Ayssènes
Modèle:Infobox Commune de France
Ayssènes est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.
Géographie
Localisation et communes limitrophes
La commune d'Ayssènes se trouve au centre du département de l'Aveyron, dans la petite région agricole des Monts de Lacaune<ref name="RegAgri">Modèle:Lien web</ref>. Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes.</ref> de Rodez<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Millau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture et à Modèle:Unité de Pont-de-Salars<ref>Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Raspes et Lévezou dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Affrique<ref group=I name="meta">Modèle:Lien web.</ref>.
Les communes les plus proches sont<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>Les distance sont mesurées ici à vol d'oiseau.</ref> : Le Truel (Modèle:Unité), Saint-Victor-et-Melvieu (Modèle:Unité), Les Costes-Gozon (Modèle:Unité), Villefranche-de-Panat (Modèle:Unité), Viala-du-Tarn (Modèle:Unité), Saint-Rome-de-Tarn (Modèle:Unité), Lestrade-et-Thouels (Modèle:Unité), Broquiès (Modèle:Unité), Alrance (Modèle:Unité). Modèle:Carte communes limitrophes
Paysages et relief
Située dans la vallée du Tarn, aux portes du Lévézou et des villes de Millau et Saint-Affrique, la commune est très isolée. Elle est composée de plusieurs villages : Ayssènes, Saint-Rémy, Coupiaguet, Rentières, Melet-Galy et Vabrette.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est drainée par le Tarn, le Ruisseau de Coudols, le Vernobre, le ruisseau des Vabrettes, le ruisseau de Coupiaguet et par divers petits cours d'eau<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>.
Le Tarn, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Pont de Montvert - Sud Mont Lozère (48) et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave (82), après avoir arrosé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Le Ruisseau de Coudols, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Castelnau-Pégayrols et se jette dans le Tarn à Saint-Victor-et-Melvieu, après avoir arrosé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Gestion des cours d'eau
La gestion des cours d’eau situés dans le bassin de l’Aveyron est assurée par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) Aveyron amont, créé le Modèle:Date-, en remplacement du syndicat mixte du bassin versant Aveyron amont<ref name="Epage-AvAmont">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Gesteau-AvAmont">Modèle:Lien web</ref>,<ref>site officiel du SMB2</ref>.
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
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La commune bénéficie d’un « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. La température moyenne annuelle est élevée, avec des jours de froid en nombre réduit et des jours chauds compris entre 15 et 23 par an<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Millau-Soulobres, qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de Modèle:Unité Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine<ref name="PNRCausses1">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="PNRCausses2">Modèle:Lien web</ref>.
Sites Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles<ref name="MEDDE-Natura1">Modèle:Lien web</ref>.
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La « Vallée du Tarn (de Brousse-le-Château jusqu'aux gorges) », d'une superficie de Modèle:Unité, est une vallée encaissée offrant une grande diversité de situations aquatiques et géologiques (terrains calcaires et acides) entrainant une végétation originale. Présence de grottes à chauves-souris et d'une population remarquable d'Odonates rares, notamment Macromia splendens<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal d'Ayssènes comprend une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : la « rivière Tarn (partie Aveyron) » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web</ref> et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> : la « vallée du Tarn, amont » (Modèle:Unité), qui s'étend sur Modèle:Unité dont 31 dans l'Aveyron, 26 dans le Tarn et 3 dans la Lozère<ref>Modèle:Lien web</ref>.
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Carte de la ZNIEFF de type 1 de la commune.
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Carte de la ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Ayssènes est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44 %), zones agricoles hétérogènes (33,7 %), prairies (20,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), eaux continentales (0,6 %), terres arables (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
Planification
La loi SRU du Modèle:Date- a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Parc naturel régional des Grands Causses, approuvé le vendredi Modèle:Date- par le comité syndical et mis à l’enquête publique en décembre 2019. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du PNR des Grands Causses, qui associe huit communautés de communes, notamment la communauté de communes de la Muse et des Raspes du Tarn, dont la commune est membre<ref name="PNR-prés">Modèle:Lien web</ref>.
La commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Ayssènes est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon<ref name="DDRM-liste">Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité moyenne<ref name="DDRM-incendie">Modèle:Lien web</ref>.
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. La commune d'Ayssènes est classée à risque moyen à élevé<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Histoire
Héraldique
Moyen Âge
Modèle:Lequel, bâti sur une crête dominant le Tarn, est un lien direct entre le plateau du Lévézou et les Raspes du Tarn. Autrefois sur le piton du Roc Saint-Jean trônait une forteresse imprenable. Elle appartenait au comte de Rodez qui entretenait une garnison afin de maintenir son influence sur le Rouergue méridional. Des hôtes prestigieux séjournèrent dans ce lieu et notamment le roi de France Charles VII, le Modèle:Date en revenant du Languedoc où il était venu pour remettre de l'ordre. À ce lieu sont liées plusieurs légendes : La légende du roc de cavalier et de la belle Aude, le trésor de Rémèsi, le nid de corbeau, etc.
Époque moderne
Le château fut l'objet de nombreuses convoitises au moment des guerres de religion. En octobre 1586, l'armée du Duc de Joyeuse, beau-frère du roi Henri III tenta de l'assiéger. Le capitaine des lieux lui tendit un stratagème et l'armée du duc battit en retraite en direction du causse de Saint-Victor; c'est là que la garnison du capitaine attaqua son campement dans la nuit, lui prit une cinquantaine de chevaux et captura plusieurs soldats. Cette forteresse devenue dangereuse pour la royauté fut détruite en 1629 sur ordre de Richelieu. Aujourd'hui il n'en reste plus que le souvenir et l'emplacement qui est un des plus beaux sites touristiques de la région.
Époque contemporaine
La commune se composait de quatre paroisses dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la population avoisinait les Modèle:Nombre, aujourd'hui il n'en reste plus que Modèle:Population de France/dernière pop résidents à l'année.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune d'Ayssènes est membre de la communauté de communes de la Muse et des Raspes du Tarn<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Saint-Rome-de-Tarn. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Raspes et Lévezou pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.
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Ayssènes dans l'intercommunalité en 2020.
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Ayssènes dans le canton de Raspes et Lévezou en 2020.
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Ayssènes dans l'arrondissement de Millau en 2020.
Élections municipales et communautaires
Élections de 2020
Le conseil municipal d'Ayssènes, commune de moins de Modèle:Unité, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours<ref>Article Modèle:Légifrance du Code électoral</ref> avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage<ref>Modèle:Lien web</ref>. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice<ref>Modèle:Lien web.</ref> est élue dès le premier tour, le Modèle:Date-, avec un taux de participation de 71,82 %<ref>Modèle:Lien web</ref>. Marie-Chantal Bou Calmes, maire sortante, est réélue pour un nouveau mandat le Modèle:Date-<ref name="RNE-3sep2020">Modèle:Lien web</ref>.
Dans les communes de moins de Modèle:Unité, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire<ref>Modèle:Lien web</ref>. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes de la Muse et des Raspes du Tarn<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 77,2 % d'actifs (70,1 % ayant un emploi et 7,1 % de chômeurs) et 22,8 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.
La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 43 en 2013 et 48 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 95, soit un indicateur de concentration d'emploi de 55 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,3 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 95 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 41 travaillent dans la commune, soit 43 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 72,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,1 % les transports en commun, 15,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
16 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Ayssènes au Modèle:Date-<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 37,5 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 16 entreprises implantées à Ayssènes), contre 17,7 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Agriculture
La commune est dans les Monts de Lacaune, une petite région agricole occupant le sud du département de l'Aveyron<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 51 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 33 en 2000 puis à 28 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 19 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 63 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 24 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Vieux cimetière d'Ayssènes (tombe du début du Modèle:S mini-).
- Roc Saint-Jean (château disparu que Richelieu fit détruire) et Roc du Cavalier
- Église de la Nativité-de-Marie d'Ayssènes - Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Église Saint Amans de Coupiaguet - Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Église Saint-Rémy de Saint-Rémy - Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Église Saint-Blaise ou de la Purification de Notre-Dame de Vabrette - Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Maison de la châtaigne
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Église St-Rémy
à Saint-Rémy. -
Église St-Amans
à Coupiaguet. -
Église Saint-Blaise ou
de la Purification de Notre-Dame
à Vabrette. -
Église de la Nativité-de-Marie
à Ayssènes.
Personnalités liées à la commune
- Antoine Salvanh (1479-1555). Architecte spécialisé dans les édifices religieux, constructeur du clocher de la cathédrale de Rodez; les travaux furent exécutés entre 1513 et 1526.
- Guillaume Molinier-Lamothe (1736-1794). Prêtre réfractaire emprisonné en 1793 à Rodez puis déporté au Fort du Hâ à Bordeaux l'année suivante où il décèdera.
- Georges Connes (1890-1974). Maître de conférences à la faculté de Dijon, docteur ès lettres, doyen de la faculté de Dijon en 1946 et 1947, résistant en 1943, maire de Dijon après la libération de la ville en septembre 1944.
- Pierre-Damien Hèbles (1864-1954). Curé d'Ayssènes de 1903 à 1944, membre de la Société des lettres de l'Aveyron, historien du secteur des Raspes du Tarn. Il a rédigé 3 manuscrits sur l'histoire locale après 40 ans de recherches dans les archives départementales et les actes notariés.
- Gaston Boulouis (1908-1991) Prêtre, professeur de lettres au petit séminaire Saint-Pierre et à l'Institution Sainte-Marie de Rodez. Chanoine, historien et occitaniste à la fin de sa vie, il a publié plusieurs ouvrages historiques sur la région ainsi qu'un ouvrage autobiographique et un recueil de proverbes occitans.
- Alain Marc (né en 1957). Homme politique. Conseiller municipal d'Ayssènes de 2001 à 2004 et député de l'Aveyron de 2007 à 2014, il est élu au Sénat en 2014.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Modèle:Dictionnaires
- Site du canton de Saint-Rome de Tarn
- Modèle:Site de l'Insee
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes