais aussi chiroptères, amphibiens et insectes), et la présence vraisemblable à proximité de Eriogaster catax (laineuse du chêne), Limoniscus violaceus (taupin violacé), Cerambyx cerdo (capricorne du chêne) et Osmoderma eremita (pique-prune)<ref name="SIC">Fiche SIC FR2400524 - Forêt d'Orléans et périphérie.</ref>.

Patrimoine

Civil

Châteaux

Musées

  • Le musée des métiers et des légendes de la forêt d'Orléans à Loury ;
  • Le musée de la Résistance et de la Déportation à Lorris.

Autres

Fichier:Carrefour résistance 02 forêt d'Orléans, Loiret, France.JPG
Monument du carrefour de la Résistance

Militaire

Religieux

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Périodique

  • Annales de la société des amis de la forêt d'Orléans, Modèle:OCLC

Ouvrages

Ouvrages récents
Ouvrages anciens

Articles

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Articles connexes

Liens externes

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