Le Truel
Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France
Le Truel est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.
Géographie
Généralités
Au sud du Massif central, dans la moitié sud du département de l'Aveyron, la commune du Truel est située à l'intérieur du parc naturel régional des Grands Causses. Le territoire communal, qui s'étend sur Modèle:Unité, est traversé d'est au sud-ouest sur quatre kilomètres et demi par le Tarn dans des gorges appelées Raspes où a été implanté le barrage du Truel (ou du Pouget).
L'altitude minimale, avec Modèle:Unité, se trouve localisée à l'extrême sud-ouest, près du lieu-dit Brengues, là où le Tarn quitte la commune et sert de limite entre celles de Broquiès et de Villefranche-de-Panat. L'altitude maximale avec Modèle:Unité est située dans le nord, sur le Lévézou, au lieu-dit les Alasses<ref>Modèle:Géoportail.</ref>, à proximité d'un champ d'éoliennes.
En rive droite du Tarn et à l'intersection des routes départementales (RD) 31 et 200, le bourg du Truel est situé, en distances orthodromiques, vingt-six kilomètres à l'ouest-sud-ouest du centre-ville de Millau et trente-six kilomètres au sud-sud-est de Rodez.
La commune est également desservie par la RD 510.
Communes limitrophes
Le Truel est limitrophe de cinq autres communes. Modèle:Carte communes limitrophes
Au nord-ouest, son territoire est distant de moins de Modèle:Unité de celui de Lestrade-et-Thouels.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est drainée par le Tarn, le ruisseau de Geneve, le ruisseau de Linsouse, le ruisseau de Bétouille, le ruisseau de Bétouillou, le ruisseau de Gozon, le ruisseau de Saint-Amans, le ruisseau de Saint-Cyrice, le ruisseau des Escudelles, le ruisseau des Rives, le ruisseau de Vernhet et par divers petits cours d'eau<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>.
Le Tarn, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Pont de Montvert - Sud Mont Lozère (48) et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave (82), après avoir arrosé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Deux lacs complètent le réseau hydrographique :
- Le lac de Saint-Amans est un lac de retenue lié au barrage de Pont-de-Salars, faisant partie de l'ensemble des lacs du Lévézou. Il a été formé dans la vallée d'un petit ruisseau, appelé ruisseau de Saint-Amans, un affluent du Tarn. Il fait environ Modèle:Unité de diamètre<ref name="Amans">Modèle:Lien web</ref>.
- Le lac de la Jourdanie est un lac de barrage situé sur le cours du Tarn, d'une profondeur maximum de Modèle:Nobr et d'une superficie de Modèle:Nobr<ref name="Jourdanie">Modèle:Lien web</ref>.
Gestion des cours d'eau
La gestion des cours d’eau situés dans le bassin de l’Aveyron est assurée par l’établissement public d'aménagement et de gestion de l'eau (EPAGE) Aveyron amont, créé le Modèle:Date-, en remplacement du syndicat mixte du bassin versant Aveyron amont<ref name="Epage-AvAmont">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Gesteau-AvAmont">Modèle:Lien web</ref>,<ref>site officiel du SMB2</ref>.
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
|
La commune bénéficie d’un « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. La température moyenne annuelle est élevée, avec des jours de froid en nombre réduit et des jours chauds compris entre 15 et 23 par an<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Millau-Soulobres, qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de Modèle:Unité, qui s'étend sur Modèle:Unité. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine<ref name="PNRCausses1">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="PNRCausses2">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Sites Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles<ref name="MEDDE-Natura1">Modèle:Lien web</ref>.
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> :
- la « Vallée du Tarn (de Brousse-le-Château jusqu'aux gorges) », d'une superficie de Modèle:Unité, s'étend sur dix communes de l'Aveyron. Il s'agit d'une vallée encaissée offrant une grande diversité de situations aquatiques et géologiques (terrains calcaires et acides) entrainant une végétation originale. Des grottes à chauves-souris sont présentes ainsi qu'une population remarquable d'Odonates rares, notamment Macromia splendens<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal du Truel comprend une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :
- la « Rivière Tarn (partie Aveyron) » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 25 dans l'Aveyron et 16 dans le Tarn<ref>Modèle:Lien web</ref>
et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :
- le « Rougier de Camarès » (Modèle:Unité), qui s'étend sur Modèle:Unité dont 32 dans l'Aveyron et 1 dans l'Hérault<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- la « Vallée du Tarn, amont » (Modèle:Unité), qui s'étend sur Modèle:Unité dont 31 dans l'Aveyron, 1 dans la Lozère et 25 dans le Tarn<ref>Modèle:Lien web</ref>.
-
Carte de la ZNIEFF de type 1 de la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Le Truel est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,6 %), zones agricoles hétérogènes (32,8 %), prairies (26,5 %), terres arables (3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
Planification
La loi SRU du Modèle:Date- a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Parc naturel régional des Grands Causses, approuvé le vendredi Modèle:Date- par le comité syndical et mis à l’enquête publique en décembre 2019. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du PNR des Grands Causses, qui associe huit communautés de communes, notamment la communauté de communes de la Muse et des Raspes du Tarn, dont la commune est membre<ref name="PNR-prés">Modèle:Lien web</ref>.
La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée et un plan local d'urbanisme était en élaboration<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune duTruel est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon<ref name="DDRM-liste">Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Tarn. Un plan des surfaces submersibles (PSS), premier document cartographique réglementant l'occupation du sol en zone inondable pour les cours d'eau domaniaux, a été établi en 1964. Compte tenu du peu d’enjeux exposés à ces inondations, aucun plan de prévention du risque d’inondation n’a été prescrit<ref name="DDRM-liste"/>. Néanmoins la loi Barnier du Modèle:Date- confère aux PSS un statut de plan de prévention des risques (PPR ), les rendant par conséquent opposables au tiers et faisant entrer le territoire des la commune dans le champ d'application de l'obligation d'information des acquéreurs locataires<ref name="PSSdef">Modèle:Lien web</ref>.
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité moyenne<ref name="DDRM-incendie">Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines<ref name="DDRM-liste"/>. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques<ref name="RG">Modèle:Lien web</ref>. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune duTruel est classée à risque moyen à élevé<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>. Un décret du Modèle:Date- a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique<ref name="R1333-29">Modèle:Lien web</ref> et a été complété par un arrêté du Modèle:Date- portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref name="Arr2018">Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Langue.
Histoire
La commune de Rives fusionne en 1794 avec Le Truel puis en 1844, ce sont les communes d'Ayssènes, Ayssènes-Broquiès et La Romiguière qui en font de même<ref name=Cassini/>.
En 1874, Le Truel cède les anciennes communes d'Ayssènes et d'Ayssènes-Broquiès qui forment la commune d'Ayssènes<ref name=Cassini/>.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune duTruel est membre de la communauté de communes de la Muse et des Raspes du Tarn<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Saint-Rome-de-Tarn. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Raspes et Lévezou pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.
-
Le Truel dans l'intercommunalité en 2020.
-
Le Truel dans le canton de Raspes et Lévezou en 2020.
-
Le Truel dans l'arrondissement de Millau en 2020.
Élections municipales et communautaires
Élections de 2020
Le conseil municipal du Truel, commune de moins de Modèle:Unité, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours<ref>Article Modèle:Légifrance du Code électoral</ref> avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage<ref>Modèle:Lien web</ref>. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Sur les douze candidats en lice<ref>Modèle:Lien web.</ref>, onze sont élus dès le premier tour, le Modèle:Date-, correspondant à la totalité des sièges à pourvoir, avec un taux de participation de 48,05 %<ref>Modèle:Lien web</ref>. Jean-Pierre Alibert, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le Modèle:Date-<ref name="RNE-3sep2020">Modèle:Lien web</ref>.
Dans les communes de moins de Modèle:Unité, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire<ref>Modèle:Lien web</ref>. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes de la Muse et des Raspes du Tarn<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 71,4 % d'actifs (64,6 % ayant un emploi et 6,7 % de chômeurs) et 28,6 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 137 en 2013 et 103 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 130, soit un indicateur de concentration d'emploi de 98 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,4 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 130 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 85 travaillent dans la commune, soit 65 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 71,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 12,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 16,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
29 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés au Truel au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 37,9 % du nombre total d'établissements de la commune (11 sur les 29 entreprises implantées au Le Truel), contre 17,7 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises
L'économie de la commune est caractérisée par une agriculture traditionnelle extensive basée sur l'élevage pour la production laitière de brebis destinée à l'élaboration des fromages de roquefort, pérail, tomme et pour la production de veaux et agneaux destinés à l'engraissement. Une diversification existe, tournée vers l'apiculture, la production de bois de chauffe et le tourisme rural.
Les loisirs influent un peu sur l'économie communale : locations saisonnières de meublés, camping municipal, randonnée, vélo tout terrain, découverte nature, pêche de parcours Modèle:1re et Modèle:2e et piscine municipale. La chasse, indispensable à l'agriculture et à la flore en ce qui concerne le grand gibier, ne se pratique qu'à partir du quinze août. Une maison pour personnes âgées se trouve dans le bourg.
La centrale électrique du Pouget contiguë au barrage du Truel alimenté par la rivière Tarn et les retenues EDF du Lévézou.
Agriculture
La commune est dans les Monts de Lacaune, une petite région agricole occupant le sud du département de l'Aveyron<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 39 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 30 en 2000 puis à 26 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 20 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 49 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 32 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Témoignage du passé préhistorique de la région, le dolmen des Reynes<ref>Dolmen des Reynes, Mégalithes du monde, consulté le 29 juin 2020.</ref> a été répertorié sur le territoire communal.
Quatre édifices religieux y ont été érigés :
- L'église Saint-Michel du Truel,
- L'église Saint-Martial de la Romiguière (ancienne commune),
- La chapelle Saint-Étienne de Rufinhac (ou de Rouffignac),
- La chapelle Saint-Cyrice d'Ifernet.
Le barrage du Truel (ou du Pouget) a été édifié en travers du Tarn, dans les Raspes, en amont du bourg. Il est partagé avec la commune de Saint-Victor-et-Melvieu, en rive gauche. Sur les hauteurs, à un kilomètre et demi au nord-ouest, le lac de Saint-Amans reçoit une partie de l'eau du lac de Villefranche-de-Panat et, par conduite forcée, renvoie cette eau à la centrale du Pouget.
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L'église Saint-Michel.
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La centrale hydroélectrique du Pouget et le barrage du Truel.
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La centrale hydroélectrique du Pouget.
Personnalités liées à la commune
Cécile Vayssette, gagnante du concours radiophonique « le Rêve de votre vie » obtient une gloire nationale éphémère pour elle et le village de la Romiguière (ancienne commune fusionnée avec Le Truel en 1844<ref name=Cassini/>) pour l’organisation d’une grande fête en 1964<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Héraldique
Photothèque
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Le Truel sur le portail de l'Institut géographique national
- Dossier complet - Commune du Truel - (12284)., Insee
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes