Igor Astarloa

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Cycliste

Igor Astarloa, né le Modèle:Date à Ermua dans la Communauté autonome du Pays basque, est un coureur cycliste espagnol, professionnel de 2000 à 2009. Spécialiste des classiques, son palmarès comporte notamment un titre de champion du monde sur route ainsi qu'une victoire sur la Flèche wallonne obtenus tous deux en 2003.

Après une carrière amateur effectuée dans sa région natale, Igor Astarloa passe professionnel en 2000 au sein de l'équipe italienne Mercatone Uno. Second de Danilo Di Luca, il obtient ses principales victoires lors de l'année 2003 avec l'équipe Saeco. La saison suivante, Astarloa arbore son maillot de champion du monde avec l'équipe Cofidis. Après un passage à la Lampre, il devient le leader de l'équipe Barloworld mais rencontre de multiples problèmes.

Astarloa arrête sa carrière cycliste en 2009. Impliqué dans plusieurs affaires de dopage, il fait partie des premiers coureurs sanctionnés par l'Union cycliste internationale à la suite d'anomalies sanguines dans son passeport biologique.

Repères biographiques et carrière amateur

Né le Modèle:Date à Ermua dans la Communauté autonome du Pays basque, Igor Astarloa Askasibar<ref name="uci">Modèle:Lien web</ref> (ou Ascasibar<ref name="ELM 01/2010">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>) commence le cyclisme sous l'impulsion d'un cousin<ref name="storia">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Dans les catégories amateur, ses performances lui permettent d'être recruté par l'équipe réserve de la formation Banesto<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> pour l'année 1997<ref name="campeoni">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Il obtient alors plusieurs victoires lors de courses d'un jour ou de courses par étapes. Toutefois, ces victoires ne lui permettent pas de passer professionnel<ref name="storia"/>.

Astarloa rejoint alors l'équipe basque Café Baqué, sponsorisée par un producteur de café, dont il épouse plus tard l'héritière et présidente, Maria Baqué<ref name="memories"/>. Lors de son passage dans l'équipe basque, il gagne 7 victoires sur des courses en ligne ainsi que deux victoires lors de courses à étapes, ce qui lui vaut une sélection en équipe nationale pour les [[Championnats du monde de cyclisme sur route 1998|championnats du monde des moins de Modèle:Nombre]]. Il se classe alors Modèle:69e de la course en ligne marquée par la victoire d'Ivan Basso devant ses compatriotes Rinaldo Nocentini et Danilo Di Luca<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Malgré cela, Astarloa ne passe toujours pas professionnel. Il est un temps en contact avec le dirigeant d'équipe Álvaro Pino, sans suite<ref name="ziklo">Modèle:Lien web.</ref>. Les mauvaises relations entre le patron de son équipe Café Baqué et celui de la formation professionnelle basque Euskaltel l'empêchent également de pouvoir espérer la rejoindre<ref name="ziklo"/>.

Astarloa choisit alors l'exil en Italie en Modèle:Date- et figure dans une équipe dirigée par Bruno Leali, Garda-Calcestruzzi-Saretina<ref name="campeoni"/>. Il obtient cette année-là une victoire<ref name="storia"/> lors du Gran Premio Inda.

Carrière professionnelle

Débuts chez Mercatone Uno (2000-2001)

Après avoir été stagiaire à la fin de la saison 1999 dans l'équipe italienne Riso Scotti-Vinavil, Igor Astarloa devient professionnel en 2000 dans l'équipe italienne Mercatone Uno-Albacom dirigée par un ami de Bruno Leali, Giuseppe Martinelli<ref name="storia"/>. Il y rejoint Marco Pantani et Stefano Garzelli<ref>Modèle:Lien web</ref>, tous deux vainqueurs du Tour d'Italie. Au cours de sa première saison professionnelle, il court principalement en Espagne et en Italie. Il s'affirme comme un bon sprinteur, terminant dans les cinq premiers d'étapes de la Semaine catalane et de la Bicyclette basque. Fin juin, il termine neuvième du championnat d'Espagne.

Au début de la saison 2001, Astarloa obtient de bons résultats sur les courses d'un jour espagnoles. Terminant sixième de la Clásica de Almería puis cinquième du Grand Prix Miguel Indurain, il remporte sa première victoire professionnelle le 15 avril sur la Klasika Primavera<ref name="hour.be">Modèle:Nl-beModèle:Lien web</ref>. Il se distingue aussi sur les grandes courses par étapes de début de saison, se classant Modèle:23e de Tirreno-Adriatico et Modèle:28e du Tour du Pays basque<ref name="hour.be"/>. Lors de la course espagnole, il termine sur le podium de trois étapes, battu au sprint par les Italiens Davide Rebellin, Stefano Zanini, puis Stefano Garzelli et porte durant une étape le maillot de leader<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Ces bons résultats et le départ de Garzelli à la Mapei en début de saison font d'Astarloa le leader de l'équipe pour les classiques ardennaises. Il termine Modèle:11e de Liège-Bastogne-Liège pour sa première participation, puis Modèle:15e de l'Amstel Gold Race la semaine suivante. L'été venu, il obtient sa première place dans les dix premiers sur une classique de coupe du monde en finissant en septième position de la HEW Cyclassics au terme d'un sprint<ref name="hour.be"/>. Il participe en septembre pour la première fois au Tour d'Espagne, qu'il abandonne au cours de la Modèle:10e.

Confirmation chez Saeco (2002-2003)

L'éternel second (2002)

Photo de Danilo Di Luca.
Danilo Di Luca, le leader de la Saeco pour les classiques.

En 2002, Astarloa suit Giuseppe Martinelli chez Saeco<ref name="saeco 2002">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Faisant partie des coéquipiers de Danilo Di Luca en vue des classiques, il s'y prépare en participant à Tirreno-Adriatico, à Milan-San Remo, au Critérium international et au Tour du Pays basque, avec moins de succès que l'année précédente. Sur les classiques ardennaises, il obtient quelques places d'honneur, terminant Modèle:13e de la Flèche wallonne et Modèle:14e de l'Amstel Gold Race, mais échoue sur Liège-Bastogne-Liège. Il court ensuite pour la première fois le Tour d'Italie en tant qu'équipier de Gilberto Simoni<ref name="saeco 2002"/>. Il termine ce Giro Modèle:53e.

Après cette course, sa saison reprend à la fin juillet, sur le Brixia Tour. Il y remporte la Modèle:2e A, avec six secondes d'avance sur son coéquipier Mirko Celestino, et s'empare du maillot de leader, qu'il conserve l'après-midi en terminant deuxième de l'étape, à une seconde de Celestino. Les deux coéquipiers terminent aux deux premières places du classement général. Une semaine plus tard, sur la HEW Cyclassics, Astarloa parvient à s'échapper en compagnie de huit coureurs, dont Johan Museeuw, Paolo Bettini et Davide Rebellin. Il termine deuxième au sprint derrière Museeuw<ref>Modèle:Article</ref>. Six jours plus tard, il termine à nouveau deuxième d'une manche de la Coupe du monde, la Classique de Saint-Sébastien, derrière Laurent Jalabert.

Pour sa deuxième participation, il termine le Tour d'Espagne à la Modèle:63e<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, puis termine septième de Paris-Tours au sprint. Il est sélectionné pour les championnats du monde, où il participe à la déroute de l'équipe d'Espagne, terminant Modèle:59e et premier espagnol. Fin octobre, il termine Modèle:23e du Tour de Lombardie, ce qui lui permet de s'assurer la Modèle:4e finale de la Coupe du monde derrière Paolo Bettini, Johan Museeuw, et le vainqueur du jour Michele Bartoli. Il est considéré comme une des révélations de la saison<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Quelques jours plus tard, il clôt sa saison par une nouvelle deuxième place, à la Japan Cup, où il est devancé au sprint par son compagnon d'échappée Sergio Barbero. Astarloa se classe quatrième de la Coupe du monde<ref name="classement Coupe du monde 2002">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> et Modèle:29e du classement UCI<ref name="classement UCI 2002">Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>.

Le champion du monde (2003)

En 2003, Astarloa fait partie des coureurs principaux de Saeco pour les classiques avec Danilo Di Luca, Dario Pieri et Mirko Celestino<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il commence sa saison 2003 au Tour de la Communauté valencienne, où il remporte sa deuxième victoire professionnelle sur la Modèle:3e au sprint à Port de Sagunto<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Il court ensuite Paris-Nice et Milan-San Remo, où il termine Modèle:37e, puis prend le départ du Tour du Pays basque, où il obtient notamment la deuxième place de la Modèle:2e derrière Ángel Vicioso, et termine Modèle:26e du classement général. Sur les classiques ardennaises, il termine dixième de l'Amstel Gold Race tandis que Danilo Di Luca monte sur le podium<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Trois jours plus tard, il s'échappe à plus de Modèle:Unité de l'arrivée sur la Flèche wallonne, en compagnie d'une quinzaine d'autres coureurs. L'avance de l'échappée plafonne, et n'est plus que d'une minute à Modèle:Unité de l'arrivée. Aidé par son coéquipier Alexandr Shefer, Astarloa attaque à Modèle:Unité de l'arrivée, rejoint par Aitor Osa<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Les deux coureurs résistent au retour du peloton, et Astarloa distance Osa à Modèle:Unité de l'arrivée. Il remporte ainsi sa première grande course d'un jour, devançant Osa de Modèle:Nombre et Shefer de 56. Il devient ainsi le premier Espagnol à remporter la course<ref>Modèle:Article</ref>. Le dimanche, il s'échappe à nouveau sur Liège-Bastogne-Liège, mais son groupe est repris et il ne termine que Modèle:34e<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Il profite cependant de sa forme pour prendre la troisième place du Grand Prix de Francfort derrière Davide Rebellin et Erik Zabel<ref>Modèle:Nl-beModèle:Lien web</ref>.

Photo d'Alejandro Valverde sur son vélo.
Alejandro Valverde est vice-champion du monde 2003 derrière Astarloa.

Il est à nouveau présent sur les classiques estivales. Sur la HEW Cyclassics, il est échappé en compagnie de Paolo Bettini, Davide Rebellin, Jan Ullrich et de son coéquipier Mirko Celestino. Les deux coureurs de la Saeco prennent les deux dernières places du groupe, et Astarloa termine quatrième. La semaine suivante, sur la Classique de Saint-Sébastien, il est désigné par Bettini comme son principal adversaire, et le chef de file des espagnols<ref>Modèle:Lien web</ref>. Distancé par Bettini qui l'emporte, il remporte néanmoins le sprint du peloton et termine onzième. Après une Modèle:35e sur la troisième classique de la Coupe du monde de l'été, le Championnat de Zurich, il participe au Tour d'Espagne, qu'il abandonne à l'issue de la Modèle:10e.

En octobre, Astarloa termine Modèle:37e de Paris-Tours, puis participe aux championnats du monde à Hamilton où le leader espagnol, Óscar Freire, l'incite à tenter sa chance<ref name="Worlds"/>. À la suite d'une attaque initiée par le Belge Peter Van Petegem, Astarloa se retrouve en tête de la course en compagnie du Belge, de l'Italien Paolo Bettini, du Néerlandais Michael Boogerd, du Danois Bo Hamburger et du Suisse Oscar Camenzind<ref name="archives.le soir.be">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="eurosport.fr">Modèle:Lien web</ref>. À trois kilomètres de l'arrivée, alors que l'écart se réduit et que les coureurs de l'échappée ne collaborent pas<ref name="archives.le soir.be"/>,<ref name="eurosport.fr"/>,<ref name="saisir ma chance">Modèle:Lien web</ref>, Astarloa s'échappe seul et remporte la course devant Valverde. Astarloa remporte ainsi la plus importante victoire de sa carrière et le troisième titre de l'Espagne en cinq ans<ref>Modèle:Lien web</ref>. À l'issue de la course, il provoque une polémique en affirmant que Bettini a cherché à le corrompre pendant la course, avant de se rétracter<ref>Modèle:Lien web</ref>. Abandonnant sur la dernière course de la saison, le Tour de Lombardie<ref>Modèle:Lien web</ref>, il termine Modèle:16e de la Coupe du monde<ref name="classement Coupe du monde 2003">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, et Modèle:23e du classement UCI<ref name="classement UCI 2003">Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>, à l'issue de ce qui reste sa meilleure saison.

Premières difficultés chez Cofidis et Lampre (2004)

Pour la saison 2004, Astarloa est engagé par l'équipe Cofidis, qui se fait cette année-là une fierté de compter dans ses rangs les deux champions du monde sur route en titre, avec Astarloa et le champion du monde du contre-la-montre David Millar. Promis à un rôle de leader exclusif sur les classiques<ref name="warrior"/>, Astarloa vise pour cette saison la coupe du monde et les classiques les plus difficiles<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Malgré une préparation hivernale perturbée par les sollicitations médiatiques, il commence bien sa saison<ref name="rainbow">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>. Sur le Tour méditerranéen, il termine deuxième de la Modèle:2e derrière Paolo Bettini, et prend le maillot de leader<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qu'il porte trois jours, mais perd dans l'ascension du mont Faron au profit de Jörg Jaksche. En mars, il compte parmi les favoris de Tirreno-Adriatico<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où il réalise sa meilleure performance sur une grande course par étapes. Il termine deuxième de la Modèle:4e derrière Paolo Bettini<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et s'adjuge la quatrième place du classement général derrière Bettini, Óscar Freire et Erik Zabel, tous anciens vainqueurs de Milan-San Remo. Quatre jours plus tard, Astarloa réussit sa meilleure performance sur cette course. Il termine sixième, tandis que son coéquipier Stuart O'Grady monte sur le podium derrière Freire et Zabel. Blessé dans un accident de la route en Italie, il déclare forfait pour le Critérium international<ref>Modèle:Article.</ref>, mais peut participer au Tour des Flandres et à nouveau au Tour du Pays basque. Le 9 avril, dans le cadre de l'affaire Cofidis, l'équipe d'Igor Astarloa décide de se suspendre de toute compétition<ref>Modèle:Article.</ref>, ce qui interdit au champion du monde de défendre ses chances sur les classiques ardennaises. L'enquête sur les pratiques et trafics de produits dopants au sein de l'équipe Cofidis a démarré au printemps 2003, lorsqu'Astarloa n'en était pas membre, et aboutit à un procès en novembre 2006 lors duquel il n'est pas appelé à comparaître, contrairement à quatre de ses coéquipiers.

Le 24 avril, après deux semaines d'incertitude au cours desquelles il est notamment annoncé chez Quick Step<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Astarloa quitte Cofidis pour Lampre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dès sa première course, il prend la deuxième place du Grand Prix de l'industrie et de l'artisanat de Larciano, derrière Damiano Cunego<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il participe ensuite au Tour d'Italie<ref>Modèle:Lien web.</ref> remporté par Cunego, qu'il termine Modèle:56e. En juillet, il remporte la Modèle:1re du Brixia Tour, mais abandonne le maillot de leader dès le lendemain à Danilo Di Luca, et termine neuvième. En août, il monte pour la deuxième fois sur le podium de la HEW Cyclassics, battu au sprint par son ancien coéquipier Stuart O'Grady et par Paolo Bettini<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La semaine suivante, il termine Modèle:12e de la Classique de Saint-Sébastien, puis échoue à la Modèle:87e sur le Championnat de Zurich. Alors qu'il fait partie des favoris des Jeux olympiques d'Athènes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il abandonne après avoir chuté dans le premier tour<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après avoir à nouveau abandonné le Tour d'Espagne à l'issue de la Modèle:11e<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il défend son titre de champion du monde à Vérone<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Astarloa, qui annonce un Modèle:Citation, termine Modèle:64e, mais le titre est conservé par l'Espagne grâce à Óscar Freire. Malgré sa Modèle:72e à Paris-Tours, où il attaque sans succès dans le final<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et son absence au Tour de Lombardie et aux classiques ardennaises, Astarloa termine huitième de la dernière édition de la Coupe du monde<ref name="classement Coupe du monde 2004">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>. Il est Modèle:62e du classement UCI<ref name="classement UCI 2004">Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>.

Dernières victoires chez Barloworld (2005-2006)

Photo de huit coureurs.
Astarloa (Modèle:2e en partant de la gauche) au départ du Grand Prix de Francfort 2005.

En 2005, Lampre fusionne avec Saeco. Les places dans la nouvelle équipe sont chères : Astarloa refuse de consentir aux sacrifices financiers qui lui sont demandés<ref name="agonie"/> et rejoint l'équipe sud-africaine Barloworld-Valsir<ref>Modèle:Lien web</ref>, où les directeurs sportifs le présentent comme la star de l'équipe, et une garantie pour son avenir<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Cette équipe continentale professionnelle n'est pas systématiquement invitée sur les grandes courses et Astarloa court principalement en Espagne et en Italie. Au début de saison, il connaît des soucis administratifs<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis se casse le poignet lors de la Classic Haribo<ref name="3 questions">Modèle:Lien web</ref>. Il est alors contraint à un arrêt de deux mois, et court en avril l'Amstel Gold Race, la seule classique où son équipe est invitée, avec cinq vis dans le bras, prenant la Modèle:12e<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Au cours des mois qui suivent, il obtient des places d'honneur au GP Llodio, sur les étapes du Tour des Asturies<ref>Modèle:Lien web</ref>, ou encore au Brixia Tour, qu'il termine quatrième. L'été, il termine Modèle:46e de la HEW Cyclassics, puis remporte une étape du Tour de Burgos et termine une nouvelle fois Modèle:11e de la Classique de Saint-Sébastien. Il finit sa saison sur les semi-classiques de septembre, terminant notamment sixième de la Coppa Placci et cinquième de Paris-Bruxelles. Sélectionné une nouvelle fois pour les Championnats du monde, il prend la Modèle:62e et contribue à la deuxième place d'Alejandro Valverde. Il tire de sa saison un bilan Modèle:Citation<ref name="3 questions"/>. À la fin de la saison, diverses rumeurs l'envoient chez Lampre ou chez Liquigas<ref>Modèle:Lien web</ref>, mais il reste chez Barloworld.

La saison suivante, Barloworld obtient plus d'invitations pour les principales courses du calendrier<ref name="Sasaki">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, et Astarloa ambitionne de remporter à nouveau une classique<ref name="3 questions"/>. Il termine huitième du Grand Prix de Chiasso en février, puis remporte une semaine plus tard sa dernière victoire majeure, la semi-classique Milan-Turin, où il bat au sprint ses compagnons d'échappée Franco Pellizotti, Mirko Celestino et Alessandro Ballan<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il participe à Tirreno-Adriatico, où il termine notamment deuxième de la Modèle:3e au sprint derrière Óscar Freire<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis prend la Modèle:11e de Milan-San Remo. Échappé lors de la Modèle:1re du Critérium international, il attaque à dix kilomètres de l'arrivée avec Ivan Basso, Andriy Grivko et Erik Dekker, mais chute dans le dernier kilomètre et perd Modèle:Nombre sur ces derniers<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il termine Modèle:6e du classement général. En avril, il peut participer à toutes les classiques ardennaises, terminant Modèle:27e de l'Amstel Gold Race, Modèle:16e de la Flèche wallonne et Modèle:21e de Liège-Bastogne-Liège. Sur la Flèche wallonne, il est longtemps en tête dans l'ascension du mur de Huy, avant d'être repris par Alejandro Valverde dans les derniers hectomètres<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. La suite de sa saison est notamment troublée par des problèmes de peau, qui l'empêchent de participer aux semi-classiques italiennes du mois d'août<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.

Fin de carrière chez Milram puis Knauf (2007-2009)

En Modèle:Date-, Astarloa signe un contrat de deux ans avec l'équipe ProTour Milram<ref>Modèle:Lien web</ref>, où il doit jouer un rôle de leader au printemps au côté des sprinteurs Erik Zabel et Alessandro Petacchi<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il aborde la saison avec de solides ambitions<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Cependant, malgré un podium obtenu lors de la Modèle:2e du Tour méditerranéen, il connaît un début de saison difficile, terminant Modèle:72e de Milan-San Remo et Modèle:41e de la Flèche wallonne et abandonnant sur l'Amstel Gold Race et Liège-Bastogne-Liège. Il découvre début juin qu'il souffre d'une toxoplasmose<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> qui l'a sans doute affaibli dès le printemps et le contraint à abandonner le Critérium du Dauphiné libéré dès le prologue. Il doit observer un repos de deux à trois semaines et ne peut participer au Tour de France<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans les mois qui suivent, il s'affirme victime de pressions de son équipe, qui donne la priorité aux coureurs allemands<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est finalement conservé pour la saison suivante<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il reprend la compétition en janvier, après six mois d'arrêt<ref name="Giro2008">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, mais le début de saison 2008 n'est pas plus probant pour Astarloa, qui termine Modèle:50e de Tirreno-Adriatico, abandonne le Tour du Pays basque, et termine Modèle:48e de l'Amstel Gold Race et Modèle:32e de la Flèche wallonne. Il affirme que sa forme progresse et qu'il espère gagner une étape sur le Tour d'Italie<ref name="Giro2008"/>. Mais souffrant d'une gastro-entérite, il abandonne dès la Modèle:2e<ref>Modèle:Lien web</ref>. En réalité, il apparaît qu'il a été écarté par son équipe à la suite d'un contrôle antidopage interne positif<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Fin mai, il est licencié par Milram<ref name="licencié">Modèle:Lien web</ref>.

En 2009, Astarloa rejoint l'équipe Amica Chips-Knauf, où il retrouve le directeur sportif de ses débuts, Giuseppe Martinelli<ref name="agonie">Modèle:Lien web</ref>. Cette fois, ce sont les soucis financiers de son équipe qui le handicapent : contrainte d'interrompre son activité à plusieurs reprises, l'équipe ferme définitivement à la fin du mois de mai<ref name="agonie"/>. Le 17 juin, l'UCI annonce qu'Astarloa, qui n'a pas retrouvé d'équipe, fait partie des cinq coureurs qui font l'objet d'une procédure disciplinaire Modèle:Citation. Il fait ainsi partie du premier groupe de coureurs accusés de dopage sur le fondement de variations anormales de son profil hématologique<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est suspendu par son équipe et annonce sa retraite à l'issue de la saison 2009<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Après-carrière

Une fois sa carrière terminée, Astarloa reste impliqué dans le milieu cycliste. Il intègre RCS Sport en 2015 à l'occasion du Tour d'Italie 2015 sur proposition de son ancien coéquipier Marco Velo. Il pilote une moto placée à l'avant du peloton et a un rôle de régulateur durant la course<ref name="ziklo"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il intervient également dans le magazine Ciclismo a fondo<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En dehors de son sport, il dirige une pâtisserie à Ermua, sa commune natale<ref name="ziklo"/>.

Dopage

Le nom d'Igor Astarloa est resté très lié au dopage, bien qu'il n'ait jamais été véritablement contrôlé positif. Les premières rumeurs de dopage apparaissent à l'occasion de son titre mondial : l'échantillon sanguin d'Astarloa prélevé à l'occasion de la compétition est testé plusieurs fois, alimentant la controverse jusqu'à ce qu'il soit déclaré vainqueur<ref>Modèle:Article</ref>. L'année suivante, il est pris dans la tourmente de l'affaire Cofidis, qui concerne son équipe, mais des faits datant d'une époque où il n'y courait pas. Il quitte rapidement l'équipe. En 2008, les soupçons de dopage refont surface : à l'occasion d'un contrôle interne à la Milram, Astarloa affiche des caractéristiques sanguines anormales, et il est rapidement licencié<ref name="licencié"/>. L'année suivante, il est à nouveau épinglé par l'UCI pour profil sanguin irrégulier<ref name="agonie"/>. Cette dernière affaire, comme la précédente, ne donne cependant lieu à aucune suspension formelle par sa fédération, de telle sorte qu'au moment où il prend sa retraite, Astarloa n'a alors jamais été suspendu, et reste libre de trouver une nouvelle équipe<ref name="memories">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. En Modèle:Date-, il est condamné par l'UCI à une suspension de deux ans à compter du Modèle:Date- qui est assortie d'une amende de 35 000 euros<ref name="uci"/>.

Astarloa dans le peloton

Ayant Andreï Tchmil comme modèle<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, Igor Astarloa se décrit lui-même comme un coureur de classiques<ref name="saisir ma chance"/>,<ref name="warrior">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Il se distingue par son endurance, qui lui permet de distancer ses adversaires lorsqu'ils faiblissent, après plus de Modèle:Unité<ref name="warrior"/>. Sa pointe de vitesse lui permet d'obtenir de nombreuses places d'honneur mais est toutefois insuffisante pour être fréquemment vainqueur<ref name="ziklo"/>. Il reconnaît en revanche avoir de faibles dispositions pour les courses par étapes, à cause de ses mauvais résultats contre-la-montre, et de sa moindre capacité de récupération, qui ne lui permet pas d'espérer se maintenir à son meilleur niveau pendant trois semaines consécutives<ref name="warrior"/>. Il déclare également que la chaleur influe négativement sur son rendement<ref name="ziklo"/>. Ces dispositions pour les classiques lui ont permis de remporter deux des plus importantes courses d'un jour, la Flèche wallonne et le championnat du monde. Il entretient une relation particulière avec les classiques ardennaises, qu'il décrit comme Modèle:Citation.

En participant quatre fois au championnat du monde, et en remportant une édition, Astarloa contribue également à la rivalité entre les équipes d'Italie et d'Espagne qui anime les championnats du monde des années 2000, voyant chacun des deux pays remporter quatre éditions en dix ans<ref name="duel"/>. Il y contribue avec d'autant plus d'ironie qu'il devient champion du monde alors qu'il n'a couru que dans des équipes italiennes, comptant certains des principaux leaders italiens de cette époque parmi ses coéquipiers, comme Mirko Celestino ou Danilo Di Luca<ref name="Worlds">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.

Deux directeurs sportifs marquent la carrière d'Astarloa : Giuseppe Martinelli, qui lui offre son premier contrat professionnel dans l'équipe Mercatone Uno, et Claudio Corti, qui le dirige chez Saeco, puis lors de sa deuxième saison chez Barloworld, et le décrit comme Modèle:Citation

Au moment d'arrêter sa carrière, Igor Astarloa, dans une entrevue à Modèle:Langue, porte un regard désabusé sur l'évolution du cyclisme : Modèle:Citation Il entretient une amitié avec Óscar Freire qui perdure apès l'arrêt de leurs carrières respectives<ref name="ziklo"/>.

Palmarès

Palmarès amateur

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Palmarès professionnel

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Modèle:Col-fin

Résultats sur les grands tours

Tour d'Italie

Tour d'Espagne

Résultats sur les classiques

Ce tableau présente les résultats d'Igor Astarloa sur les principales courses d'un jour de son époque, à l'exception de Paris-Roubaix, qu'il n'a jamais courue. Il a terminé dans les dix premiers de cinq des dix courses de la Coupe du monde.

Année Milan-
San Remo
Tour des Flandres Liège-
Bastogne-Liège
Flèche wallonne Amstel Gold Race Classique de Saint-Sébastien HEW/Vattenfall Cyclassics Championnat de Zurich Grand Prix de Plouay Paris-Tours Tour de Lombardie Championnats du monde
2000 - - - Modèle:91e - Modèle:92e - - - - - -
2001 Modèle:128e - Modèle:11e Modèle:32e Modèle:15e Modèle:27e Modèle:7e - - - - -
2002 Modèle:162e - Modèle:57e Modèle:13e Modèle:14e Modèle:2e Modèle:2e - Modèle:48e Modèle:7e Modèle:23e Modèle:59e
2003 Modèle:37e - Modèle:34e Vainqueur Modèle:10e Modèle:11e Modèle:4e Modèle:35e Modèle:46e Modèle:37e Abandon Vainqueur
2004 Modèle:6e Modèle:35e - - - Modèle:12e Modèle:3e Modèle:87e - Modèle:72e - Modèle:64e
2005 - - - - Modèle:12e Modèle:11e Modèle:46e - - - - Modèle:62e
2006 Modèle:11e - Modèle:21e Modèle:16e Modèle:27e - - - - - - -
2007 Modèle:72e Abandon Modèle:41e Abandon - - - - - - -
2008 - - - Modèle:32e Modèle:48e - - - - - - -

Classements mondiaux

Jusqu'en 2004, le classement UCI concerne tous les coureurs ayant obtenu des points lors de courses du calendrier international de l'Union cycliste internationale (324 courses en 2004). En 2005, l'UCI ProTour et les circuits continentaux sont créés, ayant chacun leur classement. De 2005 à 2008, le classement de l'UCI ProTour classe les coureurs membres d'équipes ProTour en fonction des points qu'ils ont obtenus lors des courses du calendrier UCI ProTour, soit 28 courses en 2005, 27 en 2006, 26 en 2007. En 2008, le calendrier du ProTour est réduit à 15 courses en raison du conflit entre l'UCI et les organisateurs de plusieurs courses majeures. Les trois grands tours, Paris-Roubaix, la Flèche wallonne, Liège-Bastogne-Liège, le Tour de Lombardie, Tirreno-Adriatico et Paris-Nice ne sont donc pas pris en compte dans le classement ProTour 2008. En 2009, un « classement mondial UCI » remplace le classement ProTour. Il prend en compte les points inscrits lors des courses ProTour et des courses qui n'en font plus partie, regroupées dans un « calendrier historique », soit au total 24 courses en 2009. Ce nouveau classement prend en compte les coureurs des équipes continentales professionnelles.

Astarloa a été classé au mieux Modèle:23e au classement UCI en 2003. Après son remplacement par le circuit ProTour en 2005, il est classé au mieux Modèle:59e de l'Europe Tour en 2005.

Année 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
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