Gland (Vaud)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de Suisse Gland {{#ifeq:1|0|/ɡlɑ̃/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une ville et une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Nyon. Elle fait partie de l'agglomération du Grand Genève.

Fichier:1196-Gland 1972.jpg
Gland, 1972.

Géographie

Situation

Gland se situe à mi-chemin entre Genève et Lausanne (à environ Modèle:Unité de chacune d'entre ellesModèle:Ref sou), à 5 km au nord-nord-est de Nyon, dans une plaine entre les hauteurs de La Côte et le Léman, sur une terrasse modérément inclinée vers le lac et aboutissant à un talus d'érosion d'environ 10 m de haut formé par l'ancien delta de la Promenthouse<ref>Modèle:Dictionnaire géographique de la Suisse</ref>.

Le territoire de Gland s'étend sur Modèle:Superficie suisseModèle:Référence superficie suisse. Lors du relevé de Modèle:Période relevé superficie suisse, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient Modèle:Utilisation sol suisse de sa superficie, les surfaces agricoles Modèle:Utilisation sol suisse, les surfaces boisées Modèle:Utilisation sol suisse et les surfaces improductives Modèle:Utilisation sol suisseModèle:Référence superficie suisse par domaine.

Transports

La ville possède une gare ferroviaire depuis 1858<ref name=":2" />, situé sur la la ligne Lausanne – Genève via la gare de Gland et une ligne de bus interne, le transport urbain de Gland (TUG), exploitée par CarPostal où elle est désignée par le no 831 et où la tarification Mobilis Vaud s'applique<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La ville se trouve à la sortie 12 de l'autoroute A1.

Entre 1906 et 1954, un tramway reliait Gland à Begnins<ref name=":2" />.

Toponymie

Le nom de la commune, qui se prononce {{#ifeq:1|0|/ɡlɑ̃/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}<ref name=":4">Modèle:Toponymes.ch</ref>, a la même origine que la région fribourgeoise de la Glâne. Il remonte au mot gaulois glana qui signifie « la limpide ». Comme souvent, le nom de la localité a désigné d’abord celui de la rivière qui la traversait<ref>Modèle:Article.</ref>. L'étymologie populaire explique le rapprochement orthographique avec le fruit du chêne<ref name=":4" />.

Dans l'Antiquité, les Romains nomment l'endroit Villa Glanis. Glanis désigne en latin une espèce de poisson et une rivière de CampanieModèle:Sfn.

La première occurrence écrite du toponyme date de 994 à 1049, sous la forme de Glans<ref name=":4" />. Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est utilisé le toponyme GlantModèle:Sfn. Glans et Glanez sont des erreurs orthographiquesModèle:Sfn.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Les premières traces humaines à Gland remontent à 3 000 ans avant Jésus-ChristModèle:Sfn, à l'époque préhistorique des lacustres. Vers 450 avant Jésus-Christ, des Helvètes s'établissent à GlandModèle:Sfn.

Quelques siècles plus tard, on y trouve les Romains, comme l'atteste la présence d'une douzaine de sites. Ces derniers nomment la région comprenant Gland Civitas Equestrium, c'est-à-dire le pays des ÉquestresModèle:Sfn. Pendant l'occupation romaine, les populations résidant à Gland se romanisentModèle:Sfn.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les Romains offrent aux Burgondes la possibilité de s'installer à l'ouest du Léman, en terre allobroge, en échange de leur engagement à empêcher des incursions étrangères. Cependant, après l'assassinat de l'empereur AitiusModèle:Qui, les Burgondes occupent les terres à l'est du Léman, dont GlandModèle:Sfn.

Moyen Âge

La domination burgonde sur la région comprenant Gland prend fin en 534, quand les Francs envahissent ce territoireModèle:Sfn.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la région de Gland se trouve à l'intérieur du comté des Équestres et dépend d'abord de l'archevêque de Besançon. Mais celui-ci décide, vers 1100, de la remettre à Humbert, fils d'Ulrich, de la maison de CossonayModèle:Sfn. En 1230, Jean de Cossonay partage ses terres entre ses deux fils et Guillaume, le cadet, reçoit les terres de Prangins, qui comprennent le village de Gland. Gland se retrouve alors sous l'autorité des seigneurs de PranginsModèle:Sfn.

Toutefois, le fils de Guillaume de Prangins, Aymon, s'oppose à Amédée V de Savoie. Ce dernier réagit en s'emparant de ses terres, dont Gland, avec l'aide du baron de Vaud, Louis IerModèle:Sfn. Le territoire de Gland est ensuite administré par des nobles, vassaux de la maison de Savoie : la maison de Gingins, la maison de Gland et la maison de LucingeModèle:Sfn. Les habitants de Gland doivent leur verser une rente régulièreModèle:Sfn et réaliser un certain nombre de corvées (fauche, moisson, charroi, etc.)Modèle:Sfn.

Temps modernes

En 1536, les troupes bernoises conquièrent le territoire glandois, comme le reste du canton de Vaud<ref>Modèle:Lien web</ref>, alors qu'elles se rendent au secours de Genève, menacée par les armées savoyardesModèle:Sfn. Durant le règne bernois, les habitants de Gland se convertissent à la foi réformée. Dès 1550, Gland possède un premier pasteur, Pierre ChaubertModèle:Sfn. La même année, l'autorité bernoise lève un impôt extraordinaire sur la fortune des chefs de famille glandois et vaudois appelé tailleModèle:Sfn. Durant cette période, et pendant deux siècles, il existe à Gland un consistoire, composé du pasteur et de personnalités de la paroisse, chargé d'enquêter et de juger les comportements non conformes aux bonnes mœurs (blasphème, paillardise, abus de danse ou d'alcool, problèmes matrimoniaux, etc.)Modèle:Sfn.

Au {{#switch: et

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
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}}Modèle:Sfn, la commune est dirigée par un conseil de neuf membres<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>, appelés « honorables conseillers et communiers », issus de la bourgeoisie aisée locale, et par deux gouverneurs élus par ce conseilModèle:Sfn parmi euxModèle:Sfn. Durant ce siècle, la population de Gland, d'environ 200 habitantsModèle:Sfn, connaît une grande pauvretéModèle:Sfn et la paroisse assume alors un rôle d'assistance auprès des plus pauvresModèle:Sfn avec l'aide de la bourse des pauvresModèle:Sfn. Dès 1700, Gland accueille des réfugiés français huguenots fuyant la répression suivant la révocation de l'Édit de Nantes par Louis XIVModèle:Sfn. Enfin, en 1789, les autorités communales créent les armoiries actuelles de GlandModèle:Sfn.

Ère contemporaine

En 1798, après l'invasion de la Suisse par les troupes françaises et la fin de la dominion bernoise sur le canton de Vaud, les Glandois, à présent plus de 300Modèle:Sfn, célèbrent, avec le soutien des communiers, l'indépendance du canton. Le gouverneur de Gland, Louis Cristin, fait retirer le drapeau bernois et hisser celui de Gland, tandis que la population plante un tilleul de la libertéModèle:Sfn. Le 8 février de la même année, la commune de Gland est intégrée au canton du Léman, lui-même rattaché à la République helvétiqueModèle:Sfn. Cependant, ce sont plus ou moins les mêmes personnes qui continuent de gouverner GlandModèle:Sfn après les élections d'avril 1798Modèle:Sfn. L'année suivante, en 1799, le conseil des communiers est toutefois remplacé par une Régie, tandis que la population glandoise élit sa première MunicipalitéModèle:Sfn. Entre 1799 et 1803, il existe en outre un agent nationalModèle:Sfn.

Cinq ans plus tard, en 1803, après l'Acte de Médiation, Gland élit son premier syndic, Jean-Marc Caboussat<ref name=":1" />, arrière-petit-fils d'un réfugié huguenotModèle:Sfn. Seuls les propriétaires ou les bourgeois sont alors éligibles au sein de la MunicipalitéModèle:Sfn et la Régie est suppriméeModèle:Sfn. Et ce alors qu'en ce début du XIXe siècle, les habitants de Gland vivent toujours dans un état de grande pauvretéModèle:Sfn. À partir de 1813, les Glandois commencent à utiliser le droit de pétition<ref>Caboussat, 2000, p. 80-81.</ref>. En 1815, un Conseil général est créé. Il se compose des 43 citoyens les plus aisés du village<ref name=":5">Caboussat, 2000, p. 81.</ref>.

En 1870, l'éclairage public à pétrole est installé<ref>Caboussat 2000, p. 86.</ref>. En 1907, le village de Gland atteint le seuil de 800 habitants. Ce faisant, le Conseil général est remplacé par un Conseil communal<ref name=":5" />.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, jusque dans les années 1960, Gland est un village d'agriculteurs et de viticulteurs. Dès la construction de l'autoroute A1 Genève-Lausanne, la population à la recherche d'un endroit tranquille, mais tout de même pas trop éloigné des centres urbains que sont Genève et Lausanne, commence à affluer. En 1962, Gland voit apparaître sa première agence bancaire<ref name="ref_auto_1">Würgler 2000, p. 70.</ref>. Dès le milieu des années 1980, Gland commence à construire des centres commerciaux et à développer le commerce localModèle:Ref sou.

Population et société

Gentilé et surnom

Les habitants de la commune se nomment les Glandois<ref name=":12">Modèle:Ouvrage</ref> (Glandoises au féminin).

Ils sont surnommés les Croque-Raves (les raves étant cultivées dans la région)<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Démographie

Évolution de la population

Modèle:Section démographie commune suisse

Pyramide des âges

Modèle:Section pyramide des âges commune suisse

En 2015, Gland était la ville de Suisse comptant le moins d'habitants de plus de 64 ans<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2023, 31% de la population a moins de 25 ans, tandis que des ressortissants de 105 nationalités différentes résident sur le territoire communal<ref name="Service de l'enfance et de la jeunesse :: Administration communale :: Ma Ville - Commune de Gland - Site officiel">Modèle:Lien web.</ref>.

Politique

Partis politiques

Sur les six principaux partis politiques suisses<ref>Modèle:Lien web</ref>, quatre sont présents à Gland : le Parti socialiste (PS) depuis 1956<ref>Caboussat, 2000, p. 118.</ref>, Les Verts, le Parti libéral-radical (PLR) et l'Union démocratique du centre (UDC). Les deux principaux partis politiques suisses absents sont le Centre et les Vert'libéraux, tout comme l'extrême gauche. Gland possède par contre un parti communal, la Gens de Gland (GdG) fondé en 1973<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 1981, Gland a aussi compté un Groupe des démocrates de Gland et un Parti socialiste autonome<ref>Caboussat 2000, p. 125.</ref>.

Conseil communal

Depuis 1907, le pouvoir législatif est incarné à Gland par un conseil communal<ref name=":5" /> composé de 75 membres, élus tous les cinq ans lors d'un scrutin proportionnel. Le scrutin de 2021 a donné une majorité relative au GdG, suivi du PS et des Verts avec 19 sièges, du PLR avec 17 sièges et de l'UDC avec 7 sièges. Le président du Conseil communal est Sébastien Bertherin (GdG)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le conseil communal se réunit généralement en plénière huit fois dans l'année et ses membres se réunissent régulièrement au sein de commissions<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'ancêtre du conseil communal était, entre 1815 et 1907, le conseil général<ref name=":5" />.

Municipalité

Le pouvoir exécutif est exercé par la Municipalité, un conseil de sept membres élu lui aussi tous les cinq ans<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sur les sept membres de l'exécutif, cinq sont des représentants de la Gens de Gland et deux du Parti libéral-radical lors de la législature 2021-2026<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lors de la précédente législature, la gauche détenait un siège au sein de l'exécutif, par le biais du socialiste Michael Rohrer<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dans le détail, Christine Girod-Baumgartner (PLR) est syndique et responsable du développement durable, Gérald Cretegny (GdG) est à la tête de la sécurité publique et des transports publics, Isabelle Monney (GdG) dirige les affaires sociales, la culture, la politique sanitaire et la politique de soutien aux personnes âgées, Gilles Davoine (GdG) administre les finances et le sport, Thierry Genoud (GdG) s'occupe de la gestion des bâtiments et de l'urbanisme, Jeannette Weber (PLR) de l'accueil de l'enfance et de la jeunesse et des écoles, et Christelle Giraud-Nydegger (GdG) des espaces verts, de la voirie, des équipements et des forêts<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Économie

Administration

L'administration communale est composée de six services : le service des bâtiments et de l'urbanisme, le service des infrastructures et de l'environnement, le service des finances et de l'économie, le service de la population, le service de la culture et des affaires sociales et le service de l'enfance et de la jeunesse<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle possède en outre un secrétariat divisé en quatre offices : l'office de la communication, l'office informatique, l'office des ressources humaines et l'office du développement durable<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Entreprises

Gland héberge environ 1 000 entreprises, pour un total d'approximativement 5 500 emplois<ref>Modèle:Lien web</ref>, et notamment le siège de la banque Swissquote, de l'entreprise de biotechnologie Vivent<ref>Modèle:Lien web</ref> et de l'usine électrique des Avouillons, propriété de la Société électrique intercommunale de la CôteDepuis 1983<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il existe par ailleurs une Association Économique de Gland et Région qui regroupe 150 membres<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cette association a vu le jour en 1981 sous le nom Groupement d'animation de Gland, avant d'être renommée Association Commercial de Gland en 1992<ref>Würgler 2000, p. 68.</ref>.

Organisations internationales et organisations non gouvernementales

Fichier:IUCN Headquarters 2016 (3).jpg
Le Centre de la conservation de l'UICN à Gland.

Depuis 2010, plusieurs organisations internationales et organisations non gouvernementales partagent des locaux dans le Centre de la conservation de l'Union internationale pour la conservation de la nature<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il s'agit du Fonds mondial pour la nature (WWF) de la Convention de Ramsar, traité international pour la conservation et l'utilisation durable des zones humides, de l'African Wildlife Foundation<ref>Modèle:Lien web</ref>, de l'Association mondiale des zoos et des aquariums, de l'Association internationale des éducateurs de zoo et du réseau chrétien international de défense de l'environnement A Rocha.

Tourisme

Le « sentier des Toblerones », qui suit la ligne des Toblerones, est une ligne de fortifications datant de la Seconde Guerre mondiale qui se trouve en partie sur le territoire de la commune.

Le sentier historique relie le château de Prangins au domaine de La Lignière.

La Rajada, villa construite par les frères Jakob et Christian Hunziker et par Robert Frei entre 1960 et 1962, est classée avec ses dépendances et ses environs, comme biens culturels suisses d'importance nationale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Au bord du lac il y a une petite plage communale, nommée plage de la Falaise<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Gland-lac 03.JPG
Le Léman à Gland.

Culture et patrimoine

Culture

La commune de Gland possède un théâtre, le Théâtre de Grand-Champ<ref>Modèle:Lien web</ref>, qui fait aussi office de cinéma<ref>Modèle:Lien web</ref> et de salle de concert<ref>Modèle:Lien web</ref>, une bibliothèque<ref>Modèle:Lien web</ref>, et, depuis 1909, une fanfare<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Médias

L'Association Économique de Gland et Région a publié de 1983 à 1996 un journal intitulé Gland Éco<ref name="ref_auto_1" />. Dès 1996, elle publie un nouveau journal nommé Gland Cité tiré à plus de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web</ref>. Par ailleurs, un journal communal paraît six fois par année, encarté au sein du journal Gland Cité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Patrimoine

On compte notamment au patrimoine de la ville de Gland, l’église protestante Saint-Paul (Grand-Rue 36), bâtie entre 1968-1969 par les architectes Claude et Anne Raccoursier<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la villa Rajada et l’église catholique Saint-Jean-Baptiste, bâtie entre 2020-2022 selon le projet architectural du bureau Coretra et consacrée le 13 février 2022 par l’évêque Charles Morerod<ref>Modèle:Article.</ref>.

Archives

Les archives communales<ref>Modèle:Lien web</ref>, placées sous la responsabilité du secrétariat communal<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref>, conservent des fonds qui remontent jusqu'en 1574<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

  • Gland, origine et histoire d'un village

Modèle:Références

Autres références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Modèle:Ouvrage.
  • Gonin Adolphe et Wuergler André, Gland, Du village à la ville, Éditions Cabédita, 2006.

Liens externes

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