HD 209458 b

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Modèle:Autre4

{{#ifeq:|non||Modèle:Coord univers/avec séparateur}} Modèle:Infobox/Début Modèle:Infobox/Titre Modèle:Infobox/Image Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Géolocalisation astronomique Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Notice Modèle:Infobox/Fin

Fichier:Osirisplanet.jpg
Vue d'artiste représentant l'« évaporation » de Modèle:Nobr (NASA/ESA/CNRS).
Fichier:Transiting planet HD 209458b.png
Vue d'artiste de Modèle:Nobr transitant devant son étoile.

Modèle:Nobr, également appelée Osiris de façon informelleModèle:Refsou, est une planète, la seule connue à ce jour en orbite autour de l'étoile Modèle:Nobr, située à Modèle:Unité (Modèle:Unité) du Soleil, dans la constellation de Pégase<ref name="barman">Modèle:Harvsp</ref>.

La planète a une masse estimée à environ Modèle:Unité celle de Jupiter, soit Modèle:Unité celle de la Terre, pour un rayon égal à Modèle:Unité celui de Jupiter. Son importante masse, son grand volume et sa faible masse volumique, de l'ordre du tiers de celle de l'eau dans les conditions terrestres usuelles, indiquent que Modèle:Nobr est une géante gazeuse. Le rayon de l'orbite de Modèle:Nobr est de Modèle:Unité de kilomètres, soit Modèle:Unité, huit fois plus faible que le rayon de l'orbite de Mercure. Son étoile hôte étant assez similaire au Soleil quoique légèrement plus massive, l'année de Modèle:Nobr ne dure que Modèle:Unité terrestres et la température estimée en surface est supérieure à Modèle:Tmp, ce qui classe la planète parmi les Jupiter chauds.

Modèle:Nobr représente une étape importante dans la recherche d'exoplanètes. Elle fut la première dans plusieurs catégories : première planète découverte par son transit devant son étoile, première exoplanète dont l'atmosphère a été détectée, première planète connue dont l'atmosphère d'hydrogène s'évapore, première exoplanète dans l'atmosphère de laquelle de l'oxygène et du carbone ont été détectés, une des deux premières exoplanètes à être directement observées par spectroscopie, la première géante gazeuse extrasolaire dont la vitesse des vents dans sa super-tempête est mesurée Modèle:Douteux<ref name="Ignas"/>. En se basant sur l'application de nouveaux modèles théoriques, l'hypothèse a été émise, en Modèle:Date-, qu'elle serait la première exoplanète détectée à avoir de la vapeur d'eau dans son atmosphère<ref name="Space.com water">Modèle:Harvsp</ref>,<ref>Signs of water seen on planet outside solar system, by Will Dunham, Reuters, Tue Apr 10, 2007 8:44PM EDT</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien archive</ref>.

Détection et découverte

Prédécouverte par Hipparcos

Des transits de la planète devant son étoile ont été mesurés par le satellite Hipparcos dès les Modèle:Nobr, notamment le Modèle:Date- (jour julien barycentrique : Modèle:Nobr)<ref name="Castellano et al. 2000">Modèle:Article Modèle:Commentaire biblio</ref>,<ref name=Perryman>Modèle:Lien web, Modèle:P.</ref>. Cependant, ce fait est passé inaperçu à l'époque et n'a été retrouvé qu'après que la planète a été découverte par les astronomes<ref name=Perryman/>. C'est l'une des seules planètes dont le transit a été retrouvé dans les données d'Hipparcos<ref name=Perryman/>.

Découverte par spectroscopie : la méthode des vitesses radiales

Les études de la spectroscopie ont révélé la présence d'une planète autour de l'étoile Modèle:Nobr, planète dont l'existence a été annoncée le Modèle:Date. Les analyses spectroscopiques ont montré que la planète a une masse égale à Modèle:Unité celle de Jupiter<ref name="mass">Notes for star HD 209458.</ref>.

Confirmation par photométrie : la méthode des transits

Les astronomes ont fait de prudentes mesures photométriques de plusieurs étoiles possédant des planètes, dans l'espoir qu'ils observeraient une baisse de leur brillance causée par le transit de la planète devant l'étoile. Ceci requiert que l'orbite de la planète soit inclinée de telle façon qu'elle passe entre la Terre et son étoile. Auparavant, aucun transit n'avait été observé.

Peu après la découverte de Modèle:Nobr, deux équipes, une menée par David Charbonneau et l'autre par Gregory W. Henry, détectèrent un tel transit de la planète devant la surface de son étoile, faisant de Modèle:Nobr la première planète connue à transiter devant son étoile. Les 9 et Modèle:Date, l'équipe de David Charbonneau mesura une diminution de la brillance de Modèle:Nobr de 1,7 %, ce qui fut attribué au passage de la planète devant son étoile. Le Modèle:Date, l'équipe de Gregory Henry observa de son côté un transit partiel dont ils n'ont pu voir que l'entrée<ref name="transit">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Henry et al. IAUC 7307: HD 209458; SAX J1752.3-3138 12 November 1999, reported a transit ingress on Nov. 8. David Charbonneau et al., Detection of Planetary Transits Across a Sun-like Star, November 19, reports full transit observations on September 9 and 16.</ref>. Bien qu'initialement incertains de leurs résultats, le groupe de Henry décida de précipiter la publication de ces résultats après avoir entendu des rumeurs selon lesquelles Charbonneau avait réussi à observer un transit entier en septembre. Les articles des deux équipes furent publiés simultanément dans le même numéro de The Astrophysical Journal. Chaque transit dure environ trois heures lors desquels la planète couvre environ 1,5 % de la surface de l'étoile.

L'étoile a été observée plusieurs fois par le satellite Hipparcos, ce qui permit aux astronomes de déterminer exactement l'orbite de Modèle:Nobr et notamment sa période de révolution : Modèle:Unité<ref>Modèle:Article</ref>.

Le transit d'une planète devant son étoile diminue la luminosité apparente de cette dernière en proportion de la portion de la surface de l'étoile cachée par la planète : <math>\frac{\Delta L}{L} = \frac{S_p}{S_*} = \left({\frac{R_p}{R_*}}\right)^2</math>, où <math>\frac{\Delta L}{L}</math> est la baisse relative de luminosité, <math>S_p</math> et <math>S_*</math> sont l'aire de la surface de la planète et de l'étoile respectivement et <math>R_p</math> et <math>R_*</math> le rayon de la planète et de l'étoile respectivement. En connaissant le rayon de l'étoile, on peut en déduire simplement le rayon de la planète. Les mesures photométriques réalisées sur Modèle:Nobr ont permis de déterminer la baisse de luminosité de cette étoile, ce qui a permis de déduire que Modèle:Nobr a un rayon 35 % plus grand que Jupiter.

Détection directe

Le Modèle:Date, la NASA publia que la lumière infrarouge émise par la planète a été mesurée par le télescope spatial Spitzer. Il s'agit de la première détection directe de la lumière émise par une planète extrasolaire. Après la suppression de la lumière de l'étoile parente, la variation de l'intensité de la lumière résultante entre le moment où la planète transite devant son étoile le moment où elle était occultée par elle a permis d'en extraire la lumière émise par la planète elle-même. Les nouvelles mesures résultant de cette observation permirent d'estimer la température de la planète à au moins Modèle:Tmp. L'orbite circulaire de Modèle:Nobr fut aussi confirmée.

Fichier:Planetary transit fr.svg
Transit de HD 209458 b.

Observation spectrale

Le Modèle:Date, la NASA et la revue Nature publièrent que HD 209458 b était l'une des deux exoplanètes dont le spectre avait directement été observé, l'autre étant de HD 189733 b<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Richardson2007">Modèle:Article Modèle:Commentaire biblio</ref>. Ce procédé était considéré comme le premier mécanisme par lequel des formes de vies extrasolaires, mais non douése de conscience, pouvait être recherchées par leur influence sur l'atmosphère de la planète. Un groupe d'enquêteurs mené par Jeremy Richardson du Goddard Space Flight Center de la NASA fit une mesure spectrale de l'atmosphère de HD 209458 b dans le champ 7,5 à 13,2 micromètres. Les résultats défièrent les attentes théoriques de plusieurs façons. Le spectre, d'après les attentes, devait avoir un pic à 10 micromètres, ce qui aurait indiqué la présence de vapeur d'eau dans l'atmosphère, mais un tel pic était absent, indiquant aucune trace de vapeur d'eau détectable. Un pic imprévu fut observé à 9,65 micromètres, ce que les chercheurs attribuèrent à la présence de nuages de poussière de silicate, un phénomène encore jamais observé. Un nouveau pic imprévu eut lieu à 7,78 micromètres pour lequel les chercheurs ne trouvèrent pas d'explication. Une autre équipe, menée par Mark Swain du Jet Propulsion Laboratory analysa une nouvelle fois les données de Richardson et de son équipe, mais elle ne publia pas ses résultats en même temps, bien qu'elle parvint aux mêmes conclusions.

Le Modèle:Date, les astronomes annoncèrent avoir mesuré une super-tempête (avec des vents allant jusqu'à Modèle:Unité) pour la première fois dans l'atmosphère de HD 209458 b<ref>Modèle:Article</ref>. L'observation très précise faite par le Very Large Telescope de l'ESO et son puissant spectrographe CRIRES de gaz de monoxyde de carbone montra que les vents se déplacent à haute vitesse de la face éclairée et extrêmement chaude de la planète, à la face nocturne qui est plus froide. Les observations permirent aussi de mesurer la vitesse orbitale de l'exoplanète elle-même permettant de déterminer sa masse<ref name="Ignas">Modèle:Article</ref>.

Orbite et rotation

Le rayon de son orbite est de seulement sept millions de kilomètres, son année ne dure que Modèle:Unité terrestres.

Atmosphère

Modèle:Article détaillé

En 2003, des astrophysiciens de l'Institut d'astrophysique de Paris sous la direction d'Alfred Vidal-Madjar détectent que l'hydrogène de l'exosphère s'étalait en un panache gigantesque. Ainsi, l'atmosphère d'Osiris s'échappe par photo-évaporation.

La même équipe détecte en 2004, grâce au télescope spatial Hubble, que la haute atmosphère de cette planète recèle de l'oxygène et du carbone, probablement arraché aux couches inférieures de l'atmosphère par le puissant flux d'hydrogène<ref>Modèle:Lien web</ref>. C'est l'observation de ce phénomène qui leur a fait postuler l'existence d'une nouvelle classe de planètes, les planètes chtoniennes.

En 2009, du dioxyde de carbone y a été détecté grâce aux télescopes spatiaux Hubble et Spitzer<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sources

Références

Modèle:Références

Bibliographie

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Portail