Loon-Plage
Modèle:Infobox Commune de France
Loon-Plage (prononcé Modèle:API-fr ; Loon en néerlandais) est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
La commune a été classée quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris<ref>Site des Villes et Villages Fleuris</ref>.
Géographie
Situation
Loon-Plage se trouve dans le Westhoek français au bord de la mer du Nord, entre Calais et Dunkerque.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dunkerque », sur la commune de Dunkerque, mise en service en 1917<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Boulogne-sur-Mer », sur la commune de Boulogne-sur-Mer, dans le département du Pas-de-Calais, mise en service en 1947 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Loon-Plage est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Dunkerque, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par la mer du Nord, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,3 %), zones urbanisées (6,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), prairies (3,2 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,4 %), eaux maritimes (1,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), zones humides côtières (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Transports en commun
La commune est desservie par les lignes C4A, 23 et N1 du réseau DK'BUS.
Toponymie
Histoire
Avant la Révolution française de 1789
Au commencement, Loon-Plage n'était qu'une île. L'assèchement du territoire a permis au village de se voir définitivement rattaché à la plaine à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Jusqu'à la Révolution française, Loon-Plage dépend de la châtellenie de Bourbourg. La commune est le siège d'une ammanie (l'amman représente le châtelain avec des pouvoirs administratifs et de justice) qui recouvre la paroisse de Loon<ref>Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Coudekerque-Branche, Galaad Graal, 2001, Modèle:P..</ref>. L'ammanie comprenait sept fiefs dont l'ammanie elle-même. L'ammanie appartenait jusqu'en 1782 au marquis de Servile<ref>Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Coudekerque-Branche, Galaad Graal, 2001, p. 66.</ref>.
Avant la Révolution française, la paroisse était incluse dans le diocèse de Thérouanne, puis à la disparition de celui-ci dans le diocèse de Saint-Omer<ref name=":022">Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 66, lire en ligne.</ref>.
En 1194, Philippe, abbé de l'abbaye Saint-Winoc de Bergues, Étienne, abbé de Balanciis (?), et Mathilde, abbesse de l'abbaye Notre-Dame de Bourbourg, déclarent que les habitants de Lon cèderont à l'abbaye de Cercamp, leurs droits sur certains fossés et terrains, moyennant 40 livres de Flandre<ref>Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904, Tome III, Année 1194.</ref>.
À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Loon a une réelle existence mais le village est menacé à tout moment d'inondations ou de guerre. Sa position particulière, zone frontalière, aujourd'hui considérée comme un avantage, constituait à l'époque un handicap lourd. Le territoire de Loon a été victime de nombreuses guerres féodales.
L'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer possède le patronat de Loon (le contrôle de l'église de la paroisse) : en 1230, le pape [[Grégoire IX|Grégoire Modèle:IX]] accorde à l'abbé et aux religieux de l'abbaye le droit de présenter à l'évêque (de Thérouanne) deux prêtres de plus pour desservir les grandes paroisses, notamment Gravelines et Loon, dont ils ont le patronat<ref>Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII, Modèle:2e partie, Année 1230.</ref>.
Le village souffre comme toute la châtellenie de Bourbourg dans la deuxième moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle lors de l'affrontement entre la France (sous les rois Louis XIII et Louis XIV) et l'Espagne. Pendant presque cinquante ans, le pays connait une situation de guerre quasi permanente avec les destructions associées. En 1657, les Espagnols en retraite ravagent le village<ref>Edmond de Coussemaker, «Document inédit pour servir à l'histoire des guerres de Flandre et à celle de la ville et châtellenie de Bourbourg », dans Mémoires de la Société dunkerquoise d'encouragement aux sciences, aux lettres et aux arts, Année 1856, pages 166 à 221, page 186, lire en ligne.</ref>.
De 1756 à 1790, c'est l'époque durant laquelle le village de Loon a pris définitivement sa physionomie.
Seigneurs de Loon Plage
Plusieurs seigneuries étaient situées en totalité ou en partie sur Loon Plage. Sont retranscrits ci-dessous les éléments relatifs aux deux plus importantes d'entre elles.
Ammanie de Loon-Plage
- En 1458, l'ammanie ou mayerie de Loon appartient à Pierre de Warhem.
- Elle passe ensuite à Copkin de Warhem, fils de Robert.
- Vers 1517, le titulaire en est Jooskin de Doys, demeurant à Furnes.
- Pierre de Voys, seigneur de Rudevoorde, époux de Marguerite van der Meers, en hérite.
- En 1637, l'ammanie passe à Jean-Baptiste de Doys, fils de Pierre.
- En 1671, est retrouvé Jean-François de Doys, fils de Jean-Baptiste.
- En 1688, lui succède Pierre Joseph de Doys, fils du précédent.
- Lequel la transmet à son fils Georges Antoine de Doys.
- En 1710, le titulaire est François Dominique de Doys, écuyer, seigneur de Santvoorde, Oost-Cappel.
- Georges de Massol, fils de Guillaume et d'Antoinette Constance de Doys, marquis de Serville la détient ensuite.
- En 1782, l'ammanie est transmise par les précédents à François, comte de Ligondès, époux d'Odette Massol de Serville, domicilié au château Beaudot en Cambrésis.
- Ceux-ci la vendent en 1784-1785 à Jean-Baptiste Wandewalle de Westhove, avocat et collègue de la Noble Cour de Cassel, domicilié à Hazebrouck<ref name=":0">Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Coudekerque-Branche, Galaad Graal, 2001, p. 87 à 90.</ref>.
Seigneurie de Ribemont
Il s'agissait d'une bergerie de 250 mesures (environ 110 hectares) érigée en seigneurie, donné par le comte de Flandre Robert le Frison à Anselme, châtelain de Ribemont (département de l'Aisne), dit également Anselme de Bouchain, qui la céda à l'abbaye Saint-Nicolas-des-Prés de Ribemont. Elle passa ensuite au chapitre Notre-Dame de Thérouanne, puis après la destruction de Thérouanne par Charles Quint en 1559, et la partition du diocèse de Thérouanne entre ceux de Boulogne-sur-mer, de Saint-Omer et d'Ypres, au chapitre d'Ypres. Vendue ensuite à des civils, les derniers possesseurs seront des membres de la famille Deschodt, échevins puis bourgmestre puis maire de Bourbourg. Le dernier possesseur de la seigneurie, avant la suppression des titres de noblesse par la Révolution française, Jean-Baptiste Philippe Deschodt (1757-1832) signait Deschodt de Rybemont<ref>Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Coudekerque-Branche, Galaad Graal, 2001, p. 263 à 265.</ref>.
Depuis la Révolution française
En 1800, la ville accède donc à son indépendance.
En 1889, le nom de la commune change pour éviter toute confusion avec Laon, une ville du département de l'Aisne. Le conseil propose alors le nom de Loon-Plage. Loon-Plage devient alors une station balnéaire, un casino et un hôtel seront construits et des animations seront faites.
À la même époque, la commune a une gare située sur la ligne Bourbourg-Dunkerque<ref>Journal de Bourbourg Année 1888</ref>.
Première guerre mondiale
Pendant la première guerre mondiale, Loon-Plage est à l'arrière du front qui part de Nieuport, suit le cours de l'Yser vers les monts des Flandres. En 1916 et 1917, le village placé sous l'autorité du commandement d'étapes (service de l'armée organisant le stationnement et le passage de troupes en arrière du front) de Gravelines, de même que Bourbourg-ville et Bourbourg-Campagne, Saint-Pierre-Brouck, Cappelle-Brouck, Grande Synthe,...est le lieu de passage et de cantonnement de troupes, soldats français et belges, de répartition entre les communes concernées de travailleurs agricoles (136 à 143 selon les moments), de décision de fermetures temporaires d'établissements, notamment les cabarets ayant servi à boire aux soldats en dehors des heures réglementaires, et plus spécifiquement à Loon-Plage stationne un poste de marins<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Loon-Plage accueille en août 1917, dans un camp situé aux Dunes et près de la gare des soldats britanniques<ref>Commandement d'étapes de Gravelines. Journal des marches et opérations. Période de janvier à septembre 1917, p. 79. :https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/.</ref> et en février 1918 un hôpital britannique<ref>Journal de marche du commandement d'étapes de Spycker-Steene, septembre 1917- mars 1918, p. 156, lire en ligne.</ref>.
Installation d'un camp de réfugiés près du terminal des ferries
La guerre du Kosovo (1998-1999) met des réfugiés économiques sur la route de l’Angleterre. N’arrivant pas à embarquer à Calais, les réfugiés s’entassent dans le terminal des ferries, puis dans les rues de Calais. Pour loger 80 réfugiés, le préfet réquisitionne le hangar Bore sous le « dispositif d’accueil des réfugiés du Kosovo ». La municipalité de Loon-Plage, par l’intermédiaire du CCAS (Centre communal d’action sociale), fournit des repas chauds le soir aux migrants<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Rapport de mission d’observation mai-juillet 2008 http://www.gisti.org/IMG/pdf/hc_cfda_rapport2008-exiles-manche-nord.pdf</ref>. Le Modèle:Date, le hangar est fermé. La même année, l’État ouvre le camp de Sangatte. En 2002, ce camp est fermé à son tour, obligeant les migrants principalement des afghans<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à se disperser sur le littoral. Certains réfugiés vont au terminal des ferries de Loon-Plage pour tenter le passage en grimpant dans un camion la nuit. Le jour, ils dorment dans des tentes ou cabanons sur un terrain derrière Dailyfresh non loin du terminal de Loon-Plage appartenant au port autonome de Dunkerque. Emmaüs, le Secours Catholique, les Eclaireurs de France, des médecins et infirmières leur apportent de la nourriture, vêtements et soins<ref>http://www.carrefourdessolidarites.org/Qu-est-ce-que-le-collectif</ref>. En 2006, une cinquantaine de personnes dont une femme originaire de la Corne de l'Afrique vivent dans le camp. Ils sont appelés « migrants », « clandestins », « réfugiés » ou encore « Kosovars »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date, une centaine de migrants vivent dans le camp<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, la police arrête une cinquantaine de migrants en majorité afghans, mais beaucoup ont réussi à fuir<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, une cinquantaine de migrants sont arrêtés à nouveau<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, les pluies inondent le camp qui patauge dans la boue. Sans autorisation du port autonome de Dunkerque, le diacre Jean-Marie Devulder et François Braure, un négociant en pompes funèbres, creusent une tranché d’évacuation des eaux avec une pelleteuse. Inquiet pour ses canalisations de gaz et des câbles électriques enterrés, le port porte plainte : mardi Modèle:Date-, Jean-Marie Devulder et François Braure, sont convoqués à la PAF de Saint-Pol-sur-Mer<ref name="« Ce jour où la pluie a changé ma vie... » - lejournaldesflandres.fr">http://www.lejournaldesflandres.fr/actualite/Faits_Divers/2010/03/31/ce-jour-ou-la-pluie-a-change-ma-vie-.shtml</ref>. En 2010, le camp de Loon-Plage a été démantelé deux fois, le Modèle:Date- et le Modèle:Date-. Entre 70 et 80 personnes y vivent : 70 % d’Afghans et d’Irakiens, 20 % d’Iraniens, 6 % de Vietnamiens, des Pakistanais, des Soudanais, et des Albanais. Il n’y a presque pas de femmes. La population est jeune, entre 15 et 25 ans : 30 % se déclarent mineurs. Certains sont là depuis 8 mois. D’autres ont réussi à passer en Angleterre puis ont été expulsés en Grèce et sont revenus à Loon-Plage<ref>http://laboussole.medecinsdumonde.org/wp-content/uploads/2014/10/D%C3%A9f-CR-S%C3%A9minaire-Migrants1.pdf Migrants en transit, quel accès aux soins, quel accès aux droits ? Séminaire organisé à Dunkerque les 26 et 27 juin 2010</ref>. Chaque semaine, le camp est reconstruit puis démantelé <ref>Modèle:Article.</ref>, obligeant les migrants à déménager au camp de Téteghem ou au camp de Grande-Synthe. De-là, sitôt la nuit tombée, des dizaines de migrants montent à bord de la ligne de bus A qui relie Dunkerque à Gravelines. Les premiers montent à Grande-Synthe pour descendre à 18 h 17 à l'arrêt Maison-Blanche à Loon-Plage. Les autres poursuivent jusqu'à Gravelines puis rejoignent Calais. À partir de 20 h, l'énorme parking où stationnent les routiers et patrouillent les 77 policiers de la PAF, s'anime. Les migrants font des allers-retours une bonne partie de la nuit le long de la route entre le rond-point des hôtels et le terminal ferry de Loon-Plage pour tenter d’embarquer pour l’Angleterre. Malgré cinq mois d’essais, beaucoup n’arrivent pas à passer et descendent à l’arrêt de bus à Ghyvelde pour tenter en Belgique<ref>Modèle:Article.</ref>.
Mardi Modèle:Date, entre 6 heures et 11 heures du matin, la PAF a attrapé 17 migrants tentant de grimper dans des camions au terminal ferry de Loon-Plage<ref>Modèle:Article.</ref>. En Modèle:Date-, deux migrants décèdent dans l'incendie d'un camion au terminal ferry de Loon-Plage<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date- un homme de nationalité polonaise tente de faire passer une Irakienne et son bébé cachés sous une couverture à l’arrière de sa Chrysler Voyager. Il est repéré au terminal ferry et arrêté puis condamné à six mois de prison ferme avec trois ans d’interdiction de territoire français<ref>Modèle:Article.</ref>. Dans la nuit du lundi au mardi Modèle:Date-, un homme de nationalité britannique a tenté de faire passer quatre Irakiens dans une camionnette. Il est repéré au car-ferry de Loon-Plage et arrêté puis condamné à six mois de prison avec trois ans d’interdiction de venir en France<ref>Modèle:Article.</ref>. Le Modèle:Date-, en raison de l’afflux de migrants dans les bus DK’Bus, ces derniers ne peuvent plus stopper et prendre d’autre usagers aux arrêts situés dans la commune. Le vice-président chargé des Transports, Damien Carême, a doublé la ligne A<ref>Modèle:Article.</ref> : « Celui de 7 h, au départ de Gravelines et certains à partir de 18 h 45 au niveau de Grande-Synthe, dans le sens Dunkerque-Gravelines ». Début Modèle:Date-, l’espace entre le rond-point des hôtels et le parking des camions est débroussaillé pour éviter l’installation d’un nouveau camp. Du coup, les matinées de la police aux frontières de Loon-Plage sont un peu plus calmes. Le nombre de découvertes quotidiennes de migrants a chuté « aux environs de 20, quant à la fin du mois de Modèle:Date-, il y en avait dans quasiment tous les camions » dont « quelques familles érythréennes », des Kurdes et Irakiens entre 16 et 21 ans. La première clôture de deux kilomètres autour du nouveau terminal ferry de Loon-Plage (ouvert dans la nuit du 15 au Modèle:Date-) a fait chuter le nombre de candidats clandestins. Une deuxième clôture doublera la première, en créant une sorte de sas toujours dans le but d’éviter le passage des migrants<ref>Modèle:Article.</ref>.
Héraldique
Politique et administration
La ville est membre de la communauté urbaine de Dunkerque (Dunkerque grand littoral).
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Maire de 1800 à 1827 : Alexis Louis Longueval, cultivateur.
Maire de 1827 à 1840 : Dominique Devos.
Maire de 1840 à 1843 : Romain Geerssen (Décède le 23 octobre 1843).
Maire de 1843 à 1846 : Jérémie Landron, précédemment adjoint au maire.
Maire de 1846 à mars 1848 : Dominique Devos, précédemment adjoint au maire.
Maire de mars 1848 à 1849 : Alexis Longueval, cultivateur (décède le 17 janvier 1849).
Maire de 1849 à 1852 : Jérémie Landron, cultivateur, meunier.
Maire de 1852 à 1861 : Pierre Longueval.
Maire de 1861 à 1874 : Jean Vandenbavière.
Maire de 1874 à 1881 : Joseph Cocquillier.
Maire de 1881 à 1895 : Hippolyte Fetel-Devos.
Maire de décembre 1895 à mai 1896 : Alfred Devos.
Maire de mai 1896 à 1908 : Jean Baptiste Bury<ref>Annuaire Ravet Anceau du Département du Nord Années 1896 à 1908</ref>.
Maire de 1908 à 1914 : Alfred Devos<ref>Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1909 à 1914</ref>.
Maire de 1922 à 1925 : N. Courcot<ref>Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1922 à 1925</ref>.
Maire de 1925 à 1939 : P. Matrenghem, conseiller d'arrondissement<ref>Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1926 à 1939</ref>.
Maire de 1951 à 1954 : A. Renaut<ref>Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1952 à 1954</ref>.
Maire de 1954 à 1959 : M. Louf<ref>Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1955 à 1959</ref>.Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 37,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 21,1 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,89 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Lieux et monuments
L'office de tourisme renseigne les visiteurs sur les particularités de la ville.
- Un monument dédié à des soldats de la Première Guerre mondiale de la région est érigé en face de la mairie.
- Terminal méthanier de Loon-Plage, mis en service le Modèle:Date- après cinq années de construction.
- Parc Galamé (base de loisirs nature).
Personnalités liées à la commune
- Annabelle Varane, élue miss Nord Pas de Calais 2019.
- Lucas Pouille, né le Modèle:Date- à Grande-Synthe, tennisman professionnel, s'entraînait durant son enfance au centre de tennis de Loon-Plage.
- Justine Somers, Miss Flandre 2010 pour Miss Nationale-Geneviève de Fontenay.
Enseignement
- Pasteur annexe anciennement l'école Victor Hugo :
- École Gérard Philipe : enseignement maternelle et primaire ;
- École Lamartine : Toute petit section à grande section
- École Louis Pasteur : CP AU CM2 ;
- École Sacré Cœur (École Privée Catholique) ;
- Collège Jean Rostand.
Ball Trap club : BTCLN
Sports
Le ministère des sports a décompté 48 équipements sportifs sur le territoire de la commune en 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Motocross, quad, 4x4 : Ronde des sables de Loon-plage
- La course pédestre « Loon-Plage, j'y cours !!! »
- Tennis Club de Loon Plage
- Football (DHR)
- Basketball (Nationale 1)
- Arts martiaux Loonois
- Cyclisme
- Yoga
- Danse
- Amicale Bouliste
- Tir à l'Arc
- Tennis de Table
- Twirling Bâton
- Salle de sport équipée
Culture
- Musée des jeux traditionnels
- Médiathèque Municipale Marcel Pagnol
- École de musique groupe local « Paul Emile Victor » des éclaireuses et éclaireurs de France situé à la ferme Galamé.
- Festival Het Lindeboom qui a lieu tous les ans au mois de juillet et regroupe des musiciens de culture celtique ou traditionnelle (Matmatah, Manau, Alan Stivell ou encore Tri Yann y ont participé)
- Salle Coluche (salle de concert et de spectacle).
- Salle Marcel Rommel (salle multisports).
- Carnaval
- Festival de la toupie (salle Coluche)
Économie
Un marché se tient chaque dimanche matin sur la commune.
Se situe à Loon-Plage le terminal méthanier du port de Dunkerque, mis en service le Modèle:1er janvier 2017 et depuis en croissance permanente, en particulier en 2019. Cette installation est source de revenus pour la commune. Les investissements se poursuivent pour augmenter les capacités du site<ref>Olivier Dufourcg, « L'année de tous les records pour le terminal méthanier du port de Dunkerque », dans La Voix du Nord, 24 juillet 2019, p. 37.</ref>.