Jean-Baptiste Éblé

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité militaire

Fichier:Saint Jean Rohrbach - Général Eblé.jpg
Monument à Jean-Baptiste Eblé à Saint-Jean-Rohrbach.

Jean-Baptiste, baron Éblé, né le Modèle:Date de naissance à Saint-Jean-Rohrbach, dans le duché de Lorraine, et mort le Modèle:Date de décès à Königsberg en Prusse, est un général français du Premier Empire, issu de l'artillerie.

Biographie

Jean-Baptiste Éblé est né le Modèle:Date-<ref group=Note>À noter que sur le monument de Saint-Jean-Rohrbach, il est écrit 1757 par erreur.</ref> à Saint-Jean-Rohrbach<ref>Émile-Auguste Bégin</ref>,<ref>La Grande Encyclopédie, 1892</ref>. Fils de Jean Éblé, un vieux sergent du régiment d'Auxonne artillerie fait officier en Amérique, Jean-Baptiste entre à neuf ans le Modèle:Date, comme canonnier ce même régiment d'Auxonne, dans lequel sert son père<ref>Louis Susane : Histoire de l'artillerie Française</ref>.

Guerres révolutionnaires

Carrière militaire

En 1791, après vingt-quatre ans de service, il est capitaine en second. Il sert dans l'armée de Dumouriez jusqu'au mois de Modèle:Date-. Il est envoyé à Naples pour organiser l'artillerie. Un des premiers, il forme la Modèle:27e attachée au [[7e régiment d'artillerie (France)|Modèle:7e]]. Élevé bientôt au grade de chef de bataillon, il est attaché à l'état-major puis il commande une division à la bataille d'Hondschoote et au déblocus de Dunkerque. Promu général de brigade le Modèle:Date-, sa conduite à la bataille de Wattignies deux semaines plus tard lui fait attribuer le grade de général de division le Modèle:Date-, dont il a déjà rempli les fonctions. C'est pendant la campagne contre les Pays-Bas qu'il imagine de partager les canons entre les différentes divisions de l'armée, formant ainsi des parcs de réserve et des dépôts de munitions sur toutes les lignes d'opérations, système dont l'expérience a démontré l'utilité et qui depuis est constamment suivi.

Lorsque Moreau prend le commandement en chef de cette armée que Dumouriez vient d'abandonner, le général Éblé est à la tête de l'artillerie. Il la dirige au siège d'Ypres en Modèle:Date-, et en juillet à celui de Nieuport. C'est par ses conseils qu'est placée une batterie de 42 à 200 toises des glacis. Les ravages de ces canons, dont tous les coups portaient sur les quartiers les plus riches, forcent la garnison à capituler après trois jours de tranchée. Il conduit les sièges de L'Écluse, du fort de Crèvecœur et de Bois-le-Duc, de Nimègue.

Passage à l'armée du Rhin

Éblé est ensuite envoyé à l'armée du Rhin, dont Moreau vient de prendre le commandement en chef. Ce général écrit au sujet d'Éblé dans une lettre adressée à la Convention : Modèle:Citation Il faut ajouter que dans tous ces combats, il ne perd pas un seul canon, et que l'artillerie qui ordinairement compromet les retraites, décide du succès de celle de Moreau. En 1797, le général Éblé commande seul l'artillerie dans le fort de Kehl, pendant le siège qu'a fait de cette place l'armée autrichienne sous les ordres de l'archiduc Charles. Il prouve alors qu'il n'est pas moins savant dans l'art de défendre les places que dans celui de les attaquer. Il est à Rome où il doit commander l'artillerie de l'armée que Championnet conduit à la conquête du royaume de Naples. Mais cette artillerie n'existe pas : Éblé compose ses équipages de campagne avec les pièces prises aux Napolitains. Gaète lui fournit des canons pour assiéger Capoue, et cette place se rend le Modèle:Date-. Éblé en prend possession, surveille l'exécution de l'important article de la capitulation qui met au pouvoir de l'armée française toute l'artillerie de l'arsenal de la place. La prise de possession par les Français de cet important matériel détermine la soumission de Naples et le Modèle:Date- les Français entrent dans la seule capitale de l'Italie qu'ils n'ont pas encore visitée en vainqueurs depuis le commencement de l'ère révolutionnaire.

En 1800, il va rejoindre Moreau à l'armée du Rhin, et une fois encore il mérite les témoignages les plus honorables de sa satisfaction : Modèle:Citation, écrivait Moreau, Modèle:Citation La République batave s'était engagée, par une convention spéciale, à entretenir à ses frais une armée française sur son territoire. Attaché à cette armée en 1803, Éblé est chargé de tous les détails de l'organisation de l'armée placée sous ses ordres.

Guerres napoléoniennes

La Westphalie et la guerre d'Espagne

Il passe en 1804, au commandement des équipages de l'armée de Hanovre, laquelle devient ensuite le [[6e corps d'armée (France)|Modèle:6e]] de la Grande Armée. C'est alors qu'il est nommé gouverneur de la province de Magdebourg. Il quitte cette province pour aller inspecter en 1808, toute la ligne qui s'étend depuis Huningue jusqu'à Anvers. À cette époque le Modèle:Date-, [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] lui confère le titre de baron de l'Empire. L'année suivante, il passe au service de la Westphalie, comme ministre de la guerre du roi Jérôme Bonaparte. Ses mesures et son activité déconcertent les projets insurrectionnels du major Ferdinand von Schill, et c'est en récompense de ce service que Jérôme le nomme colonel général de ses gardes du corps. Cependant, tout en passant au service de Westphalie, Éblé, toujours général de division dans l'armée française, a refusé de prêter serment au souverain étranger<ref>Modèle:Mullié</ref>. [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] lui donne la direction de l'artillerie de l'armée du Portugal sous les ordres du maréchal Masséna. Eblé participe aux sièges de Ciudad Rodrigo et d'Almeida et crée deux équipages de pont<ref>Modèle:Citation Bouver de Cressé, Victoires et Conquêtes des Français dans les deux Mondes, de 1792 à 1823</ref>.

Les pontonniers de la Bérézina

Modèle:Article détaillé

Fichier:Lawrence Alma-Tadema 12.jpeg
Lawrence Alma-Tadema, La Traversée de la rivière Bérézina. 1812 (vers 1859-1869), musée d'Amsterdam.

Le Modèle:Date-, il est nommé commandant en chef des équipages de pont à la grande armée qui s'ébranlait pour envahir la Russie. Son rôle est décisif au passage de la Bérézina. Il est chargé de construire deux ponts de bateaux ; le général Chasseloup-Laubat, commandant du génie, doit jeter le troisième. Éblé a su conserver autour de lui, en bon ordre, 400 pontonniers néerlandais, six caissons d'outils et deux forges de charbon. Modèle:Référence souhaitée L'ordre qu'il a reçu le Modèle:Date- à 6 heures du soir, est exécuté le lendemain à une heure de l'après-midi : celui donné à l'artillerie ne l'est point. Le Modèle:Date-, il attend deux heures avant de brûler ses ponts afin de permettre le passage de nombreux soldats. Le général Lariboisière, commandant en chef de l'artillerie de la Grande Armée, meurt le Modèle:Date- à Königsberg ; Éblé, nommé à sa place et chargé de réorganiser le service, ne lui survit que treize jours puisqu'il meurt le Modèle:Date-, dans la même ville. La nouvelle de sa mort n'est pas encore parvenue en France le Modèle:Date-, quand Napoléon le nomme premier inspecteur général de l'artillerie. Il crée alors sa veuve comtesse de l'Empire. Son cœur a été transféré dans la crypte des Invalides et son corps repose dans l’église catholique de Königsberg.

Franc-maçon, il est membre de la Loge militaire Les Amis philanthropes de Bruxelles, du Grand Orient de FranceModèle:Référence souhaitée.

Union et postérité

Fichier:Arc de Triomphe mg 6829.jpg
Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile : pilier Est, Modèle:13e et Modèle:14e.

Éblé épouse le Modèle:Date- à Cassel, Édeline Louise Fréteau de Pény (1789-Modèle:Date-), fille d'Emmanuel Fréteau de Pény (Modèle:Date--Modèle:Date-, victime de la Révolution française), seigneur de Vaux-le-Pénil et de Saint-Liesne, conseiller de grand-chambre au parlement de Paris, député aux États généraux de 1789, et de Marie Josèphe Perrine Moreau de Plancy (1756-1829). Ensemble, ils ont :

Titres

Distinctions

Armoiries

Figure Blasonnement
Modèle:Armoiries avec ornements communs Armes du baron Eblé et de l'Empire

Modèle:Citation<ref name="PLEADE"/>,<ref name="RIETSTAP">Modèle:Ref-Rietstap-Armorial</ref>,<ref name="labanquedublason2">Source : www.labanquedublason2.com</ref>

Modèle:Armoiries avec ornements communs Armes de la comtesse Edeline, Louise, Hélène de Freteau, veuve du général Eblé (titre de comtesse accordé par décret du Modèle:Date- (lettres patentes du Modèle:Date-, Saint-Cloud).

Modèle:Citation<ref name="PLEADE.comtesse"/>

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

Iconographie

Liens externes

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