Loos-en-Gohelle

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Loos-en-Gohelle (prononcer [lɔs ɑ̃ goɛl]) est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont appelés les Loossois.

La Compagnie des mines de Béthune y a ouvert sa fosse Modèle:N°, puis la Compagnie des mines de Lens ses fosses Modèle:N° (préservée), 12, 14 bis, 15 - 15 bis et 16. Il s'agissait donc d'une des principales communes minières du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Loos-en-Gohelle est une commune semi-urbaine de l'ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, à la fois à proximité directe des grandes villes de Lens et Liévin au sud et entourée de grandes plaines cultivées. Ancienne cité minière, on y trouve les deux plus hauts terrils houillers d'Europe (184 et Modèle:Unité).

Modèle:Carte interactive

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de neuf communes : Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

Modèle:Article connexe Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

Modèle:Article détaillé Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé de type 3 »<ref group=Note>Le type 3 dégradé affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud (vallée moyenne de la Loire, le nord du Massif central et vallée de la Saône). Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires (environ 11°C en moyenne annuelle, entre 8 et 14 jours avec une température inférieure à -5°C). Les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée (Source : Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography).</ref>, selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>.

Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après<ref name=Joly/>.

Modèle:Centrer
  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,9 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,7 j

Milieux naturels et biodiversité

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> : les terrils jumeaux Modèle:N°-19 de Loos-en-Gohelle, d’une superficie de Modèle:Unité et d'une altitude variant de Modèle:Unité/2. Ces deux terrils coniques reliés par un plateau sont les plus remarquables de tout le bassin minier<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Espèces faunistiques et floristiques recensées

Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense Modèle:Nobr faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont Modèle:Nobr et Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Loos-en-Gohelle est une commune essentiellement résidentielle, composée principalement de petites maisons individuelles anciennes (habitat minier).

Typologie

Loos-en-Gohelle est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,7 %), zones urbanisées (19,5 %), mines, décharges et chantiers (10,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,9 %), prairies (2,5 %), zones agricoles hétérogènes (2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 2 984, alors qu'il était de 2 784 en 2013 et de 2 667 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.

Parmi ces logements, 94,3 % étaient des résidences principales, 0,2 % des résidences secondaires et 5,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 87,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 10 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Loos-en-Gohelle en 2018 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,2 %) inférieure à celle du département (6,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 58,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (60,5 % en 2013), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.

Le logement à Loos-en-Gohelle en 2018.
Typologie Loos-en-Gohelle<ref name="LogT2" group="I"/> Pas-de-Calais<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>
Résidences principales (en %) 94,3 86 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,2 6,4 9,7
Logements vacants (en %) 5,6 7,6 8,2

Toponymie

Attestations anciennes

Le nom de la localité est attesté sous les formes Lohæ en 1091 (abb. d’Anchin), Lohes en 1211 (cart. de Saint-Barthélemy, n° 20), Laude en 1248 (cart. d’Aubigny), Loæ au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (obit. Atrebat., f° 93 r°), Lohees au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (obit. Atrebat., f° 52 r°), Loes en 1239 (chap. d’Arr., c. H-L), Los vers 1250 (Boutaric, t. I, p. cccxiv a), Loeces vers 1304 (chron. Artés., p. 63), Lohez en 1340 (titres et comptes d’Art., t. III, f° 52, n° 1), Lohues en 1344 (chap. de Lens), Lochez en 1515 (Arch. nat., J. 1005, n° 2), Lois en Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (obit. Atrebat.), Loches en 1518 (Arch. nat., J. 795, n° 47, f° 12 r°), Lhoes en 1655 (arch. du nord de la France, 3e sér., t. VI, p. 227), Lhot au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Arch. nat., P. 2047)<ref name="Loisne">Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais, Paris, 1907, p. 231 (lire en ligne sur DicoTopo) [1]</ref>.

Étymologie

La seule forme présentant un [d] à l'intervocalique est postérieure aux attestations initiales de 1091 et de 1211 (voir supra<ref name="Loisne"/>).

Il s'agit d’une formation toponymique médiévale caractérisée par la fixation d'un appellatif germanique, à savoir lôh « bois »<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage</ref>, qui est en réalité du vieux haut allemand et il signifie plus largement « forêt », tandis que le vieil anglais lēah a le sens de « terrain boisé, essart, pré ». Ernest Nègre y voit directement le flamand loo « bois » doté d’un -s final, marque du pluriel roman<ref name="Nègre">Modèle:Ouvrage.</ref>. Dans le cas présent, ce ne peut être que le vieux saxon, le vieux bas francique ou l'ancien néerlandais *lōh, *lō (non attestés), déduits du néerlandais lo, loo qui a le sens de « clairière, essart, pré dans une clairière », mais aussi spécifiquement « forêt clairsemée sur un sol sableux ». Le mot est en fin de compte assez polysémique. On le reconnaît également dans les lieux homonymes Loos (Nord, Lohes 1104) et Loon-Plage (Nord, Loen début Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, avec flexion en -n), ainsi que dans le composé Looberghe (Nord)<ref name="Dauzat"/>,<ref name="Nègre"/>.

Une autre hypothèse est avancée sur la base de deux formes Lothas en 1051 et Lothes en 1076 - 1089<ref name="Gysseling">Modèle:Ouvrage.</ref>, formes rejetées par les auteurs précédents ou simplement ignorées, à savoir la fixation d’un autre appellatif germanique lauÞo- (lire *lautho-) également doté d’un pluriel roman et signifiant « pré marécageux », les deux Loos étant situés dans des dépressions de terrains<ref name="Gysseling"/>.

En 1937, après de multiples confusions avec Loos-lez-Lille (aujourd’hui Loos), on adjoint au nom de la commune le nom de la région : la Gohelle<ref>Modèle:Article.</ref>, vaste région boisée recouvrant quasiment le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais et un petit pays traditionnel faisant partie de l'Artois, la ville de Lens est considérée comme son point central<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Hypothétiquement, le nom pourrait venir du vieil allemand « Modèle:Langue », qui signifie « stérile »<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, du mot, bas-latin, Gauharia signifiant « région couverte de taillis ».

Histoire

Modèle:Référence nécessaire.

Les guerres

Les siècles n’ont pas épargné la commune qui est détruite cinq fois, presque une fois par siècle : en 1213, en 1303, en 1513, en 1648, et en 1915.

De nombreux monuments et cimetières témoignent des deux dernières destructions : bataille de Lens (Condé) se déroulant essentiellement sur Loos et la Première Guerre mondiale.

Première Guerre mondiale

Fichier:Aerial view Loos-Hulluch trench system July 1917.jpg
Ligne de tranchées et no-man's land, entre Loos et Hulluch, photographié d'avion le Modèle:Date-, trois ans après le début de la Première Guerre mondiale. Les tranchées allemandes sont à droite et en bas de la photo. Les tranchées anglaises sont en haut à gauche. La verticale qui traverse la photo est ce qui reste d'une route.
Fichier:British infantry advancing at Loos 25 September 1915.jpg
Alors que les habitants avaient déserté la commune, les soldats doivent y subir de violentes attaques, y compris au gaz.

Modèle:Section à sourcer Seuls trois cent vingt habitants (sur trois mille) sont restés dans la ville lors de l'occupation allemande. Située en Zone rouge, la commune a subi les violents combats de la Première Guerre mondiale, et fut détruite à 100 %. Les séquelles persistent avec la découverte périodique de munitions non explosées, de billes de plomb (d'obus shrapnels).

Le Modèle:Date-, une habitante, Émilienne Moreau-Évrard, 17 ans, guide les Écossais au combat puis organise une ambulance qu'elle contribue à défendre les armes à la main<ref>Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 37</ref>.

Le Modèle:Nobr, Loos-en-Gohelle est repris par les Anglais. Les Allemands font alors sauter les cuvelages des mines et dynamitent les chaudières à Lens alors qu'à Liévin depuis Modèle:Date- ils jettent les berlines dans les puits et détruisent les échelles et les guides des cages. Au moment de l’attaque contre la colline de Lorette en 1916, un plan rationnel de dynamitage des cuvelages fait que la nappe remonte et noie tous les puits du bassin. Sentant la défaite approcher, les Allemands achèvent ce sabotage par la destruction de ce qui reste des carreaux de mines en 1918 à Lens, Liévin, Carvin, Courrières. À l’issue de la guerre, il ne reste sur la commune aucune construction entière et les arbres eux-mêmes n’avaient pas survécu au pilonnage des artilleries.

Il faut attendre 1929 pour que la reconstruction soit à peu près achevée. Modèle:Article connexe

Seconde Guerre mondiale

Modèle:Article détaillé C'est dans la commune proche de Montigny-en-Gohelle, dans le Pas-de-Calais, à la fosse 7 de la Compagnie des mines de Dourges, que la grève des mineurs du Nord-Pas-de-Calais de mai-juin 1941 a démarré, avec Emilienne Mopty et Michel Brulé (1912-1942), privant les Allemands de 93.000 tonnes de charbon pendant près de 2 semaines<ref name=EtienneDejonghe>Modèle:Article, sur Persée (portail)..</ref>. C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en 3 vagues, la déportation de Modèle:Unité<ref name="cheminsdememoire">Modèle:Lien web</ref>, 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la Citadelle d'Arras. Après-guerre, la commune assiste à près à trois événements nationaux, la "bataille du charbon" (1945-1947), suivie des grève des mineurs de 1947 et celles de 1948. Modèle:Article connexe

Du village agricole à la commune minière

Loos-en-Gohelle est jusqu’à la moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (essor charbonnier), un gros village dont les habitants vivent essentiellement de l’agriculture : en 1569, 350 habitants ; en 1759, 600 habitants ; en 1824, 700 habitants ; en 1851, 800 habitants.

Vers 1850, la commune devient prospère. Les paysans fertilisent les terres incultes, les « Rietz », grâce aux techniques apportées par Guislain Decrombecque. La découverte du charbon entraîne une augmentation très rapide de la population ; les cités minières sont construites autour des puits, sans aucun lien entre elles et sans liaison avec le centre dont l’appellation « village » demeure encore de nos jours.

En 1880, Modèle:Nombre ; en 1911, Modèle:Nombre ; en 1934, Modèle:Nombre ; en 1954, Modèle:Nombre ; en 1962, Modèle:Nombre.

Mais la récession de l’activité charbonnière dans les années 1960 inverse ce mouvement démographique et entraîne une inquiétante crise de l’emploi : en 1968, Modèle:Nombre ; en 1975, Modèle:Nombre ; en 1984, Modèle:Nombre.

La tendance est maintenant à la stabilisation, puisque lors du recensement de 1992, la population était estimée à Modèle:Nombre, alors même que les occupants de nouveaux lotissements n’étaient pas encore installés. Elle était de Modèle:Nombre au recensement de 1999. Cette stabilité s’explique notamment par les efforts consentis en matière de construction de logements sociaux et de lotissements, pour compenser les destructions massives des « maisons des mines ».

Loos-en-Gohelle est désormais une ville dont l’activité économique est à dominante tertiaire, par l’existence d’une zone d’activités légères, et une centaine de commerces, artisans et professions libérales. Mais son vaste territoire lui garde une forte connotation rurale (une trentaine d’exploitants agricoles sur la commune) ; c’est d’ailleurs à Loos-en-Gohelle qu’est installé le service régional de protection des végétaux et depuis quelques années la fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles (FREDON).

Enfin, son paysage reste marqué par d’énormes terrils, ceux du « 11/19 », notamment visibles de la rocade minière, des autoroutes, du TGV.

Extraction du charbon

Le charbon est découvert en 1855 dans le sous-sol loossois. À partir de cette date, l'activité minière a façonné le village initialement rural. Six puits de mine ont été creusés dans la commune et sept terrils de résidus en sont restés. Les deux grands terrils de Loos-en-Gohelle, symboles du patrimoine local et minier, sont les plus hauts d'Europe. Depuis le Modèle:Date-, le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est inscrit au patrimoine mondial de l'humanité<ref>Modèle:Article.</ref>.

La fosse 5 - 5 bis

Modèle:Section à sourcer Modèle:Article détaillé Loos-en-Gohelle a été l’une des premières villes prospectées de la région.

Le Modèle:Date-, les premiers sondages commencent au chemin des Ragonieux et, le Modèle:Nobr, atteignent le charbon à Modèle:Unité. Pourtant il faut attendre plus de vingt ans pour qu’apparaisse le premier puits. En effet, c’est le Modèle:Date- que le puits n°5 est mis en fonçage.

On y adjoint le Modèle:Nobr en 1901.

L'exploitation appartient à la concession de Grenay, fondée en 1850 et rattachée à la compagnie des mines de Béthune. Dès 1875, on arrive à en extraire Modèle:Unité de charbon gras à l’est du groupe, à la limite avec le groupe de Lens. La fosse 5 est l’une des premières à être équipée d’air comprimé et de Modèle:C'est-à-dire. C’est la seule fosse du groupe à posséder un Modèle:C'est-à-dire. Les deux puits Modèle:Nobr assurent l’extraction.

De nombreuses nouvelles machines d’abattage du charbon ou de creusement y sont mises à l’essai. La fosse obtient le prix régional de productivité le Modèle:Nobr 1952. Entre le Modèle:Nobr, le rotor de la machine d’extraction du Modèle:Nobr (Modèle:Unité) est remplacé. La fosse obtient le « Prix national de productivité » le Modèle:Nobr.

Taille Ernest, quartier Laurent : en 1963, est mis un service un rabot ancre Westfalia dans la taille 16-14 de la veine Caroline. Production : Modèle:Unité par jour en 1967.

Modèle:Quand. L’accrochage est situé à Modèle:Nobr jusqu’en Modèle:Date- : à partir de cette date, la mise en route de l’étage Modèle:Nobr est effectuée. La production remonte par le Modèle:Nobr.

La fosse est arrêtée le Modèle:Nobr, après avoir produit Modèle:Unité. C’est la plus forte extraction du groupe de Béthune. Le puits n˚5, profond de Modèle:Unité, et le Modèle:Nobr, de Modèle:Unité, sont remblayés en 1969.

Enfin, le Modèle:Date- de la même année, le chevalement du Modèle:Nobr est détruit. Le chevalement du 5 est abattu début 1970. La vieille carcasse n’aura pu fêter son centenaire.

La fosse 11 (Saint-Pierre ou Pierre Destombes)

Modèle:Section à sourcer Modèle:Article détaillé

Après les « mines de Béthune », celles de Lens s'installent aussi à Loos. Cette société fondée le Modèle:Nobr sous la présidence de Jules Casteleyn commence les travaux de la fosse 11 le Modèle:Date-.

Le Modèle:Date- débute ’une activité qui ira grandissante jusqu’à notre époque. Depuis 1960, en effet, le 11 est rattaché au siège 19 avec, il est vrai, une petite capacité d’extraction : Modèle:Unité de produits bruts à l’heure.

La fosse P. Destombes a connu les honneurs présidentiels puisqu’en Modèle:Date-, le président Félix Faure y descendit : avant 1914, une plaque commémorative rappelait l’événement au premier étage.

À l’issue de la Première Guerre mondiale, toutes les installations, ravagées par les Allemands sont reconstruites. Modèle:Nombre et plus de Modèle:Unité de ciment sont utilisés pour la réparation des cuvelages.

Chiffres en 1950
La fosse 12 (Saint-Édouard ou Édouard Bollaert)

Modèle:Section à sourcer Modèle:Article détaillé

Édouard Bollaert, qui a donné son nom à la fosse 12 est le premier agent général des mines de Lens qu’il dirige pendant Modèle:Nombre.

Commencés en 1891, les travaux de construction se terminent en 1893. La fosse 12 est mise en service le Modèle:Nobr. Quatre ans plus tard, le ministre des travaux publics la visite, montrant ainsi l’importance de la région dans l’économie nationale.

Comme les autres fosses de la ville, elle connaît les malheurs de la Première Guerre mondiale. Chevalement détruit, puits inondé. Après sa reconstruction, elle reprend une activité importante pour devenir, en 1963, un siège de concentration : Modèle:Unité par jour. En 1966, elle est reliée à l’étage Modèle:Unité du siège 19 pour l’évacuation. Victime du progrès, elle cesse définitivement son activité en 1970.

La fosse 14 bis (Saint-Ernest ou Ernest Cuvelette)

Modèle:Section à sourcer Modèle:Article détaillé

La fosse Modèle:Nobr ou Ernest Cuvelette porte le nom du directeur général des Mines de Lens qui organise leur reconstitution de 1919 à 1935. Les travaux de construction sur le territoire de Loos-en-Gohelle débutent en 1905. À peine terminé à la veille de la Première Guerre mondiale, ce puits d’aérage voit son chevalement détruit en 1915. À la signature de l’armistice, toutes les installations sont anéanties.

La reconstruction du Modèle:Nobr débite dès 1920. À cette époque, les habitants de Loos-en-Gohelle peuvent voir, route de La Bassée, le chevalement de fonçage qui répare les dégâts. D’un diamètre de Modèle:Unité, le puits descend à Modèle:Unité.

En 1956, la fosse cesse son activité et, six années plus tard, le remblayage est terminé.

Sous l’impulsion d’un industriel Loossois, monsieur Darcq, l’ensemble reprend vie dès 1966 : le bâtiment principal devient un atelier de réparation et d’entretien pour véhicules lourds. L’ensemble des bâtiments et le chevalet amputé de son toit sont encore visibles en 1999, sauvegardés par leur propriétaire amoureux de ce site.

Les fosses 15 - 15 bis (Maurice Tilloy)

Modèle:Section à sourcer Modèle:Article détaillé

La fosse 15 porte le nom de Maurice Tilloy, industriel lillois, qui participe activement à la recherche du charbon en compagnie de Monsieur Casteleyn.

Le premier puits commence à être creusé le Modèle:Date- à Modèle:Unité. Le puits Modèle:Nobr, pour l’aérage, a vu démarrer son creusement le Modèle:Date-, date à laquelle l'exploitation du siège commence. À l’époque, c’est la plus moderne de toutes celles des compagnies minières du Nord et du Pas-de-Calais. C’est un ensemble remarquable, équipé de deux chevalets jumeaux d’une hauteur de Modèle:Unité.

Située à proximité de la Modèle:Nobr de Loos-en-Gohelle, la fosse subit de terribles dégâts pendant la guerre 1914-1918. Dès le Modèle:Date-, les travaux d'exploitation et d’entretien sont arrêtés. Aussitôt en place, les Allemands, commandés par Backaus qui dirige la construction du 15 en 1905, obligent les hommes valides du village (une vingtaine) à saboter et détériorer le matériel : les câbles et les échelles sont détruits, les berlines précipitées au fond et les organes essentiels des machines emportés par les Allemands.

En Modèle:Date-, les troupes britanniques reprennent la fosse. L’occupant s’attache alors à détruire systématiquement tous les puits de la région.

Dès sa reconstruction, le 15 connaît une grande activité jusqu’en 1959, date de sa fermeture ; cependant, l’extraction cesse le Modèle:Date- et est rattaché au puits no 12, puis au puits no 19.

Le Modèle:Date- a lieu un accident, dû au détachement d’un bloc de pierres de milliers de tonnes, tuant neuf des prisonniers de guerre allemands qui travaillent au fond. À l’époque l’ingénieur était Augustin Viseux (1909-1999), figure légendaire du bassin minier.

La fosse 16 (Albert Motte)

Modèle:Section à sourcer Modèle:Article détaillé

Le 16 porte le nom d’Albert Motte, l'un des présidents du conseil d’administration des Mines de Lens.

Les travaux de construction de la fosse, commencés en 1909, se terminent trois ans plus tard. Mis en service en Modèle:Date-, le puits est aussi détruit pendant la Première Guerre mondiale. Dès 1922, sous l’impulsion de monsieur Ernest Cuvelette, une installation provisoire permett d’extraire Modèle:Unité de charbon.

Victime de la récession, la fosse 16 arrête son activité en 1958.

Le siège 19

Modèle:Section à sourcer Il est composé de deux puits : le 19 et le 11.

La fosse 11 est foncée en 1890. Son chevalement métallique, construit en 1925 par l'entreprise Fives-Lille en poutrelles à treillis (hauteur: Modèle:Unité) s’oppose à la tour de béton armé du 19, haute de Modèle:Unité.

C’est en 1955 qu'est décidée sa construction sur le territoire de Loos, le siège étant mis en service en 1960.

En 1968, deux étages permettent l’extraction, l’un à Modèle:Unité, l’autre à Modèle:Unité. Ultérieurement, un troisième se situera à Modèle:Unité.

La tour d'extraction, en béton armé de Modèle:Unité, permet de remonter des charges pouvant aller jusqu'à Modèle:Unité à une vitesse de Modèle:Unité<ref>Modèle:Référence incomplète.</ref>.

Le puits, qui a un diamètre de Modèle:Unité, a une capacité d'extraction de Modèle:Unité de produits bruts par jour.

Ce siège, le plus extractif du groupe Lens-Liévin grâce à son automatisation très poussée et à son lavoir moderne, a fermé ses portes en 1986.

Transition énergétique

L'activité minière a cessé. Le bassin minier (dont les terrils de Loos-en-Gohelle et la chaîne des terrils) est maintenant inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis le Modèle:Date-<ref name="bmu.fr">Site du projet d'inscription.</ref>. Sous l'impulsion du maire Marcel Caron, la ville décide de conserver ses terrils en mémoire de cette activité minière qui a marqué son histoire<ref name=LM2021 />. Elle est également remarquée pour la politique environnementale des municipalités dirigées par le fils de Marcel Caron, Jean-François Caron<ref name=LM2021 />, avec par exemple un « plan solaire Loos-en-Gohelle », baptisé par les Loossois « Mine de soleil »<ref name=LM2021 />.

À ce titre, elle a reçu la visite d'un président de la République française, François Hollande qui a accueilli sur un des terrils en 2015, à l'occasion de la COP21, une délégation de la conférence mondiale sur le climat. Son successeur, Emmanuel Macron, en 2018, comme d'autres personnalités politiques, sont montées également sur ces terrils<ref name=LM2021 />.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve depuis 1962 dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais.

Elle faisait partie de 1801 à 1904 du canton de Lens, année où il est scindé et Loos intégré au canton de Liévin. En 1962, la commune rejoint le canton de Lens-Nord-Ouest<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Wingles Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription du Pas-de-Calais. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

Loos-en-Gohelle est membre de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Cette intercommunalité succède au district de l’agglomération de Lens-Liévin, né en 1968.

Tendances politiques et résultats

Lors des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, la liste EELV-PS-PCF menée par le maire sortant Jean-François Caron est la seule candidate et obtient donc la totalité des Modèle:Unité Ses 29 candidats sont élus conseillers municipaux, et 3 d'entre-eux conseillers communautaire.
Lors de ce scrutin, 44,33 % des électeurs se sont abstenus et 18,93 % d'entre eux ont voté blanc ou nul<ref>Résultats officiels pour la commune Loos-en-Gohelle</ref> Modèle:Article détaillé

Lors des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, la liste EÉLV menée par le maire sortant Jean-François Caron est la seule candidate et obtient donc la totalité des Modèle:Unité. Ses 29 candidats sont élus conseillers municipaux, et 2 d'entre-eux conseillers communautaire.
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 73 % des électeurs se sont abstenus et 2,76 % d'entre eux ont voté blanc ou nul<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé

Administration municipale

Fichier:Loos-en-Gohelle la mairie.jpg
La mairie.

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Liste des maires

Modèle:Article détaillé Depuis la Libération de la France, sept maires se sont succédé : Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique de développement durable

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2004<ref name=LM2021 />,<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - Loos-en-Gohelle, consultée le 7 novembre 2017</ref>,<ref>Loos-en-Gohelle, un exemple de reconversion écologique</ref>.

Une société a été créée par des habitants de la commune pour équiper les toitures de bâtiments publics, dont l'église, de panneaux solaires : 115 habitants sont actionnaires de cette société, et huit bâtiments ont été équipés<ref name=LM2021 />.

Un travail a été fait aussi sur le tri des déchets ou l’aménagement de routes communales en utilisant des déchets de béton recyclés<ref name=LM2021 />.

La commune compte également, autres exemples, des maisons à haute performance énergétique, les logements sociaux éco-construits, de la récupération d'eau (des dizaines de milliers de litres d'eau récupérés annuellement pour alimenter des sanitaire), un entretien attentif des espaces verts, ou encore une ceinture verte de 15 kilomètres, en limite des zones urbanisées, et un « corridor biologique » pour que la faune puisse enjamber l’autoroute A21<ref name=LM2021 />, passant au sud de la commune, vers Lens.

Équipements et services publics

Enseignement

La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.

Elle administre trois écoles maternelles et trois écoles élémentaires.

Le département gère un collège : le collège René-Cassin<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Justice, sécurité, secours et défense

La commune dépend du tribunal de proximité de Lens, du conseil de prud'hommes de Lens, du tribunal judiciaire de Béthune, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants de Béthune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Les habitants de la commune sont appelés les Loossois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Évolution démographique

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 37,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 23,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,22 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Médias

Modèle:… La mairie de Loos-en-Gohelle a créé une chaîne nommée « LoosTv » : http://www.loos-en-gohelle.fr/ ; https://www.youtube.com/user/LoosTVparticipative.

Économie

Entreprises et commerces

La commune accueille plusieurs pôles économiques ayant le développement durable comme thème central dont le CERDD (Centre Ressource du Développement Durable <ref>CERDD</ref>), le CD2E et un pôle de compétitivité dit « TEAM² » (Technologies de l’Environnement Appliquées aux Matières et aux Matériaux) est labellisé par le CIADT du Modèle:Date-, Basés sur le site du 11-19 il est spécialisé dans le domaine des technologies du recyclage et de valorisation des déchets, et dans le domaine de la recyclabilité des matières et matériaux <ref>Présentation de Team2</ref>.

Située sur la commune, une entreprise, créée en 1993, qui regroupe plusieurs pisciculteurs, élève des truites dans des bassins situés au bord de la Canche et de l'Authie puis elles sont transférées dans des bassins au pied des terrils de la commune. L'entreprise en assure la transformation. En 2021, Modèle:Unité ont été transformées<ref>Modèle:Article.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine mondial

Modèle:Article connexe Depuis le Modèle:Date-, la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial l’UNESCO. Parmi les Modèle:Nobr, répartis sur Modèle:Nobr inclus dans le périmètre du bassin minier, le site Modèle:N° à Loos-en-Gohelle est composé de la fosse no 12 des mines de Lens, la maison de l'ingénieur, la cité pavillonnaire Saint-Albert, la fosse no 11 - 19 des mines de Lens, les terrils Modèle:Nos74, 74A et 74B, respectivement dénommés 11 - 19 de Lens Est, 11 - 19 de Lens Ouest et 11 - 19 de Lens Nouveau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Saut

Monuments historiques

La commune compte deux monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

  • L'ancien site minier de la fosse 11-19 de la Compagnie des mines de Lens : sont classés en totalité depuis le Modèle:Nobr : la tour et le bâtiment d'extraction du puits Modèle:N° avec l'ensemble de son dispositif technique ; le chevalement ettle bâtiment d'extraction du puits Modèle:N° avec l'ensemble de son dispositif technique ; enfin le bâtiment des machines du puits Modèle:N° avec l'ensemble de son dispositif technique<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Le chevalet métallique date de 1923 et la tour moderne en béton d'une hauteur de Modèle:Unité a fonctionné de 1960 à 1986. Jusqu'en 1986, le charbon a été extrait de ce site. Aujourd'hui préservé et transformé en Écopôle, il accueille nombre d'activités culturelles, économiques et environnementales (le CERDD, le CPIE de la Chaîne des Terrils, le cd2e, Culture commune, la jardinerie Delbard…) qui en font le symbole d'un nouveau développement appelé développement durable.
  • L'ancien bâtiment de la salle des pendus et des bains-douches de la [[Fosse n° 12 des mines de Lens|fosse Modèle:N°]] de la compagnie des mines de Lens, inscrit en totalité depuis le Modèle:Nobr<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Inventaire général du patrimoine culturel

Quatre monuments et lieux sont répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Autres lieux et monuments

Patrimoine culturel

Le musée Alexandre-Villedieu présente des objets d'archéologie militaire provenant de la bataille de Loos du Modèle:Date.

Culture commune, scène nationale du bassin minier du Pas-de-Calais est située au niveau de l'ancienne fosse n° 11 - 19 des mines de Lens.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune Modèle:Article connexe

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Philémon Campagne (curé de paroisse de Loos-en-Gohelle), L’Année tragique - Loos en Gohelle sous l’occupation allemande, consultable à la bibliothèque municipale de Saint-Omer ou aux archives diocésaines d’Arras (fonds abbé Campagne 4Z 136/11)

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail