Invasion Los Angeles

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Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Modèle:Infobox V3/Fin Invasion Los Angeles (Modèle:Langue) est un film de science-fiction américain réalisé par John Carpenter et sorti en 1988. Il s'inspire de la nouvelle Les Fascinateurs (Modèle:Langue<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien archive.</ref>) de Ray Faraday Nelson.

Film à petit budget, il reçoit des critiques négatives mais s'en sort mieux au box-office. Il est parfois considéré comme un film culte et peut être vu comme une satire et une critique du système capitaliste et des médias.

Synopsis

John Nada parcourt les routes à la recherche d'un emploi comme ouvrier sur les chantiers. Embauché à Los Angeles, il fait la connaissance de Frank Armitage qui lui propose de venir loger dans son bidonville. John va y découvrir une paire de lunettes de soleil hors du commun. Celles-ci permettent de voir le monde tel qu'il est réellement, à savoir gouverné par des extraterrestres à l'apparence humaine et maintenant la population dans un état apathique au moyen d'une propagande subliminale omniprésente. Après avoir tué à l'arme à feu quelques extra-terrestres, il s'efforce de convaincre Frank de la réalité de cette invasion. Tous deux entrent ensuite en contact avec un groupe de rebelles organisés et décidés à éradiquer les envahisseurs.

Fiche technique

Modèle:Source Imdb

Distribution

Production

Genèse et développement

Le scénario s'inspire de la nouvelle Les Fascinateurs de Ray Faraday Nelson. John Carpenter l'adapte lui-même, mais utilise le pseudonyme de Frank Armitage, emprunté à l'un des héros du romancier H. P. Lovecraft<ref name="allo">Secrets de tournage - AlloCiné</ref>.

Avec Prince des ténèbres (1987), ce film fait partie des deux productions aux budgets plus modestes réalisées par John Carpenter à la suite de l'échec commercial des Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin (1986).

Distribution des rôles

Modèle:... Le rôle principal est initialement écrit pour Kurt Russell, que John Carpenter a déjà dirigé dans Le Roman d'Elvis (1979), New York 1997 (1981), The Thing (1982) et Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin (1986). Le cinéaste pense cependant qu'il doit travailler avec un autre acteur et décide d'engager Roddy Piper, un ancien lutteur qu'il a découvert dans WrestleMania III. Quant au rôle de Frank, il l'avait écrit en pensant à Keith David, qu'il avait déjà dirigé dans The Thing (1982)<ref name="trivia">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:trivia|trivia|reference}} {{#if:||Trivia}} sur l’Modèle:Lang</ref>.

Tournage

Modèle:... Le tournage n'a duré que deux mois, de mars à fin Modèle:Date-. Il se déroule à Los Angeles (Downtown Los Angeles, Hollywood Hills, Spring Street Bridge, ...) et Atlanta<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:locations|locations|reference}} {{#if:||Locations}} sur l’Modèle:Lang</ref>.

Catcheur, Roddy Piper a participé activement à la mise en place de la scène de bagarre entre Frank et John Nada<ref name="allo" />.

Le détecteur d'humains portatif est le même modèle utilisé quatre ans plus tôt dans Ghostbusters pour détecter les fantômes.

Musique

Modèle:Infobox Musique (œuvre) Fils de musicien, John Carpenter a signé, en collaboration avec Alan Howarth, la musique du film.

Listes des titres de l'album
  1. Coming to L.A.
  2. A Message
  3. The Siege of Justiceville
  4. Return to Church
  5. All Out of Bubble Gum
  6. Back to the Street
  7. Kidnapped
  8. Transient Hotel
  9. Underground
  10. Wake Up

Modèle:Boîte déroulante/début

  1. TV Broadcast (01:49)
  2. Coming To L.A. (04:00)
  3. A Message (02:37)
  4. The Siege Of Justiceville (05:38)
  5. Return To Church (01:24)
  6. All Out Of Bubble Gum (02:38
  7. Back To The Street (02:22)
  8. Kidnapped (03:29)
  9. Transient Hotel (02:15)
  10. Underground (03:20)
  11. Wake Up (03:24)
    Titres bonus
  12. Chew Bubble Gum And Kick Ass (00:19)
  13. Sunglasses (02:47)
  14. Back Alley (02:36)
  15. Transport Station (02:16)
  16. Tunnel (02:04)
  17. Holly's Hill (02:39)
  18. Roll Away (01:16)
  19. Get Me Out (01:50)
  20. Portal (01:37)
  21. Out The Window / L.A. Blues (02:20)
  22. All Out Of Bubblegum (Film Version) (07:04)
  23. TV Signal (03:18)
  24. Underground (Film Version) (03:30)
  25. Commercial Break (00:43)
  26. Car Commercial (00:20)
  27. Press On Nails (00:47)
  28. The Cheese Dip (00:35)
  29. THEY LIVE Main Theme (03:33)

Modèle:Boîte déroulante/fin

Accueil

Modèle:... Le film reçoit des critiques partagées. Dans le Chicago Reader, Jonathan Rosenbaum écrit notamment : Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>. Jay Carr du Boston Globe écrit notamment Modèle:Citation mais estime qu'Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>.

Dans sa critique pour le New York Times, Janet Maslin écrit quant à elle Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>. Richard Harrington de The Washington Post écrit : Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>.

Le film s'en sort mieux au box-office. Produit pour 4 millions de dollars, il en récolte Modèle:Unité rien que sur le sol américain<ref name="mojo">Modèle:Lien web</ref>. En France, il attire 177 294 entrées<ref name="JPbox">Modèle:Lien web</ref>.

