Latino sine flexione
Modèle:Langue du titre Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox/Début Modèle:Infobox/Titre Modèle:Infobox/Image optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Ligne optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle{{#if:|Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle|Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle}}Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle{{#if:|Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle|Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle}}Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Ligne optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Image Modèle:Infobox/Notice Modèle:Infobox/Fin{{#if:||{{#if:||}}}}
Le Modèle:Lang (Modèle:MSAPI, littéralement « latin sans flexions »), aussi appelé Modèle:Lang de Peano ou Modèle:Lang de l'API (Modèle:Lang), et abrégé en LsF ou IL, est une langue auxiliaire internationale inventée en 1903 par le mathématicien italien Giuseppe Peano.
Désireux de faciliter les échanges internationaux en mettant fin au morcellement linguistique qui règne dans les cercles scientifiques et intellectuels du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Peano propose de simplifier et de moderniser la langue latine pour lui retirer tous les éléments grammaticaux jugés non nécessaires (déclinaisons, conjugaison) jusqu'à obtenir un Modèle:Lang, c'est-à-dire un « latin sans flexions ».
Également appelé Modèle:Trd, son système réunit des centaines d'adeptes au sein d'une organisation dédiée, l'Modèle:Lang, donnant lieu à d'abondantes publications et accédant à une certaine notoriété, notamment dans le monde des mathématiques et des sciences. La mort de Peano en 1932 met néanmoins un coup d'arrêt au projet, qui périclite après la Seconde Guerre mondiale du fait de la montée en puissance de l'anglais sur la scène internationale et de l'apparition en 1952 de l'[[interlingua (IALA)|Modèle:Lang de Gode]], une langue construite concurrente. L'avènement d'Internet permet toutefois l'émergence d'une nouvelle communauté de locuteurs au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
En partie calquée sur celles de l'anglais et du chinois, la grammaire du latino est principalement analytique et se caractérise par son grand nombre de mots invariables et sa quasi-absence de déclinaisons et de conjugaison. Dérivé du latin selon des règles simples, son vocabulaire se veut le plus international possible, ce qui fait de la langue de Peano une langue Modèle:Latin à tendance schématique. Ce choix d'un vocabulaire latin et d'une grammaire minimaliste, par la suite repris par de nombreux autres projets de langues construites, a été largement commenté, tant de manière approbatrice que critique.
Historique
Genèse du projet
Durant la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le problème de la communication internationale entre scientifiques et intellectuels gagne en importance par rapport aux périodes précédentes : en effet, la multiplicité des langues utilisées par les savants de l'époque impose d'être polyglotte pour pouvoir échanger à l'international et entraîne des difficultés de communicationModèle:Sfn. Ce contexte conduit à l'émergence de l'idée d'une langue auxiliaire internationale, c'est-à-dire une langue commune qui permettrait aux scientifiques du monde entier de se comprendre et d'échanger quelles que soient leurs origines ou leur langue nationale. Plusieurs projets de langue internationale sont lancés à cette époque, comme le volapük en 1879 ou l'espéranto en 1887, deux des langues les plus connues parmi les Modèle:Unité linguistiques proposés entre 1880 et 1914Modèle:Sfn.
En tant que mathématicien reconnu, en particulier pour ses contributions à la logique, Giuseppe Peano participe à plusieurs congrès au cours desquels est discuté, entre autres, le problème de la langue internationale, et où interviennent notamment les mathématiciens Louis Couturat et Léopold LeauModèle:Sfn. Ceux-ci initient en 1901 la Délégation pour l'adoption d'une langue auxiliaire internationale, chargée d'étudier et de départager les différents systèmes linguistiques proposés jusqu'ici en vue de promouvoir Modèle:Latin la proposition qui aura été jugée comme meilleureModèle:Sfn. Dans ce contexte d'effervescence autour des langues internationales, et après avoir reçu début 1903 une lettre incompréhensible d'un correspondant japonais écrite en langue nipponeModèle:Sfn, Peano décide d'apporter lui aussi sa contribution à la question. Il s'inspire alors de la grammaire de la langue chinoise (à laquelle il a été initié par son élève Giovanni Vacca) et de notes de Leibniz sur une possible langue internationale rationnelle dérivée du latin (récemment retrouvées dans ses manuscrits et publiées par Couturat<ref>Modèle:Ouvrage</ref>) pour élaborer sa propre proposition : le Modèle:Lang, c'est-à-dire le « latin sans flexions »Modèle:Sfn.
1903-1908 : débuts du Modèle:Lang
Peano présente sa langue le Modèle:Date- dans un article intitulé Modèle:Trd publié dans la Revue de mathématiques<ref group=Note>En italien Modèle:Lang, et en latino Modèle:Lang.</ref>,Modèle:Sfn, qu'il a lui-même créée en 1891Modèle:Sfn. La première phrase de cet article est rédigée dans un latin simple, mais classiqueModèle:Sfn :
L'article se poursuit par une démonstration, étayée par des citations de Leibniz, de l'inutilité des déclinaisons, du genre grammatical, du nombre et même de la conjugaisonModèle:Sfn, qu'il propose de supprimer. Tout en discutant de ces différents points, il supprime effectivement au fil du texte tous les éléments de la grammaire latine jugés dispensables, de sorte qu'il passe graduellement d'une introduction en latin classique à une conclusion en latin sans flexions, c'est-à-dire en Modèle:Lang :
Ces considérations grammaticales, suivies d'une brève histoire des langues internationales, précèdent en effet des phrases sur la notion mathématique de « principe de permanence » (Modèle:Lang), traduites de l'anglais et de l'allemand au Modèle:LangModèle:Sfn. Le Modèle:Date-, Peano donne une lecture de son article à l'Académie des sciences de TurinModèle:Sfn, et dans les années qui suivent, il commence à publier régulièrement dans sa langue, y compris sur des sujets mathématiquesModèle:Sfn. Pour montrer que le Modèle:Lang peut réellement trouver un usage pratiqueModèle:Sfn, il publie ainsi en 1908 la cinquième édition du Formulaire de mathématiques, somme monumentale de plus de Modèle:Unité et théorèmes donnés avec leurs hypothèses et, pour un grand nombre d'entre eux, leur démonstration, dans cette langue, sous le titre de Modèle:LangModèle:Sfn. Bien que l'ouvrage soit peu lu, les mathématiciens étant déroutés par l'étrangeté de sa langue et l'omniprésence dans ses pages de symboles peu usités par ailleursModèle:Sfn, il est malgré tout considéré comme un classique de la littérature mathématiqueModèle:Sfn, et Peano y fera souvent référence dans ses écritsModèle:Sfn.
1908-1910 : lancement de l'Modèle:Lang
En 1907, Peano assiste à une réunion de la Délégation pour l'adoption d'une langue auxiliaire internationale, menée par son ami Louis Couturat : constatant que ses membres ont de grandes difficultés à trouver un consensus sur la langue à adopter (qui sera finalement l'ido), il met ces difficultés sur le compte du dogmatisme propagandiste qui y prévaut selon lui, et se convainc de la nécessité pour toute langue internationale d'évoluer librement par la coopération scientifiqueModèle:Sfn. Pour ce faire, il décide de fonder sur les ruines de l'Académie de volapük Modèle:Incise une nouvelle institution dédiée à l'application de ces principes : il se présente donc à la direction de l'Académie et, élu à l'unanimitéModèle:Sfn, la rebaptise l'année suivante Modèle:Lang (« Académie de langue internationale »)Modèle:Sfn.
Au sein de cette académie, Peano laisse la liberté à ses membres d'utiliser la forme de langue internationale qu'ils préfèrent : pour sa part, il emploie dans les circulaires qu'il publie en son nom et en celui de toute l'académie son Modèle:LangModèle:Sfn. Les discussions de l'académie sont consacrées, entre autres, à l'élaboration d'un vocabulaire international à partir de la comparaison entre différentes langues, afin de déterminer Modèle:CitationModèle:Sfn : ceci donne lieu à un vocabulaire de Modèle:Unité en 1909 (qui sera suivi d'un second de Modèle:Unité en 1915)Modèle:Sfn. De cette manière, l'Modèle:Lang donne progressivement naissance à une forme internationalisée de Modèle:Lang appelée Modèle:Lang, utilisée par la plupart des membres de l'académieModèle:Sfn.
1910-1932 : propagation du Modèle:Lang
Durant les années suivantes, Peano s'attache à propager sa langue à travers diverses publications, dont les Modèle:Trd de l'Modèle:LangModèle:Sfn, qui ne compte pas moins de Modèle:Nombre en 1911Modèle:Sfn. Invité à s'exprimer au cinquième Congrès international des mathématiciens, à Cambridge, il y tente, sans succès, d'effectuer son intervention en interlingua en la faisant passer pour de l'italien (les seules langues normalement autorisées étant l'anglais, l'allemand, l'italien et le français)Modèle:Sfn. Malgré cette déconvenue, il continue de faire vivre le latino à travers des publications comme la Modèle:Trd, publiée dans cette langue par l'éditeur et interlinguiste Ugo Basso de Vintimille. En 1915, il fait aussi publier le Modèle:Lang, un important dictionnaire d'interlingua référençant quelque Modèle:UnitéModèle:Sfn. L'entrée en guerre de l'Italie le contraint cependant à suspendre les activités de l'Modèle:Lang, ce qui ne l'empêche pas de continuer à défendre sa langue en soutenant notamment que l'absence de langue internationale est l'une des causes du conflitModèle:Sfn. Il faut toutefois attendre 1921 pour que Peano recommence à utiliser son interlingua, et 1922 pour que l'Modèle:Lang se reformeModèle:Sfn.
Dès lors, le développement du Modèle:Lang reprend. En 1924, au Congrès international des mathématiciens de Toronto, Peano est autorisé à s'exprimer dans cette langueModèle:Sfn et son public, majoritairement anglophone, déclare comprendre son interventionModèle:Sfn. Tissant des liens avec l'Amérique, notamment avec l'Modèle:Lang (IALA) Modèle:Incise, Peano peut compter sur le soutien de quelque Modèle:Nombre issus du monde entierModèle:Sfn, dont la femme politique britannique Sylvia PankhurstModèle:Sfn, le mathématicien polonais Samuel DicksteinModèle:Sfn, le linguiste danois Otto Jespersen ou encore le mathématicien américain David Eugene SmithModèle:Sfn. Dans ses cours de mathématiques à l'université de Turin, Peano s'exprime désormais en latinoModèle:Sfn, ce qui embarrasse les responsables de l'institution. Pour le mettre à l'écart tout en le ménageant, ils lui créent sur mesure un cours de mathématiques complémentaires : le mathématicien est si satisfait de cette solution qu'il accepte de revenir à l'italien lors de ses interventionsModèle:Sfn. La popularité de sa langue croît malgré tout, et, en 1928, le Modèle:Lang est l'une des quatre langues officielles du Congrès international des mathématiciens de Bologne, avec le français, l'anglais et l'allemandModèle:Sfn. Outre sa revue Modèle:Trd, fondée en 1926 par l'éditeur et interlinguiste Nicola Mastropaolo avant de devenir son organe officiel deux ans plus tardModèle:Sfn, l'Modèle:Lang publie aussi des cartes postales et même un calendrier perpétuel en interlinguaModèle:Sfn.
Après 1932 : mort de Peano et déclin du mouvement
Peano succombe brutalement le Modèle:Date- de complications liées à une angine de poitrineModèle:Sfn. Après sa mort, le trésorier de l'Modèle:Lang, le mathématicien Gaetano Canesi, reprend la tête de l'organisationModèle:Sfn, mais l'élan du latino est brisé par la disparition du meneur du projet, qui y apportait son charisme et sa réputation scientifiqueModèle:Sfn. Des difficultés financières contraignent ainsi Canesi à vendre à l'université de Milan (alors dirigée par son confrère Ugo Cassina, un autre collaborateur de l'Modèle:Lang) une partie des archives de Peano pour pouvoir éditer la revue Modèle:LangModèle:Sfn. En 1939, sept ans après la disparition de Peano, l'organisation, comme toutes les associations italiennes ayant des liens avec l'étranger, est dissoute par le gouvernement fasciste de Benito Mussolini : malgré une tentative de revivification par les anciens membres Ugo Cassina et Henk Bijlsma en 1949, l'Modèle:Lang ne se reformera jamais réellementModèle:Sfn.
En 1951, Alexander Gode de l'IALA publie sa propre langue internationale : fondée, non sur le latin, mais sur les langues romanes actuelles, elle reprend le nom d'Modèle:Lang, et récupère sans doute les derniers locuteurs originels du Modèle:LangModèle:Sfn. L'avènement de ce nouveau projet, qui revendique lui aussi son statut de Modèle:Citation, marque le coup de grâce de la langue de PeanoModèle:Sfn : l'Modèle:Lang, qui n'avait jamais retrouvé de second souffleModèle:Sfn, cesse officiellement toute activité en 1954Modèle:Sfn. Son dernier directeur, Ugo Cassina, décrira par la suite l'utilisation du terme Modèle:Lang par Gode comme Modèle:Citation étrangère, Modèle:CitationModèle:Sfn : en effet, bien que Cassina ait auparavant autorisé l'IALA à récupérer cette appellation alors que le nouveau projet n'avait pas encore été dévoiléModèle:Sfn, il a le sentiment que cette récupération constitue une spoliation de l'héritage de Peano et des apports de l'Modèle:Lang au profit de GodeModèle:Sfn. Pour sa part, Cassina continuera de défendre le Modèle:Lang durant le reste de sa vieModèle:Sfn, jusqu'à sa mort en 1964Modèle:Sfn.
Le Modèle:Lang aujourd'hui
La langue de Peano est peu usitée durant la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Utilisée comme porte d'entrée vers l'étude du latin classique dans certaines écolesModèle:Sfn, elle souffre de la concurrence de l'interlingua de GodeModèle:Sfn, et surtout, comme les autres langues auxiliaires internationales, de la montée en puissance de l'anglais, qui rend inutile toute langue artificielle à vocation internationaleModèle:Sfn.
Le Modèle:Lang connaît toutefois un regain d'intérêt avec l'avènement d'Internet, à la fin des années 1990 et au début des années 2000Modèle:Sfn,Modèle:Sfn. Ainsi, un premier groupe Yahoo! apparaît en 2002 pour lui insuffler une nouvelle vie sous le nom d'europeano<ref>Modèle:Lien web</ref>. Malgré la mort en 2007 du dernier collaborateur de Peano à avoir participé au projet, Denis SilagiModèle:Sfn, un pic de popularité est observé en 2008, lors du cent-cinquantième anniversaire de la naissance de PeanoModèle:Sfn. Utilisé à des fins artistiques en 2016 par le dramaturge napolitain Modèle:Lien dans sa pièce de théâtre Modèle:Lang<ref>Modèle:Lien web</ref>, il est également défendu comme langue commune de l'Union européenne par certains milieux fédéralistes européens<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Malgré cela, la Société internationale de linguistique (SIL) rejette en 2017 la demande de code ISO 639-3 qui lui a été soumise pour la langue de Peano, arguant qu'elle Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ceci n'empêche pas une nouvelle communauté, active notamment sur Reddit, de reprendre sa revivification en 2018, traduisant notamment des fables d'Ésope<ref name="reddit">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. En Modèle:Date-, le latino sine flexione, considéré comme une variante du latin, reçoit par ailleurs le code IETF la-peano<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Écriture et prononciation
Le Modèle:Lang s'écrit au moyen de l'alphabet latin et admet deux prononciations différentes : une prononciation inspirée de celle du latin classique, dont Peano indique en 1915 qu'elle a la faveur de la plupart des interlinguistesModèle:Sfn, et une prononciation plus moderne rappelant celle du latin ecclésiastique et de l'italien, privilégiée par un certain nombre de locuteurs pour sa plus grande internationalitéModèle:Sfn.
Majuscules | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Minuscules | a | b | c | d | e | f | g | h | i | j | k | l | m | n | o | p | q | r | s | t | u | v | w | x | y | z |
Prononciation à l'antique | Modèle:SAPI | Modèle:SAPI | Modèle:SAPI | Modèle:SAPI | Modèle:SAPI | Modèle:SAPI | Modèle:SAPI | Modèle:SAPI | Modèle:SAPI, Modèle:SAPI | Modèle:SAPI | Modèle:SAPI | Modèle:SAPI | Modèle:SAPI | Modèle:SAPI | Modèle:SAPI | Modèle:SAPI | Modèle:SAPI | Modèle:SAPI | Modèle:SAPI | Modèle:SAPI | Modèle:SAPI, Modèle:SAPI | Modèle:SAPI | Modèle:SAPI | [{{#ifeq:1|0|ks|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}] | Modèle:SAPI | Modèle:SAPI |
Prononciation à l'italienne | Modèle:SAPI, Modèle:SAPI | Modèle:SAPI, Modèle:SAPI | Modèle:SAPI, - | Modèle:SAPI, Modèle:SAPI | Modèle:SAPI | Modèle:SAPI, Modèle:SAPI |
Prononciation à l'antique
Spécificités de la prononciation à l'antiqueModèle:Sfn :
- la lettre C est prononcée Modèle:SAPI en toutes positions ;
- la lettre G est prononcée Modèle:SAPI en toutes positions ;
- la lettre H est prononcée Modèle:SAPI ;
- la lettre S est prononcée Modèle:SAPI en toutes positions ;
- la lettre V est prononcée Modèle:SAPI ;
- la lettre Y est prononcée Modèle:SAPI ;
- les digrammes AE et OE, qui peuvent être ligaturés en Æ et Œ, se prononcent [{{#ifeq:1|0|ae̯|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}] et [{{#ifeq:1|0|oe̯|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}] (en 1903, Peano envisageait toutefois de les prononcer Modèle:SAPI et Modèle:SAPIModèle:Sfn) ;
- les digrammes CH, PH et TH, issus des lettres khi, phi et thêta du grec ancien, sont prononcés en accord avec leur valeur dans cette langue, à savoir les consonnes aspirées [{{#ifeq:1|0|kʰ|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}], [{{#ifeq:1|0|pʰ|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}] et [{{#ifeq:1|0|tʰ|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}] (ils peuvent aussi être affectés des valeurs respectives des lettres khi, phi et thêta en grec hellénistique, à savoir Modèle:SAPI, Modèle:SAPI et Modèle:SAPI, tandis que le digramme RH peut être prononcé comme le R français Modèle:SAPIModèle:Sfn) ;
- le digramme SC se prononce [{{#ifeq:1|0|sk|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}] ;
- le digramme TI est prononcé [{{#ifeq:1|0|ti|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}] en toutes positions.
Prononciation à l'italienne
Spécificités de la prononciation à l'italienneModèle:Sfn,Modèle:Sfn :
- la lettre C est prononcée [k] devant A, O, U et les consonnes, et [t͡ʃ] (voire [t͡s] ou [s]) devant AE, E, I, OE et Y ;
- la lettre G est prononcée [ɡ] devant A, O, U et les consonnes, et [d͡ʒ] devant AE, E, I, OE et Y ;
- la lettre H peut être muette ;
- la lettre S peut être prononcée [z] entre deux voyelles ;
- la lettre V est prononcée [v] ;
- la lettre Y peut être prononcée [i] ;
- les digrammes AE et OE, qui peuvent non seulement être ligaturés en Æ et Œ mais aussi simplifiés en E, se prononcent [e] ;
- les digrammes CH, PH et TH sont normalement prononcés Modèle:SAPI, [{{#ifeq:1|0|pʰ|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}] et Modèle:SAPI, mais ces deux derniers sons peuvent être simplifiés en Modèle:SAPI et Modèle:SAPIModèle:Note ;
- le digramme GN peut se prononcer [{{#ifeq:1|0|ɲɲ|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}] ;
- le digramme SC se prononce Modèle:SAPI devant AE, E, I, OE et Y ;
- le digramme TI peut se prononcer [{{#ifeq:1|0|t͡sj|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}] devant une voyelle, sauf s'il est précédé de S, X ou T et dans quelques autres exceptions (tiara).
Accentuation tonique
L'accentuation tonique d'un mot est la même que celle du mot latin dont il est dérivéModèle:Sfn : les monosyllabes ne portent généralement pas d'accent, les mots de deux syllabes sont accentués sur l'avant-dernière syllabe du mot latin initial et les mots de trois syllabes ou plus sont accentués sur l'avant-dernière syllabe du mot latin initial si celle-ci est longue, ou sur l'antépénultième syllabe dans le cas contraire.
Peano signale un usage minoritaire consistant à accentuer systématiquement l'avant-dernière syllabe des mots (ou la voyelle qui précède la dernière consonne des mots de plus de trois syllabes, le -s du pluriel étant exclu).
L'accentuation tonique n'est généralement pas indiquée à l'écritModèle:Sfn, sauf dans les terminaisons -rà et -rè du futur et du conditionnel (Modèle:Cf. infra)Modèle:Note.
Grammaire
Le Modèle:Lang est une langue SVO et principalement isolante (absence de déclinaisons et de conjugaisons) même si certains auteurs utilisent des terminaisons pour spécifier le temps des verbes (cf. infra).
Noms
Les noms sont variables uniquement en nombre. La marque du pluriel est -sModèle:Note : le pluriel d'Modèle:Lang (« œuf ») est Modèle:Lang, celui de Modèle:Lang (« temps ») est Modèle:LangModèle:Sfn. Toutefois, cette marque peut être supprimée lorsque cela ne crée aucune ambiguïté : Modèle:Lang (« deux yeux »), Modèle:Lang (« trois jours »)Modèle:Sfn. Elle peut également être omise après omni (« tous ») ou dans les propositions à valeur générale : par exemple, la phrase latine Modèle:Lang (« la fortune aide les forts », qui correspond au proverbe français « la fortune sourit aux audacieux ») se traduit en IL par Modèle:Lang (littéralement « la fortune aide le fort »)Modèle:Sfn.
Il n'existe pas de genre grammatical défini en Modèle:LangModèle:Sfn. Pour indiquer le sexe, les adjectifs Modèle:Lang (ou Modèle:Lang) et Modèle:Lang sont utilisés : Modèle:Lang et Modèle:Lang signifient ainsi respectivement « chien » et « chienne »Modèle:Sfn. Toutefois, certaines paires masculin/féminin qui se retrouvent internationalement sont conservées : Modèle:Lang, Modèle:Lang (« père », « mère ») ; Modèle:Lang, Modèle:Lang (« frère », « sœur ») ; Modèle:Lang, Modèle:Lang (« acteur », « actrice ») ; Modèle:Lang, Modèle:Lang (« prophète », « prophétesse ») ; etc.Modèle:Sfn. Par ailleurs, pour des raisons euphoniques, il est possible de remplacer par -a la terminaison -o d'un adjectif, participe ou pronom se rapportant à un nom dans deux cas : le nom désigne un être de sexe féminin ; ou le nom se termine par les terminaisons -a, -i, -Modèle:Lang, -Modèle:Lang, -Modèle:Lang, -Modèle:Lang tout en ne désignant pas un être de sexe masculin, et avec quelques exceptions (Modèle:Lang, Modèle:Lang)Modèle:Sfn.
Déterminants
Les articles défini Modèle:Lang (« le », « la », « les ») et indéfini Modèle:Lang (« un », « une », « des ») existent en Modèle:Lang, mais ne sont employés qu'en cas d'absolue nécessitéModèle:Sfn. Ainsi, la phrase de la première épître de Jean Modèle:Citation (en latin : Modèle:Citation étrangère<ref>Modèle:Réf Bible</ref>), qui pourrait en principe se traduire en Modèle:Lang par Modèle:Citation étrangère, est plutôt rendue par Modèle:Citation étrangère, sans articleModèle:Sfn.
Le Modèle:Lang possède plusieurs adjectifs démonstratifs : Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Lang et Modèle:LangModèle:Sfn. Les principaux adjectifs indéfinis sont Modèle:Trd, Modèle:Lang (« quelque », « un quelconque »), Modèle:Lang (« certains », « quelques ») et Modèle:Lang ou Modèle:Lang (« tous », « tout »)Modèle:Sfn, tandis que les adjectifs possessifs sont Modèle:Lang (« mon », « ma », « mes »), Modèle:Lang (« ton », « ta », « tes »), Modèle:Lang (« son », « sa », « ses » ou « leur », « leurs »), Modèle:Lang (« notre », « nos ») et Modèle:Lang ou Modèle:Lang (« votre », « vos »)Modèle:Sfn. Ils peuvent être combinés pour nuancer le sens d'une phrase, comme dans l'exemple suivantModèle:Sfn :
- Modèle:Lang : donne-moi le livre ;
- Modèle:Lang : donne-moi un livre ;
- Modèle:Lang : donne-moi ce livre ;
- Modèle:Lang : donne-moi mon livre ;
- Modèle:Lang : donne-moi l'un de mes livres ;
- Modèle:Lang : donne-moi ce livre, qui m'appartient (« ce mien livre »).
Les premiers adjectifs cardinaux sont Modèle:Trd, Modèle:Trd, Modèle:Trd, Modèle:Trd, Modèle:Trd, Modèle:Trd, Modèle:Trd, Modèle:Trd, Modèle:Trd et Modèle:Trd. Les ordinaux correspondants sont Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Lang et Modèle:Lang. Au-delà, et jusqu'à cent, on forme les adjectifs numéraux en joignant au numéral correspondant à la dizaine celui correspondant à l'unité, éventuellement séparés par la conjonction Modèle:Lang s'il s'agit de cardinaux : on a ainsi Modèle:Lang ou Modèle:Lang (« onze » ; ordinal correspondant : Modèle:Lang), Modèle:Lang ou Modèle:Lang (« douze » ; ordinal correspondant : Modèle:Lang)Modèle:Etc. Les cardinaux correspondant aux dizaines sont Modèle:LangModèle:Sfn ou Modèle:Trd, Modèle:Trd, Modèle:Trd, Modèle:Trd, Modèle:Trd, Modèle:Trd, Modèle:Trd et Modèle:Trd<ref group=Note>Les formes Modèle:Trd, Modèle:Trd, Modèle:Trd… sont également admises.</ref>, dont les équivalents ordinaux sont formés en remplaçant la terminaison -Modèle:Lang par -Modèle:Lang (Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Lang…). « Cent » se traduit par Modèle:Lang (ordinal correspondant : Modèle:Lang), « mille » par Modèle:Lang (ordinal correspondant : Modèle:Lang) et « million » par Modèle:Lang (ordinal correspondant : Modèle:Lang)Modèle:Sfn.
Pour former des ordinaux complexes, il est possible, au lieu d'accoler directement les ordinaux correspondant à chaque puissance de dix, de n'exprimer en ordinal que le dernier chiffre, laissant le reste en cardinal : ainsi « Modèle:345e » est-il rendu par Modèle:LangModèle:Sfn.
Pronoms
Le Modèle:Lang utilise les pronoms personnels Modèle:Trd, Modèle:Trd, Modèle:Trd, Modèle:Trd, Modèle:Trd et Modèle:Trd. Il est possible d'y ajouter Modèle:Trd, qui désigne un objet inanimé, de la même manière que le Modèle:Lang anglaisModèle:Sfn. À l'exception du pronom réfléchi Modèle:Lang, les pronoms personnels sujets sont identiques aux pronoms personnels compléments, lesquels sont éventuellement précédés d'une proposition (Modèle:Lang, « donne-moi le livre »).
Les pronoms relatifs sont Modèle:Lang ou Modèle:Lang, qui désignent un objet inanimé, et Modèle:Lang, qui désigne une personneModèle:Sfn. Malgré l'esprit général anti-flexionnel de la langue de Peano, ils possèdent une forme déclinée (à l'accusatif), Modèle:Lang (équivalente à l'anglais Modèle:Lang ou Modèle:Lang). Ainsi a-t-on : Modèle:Citation étrangère (Modèle:Citation)Modèle:Sfn. Otto Jespersen observe cependant que l'usage de ces formes varie grandement selon les locuteursModèle:Sfn : ainsi, certains utilisent uniquement les pronoms relatifs Modèle:Lang et Modèle:Lang, d'autres Modèle:Lang et Modèle:Lang, et d'autres simplement Modèle:Lang.
Les pronoms possessifs et démonstratifs sont identiques aux déterminants correspondants (Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Lang…), et les pronoms interrogatifs sont identiques aux relatifs (Modèle:Lang et Modèle:Lang)Modèle:Sfn. Les pronoms indéfinis sont, de la même manière, globalement identiques aux déterminants indéfinis, à l'exception du pronom « on », traduit par Modèle:Lang ou Modèle:Lang. La citation de Cicéron Modèle:Citation étrangère (Modèle:Citation) peut ainsi se traduire en Modèle:Lang par Modèle:Citation étrangère ou Modèle:Citation étrangèreModèle:Sfn.
Verbes
Contrairement au latin, les verbes sont variables uniquement en temps, et non en personne. La personne est donc systématiquement indiquée par un nom ou un pronom, sans modification du verbe lui-même : Modèle:TrdModèle:Sfn.
La forme infinitive du verbe se caractérise par la terminaison -Modèle:LangModèle:Note. Le présent (de l'indicatif comme de l'impératifModèle:Note) est formé en retirant à la forme infinitive cette terminaison : ainsi Modèle:Trd donne-t-il Modèle:Lang ; Modèle:Trd, Modèle:Lang ; Modèle:Trd, Modèle:Lang ; Modèle:Trd, Modèle:Lang ; Modèle:Trd, Modèle:Lang ; Modèle:Trd, Modèle:LangModèle:Etc.Modèle:Sfn, à quelques exceptions près : Modèle:Trd donne Modèle:Lang ; Modèle:Trd, Modèle:Lang (ou Modèle:Lang) ; Modèle:Trd, Modèle:Lang, Modèle:Trd, Modèle:Lang…Modèle:Sfn. Cette forme présente n'a pas seulement valeur d'énonciation, d'habitude ou de vérité générale, comme c'est essentiellement le cas en français : selon le contexte, elle peut aussi exprimer le passé ou le futurModèle:Note. Ainsi a-t-on par exemple : Modèle:Citation étrangère (Modèle:Citation)Modèle:Sfn. Ici, la présence des adverbes Modèle:Trd, Modèle:Trd et Modèle:Trd suffit à exprimer le temps sans que le verbe lui-même ne soit modifié (il reste, grammaticalement, au présent).
Lorsque le contexte ne suffit pas, le passé peut être exprimé par l'ajout avant le verbe de Modèle:Trd, Modèle:Trd, Modèle:Trd, ou simplement de la particule Modèle:LangModèle:Sfn : « j'ai aimé » peut donc se traduire par Modèle:Lang, Modèle:Lang ou encore Modèle:Lang. Le futur peut de même être formé par l'ajout avant le verbe de Modèle:TrdModèle:Sfn, de Modèle:Trd ou d'auxiliaires comme Modèle:Trd, Modèle:Trd, Modèle:Trd Modèle:Lang ou Modèle:Trd, voire de la simple particule i : « je vais écrire » correspond à Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Lang ou encore Modèle:LangModèle:Sfn.
Parallèlement à ce système, des nuances grammaticales plus subtiles peuvent, comme en français, être exprimées par des modifications du verbe lui-même. Un certain nombre d'entre elles impliquent ainsi le remplacement de la désinence -Modèle:Lang de l'infinitif par une terminaison spécifique : -ba pour l'imparfaitModèle:Sfn,Modèle:Note (Modèle:Lang, « je lisais »), -Modèle:Lang pour le prétéritModèle:Sfn (Modèle:Lang, « j'entendis », cet usage étant toutefois marginal), -rà pour le futurModèle:Sfn (Modèle:Lang, « je lirai »), -rè pour le conditionnelModèle:Sfn (Modèle:Lang, « j'écrirais »), -Modèle:Lang pour le participe présentModèle:Sfn,<ref group=Note>Mais -Modèle:Lang pour les verbes en -Modèle:Lang.</ref> (Modèle:Lang, « prétendant »), -Modèle:Lang pour le gérondifModèle:Sfn,<ref group=Note>Mais -Modèle:Lang pour les verbes en -Modèle:Lang.</ref> (Modèle:Lang, « en aimant »). Le participe passé, quant à lui, se forme en ajoutant à la forme présente le suffixe -to (Modèle:Lang, « aimé ») ; des formes irrégulières, comme Modèle:Trd ou Modèle:Trd, cohabitent avec les formes régulièresModèle:Sfn. Il permet, par association avec l'auxiliaire Modèle:Trd conjugué, de former des temps composés : Modèle:Trd, Modèle:TrdModèle:Sfn. Par association avec l'auxiliaire Modèle:Trd conjugué, il forme le passif (dont il est toutefois possible de se dispenser en inversant l'ordre de la phrase) : Modèle:TrdModèle:Sfn. Enfin, pour exprimer l'aspect progressif (« être en train de »), c'est le participe présent qui est associé à l'auxiliaire Modèle:Trd conjugué : Modèle:Trd, Modèle:TrdModèle:Sfn.
Adjectifs
L'accord en genre et en nombre de l'adjectif qualificatif avec le nom qu'il qualifie n'est pas nécessaire en Modèle:LangModèle:Sfn : on trouve ainsi Modèle:Trd, Modèle:Trd ou Modèle:TrdModèle:Sfn.
Les degrés de comparaison de l'adjectif s'expriment, comme en français, à travers la syntaxe (et non par flexion de l'adjectif, comme en latin ou Modèle:Incise en anglais) :
- ComparatifModèle:Sfn
- Égalité : Modèle:Trd. Exemple : Modèle:Trd.
- Supériorité : Modèle:Lang ou Modèle:Trd. Exemple : Modèle:Trd.
- Infériorité : Modèle:Trd. Exemple : Modèle:TrdModèle:Sfn.
- Superlatif
- Absolu :
- Supériorité : Modèle:LangModèle:Sfn ou Modèle:TrdModèle:Sfn. Exemple : Modèle:TrdModèle:Sfn.
- Infériorité : Modèle:LangModèle:Sfn ou Modèle:TrdModèle:Sfn. Exemple : Modèle:TrdModèle:Sfn.
- Relatif :
- Supériorité : Modèle:Lang, Modèle:Lang (Modèle:Cf. français « très »), Modèle:Lang, Modèle:LangModèle:Sfn ou Modèle:Lang (Modèle:Cf. anglais Modèle:Lang)Modèle:Sfn. Exemples : Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:TrdModèle:Sfn.
- Absolu :
Trois adjectifs peuvent former leur comparatif et leur superlatif de manière irrégulière : Modèle:Lang (« bon » ou « bien » ; comparatif Modèle:Lang, superlatif Modèle:Lang), Modèle:Lang (« mauvais » ou « mal » ; comparatif Modèle:Lang, superlatif Modèle:Lang) et Modèle:Lang (« petit » ; comparatif Modèle:Lang, superlatif Modèle:Lang)Modèle:Sfn.
Adverbes
Les adverbes peuvent être formés à partir des adjectifs de diverses façons. Peano préconise d'utiliser des périphrases comme Modèle:Lang ou Modèle:Lang, ou d'utiliser simplement l'adjectif comme adverbe : Modèle:TrdModèle:Sfn. D'autres interlinguistes préfèrent former l'adverbe par adjonction du suffixe Modèle:Lang (solo, « seul », donne alors solomodo, « seulement ») ou par mutation de la désinence de l'adjectif, -o devenant Modèle:Lang et Modèle:Lang devenant -i (solo donne Modèle:Lang, et Modèle:Lang, « rapide », donne Modèle:Lang)Modèle:Sfn.
Conjonctions
Le latino possède de nombreuses conjonctions de coordination, dont Modèle:Trd, Modèle:Trd, Modèle:Trd, Modèle:Trd, Modèle:Trd et Modèle:Trd. Elles peuvent être combinées pour apporter des nuances de sens : Modèle:Trd, Modèle:TrdModèle:Note, Modèle:Trd, Modèle:TrdModèle:Sfn. La subordination, quant à elle, s'exprime par Modèle:Lang : ainsi a-t-on Modèle:TrdModèle:Sfn.
Lexique
Le vocabulaire de l'interlingua de Peano a la particularité d'être intégralement dérivable du vocabulaire latin à l'aide de quelques règles simples.
Règles de formation lexicale à partir du latin
La forme sans flexion des noms latins est formée en substituant à leur terminaison au génitif singulier une désinence variable selon leur déclinaisonModèle:Sfn,Modèle:Sfn, elle reprend généralement le thème de la déclinaison :
Déclinaison latine |
Terminaison du génitif |
Terminaison en interlingua |
Exemple |
---|---|---|---|
Première | Modèle:Lang | -a | Latin Modèle:Trd, génitif Modèle:Lang > IL Modèle:Lang |
Deuxième | Modèle:Lang | -o | Latin Modèle:Trd, génitif Modèle:Lang > IL Modèle:Lang |
Troisième | Modèle:Lang | Modèle:Lang | Latin Modèle:Trd, génitif Modèle:Lang > IL Modèle:Lang |
Quatrième | Modèle:Lang | Modèle:Lang | Latin Modèle:Trd, génitif Modèle:Lang > IL Modèle:Lang |
Cinquième | Modèle:Lang | Modèle:Lang | Latin Modèle:Trd, génitif Modèle:Lang > IL Modèle:Lang |
Des règles similaires s'appliquent pour les adjectifs, dont le génitif singulier neutre est transformé selon les mêmes principes que ci-dessusModèle:Sfn : Modèle:Trd, dont le génitif neutre est Modèle:Lang, donne Modèle:Lang, tandis que Modèle:Trd, de génitif neutre Modèle:Lang, donne Modèle:Lang.
Certains noms dépourvus de suffixe flexionnel peuvent toutefois être directement empruntés au nominatif latin, ce qui peut former des doublets comme Modèle:Trd, Modèle:Trd, Modèle:Trd ou Modèle:TrdModèle:Sfn.
Par ailleurs, un usage minoritaire consiste à former les noms à partir de l'ablatif singulier de leur équivalent latin, sans modification. Le résultat est généralement identique à celui obtenu par les règles ci-dessus, excepté pour certains noms de la troisième déclinaison (et certains adjectifs se déclinant sur ce modèle), qui se terminent alors par -i au lieu de Modèle:Lang : Modèle:Trd devient ainsi Modèle:LangModèle:Sfn.
Le radical du verbe, qui correspond aussi en Modèle:Lang à sa forme présente, est quant à lui formé en prenant le présent de l'impératif latin correspondantModèle:Sfn. Celui-ci est généralement formé en retirant à l'infinitif latin la terminaison Modèle:Lang, à quelques exceptions prèsModèle:Sfn (Modèle:Cf. « Grammaire – verbes »). Les verbes irréguliers ou déponents en latin voient leur infinitif régularisé avant cette transformation : Modèle:Trd devient ainsi Modèle:Lang ; Modèle:Trd, Modèle:Lang ; Modèle:Trd, Modèle:Lang ; Modèle:Trd, Modèle:Lang — leurs radicaux au présent sont respectivement Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Lang et Modèle:Lang.
Enfin, les mots invariables en latin sont empruntés sans modificationModèle:Sfn.
Sources du vocabulaire
Bien que l'ensemble du vocabulaire latin puisse théoriquement être converti en Modèle:Lang, seule une partie est conservée suivant des critères d'internationalité et de compréhensibilitéModèle:Sfn. Ainsi, les termes inclus dans la langue de Peano doivent préférentiellement être communs à l'anglais, à l'allemand, à l'espagnol, au français, à l'italien, au portugais et au russe, que ce soit sous forme de dérivés directs, de mots de la même famille ou d'apparentés étymologiques indo-européens. Peano donne plusieurs exemples de ces différents cas de figure : ainsi, les mots latins Modèle:Lang et Modèle:Lang ont des descendants directs dans chacune de ces sept langues<ref group=Note>Modèle:Lang et Modèle:Lang en anglais, Modèle:Lang et Modèle:Lang en allemand, Modèle:Lang et Modèle:Lang en espagnol, en italien et en portugais, et Modèle:Lang (guéometria) et Modèle:Lang (roza) en russe.</ref>, d'où leur inclusion dans le vocabulaire du latino. Le mot Modèle:Trd se retrouve quant à lui dans ces différentes langues soit sous forme de dérivés<ref group=Note>Modèle:Lang en espagnol et en portugais, Modèle:Lang en italien, six en français.</ref>, soit sous forme d'apparentés étymologiques indo-européens<ref group=Note>Modèle:Lang en anglais, Modèle:Lang en allemand, Modèle:Lang (chest’) en russe.</ref> ; de même pour Modèle:Trd, si l'on prend en compte les mots de la même famille<ref group=Note>Le latin sol a pour descendants directs l'italien Modèle:Lang, l'espagnol et le portugais sol, et le français soleil ; et si l'on considère les dérivés de la même famille (solaire, solstice, insolation…), il est également présent en anglais (Modèle:Lang), en allemand (Modèle:Lang) et en russe (Modèle:Lang, insoliatsia Modèle:Incise), ce qui justifie son internationalité.</ref>,Modèle:Sfn. Entre deux synonymes latins (qui peuvent être issus du latin classique, mais aussi du latin populaire, comme Modèle:Lang, « cheval »Modèle:Sfn), est retenu celui qui se retrouve dans le plus de languesModèle:Sfn ; par ailleurs, le vocabulaire international moderne, souvent gréco-latin, n'existant pas en latin classique (Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Lang…) est également retenuModèle:Sfn.
Cette règle permet de dégager, selon Peano, environ Modèle:Nombre dits Modèle:Citation : la plupart sont d'origine gréco-latine (733 viennent du latin, 713 du grec, et 65 sont des hybrides gréco-latins), mais 54 viennent du français, 43 de l'italien, 35 de l'arabe, 15 de l'anglais, 7 de l'espagnol, 6 de langues amérindiennes, et 44 d'autres sourcesModèle:Note,Modèle:Sfn. Ces mots forment le vocabulaire minimal commun aux sept langues de référence de Peano. Toutefois, si l'on y ajoute les termes communs à six d'entre elles, le russe étant exclus, le lexique latino est fortement accru ; si l'on retire également l'allemand, les éléments présents dans les cinq langues restantes forment à peu près 70 % du vocabulaire anglais, et sont à peu près suffisants pour tous usages, d'où la règle édictée par Peano : tous les mots Modèle:Citation (c'est-à-dire les mots latins ayant des dérivés en anglaisModèle:Sfn) sont internationauxModèle:Sfn. Dans son Modèle:Lang de 1921, le trésorier de l'Modèle:Lang Gaetano Canesi dénombre Modèle:Nombre pouvant entrer dans cette catégorie, ce qui, selon les interlinguistes, suffit à exprimer n'importe quelle idéeModèle:Sfn.
Exemples
Vocabulaire
Mot | Traduction | Prononciation à l'antique | Prononciation à l'italienne |
---|---|---|---|
terre | Modèle:Lang | [{{#ifeq:1|0|ˈter.ra|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}] | |
ciel | Modèle:Lang | 0|ˈkae̯.lo|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}] | 0|ˈt͡ʃe.lo|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}], [{{#ifeq:1|0|ˈt͡se.lo|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}] |
eau | Modèle:Lang | [{{#ifeq:1|0|ˈa.kʷa|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}] | |
feu | Modèle:Lang | [{{#ifeq:1|0|ˈfo.ko|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}] | |
homme | Modèle:Lang | [{{#ifeq:1|0|mas|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}] | |
femme | Modèle:Lang | [{{#ifeq:1|0|ˈfe.mi.na|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}] | |
manger | Modèle:Lang | [{{#ifeq:1|0|ˈe.de.re|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}] | |
boire | Modèle:Lang | [{{#ifeq:1|0|biˈbe.re|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}] | |
grand | Modèle:Lang | 0|ˈmaɡ.no|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}] | 0|ˈmaɲ.ɲo|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}] |
petit | Modèle:Lang | 0|ˈpar.wo|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}] | 0|ˈpar.vo|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}] |
nuit | Modèle:Lang | [{{#ifeq:1|0|ˈnok.te|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}] | |
jour | Modèle:Lang | [{{#ifeq:1|0|ˈdi.e|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}] |
Exemples de textes
Extrait de l'ouvrage Modèle:Lang, 1923
Texte du Notre Père
Modèle:Lang | Français | Latin |
---|---|---|
Modèle:Lang | Notre père qui es aux Cieux Que ton nom soit sanctifié ; Que ton règne vienne ; Que ta volonté soit faite Sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour ; Pardonne-nous nos offenses, Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés ; Et ne nous laisse pas entrer en tentation, Mais délivre-nous du mal. Amen. |
Modèle:Lang |
Analyse
Classification et liens avec d'autres langues
Parmi les différents sous-groupes de langues construites, le Modèle:Lang peut être classé parmi les langues Modèle:LatinModèle:Sfn, c'est-à-dire, selon la définition de Couturat et Leau, les systèmes Modèle:Citation, par opposition aux langues Modèle:Latin Modèle:CitationModèle:Sfn. Parmi les systèmes a priori, on compte un certain nombre de langues philosophiques anciennesModèle:Sfn ; parmi les projets a posteriori, on trouve par exemple l'espéranto de Louis-Lazare Zamenhof ou l'idiom neutral de Waldemar RosenbergerModèle:Sfn, et, donc, le Modèle:Lang de Peano, car il s'appuie sur une langue déjà existante, à savoir le latin. Ce fondement latin le rapproche de la Modèle:Lang (1888) et du latinesce (1901) de George J. HendersonModèle:Note, ainsi que du nov latin (1890) de Daniele RosaModèle:Sfn, d'ailleurs inspiré des travaux de HendersonModèle:Note ; mais, par le principe d'internationalité lexicale qu'il adopte, il est également à rapprocher de l'espéranto, du neutral ou du panromanModèle:Note, dont les créateurs cherchent également à construire un vocabulaire commun à un maximum de langues. Néanmoins, contrairement à ces derniers projets, qui peuvent être définis selon Albert Léon Guérard comme des Modèle:Citation, l'Modèle:Lang de Peano s'apparente plutôt à un Modèle:Citation, en ce que Peano ne cherche pas à harmoniser les formes diverses existant aujourd'hui dans les différentes langues européennes, mais plutôt à remonter à leur origine commune, leur étymologieModèle:Sfn.
À son tour, le Modèle:Lang a donné naissance à un certain nombre de dérivés. Ainsi, le romanal d'Alfred Michaux (1912) combine le vocabulaire anglo-latin de Peano avec les principes espérantistes de régularité des terminaisons des mots selon leur classe grammaticale et de dérivation lexicale régulière au moyen d'affixesModèle:Note,Modèle:Sfn, tandis que le semilatin de Wilfried MöserModèle:Note, le perfekt d'A. HartlModèle:Note, l'omnez (1912) et le domni (1913) de Sidni Bond, l'Modèle:Lang de Modèle:Nobr, le Modèle:Lang de M. Ferranti et l'extralingua d'A. Miller sont également inspirés des préceptes de PeanoModèle:Sfn, de même que l'idiome fédéral (1923) de Jean Barral, le monario (1925) et la Modèle:Lang (1955) d'Aldo Lavagnini, le néolatino (1947) d'André SchildModèle:Note ou encore l'inter-sistemal (1947) de Pavel MitrovićModèle:Sfn. La langue de Peano compte ainsi, selon le chercheur Sylvain Auroux, Modèle:CitationModèle:Sfn, même si ceux-ci n'ont guère eu de succès, contrairement au Modèle:Lang, parlé pendant près d'un demi-siècle et qui constitue à ce jour le projet le plus avancé de simplification du latinModèle:Sfn. Un lien particulier unit également le latino et l'[[interlingua (IALA)|Modèle:Lang de l'IALA]], puisque les deux langues ont pu porter le même nom : toutefois, cette similitude n'est pas due à une relation directe entre les deux systèmes, mais au fait que le mot Modèle:Lang soit originellement un nom commun (forgé par PeanoModèle:Sfn) désignant n'importe quelle langue internationale, avant de se spécialiser à la langue de Peano, puis à celle de l'IALAModèle:Sfn. Dans les faits, le mode de construction des deux idiomes est très différent, puisque l'Modèle:Lang de Peano résulte d'une démarche schématique (dérivation systématique à partir du latin et grammaire régulière) tandis que celle de l'IALA, plus naturaliste, est fondée grammaticalement comme lexicalement sur les langues romanes actuellesModèle:Sfn, ce qui donne toutefois un vocabulaire relativement procheModèle:Sfn.
Avantages et critiques
Bien que le Modèle:Lang ait connu en son temps un certain succès, notamment parmi la communauté scientifique, il a également fait l'objet de nombreuses critiques. L'une d'elles porte sur la prétendue facilité d'apprentissage de la langue de Peano par quiconque connaît un peu de latin, ce que les interlinguistes estiment être le cas de la plupart des intellectuels et des scientifiquesModèle:Sfn. Selon Jespersen, un temps membre de l'Modèle:Lang avant de lancer son propre projet (le novial), cette facilité Modèle:CitationModèle:Sfn.
Il souligne d'autre part que, si les latinistes peuvent à la rigueur comprendre la majeure partie des textes en latino, ce n'est pas le cas de Modèle:Citation, qui ne peut par ailleurs même pas, contrairement au souhait de Peano, se référer à un dictionnaire latin pour comprendre les mots sur lesquels elle bute, puisque ces dictionnaires indexent les noms en fonction de leur nominatif, et non de leur ablatif (forme prise pour référence par Peano), ces deux formes étant différentes dans de nombreux cas (par exemple pour Modèle:Lang, « mœurs », dont l'ablatif est Modèle:Lang)Modèle:Sfn. Et cette inaccessibilité aux non-latinistes n'est pas un problème mineur, selon l'occidentaliste Carl Wilhelm von Sydow, puisque Modèle:CitationModèle:Sfn. Věra Barandovská-Frank rappelle toutefois qu'initialement, la langue de Peano n'était pas prévue pour la communication internationale entre tous les êtres humains, mais pour offrir un outil de travail efficace aux cercles cultivés, aspect souvent oublié par les critiques qui formulent ces reprochesModèle:Sfn. Par ailleurs, selon Sylvia Pankhurst, les racines latines communes aux langues européennes font qu'il n'est pas nécessairement besoin de connaître le latin pour comprendre l'essentiel des textes en latino : par exemple, bien que le mot « mur » se dise en anglais Modèle:Lang, il suffit qu'un anglophone connaisse le français mur, l'italien Modèle:Lang, l'allemand Modèle:Lang, ou bien songe aux dérivés anglais Modèle:Lang et Modèle:Trd, pour comprendre le sens du latino Modèle:LangModèle:Sfn.
Une autre caractéristique souvent décriée de l'Modèle:Lang de Peano est sa grammaire minimaliste. Pour lui, comme l'explique Jespersen, Modèle:CitationModèle:Note,Modèle:Sfn. De fait, selon Albert Léon Guérard, Modèle:CitationModèle:Sfn. Jespersen regrette ainsi un Modèle:Citation qu'il oppose à Modèle:CitationModèle:Sfn. Carl Wilhelm von Sydow critique également ce principe de grammaire minimale, qu'il estime Modèle:Citation : selon lui, Modèle:Citation, ce qui lui donne un caractère Modèle:CitationModèle:Sfn. Néanmoins, Albert Léon Guérard nuance ce point de vue en rappelant que Peano, loin de pousser sa logique de simplification à des extrémités qui nuiraient à l'expression, conserve des éléments de vocabulaire et de grammaire qui, quoique non indispensables, n'en sont pas moins utilesModèle:Sfn, ce qui donne selon lui Modèle:CitationModèle:Sfn.
Guérard émet en revanche deux réserves vis-à-vis du choix de Peano de fonder l'intégralité de son lexique sur le latin : en effet, même si cette démarche est encadrée par le principe d'internationalité maximale du vocabulaire (que le mathématicien italien est le premier à appliquer de manière scientifique et rigoureuse à un projet de langue internationaleModèle:Sfn), le fait qu'en latin plusieurs affixes puissent être utilisés pour rendre la même idée, tandis qu'un même affixe peut avoir plusieurs sens, rend le système de dérivation lexicale du latino quelque peu chaotiqueModèle:Sfn. D'autre part, en raison du choix de Peano de prendre les noms latins à l'ablatif, ceux-ci présentent une grande variété de voyelles finales qui peuvent être déroutantes pour les locuteurs qui n'y sont pas habitués : Modèle:CitationModèle:Sfn. Cependant, Guérard convient que ces finales vocaliques sont aussi l'un des atouts majeurs de la langue de PeanoModèle:Sfn, lui conférant une consonance italienne et une naturalité qui rompt avec la monotonie de l'espéranto ou le sentiment d'amputation de l'idiom neutralModèle:Sfn. Par ailleurs, Pankhurst estime que la fin d'un mot n'est pas plus dure à retenir que n'importe laquelle de ses parties, et qu'il serait contre-productif d'accoler à des racines familières des suffixes arbitraires qui les rendraient méconnaissables et étrangesModèle:Sfn.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
Sources primaires
Publications de Peano
Publications de l'Modèle:Lang
Sources secondaires
Contemporains de Peano
Sources modernes
Liens externes
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