Lingolsheim
Modèle:Voir paronymes Modèle:Infobox Commune de France
Lingolsheim (Modèle:IPA-fr ; Lingelse en alsacien) est une commune française située dans le département du Bas-Rhin, région administrative Grand Est, au sud-ouest de Strasbourg. Elle fait partie de l'Eurométropole de Strasbourg.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Géographie
Localisation
Elle est accolée à Strasbourg (quartier de la Montagne Verte) et aux villes d'Eckbolsheim, d'Entzheim, de Geispolsheim, d'Holtzheim et d'Ostwald qui font comme elle partie de l'Eurométropole de Strasbourg. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Transports
- Transports en commun : la commune est desservie par la ligne de train Strasbourg-Molsheim-Sélestat à la gare de Lingolsheim, par la ligne B du tramway strasbourgeois ainsi que par les bus de la compagnie des transports strasbourgeois Modèle:N°L1, 12, 13 et 22 et la navette Illkirch-Lingolsheim.
- Route : Lingolsheim est située dans la banlieue ouest/sud-ouest de l'agglomération strasbourgeoise et est accessible de Strasbourg par l’autoroute A35 (via la sortie Modèle:N° "Porte de Schirmeck" et la D 392/Route de Schirmeck ou via la sortie Modèle:N° "La Vigie" au niveau de l'Échangeur de la Vigie et la D 222), et par les routes départementales 222, 392 (portant le nom de "route de Schirmeck" en venant de Strasbourg) et 445.
- Aérien : elle est située à Modèle:Unité de l’aéroport de Strasbourg Entzheim.
Urbanisme
Typologie
Lingolsheim est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Strasbourg (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (75,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (57,4 %), terres arables (15,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,6 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (8,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,4 %), mines, décharges et chantiers (4,5 %), prairies (0,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
"Lingolsheim" est composé comme la plupart des noms de localités alsaciennes (et une importante partie des localités allemandes) du suffixe germanique -heim, traduisible par "maison" ou "foyer". La dénomination de ce qui est aujourd'hui Lingolsheim a changé plusieurs fois au cours de l'histoire, mais a toujours gardé la même structure : Lingolsvesheim (1224)<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>, Lingolsvisheim, Lingolslzheim pour aboutir à Lingolsheim (1620)<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>. Pour ce qui est de l'origine de "lingo", les avis sont partagés. Un avant poste romain se trouvait vraisemblablement à l'endroit de la ville, sur la route vers Argentoratum. Ce camp portait le nom de "Castium in Ligno", traduit par "Le baraquement dans le bois", "ligno" signifiant bois<ref name=":1" />. Les peuples germains pourraient ainsi avoir repris "ligno" du nom romain de l'endroit et y ajouter leur suffixe -heim et ainsi signifier qu'ils y ont élu foyer. L'autre explication, tout aussi vraisemblable, est que "lingols" fait référence à un nom de personne : Lingo, Linko<ref name=":1" />, Lingolf<ref name=":0" />, Lingol, etc. Le "s" rappelle aussi le génitif allemand. Ainsi Lingolsheim est traduisible par "La maison de Lingo/Linko/Lingolf/Lingol, etc.".
Histoire
Préhistoire
Le site préhistorique de Lingolsheim<ref>Marion Lichardus-Itten, Die Gräberfelder der Grossgartachen Gruppe im Elsass, Bonn, 1980. Jan Lichardus et al., La protohistoire de l'Europe, le néolithique et le chalcolithique entre la Méditerranée et la mer Baltique, PUF, 1985. Christian Jeunesse, Pratiques funéraires au néolithique ancien. Sépultures et nécropoles danubiennes (5500-4900 av. J.-C.), Errance, 1997.</ref> est d'une grande richesse. Les archéologues ont découvert de nombreuses nécropoles nous renseignant non seulement sur les rites funéraires, mais également sur les populations et leurs traditions. Toutes les périodes sont représentées : Paléolithique, Néolithique ou encore âge du bronze.
L’abondance des vestiges retrouvés entre 1910 et 1936 par l’archéologue Robert Forrer, ancien directeur du Musée archéologique de Strasbourg, s’explique par l’exploitation des sous-sols par les nombreuses sablières de Lingolsheim et des environs.
Des Romains au XIXe siècle
Si les vestiges de l’époque romaine sont rares, ceux du haut Moyen Âge sont plus nombreux. Un cimetière mérovingien a livré huit tombes datant des {{#switch: e
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Le nom de la ville est mentionné pour la première fois sous le nom de Lingolsvesheim au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, transformé en Lingolsvisheim ou encore Lingolslzheim. C’est en 1620 qu’apparaît le nom Lingolsheim. Sur la carte de Cassini, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville est cependant nommée Lingelsheim.
Au Moyen Âge, le village fut victime de la guerre des Paysans de 1525 et de deux incendies qui détruisirent tout sur leur passage, le premier en 1621 lors de la guerre de Trente Ans, le second lors de la bataille d’Entzheim en 1674.
Le village connut également son heure de gloire à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle grâce au pèlerinage des Trois Croix fréquenté jusqu’à la Réforme.
XIXe siècle et début du XXe
À la suite de la défaite de 1871, l'Empire Allemand annexe l’Alsace qui fit alors partie de la Terre d'Empire d'Alsace-Lorraine. La ville se modernise rapidement. Essor démographique, mutations économiques et urbanisation caractérisent cette période.
De 1904 à 1907, l'architecte strasbourgeois Gustave Oberthür, construit l'église protestante, la mairie et l'école<ref>Gustave OBERTHÜR, "Travaux d'architecture 1900-1934", Architectura, BNUS, préface de Gustave Stoskopf. 3 photos d'époque.</ref>.
Cette modernisation a, en partie, été rendue possible par l’installation, à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des Modèle:Lien et le développement fulgurant de l’entreprise. La ville devient « métropole du cuir » (voir liens externes). Modèle:Nombre sont employés par l’entreprise en 1914.
Après la Première Guerre mondiale, l’Alsace est à nouveau française, l’entreprise est reprise par les Tanneries de France.
C’est également de cette époque que date le développement des sablières. Les sols de Lingolsheim, riches en sable rouge et blanc, sont exploités intensivement dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
La Seconde Guerre mondiale
Si Lingolsheim fut peu touchée pendant la guerre de 1914-1918, il n’en fut pas de même lors de la Seconde Guerre mondiale. Les Tanneries, devant le danger imminent, sont évacuées à Rennes où elles resteront jusqu’à la fin des hostilités. Lingolsheim est incorporée au Großstraßburg à l’automne 1940. Les bâtiments des Tanneries sont transformés en un important atelier de réparation de chars. Lingolsheim est victime de plusieurs bombardements. La ville est libérée le Modèle:Date- par la [[2e division blindée (France)|Modèle:2e blindée]] de la France Libre.
Deuxième partie du XXe siècle
Au cours des années 1960 a eu lieu la construction de grands ensembles d'habitation, classés comme zone urbaine sensible.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Économie
La multinationale mexicaine de matériaux de construction, Cemex, y possède une unité de béton prêt à l'emploiModèle:Référence nécessaire.
Canberra, fabricant d'appareils de mesure dans le domaine du nucléaire, a implanté l'un de ses douze sites mondiaux à Lingolsheim<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le groupe allemand Jungheinrich y a implanté son agence strasbourgeoise<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'une des cinq implantations nationales du Groupe Sigma se trouve à Lingolsheim<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Octapharma<ref>Octapharma.</ref> exploite deux sites (dont un logistique) à Lingolsheim.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement et recherche
Enseignement supérieur
Un établissement privé de l'enseignement supérieur se situe sur le parc d'activité dit : Parc Club des Tanneries. Il s'agit d'une antenne du groupe Cesi, une école d'ingénieur<ref>Groupe Cesi, le centre strasbourgeois consulté sur le site www.cesi.fr, le 22 mars 2011</ref>.
Enseignement secondaire et primaire
La ville possède 3 écoles maternelles, 3 écoles élémentaires, et 3 écoles primaires, chacune offrant un service de restauration scolaire et de garderie et 2 collèges d’enseignement secondaire. Elle possède un réseau bilingue franco-allemand permettant une formation dans les deux langues, de la maternelle au collège<ref>Fiche d'identité de Lingolsheim consulté sur le site www.lingolsheim.fr, le 22 mars 2011</ref>.
Enseignement culturel
La ville possède une école d'art et de musique, La Maison des Arts<ref>Modèle:Lien web.</ref>, située au centre-ville non loin de la mairie, ainsi qu'une école de danse, Le Studio<ref>Modèle:Lien web.</ref>, située à l'entrée de la ville depuis Strasbourg.
Culture
La Médiathèque Ouest<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui est l'une des trois médiathèques appartenant directement à l'Eurométropole de Strasbourg<ref>Modèle:Lien web.</ref>, se situe à Lingolsheim.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
- Yves Bur (1951), maire de Lingolsheim depuis 1995, ancien président de l'UMP du Bas-Rhin (2003-2008), député (1995-2012) et vice-président de l'Assemblée nationale (2004-2007).
- Laura Flippes (1994), joueuse de handball, a débuté le handball dans le club de Lingolsheim où elle a joué jusqu'en 2005.
- Nathalie Gendron (1967), coureuse cycliste, championne du monde du contre-la-montre par équipes est née à Lingolsheim.
- René Hauss (1927-2010), joueur et entraîneur de football, double vainqueur de la Coupe de France (en tant que joueur), triple vainqueur du Championnat de Belgique (en tant qu'entraîneur) est né à Lingolsheim.
- Paul-Henri Mathieu (1982), joueur de tennis, est originaire de Lingosheim et a fait ses débuts dans le club de tennis municipal.
- Rafael Gómez Nieto (1921-2020), dernier survivant de la Nueve, 9ème compagnie du régiment de marche du Tchad de la France Libre, décédé pendant la Pandémie de maladie à coronavirus le 30 mars 2020 à Strasbourg.
- Stéphane Wagner (1979), joueur de basket-ball, a débuté le basket-ball dans le club de Lingolsheim où il a joué de 1985 à 1997.
Héraldique
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes du Bas-Rhin
- Ingolsheim, dans le nord du Bas-Rhin
- Communauté urbaine de Strasbourg
Liens externes
- Le site officiel de la ville de Lingolsheim
- Modèle:Lien brisé
- Lingolsheim sur le site de l'Institut géographique national
- Vue aérienne de la partie sud de Lingolsheim
- Vue aérienne de la partie nord de Lingolsheim
- Site présentant la synagogue de Lingolsheim