La Llagonne
Modèle:Infobox Commune de France
La Llagonne <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} (en catalan : La Llaguna) est une commune française située en région Occitanie, à l’ouest du département des Pyrénées-Orientales. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays du Capcir, un haut plateau constitué d'une ancienne cuvette glaciaire resserrée entre les massifs granitiques du Carlit et du Madrès.
Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Têt et deux autres cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « massif de Madres-Coronat » et « Capcir, Carlit et Campcardos »), ainsi que trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
La Llagonne est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1841. Ses habitants sont appelés les Llagonnais ou Llagonnaises.
Géographie
Localisation
Modèle:Maplink La commune de Llagonne se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Perpignan<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité de Prades<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Mont-Louis (Modèle:Unité), La Cabanasse (Modèle:Unité), Sauto (Modèle:Unité), Saint-Pierre-dels-Forcats (Modèle:Unité), Planès (Modèle:Unité), Bolquère (Modèle:Unité), Fontpédrouse (Modèle:Unité), Caudiès-de-Conflent (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, La Llagonne fait partie de la région du Conflent (ancienne comarque).
Géologie et relief
Le col de la Quillane, à Modèle:Unité d'altitude, marque au nord la limite de la commune de La Llagonne avec celle de Matemale.
La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrographie
La commune de La Llagonne est délimitée de l’ouest au sud par le cours supérieur du fleuve côtier Têt, qui provient du lac des Bouillouses<ref>Modèle:Géoportail</ref> sous la forme d’un torrent de montagne. Au sud de la commune, la Têt contourne par sa limite nord la commune voisine de Mont-Louis dans un fossé d’effondrement<ref name=":1">Modèle:Géoportail</ref>.
Un ruisseau, nommé « el Rialet » qui prend sa source dans la commune, sous le col de la Quillane, sur « l’aérodrome de Mont-Louis - La Quillane »<ref>Modèle:Géoportail</ref>, longe d’abord la route départementale 118 puis serpente<ref>Modèle:Géoportail</ref>, franchit une station d’épuration, avant de rejoindre la Têt à hauteur de Mont-Louis et Sauto<ref name=":1" />. Juste avant la confluence, ce ruisseau fait la frontière sur quelques centaines de mètres entre les deux communes de La Llagonne et Sauto<ref>Modèle:Géoportail</ref>.
Une fontaine est répertoriée au nord-ouest du bourg de La Llagonne : la « font de la Vernada »<ref>Modèle:Géoportail</ref> ; en fonction de sa position par rapport à la ligne de crête de la forêt domaniale de Barrès, cette fontaine alimente probablement de manière souterraine le ruisseau « el Rialet ».
Pour mémoire, la source de l’Aude (qui alimente le Capcir, vallée opposée de celle du Conflent dans laquelle se trouve La Llagonne) se situe à une centaine de mètres de l’extrémité nord-ouest — qui est aussi le point le plus au nord — de la commune<ref>Modèle:Géoportail</ref>, sur le lac d’Aude (altitude : Modèle:Unité) ; on peut aussi situer la source de l’Aude, quelques centaines de mètres en amont du lac<ref>Modèle:Géoportail</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Olette », sur la commune d'Olette, mise en service en 1983<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, créé en 2004 et d'une superficie de Modèle:Unité, qui s'étend sur Modèle:Unité du département. Ce territoire s'étage des fonds maraîchers et fruitiers des vallées de basse altitude aux plus hauts sommets des Pyrénées-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forêt méditerranéenne<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note.
Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive « Habitats »<ref name="Natura">Modèle:Lien web.</ref> :
- le « massif de Madres-Coronat », d'une superficie de Modèle:Unité, offre une multitude de faciès de végétation avec aussi bien des garrigues supra-méditerranéennes, des pinèdes à pins sylvestres ou à pins à crochets, que des hêtraies pures ou des hêtraies-sapinières, des landes à genêts purgatifs ou à rhododendrons, ou encore des pelouses alpines<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- l’ensemble « Capcir, Carlit et Campcardos », d'une superficie de Modèle:Unité, présentent de nombreux habitats naturels alpins (pelouses, landes) et des milieux rocheux majoritairement siliceux. Le site héberge certaines espèces d'intérêt communautaire : les Botrychium simplex, Ligularia sibirica pour les plantes ; le desman des Pyrénées (ou rat-trompette) et la loche (poisson) pour les animaux<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
et au titre de la directive « Oiseaux »<ref name="Natura" /> :
- l’ensemble « Capcir, Carlit et Campcardos », d'une superficie de Modèle:Unité, recèle une grande diversité d'habitats naturels se traduisant par un patrimoine ornithologique remarquable puisque le site accueille la plupart des espèces caractéristiques des zones de montagne, que ce soit parmi les rapaces (le gypaète barbu, le circaète Jean-le-Blanc, l’aigle royal et le faucon pèlerin), les galliformes (le lagopède et le grand tétras) ou les espèces forestières (le pic noir) et de milieux plus ouverts<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : la « forêt de Llivia et ruisseau de la Têt » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et les « prairies du Col de la Quillane » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> : la « forêt de pins à crochets de la périphérie du Capcir » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à La Llagonne.
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Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
La Llagonne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,7 %), prairies (18,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,7 %), zones urbanisées (1,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
L'ancienne voie royale du Capcir se détachant de celle de Perpignan à La Cabanasse et construite sous Louis XIV traversait le bourg et ce qui est aujourd’hui la station de ski de la Quillanne.
La ligne 561 du réseau régional LiO relie la commune à la gare de Perpignan (à l’est-nord-est, par la vallée de la Têt) depuis Puyvalador (à proximité au nord) ; la ligne 562 relie la commune à Latour-de-Carol (à l’ouest, dans la haute plaine de Cerdagne) depuis Puyvalador (à proximité au nord).
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Llagonne est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, phénomènes climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêt, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon<ref name=DDRM-Liste>Modèle:Lien web, chapitre 1 - Liste des risques par commune.</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrain, soit des chutes de blocs<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Une cartographie nationale de l'aléa « retrait-gonflement des argiles » permet de connaître les sols argileux ou marneux sensibles à ce phénomène<ref>Modèle:Lien web</ref>.
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Carte des zones inondables.
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Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques
Sur le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des Modèle:Unité pouvant être touchées par une onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, en l’occurrence le barrage des Bouillouses sur la Têt, à proximité du pic Carlit, qui est un ouvrage de Modèle:Nobr de hauteur construit en 1910<ref name=DDRM-Barrage>Modèle:Lien web, partie 3 - chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Le barrage des Bouillouses se trouve à Modèle:Unité d’altitude<ref>Modèle:Géoportail</ref> et alimente la vallée de la Têt. Le bourg de La Llagonne se situe à Modèle:Unité d’altitude<ref>Modèle:Géoportail</ref>, Modèle:Unité environ en aval, tout en étant au nord-est d’une ligne de crête où se trouve la forêt domaniale de Barrès<ref>Modèle:Géoportail</ref> : le village se trouve également Modèle:Unité au nord-est de l’axe du torrent de la Têt qui plonge dans sa vallée devenant abrupte au contournement nord de Mont-Louis, à Modèle:Unité d’altitude<ref>Modèle:Géoportail</ref> ; la hauteur de la lame d’eau avant Mont-Louis, en provenance du lac des Bouillouses en cas de rupture du barrage, est donc déterminante pour mesurer l’étendue d’une inondation vers le bourg de La Llagonne.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de La Llagonne est classée en zone 3, à savoir zone à « potentiel radon » significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Première mention du nom en 942, ipsa Laguna, puis villa Lacuna (1011), ça Laguna (1267), La Leguna, La Laguna (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), La Llaguna (1632) et enfin La Llagonne. Le terme latin lacuna renvoie à lagune, cette lagune (en fait un étang ou un lac si on est en montagne) ayant été asséchée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour y faire passer l’actuelle RD 118, l'ancienne [[Liste des routes impériales françaises de 1811#Route impériale 138|route impériale Modèle:N°]] la contournant par l'ouest. Le digramme « LL » en tête de mot est caractéristique de certaines langues, notamment l'espagnol et le catalan.
Le nom catalan actuel de La Llagonne est Modèle:Langue<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Ouvrage.</ref>, identique à celui de 1632.
Histoire
Moyen Âge
Un premier village se trouvait autrefois à Modèle:Unité plus à l'ouest, au lieu-dit « Iglesia Vella » (« vieille église », mentionné dans le cadastre de 1834) où se trouve encore un Modèle:Précision nécessaire, qui serait à proximité du lieu-dit « els Tarters »<ref>Modèle:Géoportail</ref>.
L’histoire du village débute en 811 à la conquête du Roussillon par Charlemagne.
En 866 est fondée l’église Saint-Vincent.
En 942, La Llagonne (le vilar de La Llagona) et son église Saint-Vincent, sont donnés par le comte de Cerdagne Sunifred II à l’abbaye Saint-Michel de Cuxa qui conserve les lieux comme fief jusqu’à la Révolution. Cette donation est confirmée par le pape Serge IV en 1011 (« Villam Lacunam cum eglesia sancti Vincentii »).
En 1267, on retrouve la mention d’un castrum de ça Laguna, désignant une fortification. La tour circulaire de l’église fortifiée en est probablement un vestige. La tour la surplombant est nommée « le Capil »<ref>Modèle:Géoportail</ref>. Elle fut construite en 1267 en même temps que les fortifications de la ville dans le but de prévenir les invasions françaises. En effet, la frontière franco-aragonaise se trouvait alors plus au nord, au col<ref>Modèle:Géoportail</ref> suivant Puyvalador. La tour avait un rôle d'alerte, elle était le maillon central d'un dispositif qui était complété par les tours des Angles, de Prats-Balaguer, de Fetges, de la Quillane et d'Ovansa.
Hameau des Cortals
Modèle:Article détaillé Modèle:Refnec
Cortals est érigée en commune à la Révolution française, puis absorbée par La Llagone le Modèle:Date<ref name="Paroisses et communes des PO">Modèle:Paroisses et communes des PO.</ref>.
Époque contemporaine
Une première communauté de communes Capcir Haut-Conflent est créée par arrêté préfectoral du Modèle:Date par les communes de Caudiès-de-Conflent, Fontrabiouse-Espousouille, La Llagonne, Matemale et Réal-Odelló<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. La communauté de communes s’agrandit ensuite, regroupant plus d’une quinzaine de communes, et change de nom en 2016 pour devenir la « communauté de communes Pyrénées catalanes »<ref name=":0" />.
Politique et administration
Canton
En 1790, la commune de La Llagonne est intégrée dans le canton d'Olette. Elle en est rapidement détachée pour rejoindre en 1793 le nouveau canton de Mont-Louis, dont elle fait partie jusqu'en 2015<ref name="Paroisses et communes des PO"/>,<ref name="Cassini"/>.
À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 11<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Démographie contemporaine
Modèle:Population de France/section
Note : à partir de 1826, la population de Cortals est recensée avec celle de La Llagonne.
Enseignement
L'école est un regroupement pédagogique intercommunal entre La Llagonne, Saint-Pierre-dels-Forcats, Mont-Louis et La Cabanasse. Saint-Pierre, Mont-Louis et La Cabanasse accueillent chacune une section maternelle. L'école élémentaire est partagée entre Saint-Pierre pour le CP, Mont-Louis pour le CE1, La Llagonne pour le CE2, et La Cabanasse pour le CM1 et CM2<ref>Modèle:Xls Modèle:Lien web.</ref>. L'école est située au bourg, sur la route de Mont-Louis.
Le secteur du collège est Font-Romeu<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Manifestations culturelles et festivités
- Fête patronale : Modèle:Date-<ref name=pog>Modèle:PO Guide de La Torre.</ref> ;
- Fête communale : Modèle:1er d'octobre<ref name=pog/>.
Santé
La santé des habitants de La Llagonne est réputée comme en témoigne une lettre de Vauban datant de 1679<ref>Modèle:Source insuffisante.</ref> :
"On y jouit d'un air un peu froid à la vérité, mais si sain que les habitants m'ont dit leur être ordinaire d'y vivre 80 ou 90 et jusqu'à 100 ans. Les hommes y sont très bien proportionnés dans leur taille, et tous ont les jambes bien faites, les dents blanches, les yeux vifs, de l'esprit et entendent à demy-mot ce qu'on leur veut dire, au surplus un peu pendarts et gens à escoupeter leurs ennemis sans beaucoup de façon.
Sports
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 77,7 % d'actifs (71,9 % ayant un emploi et 5,8 % de chômeurs) et 22,3 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 101 en 2013 et 91 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 102, soit un indicateur de concentration d'emploi de 112 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,7 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 102 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 31 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 86,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1 % les transports en commun, 9,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
33 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à la Llagonne au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 33 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
1 | 3 % | (8,7 %) |
Construction | 4 | 12,1 % | (14,3 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
11 | 33,3 % | (30,5 %) |
Activités financières et d'assurance | 2 | 6,1 % | (3 %) |
Activités immobilières | 2 | 6,1 % | (6,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
3 | 9,1 % | (13 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
3 | 9,1 % | (13,9 %) |
Autres activités de services | 7 | 21,2 % | (8,5 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (11 sur les 33 entreprises implantées à La Llagonne), contre 30,5 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
- Station de ski alpin La Quillane.
- Agriculture, élevage de chevaux.
- Hôtel.
Agriculture
Modèle:Tableau La commune est dans le Capcir, une petite région agricole située à l'extrême ouest du département des Pyrénées-Orientales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (cinq en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
- Église Saint-Valentin d'Espona.
- L'église paroissiale Saint-Vincent : elle est fondée en 866 puis est reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle est bâtie sur les restes d'un ancien château. Elle est de style roman, son portail est sobre. Son abside autrefois circulaire a été remplacé par une abside rectangulaire au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le départ de l'ancienne abside est toutefois toujours visible. En 1742 est créée la sacristie. En 1801 est refait le côté droit du portail, détruit par un tir d'obus de l'armée du général Dagobert lors des guerres de la Révolution, en 1793. Le vieux clocher effondré en 1842 est reconstruit en 1843, et doté de cloches neuves.
Le mobilier comporte notamment un antependium datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Celui-ci représente le Christ peint dans une mandorle, assis en majesté lors du jugement dernier. Il mesure Modèle:Unité sur Modèle:Unité de large. En plus de l'antépendium, l'église de La Llagonne possède un baldaquin richement décoré du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et un Christ romano-byzantin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ces pièces sont classées aux monuments historiques.
- La tour du Capil : ancienne tour de guet bâtie en 1267 servant à prévenir des invasions françaises du temps où le Roussillon faisait partie de la couronne d'Aragon, elle est actuellement en ruine.
-
L'église Saint-Vincent.
-
Tour du Capil.
Personnalités liées à la commune
- Simon Fourcade (1984-) : biathlète français, fils du maire Marcel Fourcade.
- Martin Fourcade (1988-) : biathlète français, frère du précédent.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Histoire du Roussillon et Œuvres posthumes de Jean de Gazanyola, augmenté des notes recueillies et classées par Clément de Lacroix
- Histoire de la maison des chevaliers de Banyuls, barons de Nyer, marquis de Montferré, seigneurs de La Rocha, Porcinyans, Fornols, Puig, Réal, Odeillo, Leca, Millepetit 1132-1922, par M. l'abbé Jean Capeille, curé à Banyuls-dels-Aspres
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Cassini-Ehess
- La Llagonne sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Histoire du Roussillon, La Llagonne
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes