La Force (Dordogne)
Modèle:Infobox Commune de France
La Force est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. De 1790 à 2015, la commune était le chef-lieu du canton de la Force. Modèle:Sommaire
Géographie
Situation et description
Située dans le Périgord pourpre et dans l'unité urbaine de Bergerac, 10 kilomètres à l’ouest de Bergerac, la commune a été le chef-lieu du canton de la Force jusqu'en 2015. Son accès se fait par trois routes départementales : les RD34, RD4, RD16.
Communes limitrophes
La Force est limitrophe de quatre autres communes.
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. La Force est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque. La formation la plus ancienne, notée e6-7, se compose d'argiles à Palaeotherium, des argiles carbonatées silteuses versicolores à niveaux sableux (Bartonien supérieur à Priabonien inférieur continental). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « Modèle:N° - Sainte-Foy-la-Grande » et « Modèle:N° - Bergerac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et leurs notices associées<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref> et 14 sous-unités<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est dans le Bergeracois, une région naturelle présentant un relief contrasté, avec les deux grandes vallées de la Dordogne et du Dropt séparées par un plateau plus ou moins vallonné, dont la pente générale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages périgourdins. Il est composé de vignes, vergers et cultures<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Dordogne, l'Eyraud, le Barailler, le Leylavet, le ruisseau de Lagardie, le ruisseau de Tulen, le ruisseau du Landet et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La Dordogne, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (Modèle:Unité), dans la chaîne des monts Dore, traverse six départements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne à Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle borde la commune au sud sur près de deux kilomètres et demi, face à Lamonzie-Saint-Martin.
L'Eyraud, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Eyraud-Crempse-Maurens et se jette en rive droite de la Dordogne à Saint-Pierre-d'Eyraud, face à Gardonne<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Il traverse le territoire communal du nord-est au sud-ouest sur plus de cinq kilomètres dont Modèle:Unité en limite avec Prigonrieux.
Au nord-est, le ruisseau de Lagardie, affluent de rive droite de l'Eyraud, borde la commune sur deux kilomètres, face à Saint-Georges-Blancaneix.
Autre affluent de rive droite de l'Eyraud, le ruisseau de Tulen prend sa source dans le nord du territoire communal et s'écoule vers le sud sur plus de trois kilomètres.
Le Barailler est un défluent de l'Eyraud et un affluent de la Dordogne. Il nait sur la commune au nord-est de Chadeau et l'arrose sur près d'un kilomètre et demi.
Son affluent de rive gauche le Leylavet prend sa source dans le sud-ouest de la commune qu'il arrose sur Modèle:Nobr.
Affluent de rive droite du Barailler, le ruisseau du Landet sert de limite naturelle au nord-ouest sur deux kilomètres entre La Force et Saint-Pierre-d'Eyraud.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de Modèle:Unité est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Laurent Vign », sur la commune de Saint-Laurent-des-Vignes, mise en service en 1962<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Natura 2000
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les Modèle:Nobr riveraines de la Dordogne, dont La Force<ref>- FR7200660 - La Dordogne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Carte du site « la Dordogne », INPN, consulté le Modèle:Date-. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref>. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à [[Directive habitats#Annexe II|Modèle:Nobr]] de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées<ref>Espèces, INPN, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
ZNIEFF
La Force fait partie des Modèle:Nobr concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de Modèle:Nobr « La Dordogne »<ref>Modèle:Pdf - La Dordogne (Identifiant national 720020014), GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Carte de la ZNIEFF « la Dordogne », INPN, consulté le Modèle:Date-. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref>, dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales<ref>Espèces, INPN, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Urbanisme
Typologie
La Force est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Bergerac, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (39,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (55 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,8 %), zones urbanisées (20,3 %), zones agricoles hétérogènes (18,4 %), prairies (10,7 %), terres arables (5,6 %), cultures permanentes (5 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de La Force est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Bergerac, regroupant les Modèle:Nobr (15 en Dordogne et 7 en Gironde) concernées par un risque de débordement de la Dordogne, un des Modèle:Nobr qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les événements significatifs antérieurs à 2014 sont la crue de 1843 (Modèle:Unité à Bergerac, la crue de référence historique de période de retour au moins centennale), les crues de 1912, 1944 et 1952 (période de retour de Modèle:Unité) et les crues de 1982 et 1994 (période de retour de Modèle:Unité). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr), moyen (temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr) et extrême (temps de retour de l'ordre de Modèle:Unité, qui met en défaut tout système de protection)<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1996, 1999 et 2018<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dordogne - Bergeracois », couvrant Modèle:Nobr et approuvé le Modèle:Date-, pour les crues de la Dordogne<ref>Modèle:Lien web, liste des risques par communes, pages 111-133.</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
La Force est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 96,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1996, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risque technologique
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe AModèle:Note situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Toponymie
En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Langue<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - La Fòrça sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Histoire
Blason : Modèle:Citation La seigneurie de Laforce revient en 1554 à la Maison de Caumont, déjà en possession des fiefs de Caumont en Agenais et de Castelnaud en Périgord. Elle est érigée en marquisat en 1609 puis en duché en 1637. La Maison de Caumont conservera Laforce jusqu'à la Révolution et en porte encore le titre aujourd'hui. Durant la période révolutionnaire, Lakanal fait abattre le château de Laforce, siège du duché.
En 1958, la commune de Laforce prend le nom de La Force.
Liste des seigneurs, marquis et ducs de La Force depuis 1554
- 1554 à 1572 François de Caumont (1524-1572), seigneur de La Force. Tué lors du massacre de la Saint-Barthélemy.
- 1572 à 1652 [[Jacques Nompar de Caumont|Jacques Nompar {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Caumont]] (1558-1652), Modèle:1er en 1609, Modèle:1er de La Force en 1637, maréchal de France, son fils
- 1652 à 1675 [[Armand Nompar de Caumont|Armand Nompar {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Caumont]] (1580-1675), Modèle:2e de La Force, maréchal de France, son fils
- 1675 à 1678 Henri Nompar de Caumont (1582-1678), Modèle:3e de La Force, son frère
- 1678 à 1699 Jacques-Nompar II de Caumont (1632-1699), Modèle:4e de La Force, son petit-fils
- 1699 à 1726 [[Henri Jacques Nompar de Caumont|Henri Jacques {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Caumont]] (1675-1726), Modèle:5e de La Force, académicien, son fils
- 1726 à 1764 Armand Nompar II de Caumont (1679-1764), Modèle:6e de La Force, son frère. À sa mort, le titre ducal s'éteint.
- 1764 à 1773 Bertrand Nompar de Caumont (1724-1773), marquis de La Force, son cousin
- 1773 à 1838 Louis-Joseph de Caumont (1768-1838), marquis puis Modèle:7e de La Force en 1784, son fils et arrière-petit-fils en ligne féminine du Modèle:6e. Le titre ducal est rétabli en sa faveur
- 1838 à 1854 François-Philibert de Caumont (1772-1854), Modèle:8e de La Force, son frère
- 1854 à 1857 Edmond Nompar de Caumont (1818-1857), Modèle:9e de La Force, son petit-fils
- 1857 à 1882 [[Auguste Luc Nompar de Caumont|Auguste Nompar {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Caumont]] (1803-1882), Modèle:10e de La Force, son oncle
- 1882 à 1909 Olivier Nompar de Caumont (1839-1908), Modèle:11e de La Force, son fils
- 1909 à 1961 Auguste Nompar II de Caumont (1878-1961), Modèle:12e de La Force, académicien, son fils
- 1961 à 1985 Jacques Nompar III de Caumont (1912-1985), Modèle:13e de La Force, son fils
- depuis 1985 Henri-Jacques II de Caumont, né en 1944, Modèle:14e de La Force, son fils
Les asiles de Laforce
En août 1844, le pasteur John Bost est appelé par les paroissiens du village de Laforce. Les habitants protestants ont refusé de suivre le pasteur désigné par le Consistoire de Bergerac, car pour eux, il n'était pas « évangélique ». Le ministère pastoral de John Bost est reconnu le Modèle:Date- à Orléans.
Le Modèle:Date, grâce aux recommandations des professeurs de la faculté protestante de Montauban et aux souscriptions recueillies à Paris et à l'étranger, ce pasteur ouvre un orphelinat pour jeunes filles dénommé « La Famille évangélique ». Cette création sera suivie par sept autres pavillons généralement dénommés sous le terme d'« asiles » et qui se dénomment « Bethel », « Bethesda », « Eben-Hézer », « la Miséricorde », « le Repos », « la Retraite » et « Siloé »
En 1861, le compositeur Franz Liszt apprend alors qu'il est installé à Weimar que son ancien élève John Bost avait abandonné la musique pour devenir pasteur et consacrer sa vie à créer et à diriger des asiles de charité lance cette première phrase<ref>Site lexilogos.com, page "John Bost et sa cité prophétique", consulté le 12 décembre 2020</ref> : Modèle:Citation, puis se reprend, en ajoutant : Modèle:Citation
En 1877, dans un ouvrage publié pour présenter les divers établissements de son institution, le pasteur John Bost présente l'ensemble de cette œuvre qui préfigure l'action médico-sociale publique en ces termes<ref>Site gallica.bnf.fr, livre "Les asiles de Laforce", Imprimerie Faisandier Bergerac 1877, consulté le 12 décembre 2020.</ref> : Modèle:Début citation bloc L'enfance abandonnée, les infirmes, les incurables, les aveugles, les sourds-muets, les idiots, les épileptiques, les veuves, les institutrices malades, l'humble servante infirme, usées par le travail, viennent vous raconter leurs souffrances, vous bénir pour tout le bien que déjà vous leur avez fait et se recommander à votre sympathie, votre charité — ne soyez pas sourd à leurs cris. Leur histoire se résume en un mot : souffrir et la vôtre en deux mots : soulager, consoler, n'est-ce pas ? Modèle:Fin citation bloc
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune de La Force est rattachée au canton de la Force qui dépend du district de Bergerac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Bergerac<ref name=Cassini/>.
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du Modèle:Date-, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015<ref name="Décret2014">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est alors rattachée au canton du Pays de la Force, dont le bureau centralisateur est localisé à Prigonrieux.
Intercommunalité
Fin 2001, La Force intègre dès sa création la communauté de communes Dordogne-Eyraud-Lidoire dont elle est le siège. Celle-ci est dissoute au Modèle:Date- et remplacée au Modèle:Date- par la communauté d'agglomération bergeracoise. Celle-ci fusionne avec la communauté de communes des Coteaux de Sigoulès au Modèle:Date- pour former la nouvelle communauté d'agglomération bergeracoise.
Tendances politiques et résultats
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 2 500 et Modèle:Unité au recensement de 2017, vingt-trois conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 5 septembre 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 29 octobre 2020.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Équipements et services publics
Justice
Dans le domaine judiciaire, La Force relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac ;
- du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Sports
Club de softball/baseball les « Alouettes ».
Manifestations culturelles et festivités
- Omelette à l'aillet (le Modèle:1er mai)
- Fête nationale (samedi précédent le Modèle:Date-)
- Fête de la citrouille (Modèle:1er dimanche d'octobre)
- Fête de la fondation John Bost (en juin)
- Marché de Noël
Économie
Emploi
L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants de La Force ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.
L'emploi des habitants
En 2018<ref>Dossier complet - Commune de la Force (24222) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 3 avril 2022.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 42,4 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (116) a fortement diminué par rapport à 2013 (168) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 10,3 %.
L'emploi sur la commune
En 2018, la commune offre Modèle:Unité pour une population de Modèle:Nombre<ref name=POPT0-EMPT8>Dossier complet - Commune de la Force (24222) - Emploi - Population active - tableaux POP T0 et EMP T8 sur le site de l'Insee, consulté le 3 avril 2022.</ref>. Le secteur administratif (administration publique, enseignement, santé, action sociale) est ultra-majoritaire avec 75,7 % des emplois.
Répartition des emplois par domaines d'activité
Agriculture, sylviculture ou pêche | Industrie | Construction | Commerce, transports et services | Administration publique, enseignement, santé, action sociale | ||
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Nombre d'emplois | 20 | 109 | 67 | 143 | 1 055 | |
Pourcentage | 1,4 % | 7,8 % | 4,8 % | 10,3 % | 75,7 % | |
Source des données<ref name=POPT0-EMPT8/>. |
Établissements
Fin 2018, la commune compte Modèle:Nombre actifs employeurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont vingt-cinq au niveau des commerces, transports ou services, quinze relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, six dans la construction, et deux dans l'industrie<ref>Dossier complet - Commune de la Force (24222) - Établissements actifs employeurs par secteur d'activité - tableau RES T1P sur le site de l'Insee, consulté le 3 avril 2022.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de La Force, classé au titre des monuments historiques en 1932<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 16 avril 2012.</ref>
- Fondation John Bost
- Temple protestant de la fondation John Bost
- Temple protestant de La Force, un des rares temples construits avant la révocation de l'édit de Nantes
- Église Saint-Victor, de style néogothique
-
Les vestiges du
château de La Force. -
Le temple protestant
de La Force. -
L'église Saint-Victor.
Patrimoine culturel
- Foyer Socio-culturel.
- Place des monuments aux morts.
Activités culturelles
Un concert organisé à l'occasion du centenaire de l'armistice de 1918 par l'association Paroles et musiques dans le temple protestant John Bost a permis d'aborder un aspect de la vie des poilus lors de la Grande Guerre. Pierre Hamel, premier violon à l'Orchestre Colonne de Paris a joué d'un instrument peu commun : un violon en métal utilisé par les soldats dans les tranchées pour se distraire. Fabriqué par un maître-luthier de Mirecourt avec des bidons de margarine et des plaques de métal assemblées et soudées, le violon possède un système de chevilles qui fait qu'il peut être accordé et qu'on peut en jouer, même s'il est plus lourd et si le son est un peu métallique. C'est un instrument dont il n'existe que cinq ou six exemplaires connus<ref>Modèle:Article.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Jacques Nompar de Caumont (v.1558-1652), Modèle:1er de La Force, maréchal de France
- Armand Nompar de Caumont (1582-1672), Modèle:2e de La Force, maréchal de France
- Henri Jacques Nompar de Caumont (1675-1726), Modèle:5e de La Force, homme politique, membre de l'Académie française
- Henri François-Xavier de Belsunce-Castelmoron (1671-1755) né au château de La Force, évêque de Marseille
- Ami Bost (1790-1874), pasteur protestant, décédé à La Force
- John Bost (1817-1881), pasteur protestant, fondateur des Asiles de La Force (1848), fils d'Ami Bost
- Michel Manet (1924-2010), homme politique, est né à La Force<ref>Trombinoscope de l'Assemblée nationale</ref>.
Héraldique
Pour approfondir
Bibliographie
- René Costedoat, « Quatre registres protestants de La Force (1665-1685) et quelques autres », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1994, tome 121, Modèle:3e livraison, Modèle:P. (lire en ligne)
Articles connexes
- Liste des communes de la Dordogne
- Liste des anciennes communes de la Dordogne
- Communauté d'agglomération bergeracoise (nouvelle)
- Liste des châteaux de la Dordogne
- Dordogne (département)
- Périgord
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes