La Javie

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Infobox Commune de France

La Javie est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom de ses habitants est Javidois<ref name="tresor"/>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
La Javie et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Le village est construit au confluent de La Bléone et de l'Arigeol, à Modèle:Unité d’altitude<ref name="La Torre"/>,<ref name="visu"/>. Il est au pied du col du Labouret.

Les clues de Barles sont un site inscrit. Autres clues au Péouré.

Relief

Fichier:Clue peroure zoom.jpg
Clue du Pérouré.

Transports

Environnement

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 30 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.

Risques naturels et technologiques

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de La Javie est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de La Javie est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt ;
  • inondation (dans les vallées de la Bléone, du Bès et de l’Arrigeol) ;
  • mouvement de terrain.

La commune de La Javie est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route<ref name="ppr"/>. La départemental Modèle:Nobr (ancienne route nationale 100) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref name="ddrm80"/>.

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2006 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme<ref name="ppr"/> mais le Dicrim n’existe pas<ref name="dicrim"/>.

La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle en 1986 et 2011 pour des inondations et des coulées de boue<ref name="prim"/>. Parmi les tremblements de terre ressentis à La Javie, seuls deux atteignent ou dépassent une intensité de V sur l’échelle MSK (intensité réveillant les dormeurs, ou faisant tomber des objets ; les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre)<ref name="brgm"/> :

  • le séisme du 29 septembre 1935, d’une intensité ressentie à La Javie de V et dont l’épicentre était situé dans la commune<ref name="brgm40086"/>,
  • celui du 31 octobre 1997, avec une intensité macro-sismique ressentie de V et Prads-Haute-Bléone pour épicentre<ref name="brgm40203"/>.

Toponymie

La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1049 (Gaveda), dérivé selon Charles Rostaing de l’hydronyme *Gava pour un torrent de montagne<ref name="Rostaing"/>,<ref name="Fénié-33"/>. Ernest Nègre retient l’explication par le nord-provençal javio, désignant un récipient à eau (jatte ou abreuvoir)<ref name="TGF"/>. Dans le cas où l’hypothèse de Rostaing serait la bonne, il est probable que le nom du lieu soit plus ancien que les Gaulois, sans que l’on puisse avancer l’hypothèse d’une occupation humaine dès cette époque<ref name="AHP-c11"/>. La commune se nomme La Jàvia en provençal selon la norme classique et La Javio selon la norme mistralienne.

Le lieu-dit Chaudol est cité dès 780 (villa Caladius)<ref name="Rostaing119"/>. Selon l’Atlas historique de la Provence, le nom du lieu est probablement plus ancien que les Gaulois, ainsi que le toponyme Esclangon<ref name="AHP-c11"/>.

Selon les Fénié, le toponyme de l’ancienne commune d’Esclangon (cité vers 1200, castrum de Sclango) est formé sur la racine oronymique préceltique *cal-<ref name="Fénié-20"/> et fait donc référence à une montagne ou une hauteur proche.

Urbanisme

Typologie

La Javie est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (24,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24 %), zones agricoles hétérogènes (8,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Économie

Aperçu général

En 2009, la population active s’élevait à 183 personnes, dont 12 chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (20 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (88 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (79 %)<ref name="insee-dossier-local7"/>.

Agriculture

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait huit établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non professionnels inclus) et un emploi salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de cinq en 2010. Il était de dix en 2000<ref name="otex"/>, de 28 en 1988 : la commune à donc perdu 80 % de ses exploitants agricoles en vingt ans<ref name="exploitations-insee"/>. Modèle:Quand, ces exploitants se répartissent entre grandes cultures et l’élevage ovin<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a baissé, de Modèle:Nombre à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>. La baisse de la SAU a continué lors la dernière décennie, à Modèle:Nombre, ce qui donne une surface moyenne par exploitation de Modèle:Unité, trois fois plus élevée qu’il y a vingt ans<ref name="otex"/>.

Industrie

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait six établissements, employant deux salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.

L’usine hydroélectrique de Trente-Pas est actuellement inactive, EDF ayant préféré interrompre l’exploitation à l’approche de la fin de la concession. Elle utilisait les eaux de la Bléone. La puissance potentielle est de 600 kW, pour une production annuelle de 4500 mégawatts<ref name="hydro"/>.

Activités tertiaires

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait dix établissements (avec trois emplois salariés), auxquels s’ajoutent les six établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 19 personnes<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Tourisme

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est d’une importance moyenne pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

  • un hôtel en 2008<ref name="atlas-hébergement11"/>, non classé<ref name="atlas-hébergement13"/> ;
  • un camping classé une étoile<ref name="atlas-hébergement21-23-24"/> avec une capacité de 26 emplacements<ref name="insee-dossier-local17"/> ;
  • plusieurs meublés labellisés<ref name="atlas-hébergement32"/> et non labellisés<ref name="atlas-hébergement36"/>.

Les résidences secondaires apportent un petit complément à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 56, elles représentent 20 % des logements de la commune. Parmi les résidences secondaires, sept possèdent plus d’un logement<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.

L'Auberge Roman, qui porte le label Bistrot de pays<ref name="charte"/>, adhère a une charte qui a but de Modèle:Citation<ref name="bistrots"/>.

Foires

Le village accueille deux foires emblématiques du territoire : en septembre, la foire aux tardons (agneaux élevés sous la mère, vendus à la descente d'alpage et particulièrement recherchés pour leur saveur) et, en novembre, la foire de la poire Sarteau (variété ancienne de poire cultivée historiquement dans les nombreux vergers qui entouraient le village et dont certains façonnent encore le paysage)<ref name="foires"/>.

Histoire

Dans l’Antiquité, les Bodiontiques (Bodiontici) peuplaient la vallée de la Bléone, et étaient donc le peuple gaulois qui vivait dans l’actuelle commune de La Javie. Les Bodiontiques, qui sont vaincus par Auguste en même temps que les autres peuples présents sur le Trophée des Alpes (avant 14 av. J.-C.), sont rattachés à la province des Alpes-Maritimes lors de sa création<ref name="beaujard-22"/>.

Des tombes gallo-romaines ont été découvertes à Chaudol. À cette époque, La Javie est peut-être le centre du peuple gaulois des Galitae<ref name="archeo-provence"/>.

Moyen Âge

Au Haut Moyen Âge, une importante possession de l’abbaye Saint-Victor de Marseille, l’ager Caladius se trouve à La Javie, qu’elle possède dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="devroey23"/>. L’ager consistait en un ensemble de colonges et de bergeries<ref name="devroey27"/> ; cette possession est usurpée à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, et l’abbaye la récupère en 780 grâce à un plaid qui s’est tenu à Digne<ref name="devroey20"/>.

Le nom a donné Chaudol, où se trouvait le prieuré Saint-Damien<ref name="archeo-provence"/>. Esclangon est également signalé (Sclangone) très tôt, par le polyptyque de Wadalde, en 814 : trois colonges dépendant de Saint-Victor s’y trouvaient<ref name="archeo-provence"/>.

La Javie est signalée pour la première fois dans les chartes en 1049 (Gaveda)<ref name="La Torre"/>. Il semble qu’au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l’ager Caladius n’est plus contrôlé par les moines de Saint-Victor, et les paysans s’émancipent, et constituent des alleux. En 1055, lorsque l’abbaye tente de remettre en vigueur son ancienne domination, les alleutiers se défendent et fouettent les moines venus prélever le cens. En justice, via un jugement de Dieu, l’abbaye obtient la reconnaissance de ses anciens titres, et récupère au moins la dîme et des terres<ref name="archeo-2"/>. L’abbaye Saint-Victor de Marseille avait donc des biens dans la commune<ref name="archeo-provence"/>,<ref name="AHP"/>, ainsi que le chapitre de Digne<ref name="archeo-provence"/>. Le fief était partagé entre plusieurs familles nobles<ref name="AHP"/>. La communauté de Chaudol, qui comptait 26 feux en 1315, est fortement dépeuplée par la crise du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (peste noire et guerre de Cent Ans) et rattachée à celle de La Javie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="AHP-Chaudol"/>. La communauté d’Esclangon est elle aussi fortement touchée : elle passe de dix feux en 1315 à cinq en 1471<ref name="AHP-Esc">Baratier, Duby & Hildesheimer, Modèle:Opcit, Modèle:P.174.</ref>.

Située sur le chemin entre les vallées de l’Ubaye et de la Bléone, La Javie accueille une foire à la fin du Moyen Âge. Un péage taxe le bois flotté et les troupeaux de moutons qui passent d’une vallée à l’autre au moins à partir de 1252<ref name="AHP-cStouff"/>,<ref name="archeo-provence"/>. La communauté relevait de la baillie de Digne-les-Bains<ref name="archeo-provence"/>.

Louis Riqui, baile-juge de Barjols (1332-1333), fut seigneur d'Esclangon en 1339<ref>Isnard, Etat documentaire, Modèle:P.158.</ref>.

Révolution française

Malgré la petite taille du village, une société patriotique est créée durant la Révolution à Esclangon (environ 70 hab en 1790)<ref name="club"/>. Une autre société patriotique est créée à la même époque à La Javie (fin 1792)<ref name="club2"/>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression s’abat sur ceux qui se sont levés pour défendre la République, dont un habitant de La Javie<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.72.</ref>.

Comme de nombreuses communes du département, Esclangon et La Javie se dotent d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elles en possèdent chacun une, installées au chef-lieu, qui dispensent une instruction primaire aux garçons<ref name="labadie9"/>. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l'ouverture d'une école de filles aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Esclangon ou La Javie. Cette seconde commune choisit néanmoins d’ouvrir une école pour ses filles dès les années 1860<ref name="labadie18"/>. Ce n'est qu'avec les lois Ferry que les filles d'Esclangon sont régulièrement scolarisées.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le 16 août 1944, soit trois jours avant la Libération, le village de La Javie est bombardé par les alliés qui cherchaient à détruire les ponts pour retarder la retraite des Allemands ; l'école fait partie des bâtiments détruits : l'institutrice y est tuée. Un autre habitant est également victime du bombardement du pont de l'arrigéol<ref name="labadie58">Labadie, Modèle:Opcit, Modèle:P.58.</ref>.

Jusqu'au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée dans la commune, uniquement pour l'autoconsommation. Cette culture a depuis été abandonnée<ref name="reparaz-medit109"/>.

En 1951, le sénateur Émile Aubert crée le Modèle:1er gite rural au hameau de Chaudol<ref>Modèle:1er rural de France créé à Chaudol - La Javie (04)</ref>.

Esclangon

Esclangon est cité au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (Sclangone ou Sclango). La communauté compte 11 feux en 1315, et 5 en 1471. En 1765, il y a 32 habitants<ref name="AHP174"/>. La commune est rattachée à La Javie en 1973<ref name="Cassini"/>.

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune

Politique et administration

Municipalité

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

La Javie fait partie :

Services publics

La commune est dotée d’une école primaire<ref name="ecole"/>, d’une gendarmerie, d’une caserne de pompiers, et d’un bureau de poste. La gendarmerie, l’école, et le bureau de Poste sont menacés de fermeture<ref name="rue89"/>. La brigade de gendarmerie est une brigade de proximité, dépendant de celle de Digne-les-Bains<ref>Groupement de gendarmerie départementale des Alpes-de-Haute-Provence, « Carte des Brigades de Gendarmerie », Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, consulté le 15 novembre 2014.</ref>.

Démographie

La Javie

Modèle:Article connexe


Modèle:Population de France/section

{{#invoke:Démographie|demographie}}

Esclangon

{{#invoke:Démographie|demographie}}

Tout comme La Javie, Esclangon est fortement touché par la saignée des {{#switch: e

 | e | er | = 
   {{#switch: e
 | e | er | = 
   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
 | 
   Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXV

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècle
 | 
   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles

}}

}}, due à la Peste noire et à la guerre de Cent Ans.

Esclangon connaît aussi une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cet apogée démographique est plus précoce qu’à La Javie : il dure de 1806 à 1866. L’exode rural y débute aussi plus tôt. Ce mouvement de recul est rapide : dès la dernière décennie du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Esclangon a perdu la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1846<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.288.</ref>. La baisse s'est poursuivie jusqu’aux années 1960, poussant à l’absorption d’Esclangon par La Javie.

Lieux et monuments

Fichier:Chapelle Sainte-Colombe de Chaudol, La Javie.JPG
Chapelle Sainte-Colombe, au hameau du Grand-Chaudol

Deux ponts anciens sont situés à La Javie :

  • le pont sur la Bléone est construit en 1782, avec quatre arches plein cintre<ref name="Barruol"/> ;
  • un pont daté de 1881, sur l’ancienne route du col de Boulard<ref name="ponts"/>.

L’église paroissiale, placée sous le vocable de saint Jean-Baptiste et le patronage de sainte Marie Madeleine selon Raymond Collier, est reconstruite en 1822 à La Javie, puis largement reprise en 1896. La nef est constituée de trois travées en berceau surbaissé, sauf la travée de chœur, en berceau. Le clocher est ajouté en 1828. Les contreforts datent de 1896. La façade, crépie en 1896, est à nouveau restaurée en 1926<ref name="Collier"/>. Elle contient une Crucifixion où sainte Catherine est présente, peinte au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et classé monument historique au titre objet<ref name="palissy628"/> ainsi qu'un calice<ref name="palissy624"/> faisant l'objet du même type de protection. À noter que le patron comme le titulaire de l’église ont changé plusieurs fois, et que c’est sainte Catherine qui était titulaire au départ<ref name="archeo-provence"/>.

L’ancienne église paroissiale, aujourd’hui chapelle, de Chaudol (au hameau du Grand-Chaudol) est placée sous le vocable de sainte Colombe<ref name="archeo-provence"/>.

La chapelle Notre-Dame se trouve sur la colline, rive gauche de l’Arigeol, face à La Javie<ref name="archeo-provence"/>.

Plusieurs oratoires, Saint-Marc et Saint-Jean, se trouvent à la Bouisse-Basse<ref name="archeo-provence"/>.

  • Vestiges d'un château fort à La Javie<ref name="La Torre"/>
  • Vestiges d'un ancien village et d'un château fort à Esclangon<ref name="archeo-provence"/>
  • Ecomusée : géré par l'Association "La Javie Autrefois", il est situé au cœur du vieux village dans l'ancien presbytère, il présente des collections d'objets, de photographies et de documents sur l'histoire du village depuis 1900<ref name="écomusée"/>.

Personnalités liées à la commune

Modèle:...

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail