Lorris
Modèle:Homophone Modèle:Infobox Commune de France
Lorris Modèle:API-fr est une commune française située dans la région naturelle du Gâtinais, dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.
Géographie
Localisation
La commune de Lorris se trouve dans le quadrant sud-est du département du Loiret, dans la région agricole de l'Orléanais<ref name="RegAgri">Modèle:Lien web.</ref>. À vol d'oiseau, elle se situe à Modèle:Unité d'Orléans<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département et à Modèle:Unité de Montargis<ref> Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture.
Les communes les plus proches sont : Noyers (Modèle:Unité), Coudroy (Modèle:Unité), Vieilles-Maisons-sur-Joudry (Modèle:Unité), Montereau (Modèle:Unité), La Cour-Marigny (Modèle:Unité), Chailly-en-Gâtinais (Modèle:Unité), Beauchamps-sur-Huillard (Modèle:Unité), Thimory (Modèle:Unité), Presnoy (Modèle:Unité), Auvilliers-en-Gâtinais (Modèle:Unité), Les Bordes (Modèle:Unité), Bray-en-Val (Modèle:Unité), et Ouzouer-sur-Loire (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Voies de communication
Trois routes principales desservent la commune.
Elle est traversée en direction sud-ouest / nord-est par la D961, qui mène à la sous-préfecture Montargis à Modèle:Unité au nord-est (Modèle:Unité en voiture dans des conditions normales de circulation) et rejoint Les Bordes à Modèle:Unité au sud-ouest.
La D88 va de Lorris à Saint-Aignan-des-Gués Modèle:Unité vers l'ouest-sud-ouest, où elle rejoint la D952 menant à Orléans, préfecture du département à Modèle:Unité (Modèle:Unité) de Lorris<ref>Les distances et temps de parcours sont issus de l'évaluateur d'itinéraires de maps.google.fr, consulté le 4 novembre 2012</ref>.
Enfin, la D44 relie Lorris à Boiscommun, Modèle:Unité au nord-ouest, et à Gien, Modèle:Unité au sud-est.
Transports
Lorris est desservie par la ligne d’autocars 12 (Montargis - Dampierre-en-Burly)) de la société Ulys<ref>Site ulys-loiret.com</ref>.
Forêt et cours d'eau
La ville a donné son nom au massif de Lorris, portion la plus orientale de la forêt d'Orléans et qui sur la commune occupe l'essentiel du terrain au sud de la ville. Cette belle zone boisée, pratiquement non habitée sauf pour le lotissement de Gué-l'Évêque qui compte environ Modèle:Nobr en bordure Est de commune près du ruisseau la Trêve, est quadrillée par des allées forestières rectilignes, parcourue par de nombreux ruisseaux et parsemée d'étangs et de mares. On peut citer la Rigole de Courpalet dans le nord-ouest de la commune, qui alimente près de la Faisanderie une série d'étangs dont l'étang Clain. Le ruisseau la Poterie y passe peu après sa source en remontant vers le nord et vers Noyers, arrosant le bourg sur son passage. Le Limetin passe plus à l'est, se dirigeant vers le nord-est et alimente une longue série d'étangs dont l'étang de la Motte et l'étang des Bonneaux. La Trève ou Treille<ref>Modèle:Sandre consulté le 20 septembre 2017.</ref>, long de Modèle:Unité, marque la limite Est de la commune sur environ Modèle:Unité. Plusieurs moulins utilisaient la force motrice de ces cours d'eau<ref name="cartegeoportail">Lorris sur Géoportail. Cours d'eau et limites de communes surlignés.</ref>.
Lieux-dits et écarts
Géologie et relief
Géologie
La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques<ref name="BasPar">Modèle:Lien web.</ref>.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a Modèle:Nobr d'années. La formation la plus ancienne est de la molasse du Gâtinais remontant à l’époque Miocène de la période Néogène. La formation la plus récente est des dépôts anthropiques remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « n°364 - Bellegarde-du-Loiret » et « n°365 - Montargis » de la carte géologique au Modèle:Nobr du département du Loiret<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et leurs notices associées<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Relief
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>. L'altitude du territoire varie entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
L'étang d'Orléans, partagé avec la commune de Vieilles-Maisons<ref name="cartegeoportail"/>, est une réserve de chasse.
La rigole de Courpalet, cours d'eau artificiel de 31 km de long qui méandre largement dans la commune, est le plus important chenal d'alimentation du canal d'Orléans. Sur la commune elle passe par les étangs de Saragosse, de Glatigny et de la Motte<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Zone spéciale de conservation (Dir. Habitat)
plante carnivore
La commune fait partie de la Zone spéciale de conservation (ZSC) de la « Forêt d'Orléans et périphérie »<ref name="zscFrtOrlns">« Forêt d'Orléans et périphérie » - FR2400524. Fiche et cartographie Zone spéciale de conservation Natura 2000 sur inpn.mnhn.fr.</ref>, un site d'intérêt communautaire (SIC) selon la directive Habitat. Le premier Arrêté de protection de biotope pour cette ZSC a été passé le Modèle:Date- ; le dernier arrêté date du Modèle:Date-. La ZSC a une surface de Modèle:Unité et concerne Modèle:Nobr.
Zone de Protection Spéciale (Dir. Oiseaux)
La commune fait également partie de la zone de protection spéciale (ZPS) de la « Forêt d'Orléans »<ref name="zpsFrtOrlns">« Forêt d'Orléans » - FR2410018. Fiche et cartographie ZPS Natura 2000 sur inpn.mnhn.fr.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, un Site d'Intérêt Communautaire (SIC) selon la directive Oiseaux de Modèle:Unité sur Modèle:Nobr.
ZNIEFF
Lorris est concerné par quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) :
- La ZNIEFF continentale de type 2 du « Massif forestier d'Orléans »<ref name="znMassifFortOrlns">« Massif forestier d'Orléans » - 240003955. Fiche et cartographie ZNIEFF Natura 2000 sur inpn.mnhn.fr.</ref>, soit Modèle:Unité, concerne Modèle:Nobr dont Vieilles-Maisons.
- La ZNIEFF continentale de type 1 des « Étangs d'Orléans et des Bois (massif de Lorris) »<ref name="znEtangsOrleansBois">« Étangs d'Orléans et des Bois (massif de Lorris) » - 240031324. Fiche et cartographie ZNIEFF Natura 2000 sur inpn.mnhn.fr.</ref>, soit Modèle:Unité, concerne deux communes : Lorris et Vieilles-Maisons et vise en premier lieu l'habitat d'eaux douces des deux étangs.
- La ZNIEFF continentale de type 1 de l'« Aire de Balbuzard du carrefour de Joinville »<ref name="znBalbuzard">« Aire de balbuzard du carrefour de Joinville » - 240030764. Fiche et cartographie ZNIEFF Natura 2000.</ref>, de 27 hectares uniquement sur la commune de Lorris. Cette ZNIEFF concerne une pinède lâche sur un sol hydromorphe et vise le balbuzard fluviatile qui s'y reproduit depuis 1998. Ce retour spontané du balbuzard, bâtit des aires naturelles (et non sur plate-forme aménagée) est concomitant au retour de l'engoulevent vers la même époque. On y trouve aussi la bécasse des bois et le faucon hobereau, qui y nichent peut-être également depuis 2004 et 2000 respectivement.
- La ZNIEFF continentale de type 1 des « Lisières des Six Poteaux (Massif de Lorris) »<ref name="zn6poteaux">« Lisières des Six Poteaux (Massif de Lorris) » - 240030521. Fiche et cartographie ZNIEFF Natura 2000.</ref>, de 33,42 hectares sur Bray-en-Val et Lorris, proche du carrefour de Sully (sud de la commune). On y trouve des pelouses acidiphiles et les landes humides et sèches, ici en bordure des chemins, et deux mares oligotrophes. La zone abrite l'aigle botté (Hieraaetus pennatus, espèce vulnérable en France métropolitaine), le faucon hobereau (Falco subbuteo, espèce en déclin), l'engoulevent d'Europe (Caprimulgus europaeus, protégé dans toute la France), le busard Saint-Martin (Circus cyaneus espèce en déclin), la bécasse des bois (Scolopax rusticola, la bondrée apivore (Pernis apivorus) et le circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus). Les espèces végétales comprennent l'arnica des montagnes (Arnica montana, protégé dans trois régions françaises et dont l'état de conservation est jugé défavorable localement), le droséra à feuilles rondes (Drosera rotundifolia, protégé dans toute la France), la bruyère à quatre angles (Erica tetralix, protégée dans trois régions et deux départements français), le millepertuis des marais (Hypericum elodes, protégé dans cinq régions françaises), le jonc rude (Juncus squarrosus, protégé dans quatre régions françaises), le persil des montagnes (Oreoselinum nigrum, protégé en région Centre et en Bourgogne) et l'hélianthème taché (Tuberaria guttata, protégé dans certaines parties de la France).
Noter la présence sur la commune de l'orchis à fleurs lâches (Anacamptis laxiflora), espèce vulnérable). Parmi les espèces animales sont présentes également la bécassine des marais (Gallinago gallinago, en déclin), le hibou des marais (Asio flammeus), le loup gris (Canis lupus, espèce vulnérable), le pigeon biset (Columba livia, espèce en danger), et la grue cendrée (Grus grus, en danger critique d'extinction).
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Arnica
(Arnica montana) -
Hélianthème taché
(Tuberaria guttata) -
Bécassine des marais
(Gallinago gallinago) -
Bruyère à quatre angles
(Erica tetralix) -
Orchis à fleurs lâches
(Anacamptis laxiflora) -
Hibou des marais
(Asio flammeus) -
Jonc rude
(Juncus squarrosus) -
Grue cendrée
(Grus grus) -
Millepertuis des marais
(Hypericum elodes) -
Engoulevent d'Europe
(Caprimulgus europaeus)
Toponymie
Actum Lorriaci in palatio, 1112<ref>Actum Lorriaci in palatio : Marcel Prou, Les coutumes de Lorris ; Lorriacus, Nouvelle revue historique de droit français et étranger, 1884, Modèle:P..</ref>.
Bas latin Lorriacus. Nom de personne d’origine germanique Lotherus et faux suffixe de possession iacus ; le double r fait difficulté.
La prononciation correcte du nom est [lori] (en roulant les « r », avec un « s » final muet) mais, inexplicablement, depuis la Seconde Guerre mondiale, cette prononciation a quasiment disparu au profit d'un [loris] (sans « r » roulé). Peut-être y a-t-il eu volonté de se démarquer de communes ayant une consonance voisine : Lorrez (prononcé [loré]) ou Loury.
Histoire
Moyen Âge
La ville est un rendez-vous de chasse pour les premiers Capétiens au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Les souverains y entretiennent une cour assez réduite et y signent notamment la Charte de Lorris et la Paix de Lorris.
La charte de Lorris est promulguée en 1134 par le roi de France Louis VI le Gros (1108-1137). Elle donne à Lorris « privilèges et franchises » connus sous le nom de coutumes, ce qui fait de Lorris la première commune libre de France.
La paix de Lorris est signée le Modèle:Date entre Raimond VII, comte de Toulouse, et le roi de France Saint Louis<ref>Zoé Oldenbourg, Le bûcher de Montségur, Gallimard, 1959.</ref>. Les deux hommes renouvellent ainsi le traité de Paris qu'ils ont déjà conclu le Modèle:Date sous l'égide de la mère de Saint Louis, Blanche de Castille. Raimon VII renonce aux villes de Narbonne et d'Albi et promet de faire, lui-même, la chasse aux hérétiques, les « cathares ». Ce traité met fin définitivement aux souffrances des Albigeois et à la fronde des barons du midi contre Saint Louis. Par la même occasion, Raimon VII donne sa fille Jeanne en mariage au frère du roi de France, Alphonse de Poitiers.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Lors de la Seconde Guerre mondiale, le département du Loiret fut l'un des hauts lieux de la Résistance et paya un lourd tribut à la Déportation. Ceci est particulièrement vrai pour Lorris où se situait le très actif maquis de Lorris.
Situé en forêt d'Orléans, dans le massif de Lorris, le Carrefour de la Résistance est l'endroit où ont été massacrés le Modèle:Date plus de 50 maquisards réfugiés en forêt. Derrière leurs tombes, la maison forestière incendiée par l'occupant qui y avait enfermé les victimes, est restée en l'état.
Urbanisme
Typologie
Lorris est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Lorris, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,7 %), terres arables (21,6 %), prairies (12,1 %), zones urbanisées (6,3 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
-
Carte orthophotographique de la commune en 2016.
Voies de communication et transports
Risques majeurs
La commune de Lorris est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Elle est également exposée à deux risques technologiques : le risque nucléaire et le risque de transport de matières dangereuses<ref name="DDRM-liste">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. Entre 1989 et 2019, sept arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune : deux pour des inondations et coulées de boues et cinq pour des mouvements de terrains<ref name="Georisques1">Modèle:Lien web.</ref>.
Risques naturels
Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités<ref name="Cavités-Lorris">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumise à un aléa Modèle:Citation face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Depuis le Modèle:Date-, la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante<ref name="decret22oct2011">Modèle:Légifrance portant délimitation des zones de sismicité du territoire français</ref>. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible<ref name="Georisques1"/>.
Risques technologiques
Dans le domaine des risques technologiques, une partie du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont en effet susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. Or la commune se situe en totalité à l'intérieur du périmètre de Modèle:Nobr du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Dampierre. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de Modèle:Unité de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactifModèle:Note. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession<ref name="DDRM-nucl">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune est exposée au risque de transport de matières dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'un gazoduc<ref name="Gaz">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="DDRM-liste"/>,<ref name="DDRM-TMD">Modèle:Lien web.</ref>.
Politique et administration
Découpage territorial
Bloc communal : Commune et intercommunalités
La paroisse de Lorris acquiert le statut de municipalité avec le décret du Modèle:Date- de l'Assemblée Nationale<ref name="Motte24">Modèle:Harvsp.</ref> puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II (Modèle:Date-)<ref name="Motte23">Modèle:Harvsp.</ref>. Il faut toutefois attendre la loi du Modèle:Date- sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central<ref name="Loi1884">Modèle:Lien web.</ref>.
Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création<ref name="Cassini1"/>.
La commune est membre de la communauté de communes du canton de Lorris, une intercommunalité qui remplace l'ancien SIVOM du canton de Lorris créé en Modèle:Date-, depuis sa création le Modèle:Date jusqu'au Modèle:Date-<ref name="CCJeanson">Modèle:Lien web.</ref>.
Afin de renforcer et réduire le nombre d'intercommunalités en France, la loi du Modèle:Date- portant nouvelle organisation territoriale de la République (dite loi NOTRe) fait passer le seuil démographique minimal de 5 000 à Modèle:Unité pour constituer une intercommunalité, sauf exceptions. Le schéma départemental de coopération intercommunale du Loiret est arrêté sur ces bases le Modèle:Date- et le nombre d'établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre passe dans le département du Loiret de 28 (2 communautés d'agglomération et 26 communautés de communes) à 16 (deux communautés d'agglomération et Modèle:Unité de communes dont une interdépartementale)<ref name="SDCI45">Modèle:Lien web.</ref>. Les communautés de communes du canton de Lorris et canton de Châtillon-Coligny et du Bellegardois fusionnent ainsi à compter du Modèle:Date- en une seule entité : la communauté de communes Canaux et forêts en Gâtinais, dont le siège est à Lorris. Cette nouvelle intercommunalité comprend Modèle:Unité dont Lorris<ref name="RAA-6sep2016">Modèle:Lien web.</ref>.
Circonscriptions de rattachement
La loi du Modèle:Date- divise le pays en Modèle:Unité découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Lorris est alors incluse dans le canton de Lorris, le district de Montargis et le département du Loiret<ref name="Prudhomme162">Modèle:Harvsp.</ref>.
La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838<ref name="Hist-decentr-3">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions<ref name="Hist-decentr-41">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes<ref name="Hist-decentr-61">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. L'Modèle:Nobr intervient en 2003-2006<ref name="Hist-decentr-118">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>, puis l'acte III en 2012-2015.
Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Lorris aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.
Circonscription | Nom | Période | Type | Évolution du découpage territorial |
---|---|---|---|---|
District | Montargis | 1790-1795 | Administrative | La commune est rattachée au district de Montargis de 1790 à 1795<ref name="Cassini1">Modèle:Cassini-Ehess</ref>,<ref name="Prudhomme162"/>. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de Modèle:Nobr supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance<ref name="COG43">Modèle:Lien web.</ref>. |
Canton | Lorris | 1790-1801 | Administrative et électorale | Le Modèle:Date-, la municipalité de Lorris est rattachée au canton de Lorris<ref name="Jeanson-canton">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Cassini1"/>. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du Modèle:Date-, et ne conservent qu'un rôle électoral<ref name="COG43"/>. Ils permettent l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés<ref name="Hist-decentr-6">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795. |
Lorris | 1801-2015 | Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31<ref name="COG44">Modèle:Lien web.</ref>. Lorris est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X (Modèle:Date-) au canton de Lorris, sous le nom de Lorris<ref name="Arrete1801-44">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Cassini1"/>. | ||
Lorris | 2015- | Électorale | La loi du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> et ses décrets d'application publiés en février et Modèle:Date-<ref name="Décret 2014">Modèle:Lien web.</ref> introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Lorris<ref name="Décret 2014"/>. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale dédiée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental<ref name="Canton Q460">Modèle:Lien web.</ref>. | |
Arrondissement | Montargis | 1801- | Administrative | Lorris est rattachée à l'arrondissement de Montargis depuis sa création en 1801<ref name="Cassini1"/>,<ref name="Arrete1801-44"/>. |
Circonscription législative | [[Sixième circonscription du Loiret|Modèle:6e]] | 2010- | Électorale | Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du Modèle:Date-. En attribuant un siège de député « par tranche » de Modèle:Nombre, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21<ref name="Législatives2012">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Loi_juil2009">Modèle:Lien web.</ref>. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six<ref name="Carte-législatives-Loiret">Modèle:Lien web.</ref>. Lorris, initialement rattachée à la cinquième circonscription, est, après 2010, rattachée à la sixième circonscription<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>. |
Collectivités de rattachement
La commune de Lorris est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire<ref name="Rattachmts-adm1">Modèle:Lien web.</ref>, à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.
Politique et administration municipales
Conseil municipal et maire
Modèle:Article connexe Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Lorris, commune de plus de Modèle:Unité, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)<ref name="Loi 2013-403">Loi Modèle:N° du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.</ref>, pour un mandat de six ans renouvelable<ref name="Elec_CM">Modèle:Lien web.</ref>. Il est composé de 23 membres<ref>Article Modèle:Légifrance du code général des collectivités territoriales</ref>. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil. VValérie Martin est maire depuis 2014.
