Langoëlan

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Modèle:Infobox Commune de France

Langoëlan {{#ifeq:1|0|[lɑ̃ɡwɛlɑ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française, du canton de Gourin, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Toponymie

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Langouelan en 1448, en 1464, en 1477 et en 1481 ; Langouellan en 1513 ; Lanvoellan en 1536<ref name="infobretagne">Modèle:Lien web.</ref> ; Langoeslan en 1793 ; Langoelan en 1801<ref name=Cassini/>.

La forme écrite en breton de la commune retenue par l'Office public de la langue bretonne au milieu des années 2000 est Lanwelan, c'est aussi la forme retenue par Hervé Abalain<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Ce choix est contesté par les élus, des associations, et des habitants<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Une délibération du conseil municipal, votée à l'unanimité, le 1er mars 2023 fixe Laoülan comme nom écrit en breton<ref>Extrait des délibérations du conseil municipal de Langoëlan - 1er mars 2023</ref>. Cette graphie est déjà attestée de manière ancienne, notamment par le nom du journal paroissial Bro Laoülan<ref>Modèle:Lien web</ref> édité dés les années 1900, dans les écrits de l'écrivain du Pays Pourlet Gwilham er Borgn (1866-1927), du Bleun-Brug, ou par Pierre Le Padellec fondateur du Kan ar Bobl, dans la revue Mil-Bouton édité par l'association Kafe Bara Amonenn<ref>Modèle:Article</ref> qu'il dirigeait.

La forme Laoülan ou Laoulan est aujourd'hui toujours usitée par Skol Vreizh<ref name=":0" />, Bretagne Culture DIversité<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>, Dastum<ref>Modèle:Lien web</ref>, dans les médias tels que Radio Bro Gwened<ref>Modèle:Lien web</ref>, France 3 Bretagne<ref>Modèle:Lien web</ref>, France Bleu Breizh Izel<ref>Modèle:Lien web</ref>, ou par les entreprises et associations locales<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le suffixe lann permet de dater la fondation de la paroisse au haut Moyen Âge. Lann est défini comme un lieu de culte chrétien, il s'agit aussi, à l'époque d'une entité locale bretonne christianisée en entité administrative religieuse. Elle est suivie par gowelañ qui signifie pleurer<ref>Modèle:Chapitre</ref>. Origine qui peut provenir de l'histoire locale liée à la mort du roi Salomon.

Géographie

Localisation

Langoëlan est situé dans le nord-ouest du département du Morbihan. La commune appartient d'un point de vue administratif à la communauté d'agglomération du Pays du Roi Morvan et à l'arrondissement de Pontivy. Elle appartient par ses traditions au Pays Pourlet et à la Basse Bretagne. Le bourg de Langoëlan est situé à vol d'oiseau à 19,5 km à l'ouest-nord-ouest de Pontivy et à 62,7 km au nord-ouest de Vannes.

Modèle:Communes limitrophes

Relief et hydrographie

La commune est traversée du nord au sud par le Scorff, rivière qui prend sa source à Modèle:Unité au nord du bourg, au village de Saint Auny, au pied de Mane Skorn, sur la commune de Mellionnec. La commune s'étend sur Modèle:Unité dont Modèle:Unité de bois<ref>Guémené-sur-Scorff sur le site France, le trésor des régions, Roger Brunet</ref>. Le bourg est situé sur une colline qui culmine à Modèle:Unité d'altitude. Le bourg domine à l'ouest la vallée du Scorff et à l'est l'étang du Dordu. Au nord de la commune, le bois de Coët-Codu couronne une colline qui culmine à Modèle:Unité et constitue le plus haut sommet de Langoëlan.

Modèle:Images

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rostrenen », sur la commune de Rostrenen, mise en service en 1954<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Langoëlan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 1,5 % 35
Terres arables hors périmètres d'irrigation 33,7 % 763
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 16,4 % 372
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 27,9 % 632
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 4,8 % 109
Forêts de feuillus 12,4 % 281
Forêts de conifères 0,3 % 6
Forêts mélangées 2,6 % 58
Forêt et végétation arbustive en mutation 0,5 % 11
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Morphologie urbaine

La population se disperse, outre le bourg, dans environ 60 lieux-dits ou écarts. 57 villages sont attestés dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="patrimoine.bzh">Modèle:Lien web</ref>. La plupart des écarts sont de simples hameaux constitués de deux ou trois maisons mais d'autres sont plus importants comme le village de Quénépévant qui comptait 141 habitants en 1851 soit presque autant que le bourg de Langoëlan qui en comptait 144 à la même époque. Modèle:Boîte déroulante/début

  • Bellevue
  • Bot Bihan (le)
  • Bot Bras (le)
  • Bot Cazo
  • Botchouannic
  • Brambily
  • Canquiscren
  • Caureden (chapelle)
  • Coët Codu
  • Coët Prégent
  • Coledic Bihan
  • Coledic Bras
  • Cosquer (le)
  • Croix de Locmaria (le)
  • Croix du Dordu (la)
  • Croix Hent (la)
  • Croix St Denis (la)
  • Dordu
  • Goesfroment
  • Goézélégan
  • Gorès
  • Guernandalen
  • Guernandalen d'en Haut
  • Guernentarer
  • Guernevel
  • Guernic
  • Guernogroah
  • Huiteau
  • Ker Mon Désir
  • Keralice
  • Kerbeller
  • Kerbras
  • Kerdavid
  • Kerdrain
  • Kerémile
  • Kergoët
  • Kergraouahic
  • Kerjouanno
  • Kerlapin
  • Kermaria
  • Kermec
  • Kervoten
  • Langoëlan (Bourg)
  • Lann er Scorff
  • Lanvresque
  • Lazan
  • Lizouriet
  • Locmaria
  • Manéhello
  • Maner Bihan
  • Merzer (le)
  • Moulin du Paradis
  • Moulin du Quelen
  • Nicoulec
  • Paradis (le)
  • Penfao
  • Penhoët
  • Pimpoulquio
  • Plessis (le)
  • Pont Neuf
  • Pontigo
  • Purégan
  • Quénépévant
  • Quistinic
  • Reste (le)
  • Restermen
  • Saint Efflam
  • Saint Houarno (chapelle)
  • Taleros
  • Talhouët
  • Tronscorff
  • Tybol
  • Tylan
  • Villeneuve (la)

Modèle:Boîte déroulante/fin

Logement

En 2020 on recensait Modèle:Nombre à Langoëlan. Modèle:Nombre étaient des résidences principales (53,4 %), 110 des résidences secondaires (30,9 %) et 56 des logements vacants (15,7 %). Sur ces Modèle:Nombre, 351 étaient des maisons contre 4 seulement des appartements . Sur les 191 résidences principales, 78 avaient été construites avant 1919, soit un taux de 41,0 %. Le tableau ci-dessous présente la répartition en catégories et types de logements à Langoëlan en 2020 en comparaison avec celles du Morbihan et de la France entière.

Le logement à Langoëlan (56) en 2020.
Langoëlan<ref name="logement">Modèle:Lien web.</ref> Morbihan<ref name="logement56">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="logementFr">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 53,4 75,1 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 30,9 17,9 9,8
Logements vacants (en %) 15,7 7,1 8,1

Habitat

Le bourg

Le bourg se présente comme un village-rue qui s'étire le long de la départementale 3 selon un axe nord-sud. Celui-ci s'est développé autour de l'église paroissiale qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À l'exception du presbytère qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et d'une maison à l'ouest de l'église qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'ensemble du bâti a été reconstruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la rectification de la route de Guémené à Rostrenen qui traverse le bourg ayant entraîné la destruction de nombreuses maisons. L'école, construite à la toute fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au sud du presbytère, fait aujourd'hui office de mairie. Deux maisons exceptionnelles par leur architecture ont été construites au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le bourg : la maison Haïk et la maison Le Corre<ref>Modèle:Lien web.</ref>..

Les hameaux

De nombreux hameaux conservent un bâti ancien utilisant des matériaux locaux (granite sur la commune de Langoëlan) : Restermen, Penpoulquio, Canquiscren, Cauraden, Quénépévant, Taleros. Sur certaines maisons sont indiqués la date de construction et le nom du maître d'ouvrage comme à Quénépévan et Canquiscren. On compte aussi plusieurs moulins bien conservés tel celui de Tronscorff. Il y a aussi plusieurs manoirs : Tronscorff, Le Reste, Le Plessis.

Histoire

Préhistoire

Néolithique

L'occupation du territoire communal est ancienne comme l'atteste la présence d'un dolmen daté de 4000 av. J.-C. à La Villeneuve appelé Ty ar Koriganed (la Maison des Korrigans).

Âge du bronze

Une tombe de l'Âge du bronze près du village de Saint-Houarno a été fouillé vers 1970. Deux autres sites funéraires datant de l'Âge du bronze ont été identifiés : le tumulus de Kerservant et la nécropole du Cosquer<ref name="patrimoine.bzh"/>. Par ailleurs un dépôt d'objets en bronze contenus dans une poterie a été découvert en 1981 par un cultivateur au lieu-dit Botcazo. Le dépôt, daté de la fin de l'Âge du bronze (1000 à 800 av. J.-C.), renfermait des bijoux (un collier de 115 perles pesant 200 g, 5 bracelets dont un bracelet orné avec des bouts à "tampon" de 80 g de forme elliptique), des outils (7 haches, 4 racloirs, 1 crochet à viande et des accessoires d'habillement et de harnachement) ainsi que des armes (une pointe de lance, un talon de lance, une virole de pommeau d'épée, un fragment d'une épée en "langue de carpe"). Il y avait aussi quelques débris d'objets et des lingots en bronze et certains en cuivre. Certains lingots contenaient aussi du plomb et de l'argent. Au total le dépôt pesait 4 kg<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Âge du fer

Un souterrain de l'Âge du fer a été fouillé au bourg en 1973<ref name="patrimoine.bzh"/>.

Antiquité

Le territoire est traversé par la voie romaine nommée Hent Ahès qui relie Castennec à Vorgium, dont le tracé est encore bien perceptible entre Le Merzer et Le Coledic Vraz<ref name="patrimoine.bzh"/>.

Moyen-Âge et Temps Modernes

Au lieu-dit de Talhouët, une campagne de sondages et de relevés topographique a permis de mettre au jour une enceinte fortifiée bâtie à la fin du VIIe siècle, et remaniée durant le Xe siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Meurtre du roi Salomon

Dans la nuit du 24 au 25 juin 874, le roi de Bretagne Salomon, qui avait été livré par des comtes bretons (dont son gendre Pascweten et Gurwant, gendre d'Erispoë) à des seigneurs francs, fut supplicié par ces derniers en un lieu-dit appelé le Merzer (le Martyr en français), situé probablement en Langoëlan. Il fut contraint d'assister au meurtre de son jeune fils Wigon, avant d'avoir lui-même les yeux crevés. Son corps, retrouvé sans vie le lendemain matin, fut inhumé, conformément à ses vœux au monastère de Plélan, auprès de son épouse Wenbrit<ref>Nominoë et l'épopée des rois bretons, Hervé Le Boterf, France Empire, février 1999</ref>.

Les paroisses de Langoëlan et Le Merzer

La paroisse de Langoëlan, dont le nom est mentionné pour la première fois dans un document de 1268, est de constitution ancienne comme l'indique le préfixe Lan, ayant le sens de ermitage ou monastère. Cependant une partie de son territoire actuel dépendait d'une autre paroisse nommée Le Merzer mentionnée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; les deux paroisses sont cependant unies dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, bien qu'en gardant leur autonomie : l'église de Le Merzer avait son cimetière où l'on enterra jusqu'en 1817. La partie ouest de la paroisse de Le Merzer, qui comprenait le village de Kerservant, sera détachée de Langoëlan et rattachée à Ploërdut après la Révolution<ref name="patrimoine.bzh"/>.

Les seigneuries

À l'époque féodale, plusieurs seigneuries se partageaient le territoire de Langoëlan. La plus importante d'entre elles était celle de Coëtcodu. Après avoir appartenu aux Coëtuhan et aux Penhoët, elle échut aux du Fresnay à la suite du mariage de Guillaume du Fresnay avec Béatrice de Penhoët. Puis elle passa aux Guimarho, aux Perenno et finalement aux Le Vicomte. La seigneurie de Coëtcodu possédait les droits de haute justice à Langoëlan, tenait ses plaids généraux le 12 juin et disposait de fourches patibulaires à Park en Justis. Par ailleurs ses seigneurs se déclaraient prééminenciers et supérieurs de l'église saint-Barnabé où ils avaient droit de banc et droit d'afficher leurs armes. Les seigneurs de Kerservant en Ploërdut avaient aussi droit de justice et fourche patibulaire et leurs armes figuraient aussi dans l'église paroissiale. Les sieurs de Tronscorff étaient les vassaux de ces derniers<ref>Joseph Danigo, Eglises et chapelles du Pays de Guémené, première partie, 1994</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Langoëlan en 1779 : Modèle:Citation bloc

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Première Guerre mondiale

Fichier:Langoëlan monument aux morts.jpg
Monument aux morts de Langoëlan.

Le monument aux morts de Langoëlan porte les noms de 84 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 3 (Pierre Joseph Fourdan, Louis Marie Le Berre, Barnabé Pasco) sont morts en Belgique ; 1 (Marc Le Dantec) est mort en Grèce ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français. Le premier à être tombé sur le champ d'honneur est Barnabé Pasco le 22 août 1914 à Maissin en Belgique<ref name="mgw 13587">https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=13587&dpt=56</ref>.

Fichier:Langoëlan vieille maison tronscorff.png
Vieille maison du village de Cansquicren près de Tronscorff vers 1900 (carte postale Le Cunf).

L'Entre-deux-guerres

Albert Haïk, entrepreneur de travaux publics à Paris, né à Tunis en 1885, fait construire à la fin des années 1920 dans le bourg à la demande de son épouse Marie-Louise Le Nouveau qui est née à Langoëlan en 1889 une maison détonnant par son architecture pour le moins originale et qui n'est pas sans rappeler les constructions mauresques ce qui lui vaut le surnom de "Château de l'émir". La construction utilise des matériaux variés et pour certains novateurs : béton, brique, moellon enduit imitant la pierre de taille. La partie la plus originale de l'édifice est une tourelle circulaire servant de belvédère couverte d'un dôme de ciment. La demeure est aussi surnommée "Château Haik" du nom de son commanditaire. Riche et généreux, il a offert à l'église une cathèdre d'origine auvergnate d'une grande valeur ainsi que des statues et les personnages d'une magnifique crèche. La maison sera occupée par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Langoëlan la foire.png
Le marché aux bestiaux au bourg de Langoëlan (1942).

La Seconde Guerre mondiale

Fichier:Langoëlan monument commémoratif de Kergoet.jpg
Monument commémoratif érigé à la mémoire des victimes du combat de Kergoët.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, en juin 1944, la section FFI de Langoëlan-Mellionnec dirigée par François Le Guyader était composée d'une vingtaine de résistants ; au cours de la journée du Modèle:Date-, le village de Kergoët, situé à Modèle:Unité au nord du bourg de Langoëlan, fut le théâtre de combats acharnés entre l'armée allemande et la compagnie résistante FTPF locale, dirigée par Désiré Le Trohère ("capitaine Alexandre"). Les Allemands subirent de lourdes pertes puisque 35 de leur soldats périrent et 60 à 70 autres furent blessés. Parmi les victimes du côté français, un civil, Joseph Le Padellec, patron de ferme dans ce village, fut sauvagement frappé puis abattu par les soldats allemands ; les résistants perdirent 5 ou 6 hommes (dont Le Gouar, Le Padellec, Pimpec : leurs corps furent retrouvés calcinés dans la ferme incendie des époux Le Padellec) , ainsi qu'un parachutiste SAS, Fernand Bonis ("Bonneau" dans la résistance)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des membres de la famille Baucher, du village Petit-Rose en Silfiac, soupçonnés d'avoir dénonce les maquisards, furent sommairement exécutés le Modèle:Date- par des FFI sans que leur culpabilité soit établie avec certitude<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La guerre d'Indochine

Deux soldats originaires de Langoëlan sont morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine : Louis Marie Palaric à Hanoï le 12 août 1950 et Pierre Joseph Le Guevel le 17 mai 1951 à Nhatrang<ref name="mgw 13587" />.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 2019, la construction de poulaillers géants suscite l'opposition d'une partie des habitants<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Fichier:Langoëlan mairie.jpg
La mairie de Langoëlan.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Lieux et monuments

Monuments préhistoriques

Édifices religieux

Église Saint-Barnabé

Elle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle <ref name="infobretagne"/> et a été remaniée aux {{#switch: XIX

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}}. Elle comprend une nef sans bas-côtés, un transept et un chœur à chevet plat ; les deux chapelles latérales sont sous le vocable du Rosaire et de saint Salomon.

Chapelle Saint-Servais

La chapelle Saint-Servais édifiée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, fut entièrement remaniée vers 1760. Son choeur polygonal, sa sacristie, ses portes et fenêtres plein cintre, son modeste clocher, sont caractéristiques de cette époque. L'édifice fut endommagé à la Révolution. En 1923, le recteur interrompt le pardon pour une restauration urgente avec notamment la construction de 3 contreforts soutenant le mur nord. Depuis 1990, l'édifice tout comme sa fontaine-mur à pignon triangulaire ont fait l'objet de restaurations régulières. À l'intérieur, le choeur, délimité par une clôture, abrite un autel en pierre et trois niches où trônent les statues de Saint Servais (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), d'une sainte appelée localement Marie Madeleine (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et de Sainte Marthe dite Sainte Geneviève (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). La statue de Saint Efflam en granite et la cloche en bronze (1812) proviennent de la chapelle voisine Saint Efflam, tombée en ruine vers 1920. On y honore Saint-Servais, un des saints de glace, dont le pardon avait lieu autrefois le 13 mai et maintenant le second dimanche d'août <ref>panneau informatif du conseil général du Morbihan à l'attention des visiteurs</ref>.

Chapelle Saint-Houarno

La chapelle Saint-Houarno est caractéristique des années 1500 avec ses contreforts biais et sa plinthe moulurée à la base des murs. En ruine en 1802, elle est remaniée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : pente de toit abaissée, charpente remplacée, remplage de la maîtresse-vitre et pinacles des contreforts détruits, porte nord murée, clocher et sacristie ajoutés. L'édifice conserve au sud une porte en accolade chargée de feuilles frisées formant un arc brisé et au nord une porte ornée de moulures et coiffée d'une accolade à haut fleuron. Saint Houarno ou saint Hervé est à l'honneur tant dans le vitrail que dans sa statue. Aveugle de naissance, il est entouré de ses deux guides : Guiharan et le loup qu'il apprivoisa après que ce dernier est dévoré son âne. On venait le prier au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour se protéger des loups avant que ne se développe le pardon des chevaux en 1912.

Chapelle Notre-Dame de Locmaria

La chapelle de Locmaria fut édifiée au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. A l'ouest le mur-pignon à clocher est épaulé de contreforts biais et ouvert par un portail richement sculpté associant accolade sous archivolte avec pinacles et fleurons. On accède à la chambre des cloches ornée de masques par un escalier sur le rampant. A l'intérieur la chapelle a conservé son sol dallé, deux bénitiers aux portes sud et ouest et une crédence en arc brisé. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les travaux ont modifiés son aspect : sablières (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), clôture, et boiseries du choeur déposées, autel détaché du chevet, enduits enlevés, lambris refaits, vitraux ajoutés. De part et d'autre de la maîtresse-vitre trônent une vierge à l'enfant et un Christ souffrant. Un Ecce Homo provient de la chapelle détruite de Lochrist, tout comme deux statues de saint Laurent et saint Etienne datant fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, attribuables au même sculpteur.

Chapelle de la Trinité à Quénépavan

La chapelle de la Trinité dépendait de la proche seigneurie de Tronscorff et fût édifiée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle comme l'indique le décor de la porte sud en anse de panier et la maîtresse-vitre à l'Est. Construite en grand appareil régulier elle est caractéristique des chapelles bretonnes avec son plan rectangulaire et son mur pignon à clocher comportant une chambre des cloches ajourée sur les quatre faces cardinales à laquelle on accède par un escalier sur le rampant du nord. L'édifice conserve une riche statuaire abritée derrière la balustrade du choeur : une sainte Trinité avec le Saint-Esprit symbolisé par une colombe, un saint julien cavalier en armure (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) reposant sur une console sculptée en granite, un saint Joseph formant un ensemble avec une vierge à l'enfant. Un groupe de Saint Yves, entouré du riche et du pauvre, orne le mur nord.

Autres édifices

Maisons dans le Bourg

Le bourg de Langoëlan possède deux édifices remarquables par leur architecture: le château de l'émir et la maison Le Corre.

  • Château de l'émir, édifié vers 1920 par Albert Haïk, situé dans le Bourg. Il s'agit d'un pastiche des constructions mauresques.
  • La maison Le Corre, édifiée vers 1930, située en face de l'église paroissiale. Son architecture rappelle celle d'une villa balnéaire tout en ayant conservé son caractère de manoir.
Fichier:Langoëlan la maison Le Corre.png
La maison Le Corre vers 1950.

Autres monuments

  • Monument en hommage aux résistants tués le Modèle:1er juillet 1944 au combat de la ferme de Kergoët (stèle élevée sur le site).
  • Camp romain.

Site naturel

Fichier:Langoëlan Etang du Dordu.JPG
L'étang du Dordu.
  • Étang de Dordu (Dordu signifie Eau Noire en breton).

Personnalités liées à la commune

  • Salaün, Salomon, roi de Bretagne.
  • Pierre de Rémond du Chélas (1759-1826), chef chouan puis maire de Langoëlan. Une rue du bourg porte son nom.
  • Albert Haïk : dit « l'Emir de L'angoëlan » a fait construire dans les années 1930 un bâtiment d'inspiration orientale avec minaret visible à l'entrée Nord du bourg, a offert à la paroisse une crèche de Noël et une cathèdre (Cathedra) visible dans l'église, il fut très généreux envers les habitants de Langoëlan. Son frère Jacques Haïk était producteur de cinéma, on lui doit la construction du Grand Rex à Paris et l'introduction du film muet en France.

Notes et références

Notes

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Références

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Voir aussi

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Bibliographie

  • Charles-Tanguy Le Roux, « Une tombe sous dalle à cupules à Saint-Ouarno, en Langoëlan », Annales de Bretagne, no 78, 1, 1971, Modèle:P..

Articles connexes

Liens externes

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