Viatcheslav Molotov

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Redirect Modèle:Infobox Politicien Viatcheslav Mikhaïlovitch Molotov (en Modèle:Lang-ru ; né le Modèle:Date<ref group=note>Le calendrier julien est resté en vigueur dans la Russie tsariste jusqu'en 1918</ref> à Koukarka et mort le Modèle:Date à Moscou) est un journaliste, homme politique et diplomate soviétique. Chef du gouvernement de l'URSS de 1930 à 1941, ministre des Affaires étrangères jusqu'en 1949, membre titulaire du Politburo de 1926 à 1957, il est considéré comme le bras droit de Joseph Staline. Il demeure un membre influent du Parti communiste de l'Union soviétique jusqu'à son éviction, lors de la déstalinisation.

Modèle:Sommaire

Biographie

Jeunesse (1890-1917)

Viatcheslav Molotov est né à Koukarka dans l'Modèle:Lien du gouvernement de Viatka de l'Empire russe ; sous le nom de Viatcheslav Mikhaïlovitch Skriabine (Modèle:Lang)<ref>L'historien britannique Simon Sebag Montefiore, dans une note (Modèle:N°62) en bas de la page 39 de l'édition britannique de son ouvrage Staline : la cour du tsar rouge (Modèle:Lang), paru en 2003, s'inscrit en faux contre une assertion courante qui prête un lien de parenté proche entre Viatcheslav Molotov, né Viatcheslav Mikhaïlovitch Scriabine, et le compositeur russe Alexandre Scriabine, certaines personnes qualifiant les deux hommes de « cousins germains », d'autres de « parents ».</ref>.

Après des études au Gymnasium (école secondaire ou lycée) de Kazan, il s'inscrit en 1906 au Parti ouvrier social-démocrate de Russie (POSDR) sous le pseudonyme de Molotov (du russe : molot (молот) marteau), abandonnant son nom de famille de Skriabine. En 1911, il s'inscrit à l'Institut polytechnique de Saint-Pétersbourg pour étudier l'économie et y restera jusqu'en 1916;

En 1912, il est l'un des fondateurs de la Pravda. C’est également cette année qu’il rencontre pour la première fois Staline, qu’il héberge chez lui avant une nouvelle déportation de ce dernier en Sibérie<ref name="montefiore-cour-perrin-1">Modèle:Ouvrage</ref>.

Ascension au sein du PCUS (1917-1930)

En 1917, il est, avec Alexandre Chliapnikov, le plus ancien bolchevik à Pétrograd lorsque éclate la révolution de Février. Alors que Lénine est encore en exil en Suisse, il se rallie à l'analyse et à la politique de Lénine, mais son rôle dans la révolution d'Octobre et dans la guerre civile russe reste obscur. Son ascension dans les hautes sphères du parti et de la nomenklatura commence en 1921, année où il fut nommé membre candidat du Politburo ; à cette époque, son ascension est contestée par Lénine, qui l’accuse de Modèle:Citation, et par TrotskiModèle:Sfn. Tout au long de sa carrière, il manifeste ostensiblement son entière obéissance à Joseph Staline, au point que ce dernier l'autorise à manifester de temps en temps des désaccords, qui deviendront des critiques après la mort de StalineModèle:Sfn. L'obéissance de Molotov se manifesta aussi sur le plan privé, lorsqu'il resta sans réaction le Modèle:Date- face à la mise en cause de son épouse Polina Jemtchoujina, accusée d'avoir des Modèle:Citation Modèle:Incise, et d'avoir, en Modèle:Date-, Modèle:Citation ; elle est alors condamnée de cinq ans de relégation dans l'oblast de Koustanaï, au Kazakhstan, et ne sera libérée qu'en 1953 grâce à Beria<ref>Vasileva Modèle:P.</ref>.

Numéro 2 de l'URSS (1930-1949)

Le Modèle:Date, à la suite de manœuvres de StalineModèle:Sfn, il est élu Modèle:Citation par le Comité central, soit l’équivalent soviétique d'un Premier ministre ; il conservera ce poste jusqu’au Modèle:Date. Il fut également secrétaire du Comité central jusqu'en 1935. À la fin des années 1930, il fit partie avec Lazare Kaganovitch, Nikolaï Iejov et Kliment Vorochilov du groupe restreint de cinq membres qui prenait toutes les décisions importantes en compagnie de Staline.

Rôle dans la dékoulakisation et les purges (1930-1939)

À ce titre, il fut un des chefs de la Modèle:Citation dans les campagnes (1930-1933). Il n'hésita pas à se rendre en Ukraine pour conforter la politique stalinienne et Modèle:Citation ; il se fit à ce sujet remarquer par Staline, qui lui écrivit : Modèle:Citation Modèle:Article détaillé

Pendant les Grandes Purges de 1937-1938, Molotov fut le dirigeant soviétique le plus souvent reçu dans le bureau de Staline au Kremlin, avant même le chef suprême de la police politique Nikolaï Iejov. Il ne se cacha jamais d'avoir soutenu fermement la politique de la Grande Terreur, qui aboutit à Modèle:Nombre en deux ans et à l'envoi de centaines de milliers de personnes au Goulag. Sa signature apparaît aux côtés de celle de Staline sur de très nombreuses listes de condamnations à mort collectives.

Dans des entretiens dans les années 1970 avec le journaliste Modèle:Lien<ref>Félix Tchouev, Conversations avec Molotov, 1995 Modèle:ISBN.</ref>, Molotov fut sans ambiguïté : Staline était le principal responsable de la Terreur, Modèle:Citation. Comme membre du Politburo, il continua d'approuver fermement les exécutions en masse des Modèle:Citation. Molotov est ministre des Affaires étrangères de 1939 à 1949<ref>1939 : l’alliance de la dernière chance : une réinterprétation des origines de la Seconde Guerre mondiale, Michael J. Carley, Les Presses de l'Université de Montréal, 2001.</ref>.

Seconde Guerre mondiale (1939-1945)

Quand Staline apprend le projet de bombe atomique américaine, c'est encore Molotov qui supervise le projet de bombe atomique soviétique. Comme Staline ne peut se déplacer à cause de la guerre, il envoie Molotov négocier à Londres et Washington. Il accompagne aussi Staline à Yalta, à Téhéran et à Potsdam et il représente l'URSS à la fondation de l'ONU.

Durant la guerre, les Allemands ayant capturé son cousin Vassili Kontouline, ils ne le placèrent pas en camp de prisonniers de guerre mais le gardèrent en otage jusqu'à la fin de la guerre, dans l'éventualité d'obtenir quelque avantage en échange de sa libération<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

C'est au cours de la Seconde Guerre mondiale, que par un hommage ironique des soldats finlandais, son nom est donné au cocktail Molotov, un mélange inflammable utilisé pour stopper l'avancée des chars.

Pacte(s) de non-agression (1939-1941)

Il signe le Pacte germano-soviétique avec le régime hitlérien en Modèle:Date- et, le Modèle:Date, il signe, comme tout le Politburo, l'ordre (préparé par Lavrenti Beria) d'exécuter des milliers de prisonniers de guerre polonais, surtout des officiers, qui est connu comme le Massacre de Katyń.

Opération Barbarossa (1941)

Le dimanche Modèle:Date à 4 heures du matin, les troupes allemandes franchissent la frontière occidentale de l'URSS. À Modèle:Heure, l'ambassadeur du Reich à Moscou, Friedrich-Werner von der Schulenburg, vient à la rencontre de Molotov et lui remet une déclaration affirmant que le gouvernement soviétique entreprend une politique de subversion en Allemagne et dans tous les pays qu'il occupe, ainsi qu'une politique étrangère dirigée contre l'Allemagne, et Modèle:Citation. La déclaration se clôture par ces mots : Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Peu après midi, alors que la Wehrmacht s'est déjà enfoncée de plusieurs dizaines de kilomètres en territoire soviétique, c'est lui qui annonce la nouvelle de l'invasion aux citoyens de l'URSS. Son discours, diffusé à la radio, se termine par la phrase suivante restée célèbre : Modèle:Citation. Le lendemain, Molotov convoque le chargé d'affaires finlandais Modèle:Lien pour lui demander de clarifier expressément la position de son pays. En effet, même si la Finlande empêche pour l'instant les unités allemandes stationnées à Petsamo et Salla de traverser la frontière, les avions de la Luftwaffe qui participent au bombardement des villes soviétiques utilisent d'ores et déjà les aérodromes finlandais comme bases de ravitaillement. De plus, dans son discours de la veille, Hitler y est allé de sa petite phrase pour les troupes allemandes qui Modèle:Citation. Devant Molotov, Hynninen témoigne de son incompréhension<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le Modèle:Date, Molotov envoie une missive à l'ambassadeur soviétique à Washington D.C., Modèle:Lien, dans laquelle il lui dit : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date le Præsidium du Soviet suprême, le Sovnarkom et le Comité central du PCUS établissent, par le biais d'une résolution conjointe, le Comité d'État à la Défense, un cabinet de guerre d'urgence pour gérer l'agression nazie. Avec l'approbation de Staline, Molotov accède à sa vice-présidence.

Le Modèle:Date, Molotov et l'ambassadeur britannique Stafford Cripps signent un accord au nom de leurs nations respectives. Les relations du gouvernement soviétique avec les autres pays de la coalition anti-hitlérienne dont les gouvernements sont en exil à Londres (Belgique, Norvège, Pologne, Tchécoslovaquie, etc.) sont rétablies en conséquence.

Le Modèle:Date, Molotov informe son ambassadeur en Turquie, Sergueï Vinogradov, que le gouvernement soviétique reconnaît Charles de Gaulle comme le chef des antifascistes français et est disposé à établir des relations officielles avec la France libre.

Du Modèle:Nobr, se tient à Moscou une conférence à laquelle participent l’Union soviétique, les États-Unis et le Royaume-Uni. Au cours de la conférence, les questions de livraison de biens militaires à l'URSS sont tranchées. S'exprimant lors de la séance de clôture, Molotov déclare qu’un Modèle:Citation. En Modèle:Date, le Commissariat du Peuple aux Affaires étrangères de l'URSS, ainsi que le corps diplomatique, sont évacués vers Kouïbychev, mais Molotov, comme Staline, décide de rester à Moscou pour la bataille décisive. Dans la capitale menacée, Molotov s'intéresse aux livraisons d'armes britanniques et américaines ainsi qu'à l'ouverture d'un second front à l'Ouest, réclamée par Staline<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date, lors de la Modèle:Lien, Molotov se rend sur le front pour la seule fois de la guerre en compagnie de Mikoïan, de Malenkov, de Vorochilov et de Vassilievski qui dirige l'essentiel des activités de la délégation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Un diplomate clé de l'après-guerre (1945-1949)

Modèle:...

Déclin politique (1949-1963)

Mise à l'écart lors de la campagne antisioniste (1949-1953)

Ardent partisan de la fondation de l'État d'Israël à une époque où même les États-Unis et le Royaume-Uni étaient sceptiques quant à cette dernière, Molotov se retrouve logiquement en ligne de mire lors du revirement antisioniste de la politique soviétique qui s'opère au cours de l'hiver 1948-1949. Durant cette période, Molotov est démis de ses fonctions de ministre des Affaires étrangères (Vychinski le remplace) et sa femme est exclue du PCUS et arrêtée par le NKVD. L'historien et dissident Jaurès Medvedev note : Modèle:Citation.

Molotov continue néanmoins de siéger au Politburo, renommé Présidium du Comité central à l'occasion du Modèle:Lien. Le surlendemain de sa clôture (soit le Modèle:Date), Staline fustige Molotov lors d'un plénum du Comité central<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. Parallèlement à ça, la propagande d'État soviétique continue de le présenter comme le numéro 2 du régime (après Staline).

Soutien puis opposition à Khrouchtchev (1953-1957)

Le Modèle:Date, après la mort de Staline, Molotov retrouve son poste de ministre des Affaires étrangères de l'URSS. Molotov soutient Khrouchtchev dans sa décision de liquider Beria, puis dans celle de retirer Malenkov de la présidence du Conseil des ministres en 1955. Par la suite, les deux hommes se brouillent et s'opposent sur de nombreuses questions de politique intérieure (campagne des terres vierges, transfert de l'oblast de Crimée de la RSFSR à la RSSU) et extérieure (retrait des troupes soviétiques d'Autriche, normalisation des relations avec la Yougoslavie). Leurs désaccords culminent avec la déstalinisation. Cette dernière suscite une opposition importante dans la patrie natale de Staline, la Géorgie, et au cours de Modèle:Lien la foule scande Modèle:Citation. Quelques mois plus tard, Molotov est démis de ses fonctions de ministres des Affaires étrangères, mais Khrouchtchev n'est pas en mesure de s'en débarrasser immédiatement et il est nommé Modèle:Lien.  

Le « groupe anti-parti » (1957)

En 1957, Molotov prend la direction du Modèle:Citation qui s'oppose à la politique khrouchtchévienne. Lors d'une réunion du Présidium du Comité central, il critique ouvertement le travail de Khrouchtchev à la tête du Comité central (violations des règles de la Modèle:Citation par ce dernier, problèmes économiques, errements sur la scène internationale etc.) et reçoit le soutien des membres les plus influents du parti (le chef de l'État Vorochilov, le chef du gouvernement Boulganine et ses adjoints Modèle:Lien et Modèle:Lien ainsi que le chef de la diplomatie Chepilov) qui parviennent à la conclusion suivante : Khrouchtchev doit être nommé ministre de l'Agriculture et son poste de Premier secrétaire transféré à Molotov ou aboli définitivement. Khrouchtchev parvient cependant à renverser la situation de manière inattendue en convoquant un plénum du Comité central au cours duquel le Modèle:Citation est mis en minorité et vaincu. En conséquence de cela, Pervoukhine, Sabourov, Chepilov, Malenkov et Kaganovitch sont démis de leurs fonctions. Il en va de même pour Molotov et les trois villes de la RSFS de Russie qui portent son nom sont renommées Perm, Severodvinsk et Nolinsk.

Fonctions mineures, exclusion du PCUS et retraite (1957-1963)

Fichier:Molotov with wife in 1960b.jpg
Molotov et sa femme à Stockholm (Suède) en 1960.

Khrouchtchev le nomme ambassadeur en Mongolie de 1957 à 1960, puis délégué soviétique permanent auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à Vienne de 1960 à 1961.

En Modèle:Date, Khrouchtchev profite du Modèle:Lien pour dénoncer ouvertement le rôle de Molotov dans les purges staliniennes. Le mois suivant, il est exclu du PCUS<ref group=note>Décision prise par sa cellule locale de Moscou, celle du quartier de Sverdlov</ref> et démis de ses fonctions à l'AIEA.

Le Modèle:Date, Molotov se retire de la vie politique<ref name=":0" />.

Fin de vie (1963-1986)

En dépit de son grand âge et de sa retraite politique, Molotov poursuit sa vie active en travaillant dans sa datcha ou à la bibliothèque municipale. N'écrivant pas de mémoires, il développe cependant souvent son point de vue au travers de notes envoyées au Comité central du PCUS ou d'entretiens avec le journaliste Modèle:Lien.

En Modèle:Date, l'adhésion de Molotov au PCUS est rétablie sous la pression de Modèle:Lien, le rédacteur en chef du magazine Modèle:Lien. Le dirigeant soviétique Tchernenko, qui ne cache pas ses sympathies pour le stalinisme, lui remet personnellement une carte du parti. Mais cette réadmission n'est que symbolique, selon Molotov, Modèle:Citation.

En Modèle:Date, il est admis à l'hôpital Kountsevo de Moscou, où il décède le Modèle:Date à Modèle:Heure, à l'âge de 96 ans. La population soviétique apprend sa mort quelques jours plus tard dans les colonnes de l'Izvestia. À la suite de cette dernière, un deuil national est décrété en Albanie par le président Ramiz Alia.

Vie privée et personnalité

Simon Sebag Montefiore le qualifie de terne et de puritain, et le décrit comme Modèle:CitationModèle:Sfn. Comme de nombreux dirigeants bolcheviques, il se mettait facilement en colère contre ses collaborateurs, et se montrait cruel et rancunier ; il était connu des autres potentats sous le surnom de Modèle:Citation à cause de ses capacités de travail très élevées, et aimait à dire que Lénine lui-même le nommait Modèle:CitationModèle:Sfn. Il détestait particulièrement Maxime Litvinov, son prédécesseur au ministère des Affaires étrangères, dont la femme était anglaise et qui était partisan d'une alliance avec le Royaume-Uni et la France contre Hitler ; il déclara à son sujet, après la mort de Staline : "c'est par pur hasard qu'il est resté en vie ! ". Il contrastait avec les autres dirigeants par son dogmatismeModèle:Sfn, et son snobisme, n’invitant jamais ses gardes du corps à sa tableModèle:Sfn.

Époux de Polina Jemtchoujina, communiste d'origine juive, il était très épris d’elle, échangeant avec elle de chaleureuses lettres ; lorsque Polina fut condamnée à l’exil intérieur, il continua à dîner face à l’assiette vide de sa femme, pour ne pas l’oublier. Ils eurent ensemble une fille unique, Svetlana (1929-1989) qui fit des études d'histoire et épousa un universitaire. Elle est la mère du député Viatcheslav Nikonov, né en 1956, auteur de biographies sur son grand-père.

Distinctions

Photographies

Dans la culture

Le cocktail Molotov lui doit son nom. Bien que l'utilisation de ce dispositif incendiaire soit antérieure à la guerre d'Hiver, ce sont bien les soldats de l'armée de terre finlandaise mobilisés durant cette dernière qui l'ont appelé ainsi par dérision<ref>John Langdon-Davies, publié dans le Picture Post : Lessons of Finland, juin 1940</ref>. Les Finlandais ont également surnommé la bombe à fragmentation soviétique RRAB-3 Modèle:Citation pour se moquer des propos du président du Sovnarkom qui niait le bombardement de Helsinki, affirmant que les forces aériennes soviétiques ne faisaient que ravitailler les civils affamés en nourriture.

« Molotof » désigne aussi un dessert portugais, peut-être nommé ainsi par ironie et d'après le fameux cocktail.

Les camions GAZ-51, vendus à l'étranger, étaient surnommés « Molotovka ».

Le rappeur français Sefyu utilise fréquemment l'alias Molotov qui a d'ailleurs donné son nom à sa première mixtape : « Molotov 4 ».

Une chanson finlandaise de la guerre d'Hiver raille Molotov et les difficultés de l'armée soviétique en Finlande : Niet Molotoff.

Toponymie

La ville de Perm, au pied de l'Oural, s'est appelée Molotov de 1940 à 1957, en son honneur. Si la plupart des lieux nommés d'après lui ont été débaptisés lors de la déstalinisation, un glacier de l'île Komsomolets porte toujours son nom.

Médias

Cinéma

Télévision

Téléfilm
Séries télévisées

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail