Lionnel Luca

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Lionnel Luca, né le Modèle:Date à Boulogne-Billancourt (Seine), est un homme politique français.

Il est député Les Républicains de la sixième circonscription des Alpes-Maritimes et est l'une des principales figures de La Droite populaire.

Biographie

Jeunesse

Lionnel Luca naît à Boulogne-Billancourt (Seine) de parents ouvriers. Son père, né en 1925 en Roumanie, a passé une partie de son enfance en France dans les années 1930, sa famille ayant fui le Carlisme, puis était revenu en Roumanie avec ses parents en 1940 lors de l'établissement de l'« État national-légionnaire » au début la Seconde Guerre mondiale. Lorsque le maréchal Antonescu renverse l'« État national légionnaire », son grand-père et son père sont internés jusqu'à ce que le Modèle:Date le roi Michel renverse Antonescu alors que l'Armée rouge occupe le pays. Son père revient alors en France, s'engage dans la Légion étrangère en 1946, et sert en Indochine. Naturalisé en 1958, il devient partisan du général De Gaulle<ref name="RP885">Voir sur le site larevueparlementaire.fr.</ref>.

Lionnel Luca obtient sa licence, sa maîtrise puis son diplôme d'études approfondies (DEA) d'histoire à l'université de Nice, avec un mémoire intitulé « Le gaullisme dans les Alpes-Maritimes entre 1958 et 1974 », réalisé sous la direction de Ralph Schor. Il devient ensuite professeur d'histoire-géographie et exerce durant Modèle:Nombre dans les lycées privés « Don-Bosco » et « Saint-Vincent-de-Paul » à Nice.

Premiers mandats : du RPR au RPFIE

Il adhère au RPR en 1976.

Il est élu adjoint au maire de Saint-Laurent-du-Var en 1983, puis de Villeneuve-Loubet en 1989 et devient maire (RPR) de cette ville en 1995 en étant élu dès le premier tour avec 62 % des voix.

En 1988, il est élu conseiller général du canton de Cagnes-sur-Mer-Ouest, fonctions auxquelles il est réélu en 1994 (RPR), 2001 (RPFIE) et 2008 (UMP). Il assure également la vice-présidence du conseil général des Alpes-Maritimes depuis le Modèle:Date-.

En 1992, il est élu au conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur.

En 1997, il est élu député en se présentant sans l'investiture de son parti contre la députée sortante du même camp, Suzanne Sauvaigo<ref name="RP885" />.

En 1999, il signe, pour s'opposer à la guerre en Serbie, la pétition « Les Européens veulent la paix »<ref>Modèle:Lien web.</ref>, lancée par le collectif Non à la guerre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La même année, il démissionne du RPR et il est l'un des premiers adhérents du Rassemblement pour la France et l'indépendance de l'Europe, le mouvement lancé par Charles Pasqua et Philippe de Villiers. Il prend la direction du parti dans le département des Alpes-Maritimes et se lance à l'assaut de la mairie de Cannes lors des municipales de 2001 contre le candidat du RPR, Bernard Brochand, ce dernier étant finalement élu.

du RPFIE aux Républicains : députation et mandat de maire

Lionnel Luca rejoint ensuite l'UMP. Il est réélu député le Modèle:Date, pour la [[XIIe législature de la Cinquième République française|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:|  }} }} législature]] (2002-2007), dans la sixième circonscription des Alpes-Maritimes. Il est réélu une nouvelle fois le Modèle:Date, au premier tour, avec 63,94 % des voix et en juin 2012 dans la nouvelle [[Sixième circonscription des Alpes-Maritimes|Modèle:6e des Alpes-maritimes]] dès le premier tour avec 51,4 % des voix.

Depuis 2002, il est le président du groupe d'études sur la question du Tibet de l'Assemblée nationale<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il siège depuis 2002 au groupe UMP. À partir de Modèle:Date, il fait partie, avec une trentaine d'autres députés UMP, du « collectif de la Droite populaire », qui souhaite peser sur le gouvernement afin de défendre les « valeurs qui font la France », prônant une plus grande fermeté sur les questions de sécurité et d'immigration<ref>« Cette droite qui pousse Sarkozy à droite », site de LCI-TFI, 29 juillet 2010.</ref>. Par ailleurs, pour la [[XIVe législature de la Cinquième République française|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:|  }} }} législature]], il se rattache financièrement à Debout la République<ref>Modèle:Lien web</ref>, expliquant qu'il « partage beaucoup de positions gaullistes de Nicolas Dupont-Aignan sur l'Europe », qu'il veut aider DLR à « boucler son budget », et qu'il désire aussi lancer un « avertissement » à l'UMP<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, à l'occasion de sa cérémonie des vœux, il annonce sa candidature aux élections municipales de 2014 à Villeneuve-Loubet<ref name="nm_260113">Modèle:Lien web</ref>. Il indique qu'en cas d'interdiction du cumul des mandats de maire et de député, il « assumera pleinement l'honneur d'être le maire de cette commune »<ref name="nm_260113" />. Le Modèle:Date-, sa liste est élue avec 61,35 % des voix dès le Modèle:1er et le Modèle:Date-, lors du conseil municipal d'installation, il est élu maire de celle-ci<ref>http://www.villeneuveloubet.fr/fileadmin/user_upload/Administration_communale/PV_Conseils_municipaux/PV_du_30.03.14_signe.pdf</ref>.

En 2014, le bureau de l'Assemblée nationale refuse la levée de son immunité parlementaire dans une affaire d’heures supplémentaires supposées indues dans sa commune, à la fin des années 1990<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Il soutient Nicolas Sarkozy pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016<ref>« Serge Dassault et Patrick Balkany parmi les parlementaires qui soutiennent Nicolas Sarkozy », lemonde.fr, 9 septembre 2016.</ref>. Il annonce vouloir voter blanc au second tour de l'élection présidentielle de 2017<ref>Hollande, Mélenchon, Sarkozy, Estrosi... Pour qui ils votent (ou pas) au second tour, nicematin.com, 26 avril 2017</ref>. Il ne se présente pas aux élections législatives de juin suivant.

Prises de position

Lionnel Luca soutient les postures de Modèle:Citation <ref>Le Figaro, Luca nomme la compagne de Hollande "Valérie Rottweiler", 26 avril 2012.</ref>,<ref>Marianne Myard, Goasguen, Luca : des «anars de droite» ?, 26 avril 2012.</ref>,<ref>Atlantico, Lionnel Luca : "Hollande a retrouvé une femme, Valérie Rottweiler", 26 avril 2012.</ref>. Fustigeant, en 2010, « le langage d’émasculés de ceux qui veulent se faire bien voir », Lionnel Luca crée la même année un comité parlementaire pour la liberté d'expression<ref>Bazooka sur Libération du 8 juillet 2010</ref>.

Positionnement idéologique de l'UMP

Membre de la Droite populaire, le député a déploré « la politique trop molle » de son parti (l'UMP), faisant remarquer, après la défaite de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle de 2012 : « on n’a pas fait la politique de droite pour laquelle on a été élus, on a été trop mous »<ref>Là où Luca (UMP) devrait être élu dans un fauteuil sur liberation du 8 juin 2012</ref>.

Tibet

Défenseur de la cause tibétaineModèle:Pas clair, il lance le Modèle:Date- un appel à tous les maires de France pour parrainer des villages tibétains menacés de disparition<ref>Message de M. Lionnel Luca, Président du groupe d’études sur la question du Tibet à l’Assemblée nationale, 8 mars 2010.</ref>. Il dépose une proposition de résolution sur le respect de la liberté d'expression le Modèle:Date-.

Ses prises de positions sur certains sujets autres que le Tibet (peine de mort, colonisation, théorie du genre) ont mis mal à l'aise des associations de défense du Tibet qui s'en sont soit explicitement démarquées<ref>Lionnel Luca : On marque la distance, Association Étudiants pour un Tibet Libre, 22 février 2012.</ref> ou encore ont cosigné un texte inter-associatif de positionnement public pour rappeler les valeurs qu'elles estiment être celles de leur mouvement<ref>L’engagement pour le Tibet,inter-associations, juin 2012.</ref>, avec une référence claire au sujet de prises de positions de Lionnel Luca estimées problématiques : « La peine de mort, la xénophobie, la colonisation, le sexisme ou toute autre forme de discrimination ne figurent pas au programme des amis du Tibet », ou encore « Ce que nous attendons [...] Une présidence et un groupe à l'image de notre mouvement : chérissant la liberté, le respect de l'Autre et de la diversité qui nous entoure et nous grandit ».

Quinquennat

Lors du référendum du 24 septembre 2000, il se positionne contre la réforme faisant passer de sept à cinq ans la durée du mandat du président de la République française<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Peine de mort

Il déclare lors du débat sur le projet de loi sur la récidive des crimes sexuels en 1997 : « La seule façon d’empêcher la récidive des crimes sexuels est la peine de mort<ref>« La seule façon d’empêcher la récidive des crimes sexuels est la peine de mort », L'Humanité, Modèle:1er octobre 1997</ref>. » En 2001, le député demande son rétablissement pour les assassins de policiers<ref>« En France, les adversaires de "l’abolition" ont rendu les armes » sur la-croix.com du 7 octobre 2011.</ref>. En Modèle:Date-, il est cosignataire d'un projet de loi présenté par Richard Dell'Agnola visant à « rétablir la peine de mort pour les auteurs d’actes de terrorisme<ref>Modèle:Lien web</ref>. » En 2007, il vote contre l'adoption du projet de loi constitutionnelle relatif à l'interdiction de la peine de mort<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est aujourd'hui favorable à la perpétuité réelle et a soutenu la peine de rétention de sûretéModèle:Référence nécessaire.

Esclavage et colonisation française

Le Modèle:Date-, quelques jours avant la première commémoration de l'abrogation de l'esclavage le Modèle:Date-, un groupe de députés UMP mené par Lionnel Luca demande l'abrogation de l'article sur l'enseignement de l'esclavage. Ces parlementaires justifient leur demande « au titre du parallélisme des formes et par souci d'égalité de traitement » à la suite de l'abrogation de l'article 4 de la loi du 23 février 2005 qui mentionnait un rôle positif de la colonisation. Cette initiative est désapprouvée par les ministres Léon Bertrand et François Baroin, de même que par le député UDF Jean-Christophe Lagarde et le Parti socialiste.

Lionnel Luca avait déclaré en Modèle:Date- que sans « la colonisation, ni Léon Bertrand ni Azouz Begag ne seraient ministres de la République française<ref name="RP885" />. » Le député avait également affirmé que « ceux qui aux Antilles font toutes sortes d'amalgames avec l'esclavage ne crachent pas sur le RMI des anciens colonisateurs<ref>Sur libération.fr.</ref>. »

En Modèle:Date-, avant même l'avoir vu, Lionnel Luca accuse le film Hors-la-loi, un long-métrage de Rachid Bouchareb sur la guerre d'Algérie, de manichéisme et de « falsification historique ». Le député qualifie le film de « négationniste », d'« anti-français » et l'accuse de livrer « une vision hémiplégique de l'Histoire », condamnant au passage l'« irresponsabilité » du réalisateur<ref>Sur libération.fr.</ref>,<ref>Sur Le Point.fr.</ref>.

Immigration et bi-nationalité

En tant que membre de La Droite populaire, il réclame la suppression de la double nationalité pour obliger les jeunes immigrés de plus de Modèle:Nombre à faire une démarche volontaire pour acquérir la nationalité française. En Modèle:Date-, il démissionne du secrétariat national à l'immigration de l'UMP à la suite de la décision de l'UMP de ne pas modifier « la situation des Français binationaux »<ref>https://www.lemonde.fr/politique/article/2011/07/04/lionnel-luca-demissionne-du-secretariat-national-a-l-immigration-de-l-ump_1544752_823448.html Sur lemonde.fr.</ref> mais obtient une convention qui débat sur les conditions d'adhésion à la Nation.

Théorie du genre

Il s'est opposé à la mention de ce qui est parfois nommé la « théorie du genre » dans les manuels scolaires, considérant « que cette théorie, sous couvert de reconnaître différentes identités sexuelles, veut légitimer à terme la pédophilie, voire la zoophilie puisque ceux qui le revendiquent aux États-Unis défendent l'amour pour les jeunes enfants<ref>« La droite, d’un sexe l’autre » par Éric Fassin sur liberation.fr du 7 septembre 2011.</ref>,<ref>« “Valérie Rottweiler” et autres fines blagues de Lionnel Luca » par Laure Siegel sur lesinrocks.com du 24 avril 2012.</ref> ».

Traité budgétaire européen

En Modèle:Date-, il fait partie des dix-sept députés du groupe UMP (sur 195) à voter contre la ratification du pacte budgétaire européen<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Détail des mandats

Député

Conseiller régional

Conseiller général

Conseiller municipal / Maire

Notes et références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Portail