Distinctions

En 1989, le film est nommé au prix de meilleur film au Fantasporto. Lors des Saturn Award 1990 décernés par l'Académie des films de science-fiction, fantastique et horreur, il est nommé au prix du meilleur film de science-fiction et à celui de la meilleure musique pour John Carpenter et Alan Howarth<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Awards - Internet Movie Database</ref>.

Analyse

  • Dans le générique de fin, le personnage principal est crédité Modèle:Citation étrangère (« rien » en espagnol), son nom n'ayant jamais été donné, ni prononcé de tout le film (le prénom John est seulement dans le script et les dossiers de presse), et le seul nom de famille qu'on entend est celui de Holly : Thomson<ref name="trivia" />.
  • Le film peut être vu comme une critique du capitalisme comme système d'exploitation d'une masse croissante de pauvres et d'opprimés (ici de l'humanité) par une oligarchie (les extraterrestres). Cette domination est rendue possible par la collaboration de quelques humains qui y trouvent un avantage matériel (revenus, promotions, pouvoir). On peut aussi y lire une critique des médias, lobotomisant presque littéralement le peuple et l'asservissant par un véritable lavage de cerveau à travers les publicités poussant à un consumérisme permanent, et répétant incessamment des injonctions à Modèle:Citation, Modèle:Citation, Modèle:Citation, Modèle:Citation, etc. John Carpenter a déclaré que le film critiquait notamment les Reaganomics (mot-valise désignant les politiques en matière d'économie du président américain Ronald Reagan dans les années 1980<ref name="trivia" />).
  • Une lecture antisémite du film a été parfois répandue dans certains milieux d'extrême droite sur Internet, amenant le réalisateur à s'exprimer sur Twitter en 2017 en qualifiant cette interprétation de Modèle:Citation et de Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="trivia" />.

Autour du film

Références dans d'autres œuvres

Critique philosophique

Le philosophe slovène Slavoj Žižek analyse le film dans son documentaire The Pervert's Guide to Ideology. Il le qualifie de Modèle:Citation. Le film est perçu comme un révélateur de l'idéologie dans la vie quotidienne, à partir de la conception du philosophe issue notamment de Karl Marx et de Jacques Lacan.

Jeux vidéo

Invasion Los Angeles a également influencé le jeu vidéo Duke Nukem 3D de 3D Realms sorti en 1996. Dans le scénario du jeu, Los Angeles est envahi d'extraterrestres venus s'emparer du monde, certains en uniforme de policiers du LAPD. Le héros est grand, blond, musclé, toujours avec des lunettes de soleil. Certaines répliques récurrentes du héros dans le jeu sont également des références, comme Modèle:Citation étrangère. En effet cette phrase est une réplique du film prononcé lorsque le personnage principal entre dans une banque avec un fusil à pompe et dit cette phrase, avant de tirer sur tous les extraterrestres déguisés en humains qui s'y trouvent<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cette réplique ayant également été reprise dans Fallout 2.

On peut également supposer une forte inspiration des concepteurs du jeu vidéo The Simpsons: Bart vs. the Space Mutants (sorti en 1991 sur NES) dans lequel Bart Simpson utilise des lunettes pour identifier des extra-terrestres ayant pris l'apparence d'êtres humains et en débarrasser Springfield.

À signaler une petite référence dans le jeu Saints Row IV (2013) : l'un des membres de l'équipe dirigée par le joueur n'est autre que… Keith David lui-même. Il doit être sauvé au cours d'une mission où, momentanément devenu fou, il prend le joueur et tous ceux qui l'entourent pour des extraterrestres. Le joueur est aidé dans sa mission de sauvetage par un homme en kilt disant s'appeler Roddy Piper.

Musique

Un morceau de Darksynth de l'artiste français Carpenter Brut intitulé Chew BubbleGum And Kick Ass... fait référence a une réplique du film<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Art

Tag d'une tête styisées en noir sur blanc sur un portail en fer noir. Dessous est marqué Obey.
Graffiti d'Modèle:Langue de Shepard Fairey

En 1995, l'artiste Shepard Fairey s'est inspiré du film pour sa série de travaux Obey<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Clips

Dans leur clip illustrant le single d'Armand Van Helden Into Your Eyes, les frères Waverly rendent un hommage direct à Invasion Los Angeles : le thème des lunettes magiques est repris, mais aux effrayants extra-terrestres se substituent des danseuses en bikini<ref>Chute Libre, Figure Imposée (comparaison entre Invasion Los Angeles et Look Into my Eyes).</ref>. démontrant que l'apathie est bien plus ancrée que ce que l'on puisse soupçonner.

Le thème des lunettes est également repris dans le clip de la chanson Modèle:Langue, du groupe américain Bad Religion<ref>Clip de la chanson, dans lequel le chanteur met des lunettes pour voir les gens porter leur croix, comme symbole d'une religion aliénante.</ref>.

Le clip de Back In The USA du groupe Green Day est également un hommage au film et ses fameuses lunettes magiques<ref>Modèle:Article</ref>.

Dub FX y fait également référence dans son clip Fake Paradise<ref>[1]</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

  • Morin Ulmann David, « Invasion Los Angeles : une critique sociale à quatre millions de dollars », in Le cinéma des années Reagan, F. Gimello-Mesplomb (dir.), Nouveau Monde (éditions), 2007.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

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