Lamballe (commune déléguée)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
  1. redirect Modèle:Voir homonymes

Modèle:Infobox Ancienne commune de France

Lamballe {{#ifeq:1|0|[lɑ̃bal]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une ancienne commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne<ref>Commune de Lamballe (22093) sur le site de l'INSEE </ref>.

Le Modèle:Date-, les communes de Lamballe, Maroué, La Poterie, Saint-Aaron et Trégomar sont réunies en une seule et même commune qui a pris le nom de Lamballe.

Le Modèle:Date-, la commune nouvelle Lamballe a été créée par fusion de celles de Meslin et de Lamballe qui ont acquis le statut administratif de commune déléguée à cette date<ref name=":22-2">Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, la commune nouvelle est étendue à Planguenoual et Morieux, qui sont devenues des communes déléguées, et prend le nom de Lamballe-Armor<ref>Recueil des actes administratifs spécial n°39, 31 octobre 2018, page 23</ref>. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Commune située en Bretagne sur la RN 12, entre Rennes à Modèle:Unité et Saint-Brieuc à Modèle:Unité, au bord du Gouessant.

Villages, hameaux et lieux-dits

  • Anciennes paroisses de Maroué, la Poterie, Saint-Aaron et Trégomar.
  • Nombreux hameaux et lieux-dits.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Du fait de sa situation géographique et de son relief naturel dans une cuvette, Lamballe jouit d'un microclimat avec une faible pluviométrie, assez bien répartie sur l'année et avec un minimum estival. La moyenne annuelle des températures est de 11,8 °C. Les étés sont relativement chauds. Les températures moyennes maximales de juillet et août sont de Modèle:Tmp à Modèle:Tmp. Les précipitations annuelles tournent en moyenne autour de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref> soit nettement inférieures à la moyenne nationale. L'ensoleillement est moyen, autour de Modèle:Unité par an. L'année la plus sèche a été observée en 1989 avec Modèle:Unité<ref>Lamballe son climat</ref>.

Toponymie

Attestée sous la forme Lambala en 1083 dans une charte latine du prieuré de Saint-Martin de Lamballe<ref name="m">Modèle:Lien web</ref> et sous les formes latines Lambaulum ou Lambalum<ref name="m" />, Lambalia à partir 1211<ref name="m" />.

Lamballe vient du breton lann (monastère), suivi du nom de saint Pal (Saint Paul Aurélien)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le nom en Gallo est Lanball.

Histoire

Modèle:Section à sourcer

Préhistoire

La région est habitée depuis l'âge du bronze comme le laisse penser la présence du menhir de Trégomar.

Moyen Âge

En 1084, Geoffroy Botherel I fonde le prieuré Saint-Martin par donation de terres à l'abbaye de Marmoutier, le texte de la donation mentionne pour la première fois le nom de Lamballe. Le bourg des moines, rattaché au prieuré, se serait alors développé entre le Gouessant et les constructions fortifiées du Comte Geoffroy Botherel<ref>Modèle:Article</ref>.

Conan, fils du comte de Lamballe, prit part à la première croisade (1096-1099).

Un incendie provoqué par la foudre détruit une grande partie de la ville en 1436<ref>Modèle:Leguay-catastrophes, Modèle:P.28.</ref>.

Lamballe a été la capitale du duché de Penthièvre, et est citée pour avoir participé à la révolte des Bonnets rouges ou révolte du papier timbré survenue en 1675.

Révolution française

Alors que les États généraux sont convoqués, les députés de Lamballe approuvent la formulation du cahier de doléances rédigé en commun par les États de Bretagne, le Modèle:Date-<ref>A. Botrel, « La communauté de Lamballe en 1788, 1789 et 1790 », in Annales de Bretagne, volume 20, tome 3, 1904, Modèle:P.304.</ref>. Lorsque ces États sont réunis et prennent l’initiative d’un changement de régime, la ville accueille avec enthousiasme les nouvelles de Paris : réunion du clergé et du Tiers-État en Assemblée nationale constituante, prise de la Bastille. La municipalité, elle aussi favorable aux changements qui s’annoncent, fait prêter à la population réunie sur le champ de Mars et à la garnison (un bataillon du régiment du Poitou) serment de fidélité au roi et à la Nation, le Modèle:Date-<ref>Botrel, Modèle:Opcit, Modèle:P.307-308.</ref>. La garde nationale rassemble 292 hommes dès le Modèle:Date-. Elle prête en commun avec la garnison serment de fidélité au roi et à la Nation, selon la formule élaborée par l’Assemblée, le Modèle:Date-<ref>Botrel, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref>. Enfin, la municipalité se dissout solennellement en Modèle:Date-, avec l’élection de la première municipalité du nouveau régime<ref name="Botrel">Botrel, Modèle:Opcit, Modèle:P.314.</ref>.

La ville bénéficie particulièrement de la Révolution, puisqu’elle est désignée pour être le chef-lieu du district de Lamballe en 1790, fonction qu’elle perd en 1800.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le Haras de Lamballe occupe un parc de 6 hectares au cœur de la ville depuis 1825. Modèle:Article détaillé Modèle:Article détaillé La gare de Lamballe est mise en service par la compagnie des chemins de fer de l'Ouest, le Modèle:Date-<ref>Université de Rennes faculté des lettres et sciences humaines, Annales de Bretagne, volumes 72 à 73, Facultés des lettres et sciences humaines, Universities of Rennes et Nantes, 1965, Modèle:P. extrait (consulté le 10 septembre 2010)</ref>, lors de l'inauguration de la section de Rennes à Guingamp de la ligne de Paris à Brest.

Le monument aux morts de Lamballe porte les noms de 11 soldats morts pour la France pendant la Guerre de 1870<ref name="memorial-genweb.org">memorialgenweb.org - Lamballe : monument aux morts</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Lamballe porte les noms de 191 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale<ref name="memorial-genweb.org"/>. Le carré militaire du cimetière de Lamballe contient 19 tombes de soldats non originaires de Lamballe, mais décédés dans cette ville, probablement parce qu'ils y étaient hospitalisés<ref>memorialgenweb.org - Lamballe : carré militaire</ref>.

Pierre-Marie Régnier, né en 1876 à Lamballe, soldat au [[80e régiment d'infanterie territoriale|Modèle:80e d'infanterie territoriale]], fut fusillé pour l'exemple le Modèle:Date- à Westvleteren (Belgique) pour « homicide avec préméditation »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Lamballe porte les noms de 29 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="memorial-genweb.org"/>. Par ailleurs, Pierre Alie, caporal faisant partie des Troupes françaises d'occupation en Allemagne, fut tué le Modèle:Date- lors du déraillement d'un train à Legelshurt (Allemagne).

Yves Charpentier, né le Modèle:Date- à Lamballe, résistant membre du bataillon Gilles dans le maquis du Nid Rouge à Gouray, qui faisait partie du Front national, un groupe FFI, fut fusillé par les Allemands le Modèle:Date- dans le bois de Malaunay à Ploumagoar<ref>memorialgenweb.org - Yves CHARPENTIER</ref>. Quatre cheminots de Lamballe (Marcel Biard, Aristide Helbert, René Paunot, Henri Soulabaille) ont été tués pour faits de guerre ou sont morts en déportation<ref>memorialgenweb.org - Lamballe : plaque commémorative S.N.C.F. (relevé Modèle:N°)</ref>.

L'après-Seconde-guerre-mondiale

En 1947, plusieurs arrestations des participants au complot du Plan Bleu ont lieu à Lamballe.

Six soldats<ref>Hervé Cardinal, capitaine au 3e régiment étranger d'infanterie, tué le Modèle:Date- à Phu Tong Hoa (Tonkin) et décoré à titre posthume de la Légion d'honneur ; Charles Cœuret, décédé le Modèle:Date- des suites de ses blessures à l'hôpital militaire Lanessan à Hanoï ; Jean Guergnon, décédé le Modèle:Date- à Thahket (Laos) ; Francis Noisel, tué le Modèle:Date- à Nam-Bac (Laos) ; Maurice Savé, tué le Modèle:Date- à Thanh-My-Tay (Viet-Nam) et Maurice Vasseur, tué le Modèle:Date- à Di-Su (Viet-Nam)</ref> originaires de Lamballe sont morts pendant la guerre d'Indochine et un, Michel Quioc<ref>Michel Quioc, mort des suites de ses blessures le Modèle:Date- à l'hôpital de Tlemcen (Algérie)</ref>, pendant la guerre d'Algérie.

La commune s'associe avec Saint-Aaron, La Poterie, Maroué et Trégomar en 1972. En 2016, la commune de Meslin devient une commune déléguée de Lamballe.

Urbanisme

Le secteur sud, traversé par la RN 12 et où est implantée la gare SNCF, bénéficie d’une dynamique urbaine importante avec des équipements municipaux : salle municipale, ateliers, quartiers Saint-Lazare et un centre de formation (école de Beaulieu, école Saint-Joseph, lycée Saint-Joseph), ainsi que le centre commercial E. Leclerc et une zone industrielle en préparation.

Un vaste secteur nord/nord-est, ouvert, quant à lui sur le Grand Lamballe. Ainsi, la présence de l'important lycée Henri-Avril (sections générales et professionnelles), du stade et du plan d'eau participent à l'attractivité de cette zone, très clairement orientée sur la culture et la détente. Le quai des Rêves et la piscine municipale font de ce secteur nord-ouest, un nouveau centre de Lamballe. La gare routière sert d'ouverture sur le Grand Lamballe, là où la gare SNCF sert d'ouverture sur la Bretagne en général.

Enfin, un secteur centre, où l'activité reste régulière. La présence du collège Gustave-Téry, la dynamique des nouveaux magasins, les animations locales, la bibliothèque, le haras national font du centre de Lamballe un centre actif et disposant de nombreux éléments faisant écho aux secteurs périphériques (Bibliothèque ↔ quai des Rêves), jusqu'aux villes du Grand Lamballe (Haras ↔ Centre équestre de la Poterie). La place du Marché correspond donc au centre de la ville, faisant presque de la Maison du Bourreau (musée Mathurin-Méheust) le cœur de Lamballe, devant même la mairie !

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Lamballe est jumelée avec la commune portugaise d'Oliveira do Bairro.

Population et société

Démographie

Modèle:Section démographie d'article de commune de France

Économie

Le secteur sud-est, principalement ouverte sur l'est de Lamballe, compte plusieurs centres commerciaux à échelle locale : Intermarché HYPER à l'entrée sud-est de la ville ainsi que les autres centres commerciaux locaux (Distri-Center) mais également sportifs et culturels (Centre Louis Hingant, Art'L…). Il existe une facilité d'accès à la gare SNCF et au lotissement de Beaulieu. Le secteur est donc plus local, mais tend également à s'ouvrir sur l'extérieur pour attirer les communes avoisinantes (Plestan, Noyal…).

Le secteur ouest est principalement industriel. Le centre commercial Carrefour Market est plus rapproché du centre que les autres centres commerciaux. Plus loin, on trouve de grandes entreprises, comme la Cooperl (principal abattoir de la région et employant en 2011 au total Modèle:Unité<ref>Mathilde Goanec, « Bouchers roumains pour abattoirs bretons », Le Monde diplomatique, publié en novembre 2011, consulté le 11 novembre 2011</ref>), les carrosseries Labbé ou le Gouessant, qui participent largement à l'économie de la ville. Le quartier industriel de Lamballe est le plus proche de Saint-Brieuc.

Culture locale et patrimoine

Fichier:Lamballe - Les haras nationaux - 005.jpg
Vue des haras nationaux.
Fichier:Lamballe - Collégiale Notre-Dame - 028.jpg
Collégiale Notre-Dame.
Fichier:Lamballe Saint-Martin.jpg
Clocher de l'église Saint-Martin.

Lieux et monuments

Monuments historiques

La commune compte dix-neuf lieux et monuments classés ou inscrits au titre des monuments historiques recensés à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.

Elle renferme trois pièces du sculpteur Yves Corlay (1700-1778), architecte sculpteur de renom : la chaire, statues de saint Pierre et de saint Martin (vers 1760).
Les décors rinceaux et arabesques sont du peintre briochin, Raphaël Donguy.

Autres lieux et monuments

  • Le musée de la Poterie au village de la Poterie.
  • Les Landes de la Poterie, classé en site d'importance communautaire (SIC) par le réseau Natura 2000 sur le territoire de l'ancienne commune de la Poterie<ref>FR5300036 - Landes de la Poterie </ref>.
  • La chapelle Notre-Dame de Maroué (ou du Breil) au village de Maroué, connue dès 1128, possédait jusqu'en 1829, un portail remarquable orné des sept saints de Bretagne. Le prêtre d'alors jugea bon d'en mettre l'architecture au goût du jour. Un Pardon annuel trouvait son origine en 1420 dans un vœu, exaucé, de délivrance de la peste. Une charte de l'année 1217 mentionne la chapelle de la Bienheureuse Marie du Breil. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la maîtresse vitre du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le lambris de 1631 existaient encore. L'ancien portail sert de remblai aux fondations à la tour de l'église de Maroué. La chapelle est reconstruite en 1877. Charles de Blois fit don à Notre-Dame de Lamballe d'un reliquaire, contenant une côte de saint Yves, qui fut déposé dans la chapelle. En 1363, Charles de Blois accomplissant un vœu, le porte lui-même, pieds nus, jusqu'à cette église.

Lamballe est une ville fleurie ayant obtenu en 2007 trois fleurs au concours des villes et villages fleuris.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Article connexe

Modèle:Blasonnement

Ces armes signalent l'union de Jean II de Brosse et de Nicole de Châtillon le Modèle:Date-<ref>Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome II, Modèle:P., note Modèle:N° ; d'après Art de vérifier les dates, Paris 1784, tome II, Modèle:P.)</ref>. Jean de Brosse est le fils du maréchal de Boussac qui a combattu aux côtés de Jeanne d'Arc durant le siège d'Orléans. Nicole de Châtillon est la descendante de Guy VII de Penthièvre qui, le premier, donna à la vicomté de Limoges ses armes de Bretagne à la brisure de gueules.

Langue bretonne

Son nom traditionnel en breton est Lambala ou Lambal, venant de « lan » (monastère) et de saint Paol (saint Pol).

Les bretonnants connaissaient Lamballe pour ses fèves multicolores et les techniques des Lamballais à faire des talus de qualité.

Proverbes bretons sur Lamballe

Fao bras, fao Lambala (1732).

Cleuzéryen Lambal (surnom des Lamballais en breton) les talusiers de Lamballe.

Faô ruz ha faô briz / sétu briskez al Lan-Bâliz (Fèves rouges et fèves bariolées / Voici les bricoles des Lamballais).

Ur mailh eo ul Lambalad / Evid ober kleuzioù mâd. (un homme capable est le Lamballais pour faire de bons talus).

Ur mailh eo ul Lambalad evit ober cleuzyou névez.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:…

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Portail