La Plagne

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Station de ski

La Plagne est une station de sports d'hiver de la vallée de la Tarentaise, située sur les territoires des communes d'Aime-la-Plagne, La Plagne Tarentaise, Champagny-en-Vanoise et Bozel dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Les différents aménagements de la nouvelle station intégrée commencent en 1961. Aujourd'hui, la station compte onze stations-villages. On trouve sept stations d'altitude, qui se trouvent sur les communes de Aime-la-Plagne (anciennement Aime) et La Plagne Tarentaise (anciennement Mâcot-la-Plagne). Ce sont dans l'ordre de création : Plagne Centre, Plagne-Aime-2000, Plagne-Villages, Plagne Bellecôte, Belle Plagne, Plagne 1800 et Plagne Soleil. Il y a en outre quatre stations-village, à savoir Champagny-en-Vanoise, sur la commune du même nom, Montchavin-la-Plagne, regroupant les stations de Montchavin et Les Coches, sur la commune de La Plagne Tarentaise (anciennement Bellentre) et la Plagne Montalbert sur le hameau de Longefoy (Aime-la-Plagne, anciennement Aime), et l'ensemble des pistes forme le domaine skiable de « Grande Plagne », géré par le Syndicat Intercommunal de la Grande Plagne (SIGP) et exploité par la SAP (Société d'aménagement de la station de la Plagne). Ce domaine skiable offre 225 km de pistes de ski alpin et 95 remontées mécaniques.

Le domaine est relié, depuis 2003, par le téléphérique Vanoise Express à celui des Arcs et de Peisey-Vallandry, formant ainsi le grand domaine de Paradiski.

Géographie

Localisation

La station de la Plagne est installée sur les versants nord du massif de la Vanoise, dans la partie est du département de la Savoie. Le choix du site correspond à la présence d'un cirque, orienté nord-ouest<ref name="Reffay p.59">Modèle:Article, Modèle:P..</ref>.

Accès aux villages

Modèle:...Modèle:Section à sourcer

Depuis Paris, Lyon et plus généralement depuis le nord-ouest de l'Europe, l'accès à la station se fait via l'autoroute A43 puis l'autoroute A430 jusqu'à Albertville. Le péage de Sainte-Hélène-sur-Isère marque l'entrée sur la nationale N90, aménagée en 2x2 voies jusqu'à Moûtiers.

A partir d'Aime, l'accès aux stations d'altitude s'effectue par la route D221, qui comporte 21 virages nommés. On accède alors aux stations du secteurs de Plagne Centre et à celles du secteur de Plagne Bellecôte.

Modèle:Boîte déroulante/début

  • virage 21 : la Grangette,
  • virage 20 : la Combe,
  • virage 19 : les Fontanils,
  • virage 18 : le Château,
  • virage 17 : les Échables,
  • virage 16 : Côte Rouge,
  • virage 15 : Plan du Guy,
  • virage 14 : le Cretet,
  • virage 13 : la Bise,
  • virage 12 : Villards du Bas,
  • virage 11 : Villards du Haut,
  • virage 10 : le Savouï,
  • virage 9 : les Charmettes,
  • virage 8 : les Césières,
  • virage 7 : les Ouvertes - la Roche,
  • virage 6 : Plangagnant,
  • virage 5 : le Pont de l'Arc,
  • virage 4 : les Bouclets,
  • virage 3 : Pra-Conduit,
  • virage 2 : Plante-Melay,
  • virage 1 : la Mine.

Modèle:Boîte déroulante/fin

Montchavin-les-Coches

L'accès à la station de Montchavin s'effectue depuis la vallée de la Tarentaise par la départementale D225 depuis le village de Landry et par la départementale D220 depuis La Plagne Tarentaise<ref>Modèle:Lien web</ref>. Montchavin est à 1250 m, les Coches entre 1400 et 1450 m d’altitude.

Pendant la saison hivernale, Loyet, par le réseau Cars Région Savoie, exploite une liaison par bus entre Landry et les stations de Montchavin-Les Coches<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Champagny-en-Vanoise

L'accès au village de Champagny-en-Vanoise se fait à partir de la ville de MoûtiersModèle:Refnec.

Nom de la station

Le toponyme Plagne est un mot régional désignant un lieu plat, un plateau<ref name="Suter Plagne">D'après Modèle:Lien web.</ref>. Selon André Pégorier, il dérive de l'ancien français « plagne, plaigne » (une plaine)<ref name="Suter Plagne"/>. Il s'agit du nom du lieu-dit où a été édifiée la première station, un replat enserré dans un cirque montagneux, avec vue sur le mont Blanc.

Les promoteurs de la station de la Plagne ont tenté d'imposer ce toponyme local tant pour les villages-stations que pour le domaine skiable<ref name="RGA 1987">Modèle:Article, Modèle:P..</ref>. Le nom se trouve ainsi dans les différentes stations des communes de Mâcot, devenue Mâcot-La Plagne par décret le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, « Plagne-Village, Plagne 1800, Plagne-Bellecôte et Plagne centre », de même que la station de « Plagne Aime 2000 »<ref>Modèle:Lien web</ref> se trouvant sur la commune de Aime<ref name="RGA 1987"/> appelée auparavant « Aime-La Plagne » ou « Aime 2000 ». Toutefois, les communes voisines et intégrées au domaine ont fait un choix différent. Champagny-en-Vanoise a opté pour le maintien du nom de la commune pour sa station, Bellentre pour le nom du village où s'est installé la station avec Montchavin-les-Coches et enfin la commune de Longefoy, qui a depuis Modèle:Date- fusionné avec Aime<ref>Modèle:Lien web.</ref>, opte pour Montalbert, devenue depuis Plagne-Montalbert<ref name="RGA 1987"/>.

Histoire

Naissance de la Plagne

La Plagne voit le jour en 1961<ref name="Matteudi">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="Tarentaise p.97">Modèle:Harvsp.</ref>. Deux ans auparavant, la commune d’Aime et son maire, le docteur Pierre Borrione, ont pris la décision de l'aménagement d'une station touristique<ref name="Actes">Modèle:Ouvrage.</ref>, ce qui pourrait permettre de sauver les communes de la vallée de la désertification<ref name="Revil p.36">Modèle:Harvsp.</ref>. L'activité agricole traditionnelle ne permet plus aux jeunes de vivre et l'activité minière, qui a longtemps fait la richesse de Mâcot, est en crise. En 1960, à son initiative, quatre communes (Aime, Bellentre, Mâcot et Longefoy) s'associent au sein d'un syndicat intercommunal, le Syndicat Intercommunal de La Grande Plagne (SIGP). Les travaux de la station et de sa route d'accès débutent au printemps 1961<ref name="Site perso Hist">Modèle:Lien web.</ref>. Cependant en Modèle:Date-, le premier promoteur fait faillite<ref name="Actes"/>,<ref name="Site perso Hist" />. Le projet n'est pas abandonné pour autant. À l'initiative de l'ingénieur des Ponts et Chaussées Maurice Michaud<ref name="Site perso Hist" />, qui suit le projet de près, un nouveau promoteur est choisi, Robert Legoux, qui créé deux sociétés privées : la Société d'aménagement de La Plagne (SAP) et la Société immobilière de la Plagne (SIP)<ref name="Matteudi"/>. On fait appel à l'architecte Michel Bezançon qui met en place une station front de neige<ref name="Revil p.38">Modèle:Harvsp.</ref>, au-dessus de la forêt, au niveau des alpages<ref name="Reffay p.57">Modèle:Article, Modèle:P..</ref>. Elle deviendra l'exemple des stations de sports d'hiver dite « Modèle:3e génération » ou station intégrée, c'est-à-dire créée ex nihilo<ref name="Reffay p.57"/>.

La première station de la Plagne — future Plagne-Centre — ouvre le vendredi Modèle:Date-<ref group="C" name="Macot Hist">Modèle:Lien web.</ref>, avec ses 2 téléskis et 4 pistes<ref name="Site perso Hist" /> : elle occupe la partie basse des pâturages de La Plagne sur la commune de Mâcot<ref name="Reffay p.57"/>.

En 1966 est actée l'édification d'une chapelle œcuménique dans la galerie marchande<ref>Article de Christian Sorrel, « Une nouvelle montagne sacrée ? Catholicisme, tourisme et sports d'hiver en Savoie », Modèle:P., paru dans Modèle:Ouvrage.</ref>.

La station bénéficie dès ses premières années de l'expérience du champion de ski Émile Allais comme conseiller technique<ref name="Site perso Hist" /> et d'aides de l'Etat dans le cadre du Plan neige de 1964. Le succès est immédiat et en 1966 Guy Lux anime depuis la Plagne son émission Interneiges<ref name="Site perso Hist" />. Le développement de la station est rapide.

Le développement des différents satellites

La station de Plagne-centre se développe et est complétée par les stations satellites d'Aime-la Plagne et Plagne-village, respectivement en Modèle:Date- et Modèle:Date-<ref name="Matteudi"/>. S'y ajoutent entre 1970 et 1974, les sites de Champagny-en-Vanoise (Champagny), Bellentre (Montchavin) et Longefoy (Plagne Montalbert)<ref name="Reffay p.59"/>.

L'évolution de la station

Lors des Jeux olympiques d'hiver de 1992 d'Albertville, la station est choisie pour accueillir les épreuves de bobsleigh et luge<ref name="Rapport92 p.350">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} / Modèle:Ouvrage, Modèle:Pp..</ref>. Les promoteurs de la station espéraient cependant une épreuve de ski alpin<ref name="Ponson p.113">Modèle:Article.</ref>. Afin d'accueillir les épreuves, les organisateurs prévoient l'installation d'une piste de bobsleigh, luge et skeleton au lieu-dit La Roche, en contrebas de la station<ref name="Rapport92 p.350"/>. L'édification de la structure est au cœur de nombreuses polémiques tant du point de vue du coût engagé (Modèle:Nobr<ref name="LP cout">Modèle:Article.</ref>) ou encore sur son impact environnemental malgré un dossier complet et répondant aux exigences de l'époque<ref name="Hudson">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le lieu d'installation de la piste est par ailleurs critiqué puisque se situant dans une zone instable<ref name="Hudson"/>,<ref name="Ponson p.113"/>. Les épreuves se déroulent dans de bonnes conditions durant les Modèle:Nobr d'épreuves<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} / Modèle:Ouvrage, Modèle:Pp..</ref>, avec plus de Modèle:Unité originaires de Modèle:Unité en bobsleigh<ref name="SR Bob">Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité représentant Modèle:Unité en luge<ref name="SR Luge">Modèle:Lien web.</ref>. L'équipe allemande remporte au total sept médailles olympiques dans ces deux disciplines.

Les stations villages

Les stations-villages

<mapframe zoom=11 latitude = 45.53 longitude = 6.70 align=left width=300 height=200 text="Carte des stations de sports d'hiver de Savoie (Savoie Mont-Blanc) : Modèle:Légende/DébutModèle:LégendeModèle:Légende/Fin">{"type":"FeatureCollection","features":[{"type":"Feature","properties":{"marker-color":"#004080","marker-size":"small","marker-symbol":"skiing","title":"La Plagne
Plagne Centre"},"geometry":{"type":"Point","coordinates":[6.67722,45.5064]}},{"type":"Feature","properties":{"marker-color":"#004080","marker-size":"small","marker-symbol":"skiing","title":"La Plagne
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Les Coches"},"geometry":{"type":"Point","coordinates":[6.7343,45.5539]}}]}</mapframe> La station de la Plagne est composée aujourd'hui de onze stations-villages. On distingue plus particulièrement des stations installées dans la vallée, à partir d'un noyau urbain préexistant, comme ceux de Montchavin (Bellentre), Les Coches (Bellentre), Montalbert (Aime), Champagny (Champagny-en-Vanoise), et des stations d'altitude, créées Modèle:Latin, avec Aime-La Plagne ou Plagne Aime 2000 (Aime), Plagne Centre (Mâcot), Plagne Bellecôte (Mâcot), Belle Plagne (Mâcot), Plagne 1800 (Mâcot), Plagne Villages (Mâcot)<ref name="Wozniak">Modèle:Ouvrage.</ref> et Plagne Soleil (Mâcot).

Plagne Centre (Modèle:Unité)

Fichier:Plagne Centre, April 2017 (crop).jpg
Front de neige de Plagne Centre.

La première des stations de la Plagne ouvre en 1961. Le nom de Plagne Centre date de 1982, la station était auparavant simplement appelée La Plagne. D'une architecture urbaine mais fonctionnelle, création de Michel Bezançon, Plagne Centre est considérée comme le modèle de la station intégrée, séparant espaces de circulation automobile et de ski. Une chapelle y fut créée par les soins de Michel Bezançon, le décorateur fut Pierre Guariche<ref name="Site perso Hist"/>. Le Funitel du Funiplagne permet de diriger les skieurs rapidement vers toutes les autres stations du domaine skiable.

Plagne Aime 2000 (Modèle:Unité)

Fichier:Paquebot des neiges, Plagne Aime 2000.jpg
Le « Paquebot des Neiges » à Plagne Aime 2000.

La station s'installe au lieu-dit du Biollay de la commune d’Aime, qui devient par la suite Aime-La Plagne<ref name="Reffay p.57"/>. Elle est située entre 2000 et 2100 mètres d'altitude, principalement sur le territoire de la commune d'Aime-la-Plagne en limite avec la commune de La Plagne Tarentaise. La station, fut aussi appelée « Aime 2000 »<ref name="RGA 1987"/> avant l'utilisation du sigle « Plagne Aime 2000 » utilisé par la municipalité depuis le lancement du projet R'évolution. La station, dont la construction débute au printemps 1968, ouvre en partie en Modèle:Date-. Dès la préfiguration de la station, des divergences apparaissent entre la Commission interministérielle pour l'aménagement touristique de la montagne (CIAM) présidée par Maurice Michaud et le promoteur chargé du développement de la station de La Plagne, le polytechnicien Robert Legoux. Le promoteur demande l'autorisation de construire 2 000 lits touristiques sur le site lorsque la CIAM avait estimé une capacité touristique de 800 lits. En 1966, la CIAM émet « ses plus expresse réserves sur la rentabilité globale de cette opération »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. La station, dont la construction débute au printemps 1968, ouvre en partie en Modèle:Date-. Surnommé le « Paquebot des Neiges », le bâtiment principal est une création de l'architecte Michel Bezançon<ref name="Site perso Hist"/>. Le bâtiment obtient le label « patrimoine du XXe siècle » en 2008 permettant de distinguer des réalisations significatives du XXe siècle.

En 1990 ouvre un village du Club Méditerranée. C'est le second bâtiment construit à Aime-La Plagne, d'une architecture audacieuse inspirée de celle des temples tibétains. La station de la Plagne compte au total deux lieux de vacances de cette entreprise, baptisés « la Plagne 2100 » d'une catégorie de quatre tridents, (système de classification interne au Club Med remplaçant les étoiles hôtelières), et « Aime la Plagne », situé plus bas et noté trois tridents. Dans le cadre de sa stratégie de montée en gamme, le Club Med ferme son centre 3 tridents en 2019 et le bâtiment, après rénovation, est exploité par le groupe MMV<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Un immeuble du groupe Pierre et Vacances se situe entre ces deux pôles, qui devraient à l'avenir être unifiés grâce au projet R'évolution, visant à relier les parties hautes et basses de la zone avec de nouvelles constructions de l'architecte Jean-Michel Wilmotte<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2009, le projet à l'étude prévoyait une capacité de 1600 lits touristiques sur une superficie de 25 000 m²<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. En 2019, le projet avait évolué et prévoyait un doublement de la surface aménagée soit 50 000 m² avec un apport de 2450 nouveaux lits touristiques en résidence de tourisme et en hôtellerie soit un doublement de la capacité touristique actuelle du site d'Aime 2000.

Champagny-en-Vanoise (Modèle:Unité)

Fichier:La-Plagne-Champagny-en-Vanoise OTGP.jpg
La Plagne Champagny en Vanoise

À la fin des années 1960, ce village situé dans la vallée de Bozel cherche à sortir de son isolement. Si le Parc national de la Vanoise a fait décoller le tourisme estival, Champagny veut également profiter de l'or blanc. La commune hésite entre Tignes et la Plagne. Finalement, en 1969, Champagny choisit la Plagne et offre à la jeune station son immense domaine en adret, avec une vue imprenable sur le massif de la VanoiseModèle:Refnec.

Montchavin (Modèle:Unité)

Fichier:Montchavin, France, 02-2003.jpg
Montchavin en février 2003.

L'ancien hameau déserté et à moitié en ruines, est choisi par le maire de Bellentre plutôt qu'un site plus en altitude pour construire la station du village. Montchavin ouvre en 1972 et est relié à la Plagne en 1973, après la construction de 1500 lits<ref name="Site perso Hist"/>.

Les Coches (Modèle:Unité)

Fichier:2017.01.25.-02-Paradiski-La Plagne-Piste coches--Les Coches.jpg
Les Coches.

Née en 1977 c'est une création de l'architecte Michel Bezançon. Situé à l'amont de Montchavin, elle est constituée d'immeubles organisés autour du centre du village à l'ambiance dite savoyarde et familiale. Le Vanoise Express Modèle:Incise part de la stationModèle:Refnec.

Plagne Villages (Modèle:Unité)

Fichier:2017.01.22.-02-Paradiski-La Plagne-Piste bridge--Plagne Villages.jpg
Plagne Villages, avec Plagne Soleil en arrière-plan.

Née en 1972, la station initie un changement de style : la station est éclatée, et épouse les courbes du relief. Plagne Villages est reliée à Plagne centre par un système de navettes et par un TélébusModèle:Refnec.

Plagne Bellecôte (Modèle:Unité)

Plagne Bellecôte
Plagne Bellecôte en avril 2017.

Créée en 1974, elle devait initialement s'appeler Les Ours<ref name="Site perso Hist"/>, mais prend finalement le nom du sommet de Bellecôte. Michel Bezançon est l'auteur de l'architecture novatrice de Plagne Bellecôte, qui, comme un barrage hydraulique, barre la vallée. En 1975, une télécabine relie la station à la roche de Mio (Modèle:Unité), un second tronçon permet de joindre Bellecôte au sommet éponyme en 1978 en 40 minutes. En Modèle:Date-, le premier télésiège 8 places de la Plagne est mis en service à Plagne Bellecôte. C'est le télésiège de l'Arpette. Il remplace un télésiège 4 places du même nom afin d'absorber l'afflux de skieurs supplémentaires engendré par la jonction au domaine Paradiski.

Montalbert (Modèle:Unité)

Fichier:La-Plagne-Montalbert OTGP.jpg
Plagne Montalbert

Dès 1970 sont construits à Modèle:Unité d'altitude, trois centres de vacances (ceux des départements du Val-de-Marne et de Moselle, et celui de la ville de Dunkerque)<ref name="Site perso Hist"/>, et l'année suivante les remontées mécaniques qui permettent de les relier au domaine de la Plagne. Mais il faut attendre 1980 pour qu'une véritable station naisse et soit reliée au domaine : ce sera Montalbert (ou Plagne Montalbert).

Plagne 1800 (Modèle:Unité)

Fichier:Plagne1800.jpg
Plagne 1800 en août 2006.

Le terrain laissé libre par les mines de la Plagne depuis 1973, est jugé propice à l'installation d'une nouvelle station. Si les premiers bâtiments sont construits dès 1980 (notamment celui de l'UCPA), la station n'ouvre qu'en 1982. Les premières résidences sont construites par des comités d'entreprises (Caisse d'épargne, Crédit mutuel), puis apparaissent un grand nombre de chalets privés qui font de Plagne 1800 la station la plus éclatée du domaineModèle:Refnec.

Belle-Plagne (Modèle:Unité)

Fichier:Belle Plagne seen from the south, 2017.jpg
Vue de l'ensemble de Belle Plagne.

Née en 1981, son architecture est marquée par un retour à la tradition savoyarde (on appelle cela la « quatrième génération »). C'est une création de Michel BezançonModèle:Refnec.

Plagne Soleil (Modèle:Unité)

Fichier:Plagne Soleil and Plagne Villages, April 2017.jpg
Plagne Soleil, avec Plagne Villages en arrière-plan.

Plagne Soleil est la dernière née des stations de la Plagne, en 1990Modèle:Refnec.

Hébergement et restauration

Les onze stations-villages ou chefs-lieux de communes offrent une capacité de Modèle:Nobr en 2014, répartis dans Modèle:Nobr d'hôtellerieModèle:Note. Les villages de la Plagne concentrent le plus grand nombre avec Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr. Viennent ensuite les stations de Montchavin-les-Coches avec Modèle:Nobr et Modèle:Nobr, Champagny-en-Vanoise avec Modèle:Nobr et Modèle:Nobr et Plagne Montalbert avec Modèle:Nobr dans Modèle:Nobr<ref name="SMB 2014"/>.

En 2014, une étude du site web TripAdvisor, appelée « TripIndex Ski », portant sur Modèle:Nobr<ref group="Note">L'étude du « TripIndex Ski » permet de calculer le coût de la vie dans une station de ski. Elle repose Modèle:Citation, cité par Modèle:Article. Les données ont été publiés par Tripadvisor le Modèle:Nobr.</ref> classe la station, avec un coût journalier de Modèle:Nobr, en tête des stations les plus chères de France. La Plagne arrive ainsi en Modèle:5e avec une nuitée à Modèle:Nobr en moyenne ou encore un forfait adulte à Modèle:Nobr, derrière Courchevel, également considérée comme la plus chère d'Europe, Méribel, Val-d'Isère et Megève<ref>Modèle:Article.</ref>.

Domaine et gestion

Domaine skiable

Domaine Grande Plagne

Le domaine skiable des différentes stations composant la Plagne est appelé Grande Plagne.

Paradiski

Depuis 2003, la Plagne forme, avec la station voisine des Arcs, le domaine Paradiski, grâce au Vanoise Express<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Article de Ian Thompson, « New occupants in the commune of Peisey-Nancroix (Savoie), in relation to innovation in resource use (1800-2006) / Nouveaux habitants dans la commune de Persey-Nancroix, Savoie » (Modèle:P.), paru dans Modèle:Ouvrage.</ref>. Le domaine s'étend sur Modèle:Unité, de Modèle:Unité à Modèle:Unité, des pommiers de la vallée au glacier de Bellecôte et sur quatre communes (Mâcot-la-Plagne, Aime, Bellentre, et Champagny-en-Vanoise).

Paradiski offre Modèle:Unité de pistes balisées, dont 225 sur le massif de la Plagne, et aussi un immense domaine non balisé, et de célèbres itinéraires hors pistes, tels la face nord du sommet de Bellecôte ou le Friolin.

Depuis 2008, la Plagne, Les Arcs et Peisey-Vallandry font des offres "coup de poing" sur les forfaits de ski pour le samedi. Cette opération s'appelle SamediJeSkie.com . Les offres sont mises en ligne tous les mercredis, les offres varient selon les semaines mais les remises sont globalement de l'ordre de 35 à 40 % ; les offres doivent être imprimées et présentées aux caisses des remontés mécaniques. Cette offre est à replacer dans le constat d'une fréquence moindre de la part des populations voisines<ref>Modèle:Article.</ref>.

Paradiski dispose d’une application gratuite, Yuge, pour découvrir le domaine skiable grâce à une grande variété de fonctionnalités et informations mises à disposition : conditions de glisse et météo, plans interactifs (domaine skiable, stations, navettes), géolocalisation sur les pistes, activités et performances sportives, bornes photo, affluences aux remontées mécaniques, rechargement de forfait, guide de la station, etc.<ref>Modèle:Lien web</ref>

Exploitation du domaine

Modèle:... Le domaine skiable de la Plagne est exploité par la Société d'aménagement de la Plagne<ref>Modèle:Lien web</ref>, dont le siège est situé dans le bâtiment de la Cembraie au cœur de Plagne Centre. Le SIGP (Syndicat intercommunal de la Grande Plagne) permet aux différentes communes possédant les terrains du domaine skiable d'exprimer leur voix.

La SAP investit tous les ans pour offrir à ses clients des remontées toujours plus modernes et performantes. Ainsi la station possède les 2 télésièges les plus performants au monde (Arpette et Colosses). La Plagne est la station qui offre à ses clients le plus gros débit au monde au départ de ses remontées mécaniques.

Équipements et investissements

La station possède une piste de bobsleigh, luge et skeleton de Modèle:Unité de long, comportant Modèle:Nobr, aménagée pour les Jeux olympiques d'hiver de 1992 d'Albertville<ref name="Rapport92 p.350" />. Il s'agit de la seule piste olympique de bobsleigh en service en France.

Sport et compétitions

Sports d'hiver

Modèle:...Modèle:Section à sourcer

La station de la Plagne dispose d’un domaine skiable adapté à la pratique du ski à tout niveau.

Elle offre aussi une multitude d’activités originales à découvrir : premières traces du matin avec la first track, airboard, funslope, selfie in the air, initiation au télémark, pistes de luge vertigineuses, etc.

La piste de bobsleigh, luge et skeleton de la station accueille des épreuves de coupes de France, d'Europe et du monde régulièrement depuis sa création en 1991.

La Plagne en tant que grande station de sports d'hiver accueille également diverses compétitions de ski alpin, la plus notable étant le SuperSlalom, qui accueille de grand skieurs comme Julien Lizeroux ou Tessa Worley.

Autres sports

Arrivées du Tour de France
Édition Étape Kilométrage Vainqueur de l'étape
1984 Modèle:18e étape (Le Bourg-d'Oisans - La Plagne) 185,5 Modèle:FRA-d Laurent Fignon
1987 Modèle:21e étape (Le Bourg-d'Oisans - La Plagne) 185,5 Modèle:FRA-d Laurent Fignon
1995 Modèle:9e étape (Le Grand-Bornand - La Plagne) 160 Modèle:SUI-d Alex Zülle
2002 [[16e étape du Tour de France 2002|Modèle:16e étape]] (Les Deux Alpes - La Plagne) 179,5 Modèle:NED-d Michael Boogerd

La station de la Plagne a accueilli quatre arrivées du Tour de France. En 1984, le français Laurent Fignon remporte l'étape et il récidive en 1987. En 1995, le suisse Alex Zülle remporte la Modèle:9e avec plus de deux minutes d'avance sur Miguel Indurain, deuxième de l'étape. En 2002, le néerlandais Michael Boogerd remporte cette étape en solitaire.

La montée vers la station de La Plagne fut également grimpée sur la Modèle:7e du critérium du Dauphiné 2021, classée hors catégorie. Mark Padun remportait cette étape devant Richie Porte, ce dernier enlevant le maillot jaune à Alexey Lutsenko.

Depuis 1990, la station organise une course de trails, la 6000D, surnommée « la Course des Géants », qui se déroule le dernier week-end du mois de juillet.

Désormais la 6000D compte à son actif les courses suivantes :

  • la 6000D : 65 km, 3500 D+
  • la 6D lacs : 27 km, 1600 D+
  • la 6 Découverte : 11 km, 600 D+
  • la 6D Verticale : 5 km, 1000 D+
  • la 6D bob, montée dans la mythique, et unique, piste de bobsleigh
  • la 6D môme
  • la 6D kid's

La station-village de Champagny-en-Vanoise abrite une structure artificielle d'escalade sur glace de 24 m de haut qui accueille des activités de découverte mais également des compétitions internationales comme la coupe du monde ou les championnats du monde<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Modèle:...

Autres activités du domaine

Modèle:...Le domaine skiable de la Plagne propose un ensemble d'activités en lien avec la neige ou non. Cette station de ski propose un grand nombre d'activités sportives.

Événements et animations

Événements

  • Opening (décembre)
  • Nuit du pompon rouge (Nouvel an)
  • Coupe du monde de Bobsleigh et Skeleton (janvier 2020)
  • Born to be show (février)
  • Odysséa (février)
  • Rando Challenge (janv-mars)
  • Super Slalom (mars)
  • Subli’cimes (avril)
  • 6000D (juillet)[1]
  • Family Race (juillet août)
  • Festi Plagne (août)

Communication et innovation

Logotype de la station

La Plagne possède un logotype qui a évolué plusieurs fois depuis la création de la station<ref name="Site perso Hist" /> :

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  • 1961 : Un soleil pointant la Plagne du doigt sur une carte de la Savoie, voilà une des premières campagnes de publicité de la jeune station de la Plagne.
  • 1966 : À l'occasion de l'émission de Guy Lux Interneiges<ref name="Site perso Hist" />, la Plagne cherche un symbole évocateur, simple et marquant. Mathieu Diesse, artiste basque et graphiste de l'agence Havas, positionne le logo précédent dans une paire de lunettes de soleil, et rajoute par la suite un bonnet rouge. Ce nouveau logo fait fureur, et lors de l'émission Interneiges, la France entière se familiarise avec le Bonnet de la Plagne.
  • 1982 : Le bonnet est modernisé : les contours du bonnet sont lissés, le soleil est supprimé et remplacé par de simples étoiles blanches. On ajoute au logo le nouveau slogan de la station : toute la montagne en 10 stations.
  • 2001 : Nouvelle modernisation avec l'apparition d'une entaille au bas du bonnet et le remplacement des étoiles à 8 branches, par d'autres aux branches multiples plus éclatantes. Le slogan (faux depuis 1990, la Plagne comptant en fait 11 stations) est remplacé par un simple rappel des altitudes minimale et maximale du domaine. Cette modernisation est réalisée par l'Agence Publicis-Cachemire de Lyon, sous l'impulsion du Directeur de l'Office de Tourisme de la Grande Plagne de l'époque, J.F Gauthier.
  • 2003 : Une vignette "Paradiski The Dream Resort" ainsi que son flocon est la plupart du temps ajoutée au logo de la Plagne.
  • 2015 : Le logo laisse apparaître le nom du domaine de Paradiski et abandonne la mention des altitudes.
  • 2018 : La Plagne change de logo pour un nouveau ressemblant à l'ancien mais plus simplifié. Le nom du domaine de Paradiski reste apparent.
  • 2020 : Uniformisation & modernisation du logo.

Les personnalités liées à la station

Sportifs de la Plagne

Licencié au Club des Sports de la Plagne<ref>Modèle:Lien web</ref>

Les ambassadeurs

Manifestations

Les pistes et paysages du domaine Paradiski ont servi de décors au film Snow Therapy. Les habitants des différents villages ont également joué dans certaines scènes<ref name="DL janvier 2015">Modèle:Article.</ref>.

Notes et références

Notes

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Sources communales

  • Données issues des sites des communes et de la station

Modèle:Références

Références

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Annexes

Bibliographie

Articles ou ouvrages généraux

Ouvrages sur la station

  • Dominique Droin, Histoire de La Plagne en dix stations, La Fontaine de Siloé, 2000 Modèle:ISBN
  • Edmond Blanchoz, La Plagne, des hommes, des femmes, des rêves..., Glénat, 2006
  • Romain Guigon, Agnès Le Masson, Une histoire de La Plagne, 2021 Modèle:ISBN

Articles connexes

Liens externes

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