Les Thuiles

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{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France

Les Thuiles (en valéian : Las TéoulasModèle:Référence non conforme<ref name="Fortoul">Jean-Rémy Fortoul, Ubaye, la mémoire de mon pays : les gens, les bêtes, les choses, le temps, Barcelonnette : Sabença de la Valeia Modèle:ISBN, Mane : Alpes de Lumière Modèle:ISBN, 1995. 247 p.</ref>, ) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom de ses habitants est Thuilois<ref name="tresor"/>, en valéian : Lous TéoulencsModèle:Référence non conforme<ref name="Fortoul"/>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Les Thuiles et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Situé à Modèle:Unité d’altitude<ref name="La Torre"/>, le village fait partie de la basse vallée de l'Ubaye. Il est proche de l'Ubaye, et du riou Bourdoux, un torrent de montagne. Le nom du village provient du fait qu'il y avait avant des fabriques de poteries.

Le village se situe entre Méolans-Revel et Barcelonnette.

Géologie

Lors des deux dernières grandes glaciations, la glaciation de Riss et la glaciation de Würm, le glacier de l’Ubaye envahit la vallée ; le vallon du torrent de la Cimette était lui aussi occupé par un glacier. Les sommets des crêtes n’ont jamais été recouverts<ref name="jorda33">Maurice Jorda, Cécile Miramont, « Les Hautes Terres : une lecture géomorphologique du paysage et de ses évolutions », in Nicole Michel d’Annoville, Marc de Leeuw (directeurs) (photogr. Gérald Lucas, dessin. Michel Crespin), Les Hautes Terres de Provence : itinérances médiévales, Le Caire : Association Les hautes terres de Provence ; Saint-Michel-l'Observatoire : C'est-à-dire, 2008, 223 p. Modèle:ISBN. Modèle:P.33.</ref>.

Relief

Fichier:Méolans-Revel, Grande Séolane, 47.jpg
Grande Séolane

Environnement

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 30 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.

Risques naturels et technologiques

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Barcelonnette auquel appartiennent Les Thuiles est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune des Thuiles est également exposée à quatre autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • avalanche ;
  • feu de forêt ;
  • inondation (dans la vallée de l’Ubaye) ;
  • mouvement de terrain.

La commune des Thuiles est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route<ref name="ppr"/>. La départementale Modèle:Nobr (ancienne route nationale 100) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref name="ddrm80"/>.

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été prescrit en 2008 pour les risques d’avalanche, d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme<ref name="ppr"/> ; le Dicrim n’existe pas<ref name="dicrim"/>.

Dans la liste qui suit, figurent les tremblements de terre fortement ressentis dans la commune. Ils atteignent tous une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets). Les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre<ref name="brgm"/> :

Toponymie

Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1376 (de Tegulis), est le pluriel de l’occitan teulo, désignant les tuiles et les briques. Il est probable que ce nom faisait référence à une maison construite en briques ou couverte de tuiles, selon Ernest Nègre<ref>Modèle:TGF3, § 26246, p 1440</ref>.

Urbanisme

Typologie

Les Thuiles est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Barcelonnette, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (88,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (23 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16 %), prairies (7,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), zones urbanisées (1,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

La commune est un ancien quartier (au sens de dépendance) de Barcelonnette. Elle est créée en 1790 par détachement<ref name="archeo-provence"/>. Comme tel, elle appartient d’abord aux comtes de Provence, passe aux comtes de Savoie en 1388, puis au roi de France par le traité d'Utrecht<ref>Baratier, Duby & Hildesheimer, Modèle:Opcit, Modèle:P.202.</ref>.

Comme de nombreuses communes du département, Les Thuiles se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà deux écoles dispensant une instruction primaire aux garçons (dont une au chef-lieu)<ref name="labadie9"/>. Les filles sont tenues à l’écart : la loi Falloux (1851) n’impose qu’aux communes de plus de 800 habitants l’ouverture d’une école de filles ; la première loi Duruy (1867) abaisse ce seuil à 500 habitants, ce qui laisse encore Les Thuiles à l’écart<ref name="labadie16"/>. Ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles fréquentent l’école des Thuiles<ref name="labadie18"/>. La deuxième loi Duruy (1877) permet à la commune, grâce aux subventions de l’État, de construire trois écoles neuves<ref name="labadie11"/>.

La commune des Thuiles est durement touchée par la Première Guerre mondiale, avec 20 morts sur 65 mobilisés. Une souscription publique est lancée afin de financer la construction du monument aux morts. Une autre souscription, de fin 1919 à 1921, a lieu dans toute la vallée de l'Ubaye et permet de financer un monument aux 509 morts de la vallée, érigé à Barcelonnette par Paul Landowski<ref>Sylvie Arnaud, « Dix-neuf monuments aux morts pour les Poilus Ubayens », La Provence, 11 novembre 2013, Modèle:P.11.</ref>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

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Administration municipale

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Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Les Thuiles fait partie:

Rattachements administratifs et électoraux

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Politique environnementale

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Finances locales

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Jumelages

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Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

L'histoire démographique des Thuiles est marquée par une période d'« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure jusqu'en 1856. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1921, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1841<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.288.</ref>. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu'aux années 1960. Depuis, la population a plus que doublé.

Modèle:Population de France/graphique

Enseignement

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Manifestations culturelles et festivités

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Santé

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Sports

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Médias

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Cultes

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Économie

Son activité a gardé un rapport avec l’ancienne manufacture de tuiles, puisqu’elle accueille de nombreux potiers et artisans<ref>Modèle:Cadrans-Haute-Provence, p 72</ref>.

Revenus de la population et fiscalité

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Emploi

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Entreprises et commerces

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Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

L'église paroissiale, placée sous l’invocation de saint Martin de Tours, est construite au (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle). La nef est haute ; ses trois travées sont voûtées d’arêtes. Sur les côtés nord et sud, dans chaque travée, se trouvent des chapelles aménagées dans de légers renfoncements. Le chœur, plus bas, est également voûté d’arêtes. L’ensemble, à l’exception du clocher et du portail sud, date de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ou du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Collier-Haute-Provence, Modèle:P.225.</ref>. Le clocher, carré, surmonté d'une flèche de pierre accostée de quatre pyramidions, et le portail sud, de style gothique, sont les restes de l’édifice précédent et datent du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Le portail est une arche arrondie à deux tores. Le linteau est porté par deux corbeaux, dont un est sculpté d’un personnage dont les bras portent le linteau<ref>Raymond Collier, op. cit., Modèle:P.198-199.</ref>. Son cadran solaire date de 1881 ; restauré en 1996, il porte la légende «  Je passe et je reviens ; tu passes et ne reviens pas »<ref name="Homet et Rozet">Homet et Rozet, Cadrans solaires..., Modèle:P.72.</ref>.

Fichier:Chapelle des Guérins, Les Thuiles, façade.JPG
Chapelle ouverte au hameau des Guérins.

Au hameau des Prats, se trouve un moulin et la chapelle Saint-Jean<ref name="archeo-provence"/>,<ref name="palissy"/>, qui abrite le seul élément classé de la commune, un ciboire en argent du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, classé monument historique au titre objet<ref name="palissy">Arrêté du 14 novembre 1991, notice de la Base Palissy, consultée le 3 mars 2009</ref>.

Trois autres chapelles se trouvent sur la commune : Saint-Joseph à Miraval, aux Guérins et à Clot-Meyrans<ref name="archeo-provence"/>.

Patrimoine culturel

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Patrimoine naturel

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  • Cascades de la Gimette, de la Pisse

Sur le restaurant la Pastourière, un cadran solaire date de 1861<ref name="Homet et Rozet"/>.

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail