London Calling
Modèle:En-tête label Modèle:Autre Modèle:Infobox Musique (œuvre)
London Calling est le troisième album du groupe britannique The Clash, édité par CBS Records et sorti le Modèle:Date au Royaume-Uni puis en janvier 1980 aux États-Unis sous le label Epic Records.
Album rock de référence<ref>Modèle:Ouvrage, p. 486, Modèle:Citation étrangère </ref>, ce disque polyvalent mêle de nombreux styles<ref>Modèle:Ouvrage, p. 537, Modèle:Citation </ref> : ska, punk rock, pop, new wave, rockabilly, jazz, soul et reggae. Les thèmes abordés et dénoncés à travers les morceaux sont le chômage, la consommation de drogues, les conflits raciaux, la politique ainsi que les responsabilités des adultes dans la société<ref name="ew">Modèle:Lien web</ref>. Avec ce double album, le groupe souhaite alors se démarquer du mouvement punk qu'il juge sur le déclin<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
Vendu à près de deux millions d'exemplaires dans le monde<ref name="rs">Modèle:Lien web</ref>, l'album est certifié disque de platine aux États-Unis<ref name="platin">Modèle:Lien web</ref> et permet aux Clash de sortir du microcosme punk<ref>Modèle:Article </ref>.
Genèse et enregistrement
Contexte
Après un premier album jugé trop brut par CBS Records, le groupe a pour souhait de trouver le succès à l'étranger, et notamment aux États-Unis<ref name="PUNK1">Modèle:Ouvrage, Terry Chimes, ex-batteur des Clash : Modèle:Citation</ref>. Avec un budget plus important, il décide de quitter le Royaume-Uni et d'enregistrer son second album intitulé Give 'Em Enough Rope avec Sandy Pearlman, connu pour avoir produit Blue Öyster Cult, un groupe de hard rock américain des années 1970. Malgré la présence de quelques titres phares comme Tommy Gun et English Civil War, le succès n'est pas au rendez-vous à la sortie du disque, l'album étant jugé trop américanisé<ref name="sexclash"/>.
Après ce second album et de retour en Angleterre, le groupe se sépare de son manager Bernard Rhodes<ref name="Gilbert212-213">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Gilbert, Pat (2005). Passion Is a Fashion: The Real Story of The Clash. Da Capo Press. Modèle:ISBN. pp. 212-213.</ref>. Cette séparation contraint la bande à changer de locaux pour l'enregistrement de son album suivant. Les Clash quittent alors les studios de Camden Town à Londres, et recherchent un nouvel endroit pour procéder aux enregistrements.
Déroulement
Durant l'été 1979, le groupe commence à travailler à l'écriture et à la composition des chansons de l'album, suivant leurs influences rockabilly, ska, reggae et jazz<ref name="clashbio"/>. Johnny Green, le nouveau manager, trouve au groupe des locaux au centre de Londres, à Pimlico, dans la cité de Westminster, pour composer et répéter ses chansons. Joe Strummer écrit les paroles des morceaux et Mick Jones compose et arrange la musique. En août de la même année, il investit les studios Wessex à Highbury, au centre-nord de la ville, avec leur nouveau manager. Ces studios sont réputés pour avoir accueilli des groupes comme les Rolling Stones, Queen, les Sex Pistols ou encore The Sinceros. Alors que les Clash arrivent dans le studio numéro un pour y enregistrer, The Damned le quitte afin de passer au mixage de leur troisième disque Machine Gun Etiquette<ref name="PUNK">Modèle:Ouvrage.</ref>.
La formation demande à Guy Stevens de produire l'album, à la consternation de CBS Records. Stevens a des problèmes d'alcool et de drogues<ref name="ew"/> et ses méthodes de production sont réputées non conventionnelles<ref>Modèle:Article</ref>. L'ex-producteur de Mott the Hoople peaufine le son du groupe tout en lui laissant son identité et le disque est réalisé rapidement, en quelques semaines, car peu de prises sont nécessaires à l'enregistrement des morceaux<ref name="ew"/>.
Joe Strummer déclara à propos de l'enregistrement de l'album : Modèle:Citation.
Caractéristiques artistiques
Structure de l'album
Dix-neuf morceaux sont enregistrés pour l'édition originale de 1979, pour une durée totale de soixante-cinq minutes. Tous les morceaux sont écrits par Mick Jones et Joe Strummer, à l'exception de trois d'entre eux : Brand New Cadillac, The Guns of Brixton et Revolution Rock.
Tableau no 1 : Sur l'édition originale de 1979 | ||||||||||||||||||
n° | Face Une | Face Deux | Face Trois | Face Quatre | ||||||||||||||
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1 | London Calling | 3:20 | Spanish Bombs | 3:18 | Wrong 'Em Boyo | 3:10 | Lover's Rock | 4:03 | ||||||||||
2 | Brand New Cadillac | 2:08 | The Right Profile | 3:54 | Death or Glory | 3:55 | Four Horsemen | 2:55 | ||||||||||
3 | Jimmy Jazz | 3:54 | Lost in the Supermarket | 3:47 | Koka Kola | 1:47 | I'm Not Down | 3:06 | ||||||||||
4 | Hateful | 2:44 | Clampdown | 3:49 | The Card Cheat | 3:49 | Revolution Rock | 5:33 | ||||||||||
5 | Rudie Can't Fail | 3:29 | The Guns of Brixton | 3:09 | - | - | Train in Vain (Stand by Me) | 3:09 |
Musicalité et engagement
London Calling est considéré comme un manifeste social de l'Angleterre<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'album en donne en effet une description précise et cohérente. Le groupe, à travers les paroles et la musique, veut véhiculer un message, en utilisant la fusion des genres musicaux, parfois inédite, puisqu'il mêle rock, punk, rockabilly, funk, reggae, pop, rhythm and blues et jazz<ref name="sexclash"/>. Même les chansons plus mineures complètent de façon utile l'album<ref>Modèle:Ouvrage, p. 272, Modèle:Citation étrangère </ref>.
À l'instar des deux premiers albums du groupe, London Calling pousse encore plus loin son éclectisme musical<ref>Modèle:Article </ref> et s'éloigne du son punk pur<ref>Modèle:Article</ref>. Pour cet opus, chaque membre apporte sa touche personnelle. Il y a une volonté de jouer plusieurs styles musicaux<ref>Modèle:Ouvrage, p. 45, Modèle:Citation étrangère </ref>.
Face Une
Plusieurs thèmes sont abordés dès la première chanson, London Calling. Tout d'abord, le texte de la chanson phare de l'album<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> reflète l'inquiétude et le scepticisme de Joe Strummer face à la situation mondiale. Survenu au printemps 1979, l'accident de la centrale nucléaire de Three Mile Island est cité comme une Modèle:Citation étrangère<ref>Modèle:Ouvrage, p. 308, Modèle:Citation étrangère </ref>. Cet incident lié à la fusion d'un réacteur nucléaire et d'autres catastrophes sont référencés. Ainsi, les menaces d'inondations de Londres qui ont débouché sur la construction du barrage Thames Barrier sont également abordées.
Les paroles se moquent également ouvertement de la starification qui a suivi l'explosion du punk, un mouvement qui semble déjà toucher à sa fin<ref>Modèle:Lien web</ref> : Modèle:Citation étrangère (Modèle:Citation).
Le second morceau, intitulé Brand New Cadillac, est une reprise de Vince Taylor. Ce chanteur de rock britannique, populaire jusqu'au milieu des années 1960, connaît alors une longue traversée du désert due à ses problèmes d'alcool et de drogues<ref>Modèle:Ouvrage, p. 172, Modèle:Citation </ref>. Le groupe qualifie ce morceau d'Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref> et Mick Jones espère que les royalties de cette reprise pourrait aider Taylor<ref>Modèle:Article</ref>. Dans ce morceau, comme le titre l'indique, il est question d'un homme racontant que sa petite copine conduit une Modèle:Citation (traduction de Modèle:Citation étrangère)<ref group="Notes">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Paroles : Modèle:Citation étrangère</ref> et que celle-ci le snobe depuis qu'elle est en possession de cette voiture. Les paroles précisent que la fille n'est jamais revenue vers lui<ref group="Notes">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Paroles du dernier refrain, où le texte est répété trois fois : Modèle:Citation étrangère</ref>.
Dans Jimmy Jazz, seul morceau dévoilant les influences jazz du groupe notamment présentes dans le swing des instruments<ref>Modèle:Ouvrage, p. 253, Modèle:Citation étrangère </ref>, il est question d'un personnage recherché activement par la police. Sur un rythme presque parfois plus ska et reggae que jazz<ref>Modèle:Lien web</ref>, le message de la troisième chanson de l'album est la dénonciation de l'attitude et des méthodes barbares des forces de l'ordre<ref>Modèle:Ouvrage, p. 150, Modèle:Citation étrangère </ref>.
Hateful est un morceau influencé par le rythme des compositions de Bo Diddley<ref>Modèle:Article</ref>, d'ailleurs la première partie du groupe lors de sa tournée aux États-Unis début 1979<ref>Modèle:Ouvrage, p. 120, Modèle:Citation étrangère </ref>. Dans ce titre, le narrateur raconte la relation ambigüe qui le lie à son dealer<ref>Modèle:Article</ref> : Modèle:Citation étrangère<ref group="Notes">Modèle:Lien web</ref> (« Oh, tout ce que je veux, il me le donne / Tout ce que je veux il le donne, mais pas gratis. C'est haïssable »).
Rudie Can't Fail est la cinquième et dernière chanson de la première face. Promotion de l'hédonisme<ref>Modèle:Article</ref>, elle met en scène un jeune homme<ref group="Notes">Modèle:Citation étrangère fait référence à l'expression Modèle:Citation étrangère.</ref> critiqué pour son incapacité à devenir un adulte responsable. Plusieurs genres musicaux y sont fusionnés : des éléments de musique pop<ref>Modèle:Lien web</ref> sont mélangés à la soul et au reggae<ref>Modèle:Ouvrage, p. 313, Modèle:Citation étrangère </ref>. Comme dans plusieurs de leurs chansons, une référence est faite à un chanteur reggae dans les paroles Modèle:Citation étrangère<ref>Modèle:Lien web</ref> (« Mais je te dis que je ne peux pas vivre pour rendre service / Comme le docteur qui était né pour quelque chose »). En effet, à l'époque, Doctor Alimantado et son titre Born for a Purpose sont populaires dans le mouvement punk par l'intermédiaire de Johnny Rotten<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
Face Deux
Le texte de Spanish Bombs rend hommage aux révolutionnaires et républicains qui combattirent avec le Modèle:Citation étrangère pendant la guerre civile espagnole<ref name="collins">Modèle:Ouvrage, p. 143, Modèle:Citation étrangère </ref>. Il s'agit de la première chanson des Clash à traiter de questions sociales sans relation avec la réalité locale du Royaume-Uni. L'idée de l'écrire est influencée par le terrorisme en Irlande et en Espagne<ref name="p 67">Sweeting, Adam. Death or Glory dans Uncut. Octobre 2004. p. 67</ref>, à la suite des longues conversations au sujet de l'ETA entre Strummer et sa compagne Gaby Salter<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le groupe, bien que d'origine britannique, n'a pas uniquement composé en anglais, et le morceau est en partie chanté en espagnol<ref group="Notes">Modèle:Lien web</ref>. En effet, intercalé entre des couplets chantés en anglais, le refrain contient les termes Spanish Bombs suivis par des chœurs en espagnol répliquant Modèle:Citation étrangère. Celui-ci a donné lieu à diverses interprétations puisqu'il a été directement traduit de l'anglais en une phrase qui semble manquer de sens (« Spanish bombs je te veux un infini, je te veux oh mon cœur »). Toutefois, comme te quiero est également une manière de dire je t'aime en espagnol, on pourrait traduire cette phrase par « Spanish bombs, je t'aime infiniment, je t'aime oh mon cœur », ce qui a plus de sens. La chanson loue l'héroïsme des républicains et des anarchistes en particulier, durant cette période<ref name="collins"/>, puis finit par mentionner la localité de Grenade, où habitait Federico García Lorca et qui est devenu la scène de certaines des luttes les plus violentes<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
C'est après avoir lu la biographie de Montgomery Clift par Bosworth prêtée par Guy Stevens que Joe Strummer décide de composer The Right Profile<ref>Modèle:Lien web</ref>. La septième chanson se base sur la vie chaotique de l'acteur<ref>Modèle:Lien web</ref>, en se focalisant sur ses problèmes d'abus d'alcool et de médicaments. À un moment intitulé Canalside Walk<ref>Modèle:Pdf {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien brisé</ref>, le titre final fait référence au fait qu'après un accident de voiture survenu en 1956, Clift finit le tournage de L'Arbre de vie en ne laissant filmer que son profil droit<ref>Modèle:Ouvrage, p. 16, Modèle:Citation étrangère</ref>. Selon le machiniste itinérant Johnny Green, la chanson est également un hommage à Guy Stevens, dont le style de vie correspondait à celui de Montgomery Clift<ref>Modèle:Ouvrage, p. 315, Modèle:Citation étrangère </ref>.
Le huitième titre de l'album, Lost in the Supermarket, écrit par Joe Strummer, imagine l'enfance de Mick Jones grandissant en banlieue, en compagnie de sa mère et sa grand-mère<ref>Modèle:Ouvrage, p. 239, Modèle:Citation </ref>. Il est chanté par ce dernier, une habitude du groupe pour les chansons plus intimistes<ref>Modèle:Article </ref>. Plus lente que la plupart des autres de l'album, ses paroles poussent à combattre le consumérisme rampant qui se développe de plus en plus, en critiquant radicalement l'invasion de la publicité<ref>Modèle:Ouvrage, Modèle:Citation étrangère </ref>.
Commençant comme un titre instrumental intitulé Working and Waiting<ref name="p 67"/>, la chanson Clampdown (littéralement Modèle:Citation) décrit les dérives de la société capitaliste et l'absence de but de la jeunesse qui entrainent la montée de l'extrêmisme<ref>Modèle:Article</ref>. Comme souvent dans les textes de Joe Strummer, la chanson pousse la jeunesse de la classe ouvrière à se battre contre ce Modèle:Latin<ref>Modèle:Article</ref>. Ainsi, le fascisme est dénoncé par des références telles que celle de Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage, p. 185, Modèle:Citation étrangère </ref>. Ceci est une allusion aux couleurs qu'arborent généralement les fascistes sur leurs uniformes militaires, par exemple les chemises brunes de la SA en Allemagne, les chemises bleues du parti franciste dirigé par Marcel Bucard ou encore celles des Modèle:Citation étrangère, le surnom donné au mouvement fasciste fondé par Eoin O'Duffy en Irlande.
Première chanson écrite et composée par Paul Simonon, The Guns of Brixton continue son exploration du monde du dub<ref>Modèle:Ouvrage, p. 24, Modèle:Citation étrangère </ref>. Fortement influencé par le reggae et la communauté jamaïcaine de Londres<ref>Modèle:Ouvrage, p. 148, Modèle:Citation étrangère </ref>, il y raconte son expérience et décrit les violences policières dans ces quartiers populaires<ref>Modèle:Article </ref>. À ce titre, les paroles citent par exemple Ivan, le personnage principal du film The Harder They Come, interprété par le jamaïcain Jimmy Cliff. Pour ce morceau, Simonon a d'abord des doutes sur les paroles de cette chanson mais est encouragé à travailler dessus<ref name="p 67"/>. La noirceur de cette chronique de la violence policière<ref>Modèle:Article </ref> est appuyée par la voix du bassiste<ref>Modèle:Article </ref>, qui laissait sa basse à Joe Strummer sur ce titre lors des concerts<ref>Modèle:Article </ref>.
Face Trois
Le mythe de Stagger Lee est ressuscité dans Wrong 'Em Boyo, une chanson inspirée du classique Stack-O-Lee Blues de Mississippi John Hurt<ref>Modèle:Ouvrage, p. 120, Modèle:Citation étrangère </ref>. Même si elle est bizarrement créditée C. Alphanso (l'un des pseudonymes de Clive Alphonso)<ref>Modèle:Lien web</ref>, il s'agit en fait d'une variante de la version ska intitulée Wrong Emboyo et chantée par le groupe jamaïquain The Rulers<ref>Modèle:Ouvrage, p. 385, Modèle:Citation étrangère </ref>. Stagger Lee est l'archétype du noir issu des bas quartiers, la personnification du mauvais garçon rusé, dégourdi, décontracté, anarchique, amoral, potentiellement violent et qui défie souvent l'autorité blanche<ref>Modèle:Lien web</ref>. Pourtant, dans cette chanson, les rôles sont plus ou moins inversés. Le héros est Stagger tandis que Billy Lyons est le vilain<ref>Modèle:Lien web</ref> : Modèle:Citation étrangère (Modèle:Citation).
Death or Glory est un pamphlet expliquant le gâchis orchestré par l'industrie musicale<ref>Modèle:Ouvrage, p. 73, Modèle:Citation étrangère </ref>. Fidèle à leurs racines punk, ce morceau est plus dynamique et possède un son plus électrique et saturé. Les mots Modèle:Citation étrangère (Modèle:Citation) sont chantés à chaque début de refrain et répondent aux riffs de guitare. Le texte encourage à persévérer<ref group="Notes">Modèle:Lien web</ref>. Il pousse à ne pas succomber aux majors, qui savent uniquement reproduire ce qui a déjà été entendu auparavant, sans aucune innovation<ref>Modèle:Ouvrage, p. 142, Modèle:Citation étrangère </ref>.
Koka Kola dénonce la société de consommation dans laquelle s'enferme le monde à cause des manœuvres insidieuses de la publicité<ref>Modèle:Article </ref>. Le parallèle avec les dealers de drogue<ref>Modèle:Ouvrage, p. 150, Modèle:Citation étrangère </ref> y est pointé directement du doigt dans des paroles telles que : Modèle:Citation étrangère.
Titre secondaire de l'album, The Card Cheat se démarque par l'omniprésence du piano et le jeu ponctuel des cuivres dès le début du morceau, la mélodie dominante et l'utilisation du concept de mur de son<ref>Modèle:Ouvrage, p. 67, Modèle:Citation étrangère </ref>. Ce sont tous ces effets qui lui donnent une touche rappelant les productions musicales de Phil Spector<ref>Modèle:Ouvrage, p. 64, Modèle:Citation étrangère </ref>. Dépeignant la déchéance d'un joueur de poker qui triche pour s'en sortir<ref>Modèle:Article </ref>, la chanson est en réalité une métaphore du déclin de l'empire britannique<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Face Quatre
Lover's Rock est une ballade aux airs de chanson d'amour<ref>Modèle:Ouvrage, p. 657, Modèle:Citation étrangère </ref>. Avec une certaine ironie, elle traite de l'égalité des sexes<ref>Modèle:Article</ref> et aborde le thème de la contraception<ref>Modèle:Ouvrage, p. 44, Modèle:Citation étrangère </ref>.
Revolution Rock est un morceau reggae qui a reçu diverses critiques. Ainsi, Joe Strummer et Mick Jones sont jugés incapables d'écrire des chansons d'amour crédibles par le magazine musical britannique New Musical Express<ref name="Gilbert260">Modèle:Ouvrage, p. 260 </ref>.
Four Horsemen et I'm Not Down sont deux morceaux mineurs de London Calling, rarement joués sur scène. Le premier, parodiant les quatre cavaliers de l'Apocalypse<ref>Modèle:Article </ref>, n'est interprété qu'une seule fois, le Modèle:Date lors du festival de Ruisrock à Turku en Finlande<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le deuxième titre n'est également joué qu'avant la sortie de l'album. En effet, les seules fois où Mick Jones la chante sont lors des concerts secrets de l'été 1979<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cette chanson optimiste et autobiographique<ref>Modèle:Article </ref> explique qu'il ne faut jamais renoncer.
Train in Vain, le dernier morceau, dégage les influences musicales américaines des Clash<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au sujet du titre, Mick Jones déclare Modèle:Citation<ref>Modèle:Article </ref> bien qu'aucun train ne soit mentionné dans le morceau. Le refrain reprend les termes Modèle:Citation étrangère, d'où le nom Train in Vain (Stand by Me) lors de sa sortie en single aux États-Unis. Ajouté au dernier moment sur London Calling, il devait être offert au départ au profit d'une promotion avec New Musical Express<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien brisé</ref>. La pochette ayant déjà été éditée, cela devient finalement un morceau caché de l'album.
Pochette et titre de l'album
Pour la pochette de l'album, Ray Lowry utilise une photographie de Paul Simonon fracassant sa basse sur la scène du Palladium, une salle de concert de New York. Prise par Pennie Smith juste après le concert, le Modèle:Date<ref>Green 2003, pp.195–196.</ref>, cette image est devenue l'un des clichés les plus célèbres du rock. Pourtant, au départ, elle juge l'image trop floue pour en faire une pochette. C'est sur l'insistance du dessinateur du NME et de Joe Strummer, le guitariste chanteur des Clash, qu'elle est finalement choisie<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2006 et 2007, la basse est même exposée au Rock and Roll Hall of Fame lors de l'exposition Revolution Rock : The Story of the Clash<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Pour la calligraphie des mots du titre, l'artiste, que le groupe connait depuis l'Anarchy Tour des Sex Pistols<ref>Modèle:Lien web</ref>, reprend la même police et les mêmes couleurs que celles du premier album d'Elvis Presley. Modèle:Citation étrangère est écrit verticalement en rose alors que Modèle:Citation étrangère est écrit horizontalement en vert, un lettrage dont Lowry loue Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien brisé</ref>.
L'idée de ce clin d'œil au disque Elvis Presley<ref group="Notes">Pochette du premier album d'Elvis Presley</ref> part du principe que la musique des Clash montre la même insouciance qu'avait celle du King auparavant et fait le lien entre le punk et le rock des débuts<ref>Modèle:Lien web</ref>. Selon les termes de Lowry, il s'agit d'un Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage, p. 32, Modèle:Citation étrangère </ref>. Tout l'esprit de l'album est symbolisé par cette image<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, qui est devenue depuis le succès mondial de l'album une des icônes des disques de punk rock<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La photographie est aujourd'hui estimée à 5 000 £ après s'être vendue à 1 000 £ en 2004<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 2001, la pochette de London Calling est désignée neuvième meilleure pochette d'album de tous les temps par le magazine Q<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2007, la National Association of Recording Merchandisers la sélectionne dans sa liste Définitive 200 distinguant les œuvres artistiques du rock<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lors des sessions d'enregistrement, le titre provisoire de l'album est The Last Testament (Modèle:Citation)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Finalement, le choix se porte sur London Calling, qui est également celui de la première chanson. L'origine de cette expression provient de la Seconde Guerre mondiale lorsque sur BBC, une voix lançait à l'intention des territoires occupés : Modèle:Citation étrangère<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Réception
Sorties, réalisations et classements
London Calling est réalisé en double album, mais se vend au prix d'un album standard, à la demande du groupe<ref name="sexclash">Sex Pistols, Clash... et l'explosion du punk, Bruno Blum, Modèle:ISBN, page 153</ref>. Le label des Clash, CBS Records refuse d'abord de commercialiser l’album ainsi, puis accepte finalement, après que les Clash aient renoncé à une partie des redevances (royalties) liées au disque. London Calling sort le Modèle:Date au Royaume-Uni, et un mois plus tard, en Modèle:Date-, aux États-Unis.
L'album donne deux des singles les plus connus du groupe anglais, London Calling, sorti une semaine avant le disque, le Modèle:Date et Train in Vain. Le premier single, avec la reprise inédite Armagideon Time de Willi Williams en face B, est fortement apprécié du public et des médias<ref>Modèle:Ouvrage, p. 105, Modèle:Citation étrangère </ref>. Il se classe onzième dans les charts britanniques. Son clip vidéo, réalisé par Don Letts présente The Clash jouant sur la Tamise, la rivière traversant Londres, alors que la pluie tombe<ref name="uncut69">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Sweeting, Adam. Death or Glory. Uncut. Octobre 2004. p. 69.</ref>.
Train in Vain sort en single aux États-Unis en février 1980, atteint la vingt-troisième place des charts au Billboard dans la catégorie Pop singles et la trentième dans la catégorie Club Play Singles<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} All music : classement singles de The Clash, Train In Vain (Stand By Me) en 1980, lignes 1 et 2.</ref>.
Vendu à près de deux millions d'exemplaires dans le monde, l'album se place à la neuvième place des charts britanniques<ref name="clashbio">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site officiel de The Clash : biographie du groupe</ref>, et y a été certifié disque d'or en décembre 1979. Cependant, London Calling s'est mieux vendu à l'étranger. En effet, il s'est classé deuxième des charts en Suède<ref name="sweden"/> et quatrième en Norvège<ref name="norway"/>. Aux États-Unis, l'album atteint la vingt-septième place au Billboard 200 dans la catégorie Pop albums en 1980 et finit certifié disque de platine en février 1996<ref name="platin"/>.
En 2000, l'album est remasterisé, comme l'ensemble des albums du groupe aux États-Unis par le label Epic Records. Quatre ans plus tard, en 2004, Legacy Recordings réédite London Calling en coffret. Cette édition spéciale du vingt-cinquième anniversaire de sa parution contient un CD et un DVD bonus. Le CD s'intitule The Vanilla Tapes. Il s'agit de démos enregistrées lors de la composition de London Calling<ref name="gilbert_mojo"/>, lors de l'été 1979. Le nom est hérité des studios Vanilla sur Causton Street à Pimlico où le groupe commence à préparer son nouvel album<ref>Modèle:Ouvrage, p. 156, Modèle:Citation étrangère </ref>.
En 1979, après s'être endormi dans le train le menant au studio, Johnny Green se réveille en sursaut à la station où il doit descendre. Dans la précipitation, il oublie les bandes derrière lui<ref name="gilbert_mojo">Modèle:Article </ref>. Celles-ci sont considérées perdues jusqu'à ce que Mick Jones en retrouve un exemplaire en Modèle:Date-. Ces enregistrements sont publiés en bonus de la sortie remastérisée de l'album en Modèle:Date-. Seuls vingt-et-un titres sur les trente-sept sont édités. Quant au DVD, il inclut un film de Don Letts, The Last Testament - The Making of London Calling, les clips vidéo de London Calling, Train in Vain et Clampdown et des images de vidéo amateures de l'enregistrement aux Wessex Studios.
Tableau no 2 : Classements | |||||||||||
Année 1979 | Année 1980 | Année 2004 | |||||||||
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Chart | Position | Chart | Position | Chart | Position | ||||||
Modèle:Pays Swedish Albums Chart<ref name="sweden">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Discographie de The Clash : charts suédois.</ref> | 2 | Modèle:Pays Austrian Albums Chart<ref name="austria">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Discographie de The Clash : charts autrichiens.</ref> | 17 | Modèle:Pays Norwegian Albums Chart<ref name="norway"/> | 17 | ||||||
Modèle:Angleterre UK Albums Chart<ref name="clashbio"/> | 9 | Modèle:Pays Norwegian Albums Chart<ref name="norway">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Discographie de The Clash : charts norvégiens.</ref> | 4 | Modèle:Pays Swedish Albums Chart<ref name="sweden"/> | 45 | ||||||
Modèle:Nobr U.S. Billboard Pop Albums<ref name="USCharts">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} "The Clash > Charts & Awards > Billboard Albums". AllMusic.</ref> | 27 | Modèle:Pays Swiss Albums Chart<ref name="swiss">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Discographie de The Clash : charts suisses.</ref> | 72 | ||||||||
Modèle:Angleterre UK Albums Chart | 26 |
Tableau no 3 : Sur l'édition 2004 de The Vanilla Tapes | |||||||||||
1 | Hateful | 2:43 | 7 | Death or Glory | 3:54 | 12 | Up-Toon | 1:56 | 17 | Working and Waiting | 4:09 |
2 | Rudie Can't Fail | 3:27 | 8 | Lover's Rock | 4:02 | 13 | Walking the Slidewalk | 2:34 | 18 | Heart and Mind | 4:27 |
3 | Paul's Tune | 2:32 | 9 | Lonesome Me | 2:08 | 14 | Where You Gonna Go (Soweto) | 4:03 | 19 | Brand New Cadillac | 2:07 |
4 | I'm Not Down | 3:05 | 10 | The Police Walked in 4 Jazz | 2:18 | 15 | The Man in Me | 3:56 | 20 | London Calling | 3:18 |
5 | Four Horsemen | 2:55 | 11 | Lost in the Supermarket | 3:46 | 16 | Remote Control | 2:39 | 21 | Revolution Rock | 5:32 |
6 | Koka Kola | 1:57 | |||||||||
Légende | |||||||||||
présent sur l'album London Calling | |||||||||||
présent sur l'album The Clash |
Héritage
Après les deux premiers albums du groupe et grâce à la sortie de London Calling, le succès des Clash est international. L'album est jugé violent dans ses paroles et son engagement, mais inspire de nombreux groupes. À la fin des années 1970 et au début des années 1980, de nombreux groupes de punk rock se forment, suivant l'idéologie et le combat des Sex Pistols et des Clash. Cependant, le groupe de rock U2, formé en 1976 à Dublin, en Irlande émerge de la scène punk et devient rapidement militant à la manière des Clash<ref name="sexclash"/>.
Stupid Girl, une chanson du groupe Garbage sortie en 1996, est construite autour du rythme de batterie de Train in Vain<ref>Modèle:Article </ref>. D'ailleurs, Joe Strummer et Mick Jones sont crédités pour ce titre. En 2007, quand la chanson est remastérisée pour Absolute Garbage, le best of du groupe américain, les noms de Paul Simonon et Topper Headon sont ajoutés<ref>Modèle:Ouvrage, p. 291, Modèle:Citation étrangère </ref>.
Le Modèle:Date-, à Bilbao, au Kafé Antzokia, est enregistré en DVD le concert de Chuck Prophet & The Spanish Bombs (groupe dédiée aux tournées "London Calling" de Chuck Prophet), reprenant l'intégralité de l'album originel<ref>belle sound, San Francisco</ref>.
Critiques
À l'image du New York Times qui le décrit comme l'un des meilleurs albums de tous les temps<ref>Modèle:Ouvrage, p. 176, Modèle:Citation étrangère </ref>, la plupart des critiques reconnaissent unanimement la qualité de London Calling. Pat Blashill, journaliste musical de Rolling Stone, déclare ainsi qu'Modèle:Citation<ref name="rolling">Modèle:Lien web</ref>. Dès sa sortie, le magazine lui attribue la note maximale de cinq étoiles sur cinq<ref>Modèle:Ouvrage, Modèle:Citation étrangère </ref>. En Modèle:Date-, le magazine musical lui décerne le titre de meilleur album des années 1980 (Modèle:Citation étrangère). En 2003 puis en 2012, Rolling Stone le place en huitième position de son classement des 500 plus grands albums de tous les temps<ref name="rs"/>, tandis que la chanson du même nom est désignée en 2004 quinzième meilleure chanson de tous les temps<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il fait également partie de la liste des 1001 albums qu'il faut avoir écoutés dans sa vie.
Tout aussi dithyrambique, Stephen Erlewine, de AllMusic, écrit que Modèle:Citation (Modèle:Citation étrangère)<ref name="erlewine"/> et qualifie l'album d'Modèle:Citation (Modèle:Citation étrangère)<ref name="erlewine"/>.
Par ailleurs, le magazine musical Pitchfork nomme le morceau éponyme London Calling meilleur titre de l'album et en 2004, le site web classe l'album deuxième dans sa liste des 100 meilleurs albums des années 1970 (Top 100 albums of the 70's)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Classement des Top 100 albums of the 70's par pitchforkmedias : London Calling est deuxième.</ref>.
Si la critique actuelle est généralement élogieuse, celle de l'époque de l'album l'est tout autant. En 1979-1980, voir un groupe punk réaliser un véritable album rock perturbe. Néanmoins, en France, Bruno Blum affirme dans le numéro de Modèle:Date- de BEST : Modèle:Citation<ref>Modèle:Article </ref>. De même, s'il ajoute un bémol sur l'originalité, Lester Bangs explique, lors d'une interview radio donnée à 3RRR en 1980, qu'il aime le principe du retour aux sources de l'album<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 1979, The Village Voice, par l'intermédiaire de son journaliste Robert Christgau qui donne une évaluation de A+<ref>Modèle:Lien web</ref>, le met en tête des albums de l'année<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le journaliste décrit London Calling comme Modèle:Citation. Il l'annonce d'ailleurs meilleur Long Playing Album depuis Exile on Main St. des Rolling Stones<ref>Modèle:Lien web</ref>. De son côté, NME décerne ce titre à l'album Fear of Music des Talking Heads dans son classement de l'année. Celui des Clash se retrouve en 10e position<ref>Modèle:Lien web</ref>. Vingt-cinq ans plus tard, pour son classement des cent meilleurs albums de tous les temps, London Calling se hisse à la 12e place<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Artistes et équipe de production
Tableau no 4 : Artistes et équipe de production | |||||||||||
Musiciens<ref>Modèle:Lien web</ref> | Équipe de production | ||||||||||
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Nom | Instrument | Nom | Activité | ||||||||
Joe Strummer | Guitare, chant, piano | Guy Stevens | Producteur | ||||||||
Mick Jones | Guitare, chant, piano | Bill Price | Chef-ingénieur du son | ||||||||
Paul Simonon | Basse, chant | Jerry Green | Ingénieur du son | ||||||||
Topper Headon | Batterie, percussions | Pennie Smith | Photographe | ||||||||
Mick Gallagher | Orgue | Ray Lowry | Designer | ||||||||
The Irish Horns | Cuivres | ||||||||||
Baker Glare | Flûte |
Notes et références
Notes
<references group="Notes" />
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Gilbert, Pat [2004] (2005). Passion Is a Fashion: The Real Story of The Clash, Modèle:4e édition, Londres : Aurum Press, Modèle:P.–213, 235-237, 259-260. Modèle:ISBN. OCLC 61177239.
- Gray, Marcus [1995] (2005). The Clash: Return of the Last Gang in Town, Modèle:5e édition améliorée, Londres : Helter Skelter. Modèle:ISBN. OCLC 60668626.
- Green, Johnny; Garry Barker [1997] (2003). A Riot of Our Own: Night and Day with The Clash, Modèle:3e édition, Londres : Orion, Modèle:P., 161-162, 165, 194–196, 218-219. Modèle:ISBN. OCLC 52990890.
- Gruen, Bob; Chris Salewicz [2001] (2004). The Clash, Modèle:3e édition, Londres : Omnibus. Modèle:ISBN. OCLC 69241279.
- Letts Don; Joe Strummer, Mick Jones, Paul Simonon, Topper Headon, Terry Chimes, Rick Elgood, The Clash. (2001). The Clash, Westway to the World [Documentaire]. New York, NY : Sony Music Entertainment; Dorismo ; Uptown Films. Modèle:ISBN. OCLC 49798077.
- Needs, Kris (2005-01-25). Joe Strummer and the Legend of the Clash. Londres : Plexus. Modèle:ISBN. OCLC 53155325.
- Topping, Keith [2003] (2004). The Complete Clash, Modèle:2e édition, Richmond : Reynolds & Hearn. Modèle:ISBN. OCLC 63129186.
Liens externes
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site officiel de The Clash
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Une critique de l'album par Allmusic.com
- Modèle:Autorité
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