Le Mesnil-Germain
Modèle:Infobox Ancienne commune de France
Le Mesnil-Germain est une ancienne commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, devenue le Modèle:Date- une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Livarot-Pays-d'Auge.
Elle est peuplée de Modèle:Nobr<ref group="Note">Population municipale Modèle:Dernière population commune de France, légale en {{#expr:Modèle:Dernière population commune de France+3}}.</ref>.
Géographie
Situation
Le Mesnil-Germain est au cœur du pays d'Auge. Son bourg est à Modèle:Unité au nord-nord-est de Livarot, à Modèle:Unité au sud de Lisieux, à Modèle:Unité à l'ouest d'Orbec<ref name="ign1713-1813">Cartes IGN série bleue, 1713 E Beuvillers, 1713 O Livarot, 1813 O Orbec.</ref>.
La commune est bordée à l'ouest par la route départementale 579, traversée d'ouest en est par la Modèle:Nobr et du nord au sud par la Modèle:Nobr.
Communes limitrophes
Lieux-dits
Les lieux-dits sont<ref>Panneaux indicateurs de la communauté de communes du Pays de Livarot.</ref>,<ref name="ign1713"/> : l'Aumône, les Bissonnets, les Bodinières, le Bois des Plantes, Bois du Moulin, le Bourg, la Bruyère, Champ de Croix, Champ Vallée, la Chapelle Noiremare, Clos aux Roux, Club des Chaumines, les Costils, Cour des Champs, Cour du Carrefour, Douilly, Cour Esnot, Cour Fougy, Cour de Friche, Cour Galland, Cour Grandval, Cour Hamon, Cour Hardouin, Cour Hébert, Cour Houlette, Cour Lauzé, Cour Lebec, Cour Manable, Cour Maquerel, Cour du Mesnil-Germain, Cour Monnier, Cour Morin, Cour Sonnet, l'Église, les Fiefs, les Forges Mézières, Fosse Hue, le Hamars, Herbage de la Forgé, la Hubardière, Lieu aux Amis, Mairie, le Manoir, la Marette, Martigny, la Musardière, Paire Bouret, les Parcs, Petit Villaunay, Pierre Levée, Pierre aux Dieux, la Pintière, la Porte Bruyère, la Rogerie, les Thomas, Cour au Vilain.
Topographie
Le territoire de la commune est vallonné. Sa superficie est de Modèle:Unité. L'altitude minimum est de Modèle:Unité à sa pointe ouest, au confluent des deux ruisseaux qui parcourent la commune (vers la Modèle:Nobr) ; son maximum de Modèle:Unité se situe à la limite sud-est avec Cheffreville-Tonnencourt, au lieu-dit « Cour Lauzé », sur le chemin de Hamars à Fervaques<ref name="ign1713"/>.
Le sol est composé principalement d'argile à silex, sur un sous-sol de craie du crétacé supérieur<ref>Atlas de France, « planche Modèle:N° – Géologie », Comité national de géographie, Société française de géographie, 1952.</ref>.
Hydrographie
Deux petits cours d'eau traversent la commune et en creusent les principales vallées. Le Douet du Moulin du Mesnil-Durand au centre, nait au lieu-dit « Cour Manable » à l'est, reçoit sur sa rive gauche un ruisseau qui s'écoule vers le nord depuis le « Champ de croix », rejoint le Manoir où il alimente l'étang et continue dans la vallée en direction de la Vie, qu'il rejoint rive droite, après avoir reçu deux ruisseaux sur sa rive droite à l'ouest. Le Douet de Hamars au sud, prend sa source au lieu-dit « Lieu aux Amis » et s'écoule d'est en ouest pour rejoindre la rive droite du Ruisseau d'Œuvre Modèle:Incise au lieu-dit « les Thomas » pour devenir le Douet Thomas, marquant la limite entre les communes du Mesnil-Germain et du Mesnil-Durand au sud-ouest ; ce Douet rejoint celui du Moulin du Mesnil-Durand à la pointe ouest de la commune<ref name="ign1713"/>.
Toponymie
Le nom du Mesnil-Germain est attesté sous la forme romane Mesnil Germain en 1320<ref>Henri de Formeville, « Fiefs de la vicomté d’Orbec en l’année 1320 », in Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux, Lisieux, 1873, Modèle:T., Modèle:P..</ref>, et sous la forme latinisée Modèle:Lang vers 1350<ref>« Pouillé du Diocèse de Lisieux », in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, Modèle:P..</ref>. Il s'agit d'un toponyme médiéval constitué de l'ancien français maisnil, mesnil « domaine rural ; maison » et du nom de personne Germain, soit « le domaine/ la résidence de Germain ». Le personnage auquel fait référence ce dernier nom n'est pas identifié, mais doit désigner un propriétaire terrien ; il peut ou non s'agir d'un ancien seigneur<ref>Marie-Thérèse Morlet, Les Noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXII
}}, Paris, CNRS, Modèle:T. (les noms de personnes contenus dans les noms de lieux), 1985, Modèle:P..</ref>,<ref>René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses Universitaires de Caen/ Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993, Modèle:P..</ref>,<ref>Dominique Fournier, Les Noms de lieux du pays de Livarot ; Modèle:Vol. : Communes, anciennes paroisses, principaux cours d’eau, Éditions des Mortes-Terres, Saint-Georges-en-Auge, 2010, Modèle:P..</ref>.
Histoire
Moyen Âge et époque moderne
Le Mesnil-Germain faisait autrefois partie de l'élection de Lisieux et de la vicomté d'Orbec<ref name="de Caumont699">Modèle:Harvsp.</ref>. La seigneurie a été partagée en plusieurs fiefs. Jean Dumaine, est seigneur du lieu en 1469, mais les héritiers de Guillaume le Conquérant possèdent un autre fief de la paroisse<ref name="de Caumont700-701">Modèle:Harvsp.</ref>. Le titre de seigneur du Mesnil-Germain (ou Ménil-Germain) est porté au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par la famille Gosselin, dont des membres sont anoblis en 1519<ref name="de Caumont700-701"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce titre est alors partagé avec les propriétaires du fief de Grandval, la famille de Rouil (au {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVI
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}), puis les Quesnel de Coupigny (par mariage)<ref name="de Caumont700-701"/>.
Les deux fiefs sont réunis en 1614 lorsque le marquis d'Allègre, Gabriel Quesnel de Coupigny, baron de Saint-Just, seigneur de Grandchain et du Mesnil-Germain, vend Grandval à Guillaume Anfrey (ou Anfray), seigneur de l'autre partie, que sa famille détenait depuis 1523<ref name="de Caumont700-701"/>. Son descendant, Jacques Anfrey est anobli en 1666<ref name="de Caumont700-701"/>,<ref name="Boissière_31-39">Modèle:Harvsp.</ref>.
La seigneurie du Mesnil-Germain revient à la famille de Bonnechose<ref>Modèle:Harvsp Modèle:Lire en ligne.</ref> par mariage, la dernière héritière de la famille Anfrey, Françoise, ayant épousé René de Bonnechose en 1691<ref>Modèle:Harvsp Modèle:Lire en ligne.</ref>,<ref name="Boissière_31-39"/>.
Leur fils, Jacques-Charles-Henry-Guy (1695-1769), épouse en 1717, Charlotte de Graindorge d'Orgeville de Mesnil-Durand (ou Ménil-Durand)<ref name="de Caumont700-701"/>,<ref>Modèle:Harvsp Modèle:Lire en ligne.</ref>,<ref name="Boissière_31-39"/> (1692-1728).
Leurs deux fils étant morts sans descendance, la seigneurie reste tout de même dans la famille Bonnechose car leur deuxième fille, Agnès-Charlotte-Françoise de Bonnechose Mesnil-Germain (1719-1798), épouse Guillaume-Louis-Félix de Bonnechose, sieur de Malouy<ref name="de Caumont700-701"/> en 1752<ref>Modèle:Harvsp Modèle:Lire en ligne.</ref>,<ref name="Boissière_31-39"/>, descendant d'une branche collatérale de la famille de Bonnechose, clerc tonsuré renonçant à l'état ecclésiastique pour contracter mariage<ref name="Boissière_31-39"/>.
La famille de Bonnechose possédait l'ancien manoir de Mesnil-Germain ainsi que le manoir de Hamars<ref>Actuel lieu-dit « le Hamars ».</ref> qui était déjà à Gabriel de Bonnechose, sieur de Hamars, sous Louis XIII<ref name="de Caumont700-701"/>.
Époque contemporaine
Première Guerre mondiale
Lors de la Première Guerre mondiale, douze soldats, habitants du Mesnil-Germain, sont morts pour la France : deux en 1914, sept en 1915, un en 1916 et deux en 1918<ref name="genweb">Modèle:Lien web.</ref>.
Seconde Guerre mondiale
Durant la Seconde Guerre mondiale, une base allemande de lancement de missiles V1 a été implantée sur le territoire de la commune<ref name="ouest-france_9/5/2021">Modèle:Lien web.</ref>, au lieu-dit « la Chapelle-Noiremare », à l'angle des Modèle:Nobr et Modèle:Nobr. Les bâtiments n'ont pas été détruits et sont encore visibles de nos jours (2020), utilisés comme bergerie<ref name="hézard">Claude Hézard, « Les bases allemandes de V1 en Pays d'Auge », dans Le Pays d'Auge, novembre/ décembre 2005, Modèle:55e, no 6, Modèle:P..</ref>,<ref>« Le Mesnil-Germain : site de lancement de V1 », sur le site vestigesdeguerre.over-blog.fr, consulté le 29 juillet 2012.</ref>. Environ vingt bases de ce type ont été construites (au début de 1944) dans le pays d'Auge<ref name="hézard"/>.
Pendant la bataille de Normandie, le Modèle:Date (à Modèle:Heure), lors d'un combat aérien entre avions allemands et anglais, un Messerschmitt Bf 109 (R2) de la Luftwaffe a été abattu au-dessus du lieu-dit « le Hamars », au Mesnil-Germain<ref name="l'éveil de Lisieux">« Les débris d'un Messerschmitt abattu en 1944 retrouvé dans un herbage » et « Le pilote était mécano », deux articles de L'Éveil de Lisieux-Côte, novembre 2005.</ref>. L'appareil touché, après être passé au-dessus de la maison de la ferme, s'est écrasé à Modèle:Unité au sud, dans un champ de la propriété, situé sur la commune voisine de Sainte-Marguerite-des-Loges<ref>Modèle:Coord</ref>. L'avion n'a pas explosé et s'est enfoui dans le sol, des officiers et des soldats allemands sont venus sur place constater l'accident et ont récupéré des documents jetés par le pilote<ref name="l'éveil de Lisieux"/>. Soixante et un ans plus tard, le Modèle:Nobr<ref name="l'éveil de Lisieux"/>, les restes du pilote et de l'avion ont été déterrés grâce à l'intervention de l'Association normande du souvenir aérien 1939-1945 Orne-Maine (ANSA)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et des propriétaires de la ferme<ref name="l'éveil de Lisieux"/>. Il a fallu le secours d'une pelleteuse pour creuser sur plus de cinq mètres de profondeur<ref name="l'éveil de Lisieux"/>. Le pilote a pu être identifié<ref>Il s'appelait Franz Sommer (né à Küstrin en 1922).</ref>, ses restes reposent au cimetière militaire allemand de La Cambe<ref name="l'éveil de Lisieux"/>.
Deux Mesnil-Germinois sont morts pour la France pendant ce conflit, un en 1943 et un en 1944 (FFI de Modèle:Nobr)<ref name="genweb"/>.
Création de la commune nouvelle de Livarot-Pays-d'Auge
Le Modèle:Date-, Le Mesnil-Germain intègre avec vingt-et-une autres communes la commune de Livarot-Pays-d'Auge<ref name="creation">Modèle:Lien web.</ref> créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi Modèle:N° du Modèle:Date- de réforme des collectivités territoriales<ref name="creation"/>. Les communes d'Auquainville, Les Autels-Saint-Bazile, Bellou, Cerqueux, Cheffreville-Tonnencourt, La Croupte, Familly, Fervaques, Heurtevent, Livarot, Le Mesnil-Bacley, Le Mesnil-Durand, Le Mesnil-Germain, Meulles, Les Moutiers-Hubert, Notre-Dame-de-Courson, Préaux-Saint-Sébastien, Sainte-Marguerite-des-Loges, Saint-Martin-du-Mesnil-Oury, Saint-Michel-de-Livet, Saint-Ouen-le-Houx et Tortisambert deviennent des communes déléguées et Livarot est le chef-lieu de la commune nouvelle<ref name="creation"/>.
Politique et administration
Modèle:Article connexe Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Lors des élections municipales de 2014, trois listes étaient en présence ; la liste « Expérience et renouveau »<ref name="ouest-france_élection liste"/> a obtenu la majorité absolue au premier tour ; le taux d'abstention a été de 22,82 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le conseil municipal était composé de onze membres<ref>Modèle:Légifrance.</ref> dont le maire et deux adjoints<ref>Procès-verbal du conseil municipal de la commune – Séance du Modèle:Date- – Délibération Modèle:N° : détermination du nombre des adjoints – Élection du premier adjoint – Élection du deuxième adjoint.</ref>,<ref name="ouest-france_élection"/>,<ref name="ouest-france_élection conseil"/>.
Sur ces onze membres, seuls trois conseillers (Mireille Drouet, Françoise Closier et Nicolas Chérel) intègrent le conseil municipal de Livarot-Pays-d'Auge Modèle:Incise<ref name="creation"/> le Modèle:Date- jusqu'en 2020 et Mireille Drouet devient maire délégué<ref>Bulletin Livarot-Pays-d'Auge, « Les élus de la commune nouvelle », juillet 2016, Modèle:P..</ref>.
Publication municipale (annuelle) : Bulletin municipal d'information – Le Mesnil-Germain. Dernier numéro en 2016.
Population et société
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Introduction population d'article de commune de France 4
Modèle:Tableau population d'article de commune de France
Modèle:Graphique population d'article de commune de France
Habitat
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2009 | 2010 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Résidences principales |
51 | 51 | 70 | 70 | 83 | 106 | 109 |
Résidences secondaires |
9 | 20 | 23 | 28 | 29 | 22 | 21 |
Habitations inoccupées |
12 | 7 | 9 | 11 | 1 | 5 | 5 |
Total | 72 | 78 | 102 | 109 | 113 | 133 | 135 |
En 2009, les résidences principales représentent 79,8 % du total des habitations ; leur nombre a pratiquement doublé depuis les années 1960-1970. La part des résidences secondaires, qui était d'environ un quart, des années 1970 à la fin des années 1990, n'est plus que de 16,5 % en raison l'augmentation du nombre de résidences principales, alors que le nombre de résidences secondaires demeurait relativement stable avec cependant une tendance à la diminution<ref name="insee-logements"/>.
En 2010, les résidences principales représentent 80,7 % du total des habitations. La tendance à la diminution du nombre de résidences secondaires se confirme, leur part s'établissant à 15,5 %<ref name="insee-logements2"/>.
L'habitat est constitué à 99,3 % de maisons individuelles (134 sur 135). Concernant les résidences principales, les logements ont en moyenne cinq pièces et sont à 85 % la propriété de leurs occupants<ref name="insee-logements2"/>.
Aménagement du territoire
L'aménagement du territoire de la commune est déterminé par un plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi), commun à toute la communauté de communes du Pays de Livarot, en vigueur depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce PLUi établit, entre autres, un zonage définissant l'usage du territoire : zones urbaines (U) et à urbaniser (1AU, 2AU), zones agricoles (A), zones naturelles et forestières (N)Modèle:Etc.<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Enseignement
Il n'y a plus d'école au Mesnil-Germain, celle-ci, située à la mairie-école, ayant été fermée à la fin des années 1980 puis transformée en salle des fêtes. Les élèves effectuent leur scolarité à Livarot où se trouvent une école publique (maternelle et primaire), un collège et une école privée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le ramassage scolaire est organisé par le conseil départemental du Calvados. Les lycées les plus proches sont à Lisieux qui est également pourvu d'un institut universitaire de technologie (IUT).
Santé
Aucun établissement de santé n'est présent sur la commune. Les médecins les plus proches sont à Livarot et les établissements hospitaliers sont à Lisieux.
Activités
En 2014, le centre communal d'action sociale de la commune est composé de huit membres<ref>Bulletin municipal d'information – Le Mesnil-Germain, 2013-2014, Modèle:P..</ref> et différentes manifestations sont organisées par la commune<ref>Bulletin municipal d'information – Le Mesnil-Germain, 2013-2014, Modèle:P..</ref> :
- des rencontres amicales ;
- des randonnées pédestres ;
- la commémoration du 11 Novembre ;
- un repas des anciens ;
- l'arbre de Noël.
Religion
Le Mesnil-Germain fait partie de la paroisse catholique de Saint-Pierre-et-Saint-Paul-en-Val-d'Auge<ref name="paroisse">« Paroisse St-Pierre-et-St-Paul-en-Val-d'Auge – Description de la paroisse », site de la paroisse, consulté le 27 août 2012.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> (diocèse de Bayeux et Lisieux, doyenné du pays d'Auge sud<ref>Modèle:Lien web.</ref>).
Économie
L'activité économique sur le territoire de la commune est principalement agricole et constituée d'élevages (production de lait et de viande bovine) et de cultures en rapport (fourrage, maïsModèle:Etc.) ainsi que d'un élevage caprin (production de fromages). On compte moins de dix exploitations<ref name="paysdelivarot">Modèle:Lien web.</ref>, essentiellement familiales, dont cinq fermes laitières.
Quelques petites entreprise sont implantées au Mesnil-Germain, dont<ref name="info municipale 2012-2013">Bulletin municipal d'information – Le Mesnil-Germain, 2012-2013.</ref> : une entreprise d'électricité générale, une de terrassement et d'assainissement, une de maçonnerie, un garage de mécanique automobile, un peintre-décorateur, un dresseur éthologue équin, une architecte, deux apiculteurs...
Sur les Modèle:Unité ayant un emploi en 2010, 79 % sont salariés, 30,9 % sont non-salariés (dont 20 % d'indépendants et 10,9 % d'employeurs)<ref name="insee-emploi">Modèle:Lien web.</ref>. Sur l'ensemble, seule une minorité de 25 % travaille dans la commune, les 75 % restants travaillent dans le département (à 64,8 %), dans un autre département de la région (à 3,7 %) ou dans une autre région (à 6,5 %)<ref name="insee-emploi"/>. Les bassins d'emploi les plus proches sont Livarot et Lisieux.
Lieux et monuments
- L'église Saint-Jean-Baptiste<ref name="paroisse"/> est d'origine romane<ref name="de Caumont697-698">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Boissière_1-3">Modèle:Harvsp.</ref>. Construite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="info municipale 2012-2013"/>, elle a été modifiée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par l'ajout de deux contreforts, puis au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par le percement de la porte à plein-cintre et des fenêtres du chœur à arc surbaissé<ref name="de Caumont697-698"/> (un mur extérieur porte l'inscription 1740). Les fenêtres, au nombre de dix, sont réparties symétriquement sur les deux murs parallèles : quatre dans la nef, quatre dans le chœur et deux dans le sanctuaire. Auparavant, le gable était percé d'une fenêtre ogivale<ref name="de Caumont697-698"/>. L'église est orientée est-ouest (le chœur en est) et mesure environ Modèle:Unité de long sur Modèle:Unité de large<ref name="Boissière_1-3"/>.
- La tour-clocher en briques a été reconstruite en 1886, le clocher précédent étant très délabré ; les deux cloches (l'une datant de 1659 et l'autre de 1828) furent descendues dans le cimetière en 1878, le temps que les travaux soient décidés et menés à bien. La tour fut dotée d'un beffroi avec armature en fer apte à supporter trois cloches ; en effet les deux anciennes cloches furent refondues et une troisième fut l'objet d'un don d'une inconnue, désireuse de garder l'anonymat<ref name="Boissière_1-3"/>. La première cloche nommée « Marie-Paule » de Modèle:Unité de diamètre est accordée en la dièse, la deuxième, nommée « Marie-Caroline » (diamètre Modèle:Unité) est accordée en sol dièse et la troisième, « Suzanne » (Modèle:Unité) accordée en fa dièse<ref name="Boissière_5-6">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Les noms des cloches se rapportent respectivement à Marie-Paule-Amélie Ribard, Marie-Caroline du Boulay, Suzanne Lombard de Quincieux (épouse de Fernand de Mély, maire de la commune), marraines des cloches (Boissière (abbé), Modèle:Opcit, Modèle:P.).</ref>. Ces cloches sont l'œuvre de la fonderie Amédée Bollée au Mans<ref name="Boissière_5-6"/>, ainsi que le beffroi en fer<ref name="Boissière_1-3"/>.
-
La plus grosse des trois cloches, « Suzanne », placée à l'étage inférieur dans le beffroi.
-
L'intérieur du clocher, vue des cloches et du système de commande. Placées à l'étage supérieur, côté cimetière à l'ouest : « Marie-Paule », côté nef de l'église : « Marie-Caroline ».
-
Détail du mécanisme de sonnerie automatique de la plus grosse des trois cloches.
- La toiture et les vitraux<ref>Martial Mayel – Vitraux, site vitraux-honfleur.com, consulté le 27 août 2012.</ref> ont été restaurés à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ainsi que le clocher qui a été remis en état, les cloches pourvues d'une sonnerie automatique (en 1985) et le coq redoré à la feuille d'or<ref>Jean Prado, « Chemin faisant », Le canton de Livarot (revue cantonale), 1989, Modèle:P..</ref>. Les cloches sonnent l'angélus trois fois par jour.
- La visite intérieure permet de découvrir le maître-autel de style Louis XV et grand retable décoré d'un tableau encadré de pilastres et des statues de saint Jean Baptiste et de saint Roch, ainsi qu'un tabernacle remarquable<ref name="de Caumont697-698"/>,<ref name="Boissière_6-8">Modèle:Harvsp.</ref>. Le chœur est pourvu de stalles. Les statues de saint Sébastien et de saint Laurent se font face de chaque côté du sanctuaire, celles de Notre-Dame de Lourdes et de saint Antoine de Padoue sont disposées de chaque côté de la nef<ref name="Boissière_6-8"/>. Deux autres autels plus petits (un consacré à la Sainte Vierge et l'autre à saint Joseph) sont disposés à l'extrémité du chœur, leurs retables sont d'époque Louis XIV<ref name="de Caumont697-698"/>,<ref name="Boissière_6-8"/>. À l’entrée de la nef se trouvent les fonts baptismaux. La voûte, en forme de coque de navire inversée, est en merrain<ref name="de Caumont697-698"/>, sa constructions fut terminée en 1899<ref name="Boissière_6-8"/> ; une des poutres centrales supporte un crucifix. Le chemin de croix date de 1924<ref name="Boissière_6-8"/>. Les deux seuls vitraux à personnages, situés face à face dans le sanctuaire, représentent L'Adoration des mages et Saint Joseph mourant, assisté de Jésus et de la Sainte Vierge<ref name="Boissière_6-8"/>.
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Vue depuis la nef.
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Vue depuis la mezzanine.
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La statue de saint Jean Baptiste, sur la gauche du chœur.
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Le chœur ; le maître-autel et le tabernacle ; le retable, son tableau, ses pilastres et les statues de saint Jean Baptiste et saint Roch.
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La statue de saint Roch, sur la droite du chœur
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La statue de saint Laurent. Elle était initialement disposées dans la chapelle du lieu-dit « la Chapelle Noiremare ».
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Tableau de la Sainte Vierge (copie du tableau de Murillo, Vierge glorieuse)
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L'autel consacré à la Sainte Vierge.
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L'autel consacré à saint Joseph.
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Les fonts baptismaux.
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La voûte.
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La voûte et une partie de la poutraison.
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La voûte et une partie de la poutraison, autre vue.
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Détail de la voûte.
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Vitrail.
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Vitrail.
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Saint Joseph mourant, assisté de Jésus et de la Sainte Vierge.
- Voir aussi (avec un diaporama) : Modèle:Galerie détaillée
- L'église est située au sommet d'un coteau dominant un vallon au fond duquel on aperçoit le manoir du Mesnil-Germain et son étang.
- L'oratoire de la Vierge Marie, datant de 1857, restauré en 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
-
L'oratoire de la Vierge Marie, sur le chemin de l'église.
- La chapelle Saint-Laurent qui s'élève au lieu-dit « la Chapelle Noiremare » (sur la RD 47, à la limite nord de la commune) a été construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Boissière_28">Modèle:Harvsp.</ref>. Une fenêtre en plein-cintre côté nord a été bouchée, la porte principale est située à l'ouest. Désaffectée depuis la Révolution<ref name="Boissière_28"/>, la chapelle devenue propriété privée, l'ameublement religieux a disparu. La statue de saint Laurent se trouve dans le sanctuaire de l'église Saint-Jean-Baptiste<ref name="de Caumont699"/>,<ref name="Boissière_6-8"/>.
-
La chapelle Saint-Laurent.
- Modèle:Ancre Le manoir du Mesnil-Germain ou « château de Mesly » (du nom de la famille de Mesly qui en fut propriétaire<ref name="de Caumont699"/>, on trouve aussi « de Mély »<ref name="ouest-france_mely"/>), construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="de Caumont701">Modèle:Harvsp.</ref> remplace l'ancien manoir féodal dont ne subsiste qu'un ancien colombier<ref name="de Caumont698">Modèle:Harvsp.</ref> datant de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et classé monument historique depuis 1972<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Ce lieu était la résidence des seigneurs du Mesnil-Germain. Durant la Première Guerre mondiale, le manoir, comme annexe de l'hôpital de Livarot, accueille des blessés<ref name="ouest-france_mely"/>. Pourvue d'un vaste étang et de jardins, cette propriété privée ne se visite pas.
- Les « grottes », ainsi nommées pour leur aspect extérieur sont en fait d'anciennes carrières ayant servi autrefois à la construction de nombreux édifices. Elles sont situées près du portail d'entrée du manoir<ref name="info municipale 2012-2013"/>.
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Le manoir.
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Le manoir.
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L'ancien colombier du manoir. Classé monument historique, ce colombier est utilisé comme élément principal du blason de la commune.
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Les grottes.
Personnalités liées à la commune
- Fernand de Mély (Fernand Dusaussay de Mély) (Modèle:Date--Modèle:Date-), archéologue, écrivain<ref>Mély, Fernand de (1851-1935), notice SUDOC.</ref>, critique d'art<ref>Modèle:Lien web.</ref>, collectionneur, membre de la Société de l'histoire de France<ref>Modèle:Lien web, Modèle:P. Modèle:Pdf.</ref>, chevalier de la Légion d'honneur (1924), maire de la commune de 1881 à 1934 (Modèle:Nobr)<ref name="ouest-france_mely"/>.
Une avenue de la commune, passant par le manoir dont il fut propriétaire, porte son nom<ref name="ouest-france_mely"/>.
- Roger Provost, agriculteur, maire de la commune de 1953 à 1989 (Modèle:Nobr, deuxième plus long mandat après celui de De Mély).
La rue allant de la mairie à sa propriété porte son nom<ref name="ouest-france_mely"/>.
Notes et références
Notes
Références
- Coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du Modèle:Date-)
Bibliographie
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel de Livarot-Pays-d'Auge
- Le Mesnil-Germain, sur le site officiel de Livarot-Pays-d'Auge.
- Commune du Mesnil-Germain (14420) – Résumé statistique – Dossier complet, sur le site de l'Insee.
- Site du Conseil général du calvados – Archives départementales.
- Le Mesnil-Germain, sur le site de Ouest-France.
- Inventaire des archives communales sur le site des archives départementales du Calvados
- Modèle:Autorité