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique environnementale
Équipements et services
Environnement
Gestion des déchets
Modèle:Article détaillé En 2016, la commune est membre du SICTOM de la région de Châteauneuf-sur-Loire, créé en 1976. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles<ref group="Note">Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.</ref>, des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire<ref name="Sictom-Chateauneuf">Modèle:Lien web.</ref>. Un réseau de dix déchèteries, dont une est située sur le territoire communal, accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…)<ref name="SICTOM-Chateauneuf-2015-7">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées par le SYCTOM de Gien-Châteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de déchets ménagers et un centre de stockage de déchets ultimes (CSDU) de classe II à Saint-Aignan-des-Gués ainsi qu'une usine d’incinération des ordures ménagères à Gien-Arrabloy<ref name="Sictom-Chateauneuf"/>.
Depuis le Modèle:Date-, la Modèle:Citation ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais en application de la loi NOTRe du Modèle:Date-<ref name="SDCI45-4">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.
Production et distribution d'eau
Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques<ref name="SP-Ass">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. Au Modèle:Date-, la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable de Lorris, un syndicat créé en 1971 desservant quatre communes : Coudroy, Lorris, Noyers et Vieilles-Maisons-sur-Joudry<ref name="SIAEP-42">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="SIAEPb-42">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Serv-EAU-2016">Modèle:Lien web.</ref>. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du Modèle:Date. Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes<ref name="CGCT-L1321-1">Modèle:Légifrance et suivants</ref>,<ref name="AMF-LoiNotre">Modèle:Lien web.</ref>.
Assainissement
La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte<ref name="Ass-16">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>, est assurée par la commune elle-même<ref name="Serv-AC-2016">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal, mise en service le Modèle:Date- et dont la capacité nominale de traitement est de Modèle:Unité, soit Modèle:Unité. Cet équipement utilise un procédé d'épuration biologique dit « à boues activées ». Son exploitation est assurée en 2017 par la Lyonnaise des Eaux<ref name="STEP2016">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="STEP-Sandre">Modèle:Lien web.</ref>.
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. La communauté de communes du canton de Lorris a créé, par délégation de ses communes adhérentes, le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de contrôler les installations neuves et existantes, la mise en place d’un service de vidange et la réhabilitation des installations<ref name="Serv-ANC-2016">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="CC-SPANC">Modèle:Lien web.</ref>. Depuis le Modèle:Date-, c'est la communauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais, issue de la fusion de la communauté de communes du canton de Lorris, de la communauté de communes de Châtillon-Coligny et de la communauté de communes du Bellegardois, qui assure, par substitution, le SPANC.
Enseignement
Lorris, qui fait partie de la zone B, est situé dans l'académie d'Orléans-Tours. On y trouve une école maternelle, une école primaire et un collège :
- École maternelle Marc O'Neill, rue Saint-Exupéry<ref>École maternelle Marc O'Neill sur lorris.fr.</ref>
- École élémentaire Marc O'Neill, dans le quartier de la Noue<ref>École élémentaire Marc O'Neill sur lorris.fr.</ref>
- Collège Guillaume de Lorris, 38 Rue Saint Lazare<ref>Collège Guillaume de Lorris sur lorris.fr.</ref>,<ref>
Collège Guillaume de Lorris sur education.gouv.fr.</ref>.
Les lycées les plus proches sont :
- Lycée d'enseignement général et technologique agricole le Chesnoy (Amilly, 19 km)
- Lycée Durzy (Villemandeur, 19.4 km)
- Lycée professionnel Jeannette Verdier (Montargis, 20 km)
- Lycée privé Saint-Louis (Montargis, 20 km)
- Lycée professionnel Château Blanc (Châlette-sur-Loing, 20 km)
- Section d'enseignement général et technologique du lycée professionnel Château Blanc (Châlette-sur-Loing, 20 km)
Population et société
Démographie
Modèle:Article détaillé Modèle:Population de France/introduction
Sport et loisirs
- Centre équestre ;
- Bassin d'apprentissage fixe de natation ;
- Base de loisirs de l'étang des Bois ;
- Pêche, chasse, chasse à courre tous les mercredis et samedis.
- Gymnase: Handball, Foot en salle, Escalade, Judo, Badminton,
Le sentier de grande randonnée GR de Pays du Gâtinais passe dans le sud de la commune ; le GR3B la traverse également<ref name="cartegeoportail"/>.
Cadre de vie
La commune possède le label « Ville fleurie », deux fleurs lui ont été attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France dans le cadre du concours des villes et villages fleuris<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture
- Observations de la faune en forêt d'Orléans conduites par l'office national des forêts : balbuzard pêcheur, du Modèle:1er juin au Modèle:Date- ; brame du cerf en septembre ;
- Le Cinémobile s'installe une fois par mois sur le mail de la salle Blanche-de-Castille ;
- Bibliothèque municipale ;
- Théâtre au CRACT.
Économie
La commune possède la petite zone artisanale des Dentelles, sur laquelle sont installées trois entreprises dont deux de menuiserie et un magasin d’outillage et matériaux de construction. Cependant toute nouvelle installation d'entreprise doit maintenant se faire sur le Parc d'Activités du Pays de Lorris, qui appartient à la communauté de communes de Lorris<ref name="economie">Économie, généralités sur lorris.fr.</ref>.
Ressources et productions agricoles : 24 établissements encore en activité exploitent environ Modèle:Unité<ref name="economie"/>.
- Cultures céréalières ;
- Bovins, ovins, volailles.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La ville était entourée de fortifications dont on peut à peine, aujourd'hui, deviner le tracé. De même, l'ancien château royal des Salles (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) a complètement disparu
- La halle du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, reconstruite en 1992 dans le style originel avec ornements de briques polychromes, a été inscrite monuments historiques le Modèle:Date. Ce bâtiment, construit en 1452-1453, avait succédé à une halle du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle qui fut brûlée par les Anglais vers 1358-1360.
- L’hôtel de ville date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle de style Renaissance. Il a été classé monument historique en 1862<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>
- L’église Notre-Dame, de style roman, date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elle contient un orgue datant de 1501, parmi les plus vieux d'Europe et le plus vieil instrument en fonction en France<ref>La musique classique s'invite à Lorris, La république du Centre, 22 août 2011, édition Orléans Métropole, Modèle:P..</ref>. Cet orgue a été restauré entre 1970 et 1974 et est classé monument historique. Selon les coutumes de l'époque, il est placé au-dessus d'un pilier de la nef (étant donné que les grandes orgues de l'époque étaient de taille encore modeste et que leur sonorité était bien moins puissante que celle des grandes orgues romantiques ou modernes). Une chapelle latérale du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle contient plusieurs statuettes polychromes<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Le musée horloger Georges Lemoine<ref>Musée horloger Georges Lemoine.</ref>
- Le musée départemental de la Résistance et de la Déportation est installé dans le bâtiment de la gare de Lorris (ancienne ligne d'Auxy - Juranville à Bourges, pour des directs Paris - Bourges).
Personnalités liées à la commune
- Guillaume de Lorris (v.1200-v.1238), poète français et coauteur du Roman de la Rose, né à Lorris ;
- Eudes de Lorris (?-1274), évêque de Bayeux ;
- Jean-François Girard, curé dans la commune et député pour le clergé du bailliage de Montargis aux États généraux de 1789<ref name="dictionnaire">Modèle:Ouvrage.</ref> ;
- Félix du Temple (1823-1890), officier de marine, général de brigade, et pionnier de l'aéronautique français, né à Lorris.
- Augustin Sageret (1763-1851), botaniste français pionnier de l'hybridation végétale. Il conduit des recherches agronomiques à Lorris où il s'installe vers 1819.
Archives
- Coutume de Lorris ou Charte de Lorris qui y fut promulguée en 1134 par le roi de France Louis VI le Gros. L'original de ce document a été perdu, la première version conservée date de 1155.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason-ville-fr
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
- Communauté de communes Canaux et forêts en Gâtinais
- Liste des communes du Loiret
- Liste des villes et villages fleuris du Loiret
- Liste des espèces végétales protégées dans le Centre
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes