Grandes Purges
Les Grandes Purges Modèle:Incise sont une période de répressions politiques massives en Union soviétique dans la seconde moitié des années 1930, principalement de 1936 à 1938. Totalement dominé par Joseph Staline, le Parti communiste utilise alors à grande échelle l'emprisonnement, la torture, la déportation et la peine de mort pour éliminer ses opposants politiques réels ou supposés.
Spécificité
Modèle:Article général La plupart des historiens soulignent la spécificité de la Iejovchtchina<ref group=alpha>Iejovschina ou Iejovchtchina : période pendant laquelle Nikolaï Iejov est à la tête du Commissariat du peuple aux Affaires intérieures (NKVD), cf. Mots en français d’origine russe sur le Wiktionnaire en français.</ref> par rapport aux autres vagues répressives de la période stalinienne. L'historien britannique Orlando Figes résume le point de vue actuel : Modèle:Citation bloc
Déroulement
Après le « Congrès des Vainqueurs<ref group=alpha>Dénomination usuelle du {{#ifeq:congrès | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:congrès| congrès }} }} du Parti communiste de l'URSS, qui se déroule du 26 janvier 1934 au 10 février 1934. Le congrès voit le triomphe absolu de Staline. Kirov l'appelle Modèle:Citation. (Michel Laran et Jean-Louis Van Regemorter, La Russie et l'ex-URSS de 1914 à nos jours, Modèle:P..</ref> » de 1934, alors que Staline proclame que Modèle:Citation, toute personne perçue comme menace pour le régime est systématiquement poursuivie et aspirée dans un système répressif qui devient tentaculaire (le Goulag)<ref>Nicolas Werth, « L'Empire des camps » in Le Livre noir du communisme, Modèle:P..</ref>. La plupart des dirigeants communistes historiques et de très nombreux officiers généraux et supérieurs de l'Armée rouge sont les premières victimes de la politique stalinienne. Cependant, la répression ne frappe pas seulement la vieille garde révolutionnaire, mais s'étend à toute la sociétéModèle:Sfn.
La purge du Parti
Les purges commencent avant l'arrivée au pouvoir de StalineModèle:Sfn. Elles visent d'abord l'élimination drastique des camarades qui ne « méritent » pas leur appartenance au Parti, les « carriéristes » et « égoïstes ». Pour les fonctionnaires par exemple, la purge signifie la disparition de tout espoir d'avancement. La perte de l'affiliation à « l'avant-garde du prolétariat » entraîne au minimum la perte des privilèges de la nomenklatura, mais peut avoir des conséquences plus dramatiques comme l'emprisonnement pour les motifs les plus futiles, voire l'exil intérieur, la déportation dans l'« archipel du Goulag », les travaux forcés ou l'exécution sommaire.
Entre 1929 et 1931, plus de Modèle:Unité sont exclus du Parti, beaucoup pour « déviationnisme droitier »Modèle:Sfn. Le Modèle:Date-, le comité central du PCUS décrète à nouveau une vaste campagne d'épuration du Parti afin de contrôler le recrutement de ses membres. À la fin de 1936, avant même que les Grandes Purges ne commencent, le PCUS ne compte plus que Modèle:Unité, soit une diminution de Modèle:Unité en quatre ans. En 1937, première année de purge généralisée, Modèle:Unité disparaissent des registres. Sur Modèle:Unité et suppléants élus au comité central par le « Congrès des Vainqueurs », 98 sont arrêtés et presque tous exécutés. Il en va de même pour Modèle:Unité des Modèle:Unité à ce même congrès. La purge est particulièrement importante dans la région de Moscou<ref>Michel Laran et Jean-Louis Van Regemorter, La Russie et l'ex-URSS, Modèle:P..</ref>.
L'assassinat de Sergueï Kirov
Modèle:Article détaillé L'assassinat de Sergueï Kirov, le Modèle:Date-, marque la fin d'un timide dégel politique advenu lors de cette annéeModèle:Sfn et, selon certains historiens, le début de la Grande Terreur<ref group="alpha">En particulier, Robert Conquest, pour qui l'assassinat de Kirov est Modèle:Citation. Mais il n'est pas le seul. Ainsi, Matthew Lenoe dans {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Kirov Murder and Soviet History (Yale University Press 2010) voit dans la répression qui suit immédiatement le meurtre de Kirov une première phase de la Grande Terreur qui irait jusqu'à l'été 1936.</ref>,<ref group="alpha">Certains y ajoutent le suicide le Modèle:Date- de la seconde épouse de Staline, Nadejda Allilouïeva-Staline, qui laissa ce dernier passablement déprimé. Modèle:Citation (Svetlana Allilouïeva, citée par Modèle:Harvsp.</ref>. Cette lecture est cependant remise en cause par le délai relativement long entre la mort de Kirov et le début effectif des Grandes purgesModèle:Sfn.
Quelques heures seulement après la mort de Kirov, Staline rédige de sa propre main un décret, dit « loi du Modèle:1er », qui durcit considérablement la procédure d'enquête : clôture de l'instruction des affaires de terrorisme dans les dix jours, accusés laissés dans l'ignorance des charges pesant contre eux jusqu'à la veille du procès, etc. Le Modèle:Date-, Lev Kamenev et Grigori Zinoviev sont arrêtés. Le Modèle:Date-, à Léningrad, Modèle:Nombre sont condamnées à mort pour participation directe à l'assassinat de Kirov. Le Modèle:Date- a lieu le procès d'un centre de Moscou qui voit les accusés condamnés à cinq ou dix ans de camp. La chasse aux terroristes se diffuse dans toute l'URSS. Dans les trois mois qui suivent, près d'un millier de « zinovievistes » sont ainsi arrêtés à Leningrad, dont certains pour « complicité morale » dans la mort de KirovModèle:Sfn. Oleg Khlevniouk reprend pour sa part le chiffre de Modèle:Unité de la loi du Modèle:Date- au cours du seul mois de Modèle:Date-<ref>Modèle:Harvsp. Les chiffres sont donnés par V. Maslov et N. Tchistiakov.</ref>.
Les procès de Moscou
À partir de 1936, plusieurs procès spectaculaires sont organisés à Moscou pour convaincre l'opinion publique intérieure et étrangère de l'existence d'une vaste conspiration antisoviétique et pour servir d'exemple pour les procès qui se déroulent dans le reste du pays. Fondés sur les seuls aveux des accusés, généralement arrachés sous la torture, les procès sont des simulacres. Presque tous les bolcheviks au premier plan pendant la Révolution russe de 1917 ou dans le gouvernement de Lénine sont alors éliminés. Quant à Léon Trotski, en exil au Mexique, il est assassiné par un agent soviétique le Modèle:Date-. Parmi les vieux bolcheviks, seuls Viatcheslav Molotov, Mikhaïl Kalinine et Staline survivent à ces purges.
Du Modèle:Date- au Modèle:Date- se déroule le procès du « Centre terroriste trotskiste-zinoviéviste ». Lev Kamenev, Grigori Zinoviev et quatorze autres personnalités sont accusés d'être responsables de l'assassinat de Sergueï Kirov en Modèle:Date-<ref>Modèle:Harvsp.</ref> et d'avoir comploté l'assassinat de Staline et des membres du Politburo afin de restaurer le capitalisme avec l'aide de fascistes allemands et japonais. Les preuves sont visiblement truquées, en particulier celles attestant une rencontre entre les fils de Léon Trotski et les « comploteurs », mais tous les accusés reconnaissent leur culpabilité. Le Modèle:Date-, le verdict est rendu : tous les accusés sont reconnus coupables et condamnés à mort. Ils sont exécutés dans les vingt-quatre heures<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Dans un télégramme du Modèle:Date- au Politburo, Staline déclare : Modèle:Citation. Le Modèle:Date-, Nikolaï Iejov remplace Guenrikh Iagoda (officiellement muté Commissaire du peuple à la poste) à la tête du NKVD.
En Modèle:Date- se déroule un deuxième procès, celui du « Centre antisoviétique trotskiste de réserve »<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le verdict est le même que lors du premier procès : les dix-sept accusés sont jugés coupables et, à une exception, tous condamnés à mort.
Lors de la session du Comité central de février–Modèle:Date-, après des débats houleux, Staline, Molotov et Iejov finissent par l'emporter sur les partisans d'une ligne modérée. Ils obtiennent la tête de Nikolaï Boukharine et d'Alexeï Rykov, aussitôt arrêtés (leur ancien collègue Mikhaïl Tomski s'était suicidé).
En Modèle:Date-, Mikhaïl Toukhatchevski et six autres officiers sont également jugés sommairement et exécutés. Les deux-tiers environ des généraux sont alors éliminés, affaiblissant dramatiquement le commandement des forces armées soviétiques. En 1961, durant la politique de déstalinisation menée par Khrouchtchev, le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXIIe{{#if:| }} }} congrès du PCUS les réhabilite en révélant l'absence de procès contre les chefs de l'armée et que c'est le Politburo qui a décidé de leur liquidationModèle:Sfn.
En Modèle:Date-, Boukharine, Rykov et Iagoda passent à leur tour en jugement pour avoir formé un « bloc des droitiers et des trotskistes ». Tous les accusés sont reconnus coupables et à une exception tous exécutés. Selon la Pravda, le verdict est accueilli par des manifestations de joie populaire<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
La Grande Terreur
Modèle:Article détaillé Les procès de Moscou donnent le signal du début de purges massives. La phase la plus violente se déroule de fin 1936 à 1938, et coïncide avec la Iejovschina. Durant ces deux années, la répression fait plus de deux millions de victimes, dont Modèle:Nombre<ref name="Monde5">« Un responsable russe des droits de l'homme qualifie les purges staliniennes de «terrorisme d'État » dans Le Monde du 14 août 2007, Modèle:Lire en ligne</ref>. L'[[Ordre opérationnel n° 00447 du NKVD|ordre opérationnel Modèle:N°]] du Modèle:Date-, qui ordonne de réprimer les « éléments antisoviétiques et socialement dangereux », marque le début des purges à grande échelle. Iejov y ordonne à la police secrète de fusiller un quota minimal de Modèle:Nombre et d'en envoyer Modèle:Unité au Goulag<ref>Simon Sebag Montefiore,Staline. La cour du tsar rouge, Éditions des Syrtes, 2005, Modèle:P..</ref>,<ref name="Monde5"/>.
Près d'un million de personnes sont exécutées par des pelotons et bien plus sont envoyées dans des prisons ou des camps du Goulag : beaucoup n'y survivent pas. Les estimations du nombre de victimes varient beaucoup<ref name="WERTH_218">Nicolas Werth, « La Grande Terreur » in Le Livre noir du communisme, Modèle:P..</ref>,<ref>Pour une discussion récente du bilan humain, Modèle:Harvsp.</ref>. Pour Robert Conquest, la Grande Terreur aurait entraîné au moins six millions d'arrestations, trois millions d'exécutions et deux millions de morts dans les camps du Goulag. Des chiffres que les historiens révisionnistes estiment surévalués<ref name="WERTH_218"/> ; ce à partir des archives soviétiques à la disposition des chercheurs depuis 1989. Cette année-ci le responsable du KGB affirma que pendant ces années de Grandes Purges, il n'y eut pas plus d'un million d'arrestations<ref name=lewin>Moshe Lewin, Le siècle soviétique Paris, Fayard, Le Monde diplomatique, 2003 Modèle:P..</ref>. Le tableau des exécutions ramène le nombre des condamnations à mort pour ces années-là à Modèle:Unité dans un ensemble d'environ Modèle:Unité (Modèle:Unité exactement) entre 1921 et 1953<ref name=lewin/>. Cependant, en 1993, Nicolas Werth, coauteur en 1997 du Livre noir du communisme, publiait une estimation encore inférieure : Modèle:Citation sur un total de Modèle:Unité entre 1921 et 1954<ref>Modèle:Article.</ref>.
Beaucoup d'« ennemis du peuple » sont poursuivis sous l'inculpation de sabotage économique, d'affiliation au trotskisme ou de participation à la subversion étrangère. De nombreux chefs locaux du parti sont dénoncés et accusés d'abus de pouvoir.
L'automne 1938 marque la fin de la « Grande terreur ». En Modèle:Date-, les exécutions en masse prennent brusquement fin<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Selon les mots de Nicolas Werth, Modèle:Citation, après une violente critique du fonctionnement du NKVD (non-respect du code de procédure pénale) le Modèle:Date- et une confession de Iejov le Modèle:Date- dans laquelle il reconnaît sa totale responsabilité et demande à être déchargé de sa mission. Au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:| }} }} Congrès du parti, Iejov n'est même pas élu au comité centralModèle:Sfn. Iejov, d'abord rétrogradé au rang de commissaire du peuple au transport fluvial le Modèle:Date-, et fusillé en 1940, est remplacé par son adjoint Lavrenti Beria.
Cependant, la pratique des arrestations arbitraires continue jusqu'à la mort de Staline. Selon Anne Applebaum<ref name=ApplebaumP130>Modèle:Harvsp</ref>, les années 1937-1938 ne furent pas les plus mortelles de l'histoire des camps<ref group=alpha>Mortalité supérieure durant la grande famine des années 1932-1933 ou pendant les années 1942-1943, en pleine Seconde Guerre mondiale (Modèle:Harvsp)</ref>, ni celles de leur plus grande extension<ref group=alpha>L'effectif maximum des zeks est atteint en 1952</ref>,<ref>Nicolas Werth, « Un État contre son peuple » in Le Livre noir du communisme, Modèle:P..</ref>. L'année 1937 marque pourtant une « ligne de partage des eaux »<ref name=ApplebaumP130/> : jusqu'alors des lieux où l'on meurt par accident et dans l'indifférence, les prisons soviétiques se transforment en camps meurtriers où l'on tue délibérément et en masse<ref group=alpha>A. Applebaum relève toutefois que cette transformation n'est pas systématique et qu'elle prend fin vers 1939 (Modèle:P.).</ref>.
Conséquences des purges
L'élimination d'un grand nombre d'officiers compétents de l'Armée rouge lors des purges est généralement considérée comme une des raisons principales des défaites soviétiques initiales face à l'attaque de l'Allemagne nazie lors de l'opération Barbarossa en été 1941<ref>Modèle:Ouvrage. </ref>.
Toutefois, Goebbels rapporte que, si ce fut initialement aussi l'avis d'Hitler, il changea d'opinion par la suite : Modèle:Citation bloc C'est l'opinion d'Hitler, qui semble projeter sur l'URSS son point de vue politique en négligeant les compétences techniques et stratégiques, comme il le faisait vis-à-vis de ses propres généraux. Malgré ces purges, la plupart des sources militaires estimaient le potentiel de l'Armée rouge comme toujours sérieux, comme l'illustrait d'ailleurs sa victoire contre les intrusions des troupes japonaises sur la frontière mandchoue en 1938-1939<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Michael Jabara Carley, 1939 - The Alliance that never was and the coming of World War II, Ivan R. Dee, Chicago, Modèle:Nobr.</ref>. En réalité, cette victoire coûte deux fois plus d'hommes aux Soviétiques qu'aux Japonais, et elle suit une défaite humiliante de l'Armée rouge en Extrême-Orient<ref name=lopez>Modèle:Ouvrage. </ref>. C'est lors de la tentative soviétique d'invasion de la Finlande, petit pays dont Staline pensait ne faire qu'une bouchée, que la faiblesse de l'Armée rouge « purgée » se révèle pendant la « Guerre d'Hiver » 1939-1940.
Par ailleurs, outre l'aspect politique, les purges ont également contribué à rajeunir l'armée et à remplacer de nombreux cadres des échelons inférieurs et intermédiaires par de nouveaux cadres qui avaient généralement fait des études secondaires, voire supérieures. L'écrivain russe Alexandre Zinoviev, qui combattit au sein de l'Armée rouge, affirme ainsi que même si l'arrestation des chefs militaires de grades élevés a certainement eu des conséquences tragiques au début de la guerre, ce rajeunissement et l'élévation du niveau culturel et intellectuel associé a été un facteur décisif de la victoire : Modèle:Citation bloc
Mais Zinoviev ne donne qu'un témoignage au niveau de la troupe aux échelons subalternes : il ne rend pas compte de la désorganisation des états-majors et du manque criant d'officiers supérieurs et généraux compétents<ref name=lopez/>. Quoi qu'il en soit, l'affaiblissement réel de l'Armée rouge par ces purges a été l'une des raisons des gouvernements français d'Édouard Daladier et anglais de Neville Chamberlain pour renoncer à une alliance tripartite entre la France, l'URSS et le Royaume-Uni dirigée contre la menace nazie, l'Union soviétique étant perçue comme incapable d'être efficace dans une telle alliance<ref>Michael Jabara Carley 1939 : l’alliance de la dernière chance : une réinterprétation des origines de la Seconde Guerre mondiale.</ref>.
Réhabilitations
Une première réhabilitation a eu lieu dès la chute de Nikolaï Iejov à la fin 1938. Aussitôt nommé, Lavrenti Beria annonce une révision des arrestations effectuées sous l'autorité de son prédécesseur. En 1940, Modèle:Nb d'affaires sont révisées : Modèle:Unité sont cassées, Modèle:Unité refermés, Modèle:Unité libérées de prisons et Modèle:Nb des camps du GoulagModèle:Sfn. Ce qui conduisit beaucoup à retrouver foi dans le système juridique soviétique, donnant ainsi le beau rôle à Staline et à Iejov celui du méchant enfin démasquéModèle:Sfn.
Modèle:Article détaillé Le Modèle:Date-, à la fin du [[XXe congrès du Parti communiste de l'Union soviétique|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:| }} }} congrès du Parti communiste de l'Union soviétique]], Nikita Khrouchtchev, alors à la tête de l'État, dénonce la répression stalinienne dans un discours tenu à huis clos devant les seuls délégués soviétiques ; les partis communistes frères sont alors priés de quitter la salle<ref>Hélène Carrère d'Encausse, La Déstalinisation commence, Éditions Complexe, Bruxelles, 1984, Modèle:P..</ref>. Le discours secret est néanmoins rendu public un mois plus tard. Khrouchtchev déclare que les purges étaient un « abus de pouvoir » de Staline et qu'elles eurent des conséquences désastreuses pour le pays. Dans le même discours, il reconnaît que plusieurs des victimes des purges étaient innocentes et que les confessions avaient été obtenues sous la torture.
Dénoncer la répression stalinienne permet à Khrouchtchev, membre du Politburo depuis Modèle:Date-, d'évincer ses adversaires qui avaient participé aux purges et d'accéder ainsi au poste de président du Conseil des ministres.
Les dernières réhabilitations, comme celle de Nikolaï Boukharine, ont eu lieu en 1988.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage Modèle:Plume
- Varlam Chalamov, Récits de la Kolyma, La Découverte/ Fayard
- Robert Conquest, La Grande Terreur – Les purges staliniennes des années trente, Cercle du Nouveau Livre d'Histoire, Paris, 1970, 579Modèle:Nb p.
- Modèle:Ouvrage Modèle:Plume
- Modèle:Ouvrage Modèle:Plume
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} John Arch Getty, Origins of the Great Purges: The Soviet Communist Party Reconsidered, 1933-1938, New York, 1985 ;
The Road to Terror: Stalin and the Self-Destruction of the Bolsheviks, 1932-1939, Los Angeles, 1999. - Modèle:Ouvrage. Modèle:Plume
- Tomasz Kizny, Dominique Roynette, La Grande Terreur en URSS 1937-1938, les éditions noir sur blanc, 2013, 412 p, Modèle:ISBN
- Boris I. Nicolaevski, Les Dirigeants soviétiques et la lutte pour le pouvoir : essai, coll. « Dossiers des Lettres Nouvelles », Denoël, Paris, 1969.
- Modèle:Ouvrage Modèle:BNF Modèle:Plume
- Alexandre Soljenitsyne, L'Archipel du Goulag, publié en 1973 ; traduction en français publiée au Seuil.
- Modèle:Ouvrage Modèle:Plume
- Nicolas Werth, L'Ivrogne et la marchande de fleurs. Autopsie d'un meurtre de masse 1937-1938, Points Histoire, Le Seuil, Paris, 2011 (Modèle:1re édition Tallandier 2009) Modèle:Isbn Modèle:BNF.
- Modèle:Article.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Arrigo Petacco, Mosca solo andata. La tragica avventura dei comunisti italiani in Russia, Mondadori, 2013.