Lost Highway (film)
Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox V3/Début Modèle:Infobox V3/Image Modèle:Infobox V3/Séparateur Modèle:Infobox V3/Tableau début Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau fin {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} Modèle:Infobox V3/Séparateur
Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Modèle:Infobox V3/Fin Modèle:Langue, ou Route perdue au Québec et au Nouveau-Brunswick, est un thriller psychologique réalisé par David Lynch, sorti en 1997.
Le film suit un musicien (Bill Pullman) qui commence à recevoir de mystérieuses cassettes VHS de lui et de sa femme (Patricia Arquette) dans leur maison. Il est soudainement condamné pour meurtre, après quoi il disparaît inexplicablement grâce à un « homme mystère » (Robert Blake). Il est remplacé par un jeune mécanicien (Balthazar Getty) menant une vie différente. Mais, peu à peu, des éléments de son passé resurgissent.
Modèle:Langue est financé par la société de production française Ciby 2000 et est tourné en grande partie à Los Angeles. Le film est monté et produit par Mary Sweeney, tandis que la photographie est de Peter Deming. La bande originale du film, produite par Trent Reznor, comprend une musique originale d’Angelo Badalamenti et Barry Adamson ; elle est complétée par des chansons d’artistes tels que David Bowie, Marilyn Manson, Rammstein, Nine Inch Nails et The Smashing Pumpkins.
À sa sortie, Modèle:Langue reçoit des critiques mitigées qui lui reprochent notamment son manque de cohérence. Il a depuis été réévalué par la presse, et a accédé au statut de film culte. Modèle:Langue est le premier des trois films de David Lynch situés à Los Angeles, suivi de Mulholland Drive en 2001 et d’Inland Empire en 2006. En 2003, il est adapté en opéra par la compositrice autrichienne Olga Neuwirth. Modèle:Sommaire
Synopsis
Accroche
Fred Madison, un saxophoniste de Los Angeles, commence à recevoir d’inquiétantes vidéos de lui et de sa femme. Ils reçoivent la visite de policiers qui ne les rassure pas. Un jour, Fred reçoit une nouvelle cassette vidéo le montrant à côté du corps de sa femme assassinée. Il est alors condamné à mort mais disparaît mystérieusement.
Fred Madison est remplacé par Pete Dayton, dont la vie semble différente au premier abord. Mais, comme dans un rêve, des éléments du passé de Fred vont peu à peu réapparaître, de façon différente.
Résumé détaillé
Fred Madison, un saxophoniste plutôt aisé de Los Angeles, entend un message à l’interphone de sa maison : Modèle:Citation. Le lendemain matin, sa femme Renée trouve sur leur porche une cassette VHS contenant une vidéo de la maison où il vit avec Renée, vue de l’extérieur puis de l’intérieur. Après avoir fait l’amour, Fred raconte à Renée qu’il a rêvé que quelqu’un lui ressemblant était attaqué. Il voit alors le visage de Renée comme celui d’un vieil homme pâle. Au fil des jours, d’autres cassettes arrivent, montrant des images d’eux endormis dans leur lit. Fred et Renée appellent la police mais les inspecteurs ne leur offrent aucune aide. Ils assistent ensuite à une fête organisée par l’ami de Renée, Andy. L’« homme mystère » dont Fred a rêvé s’approche de lui, prétendant l’avoir déjà rencontré. L’homme dit ensuite qu’il se trouve chez Fred à ce moment précis et répond au téléphone de la maison lorsque Fred l’appelle. Fred apprend d’Andy que l’homme est un ami de Dick Laurent. Terrifié, Fred quitte la soirée avec Renée. Le lendemain matin, une autre cassette arrive et Fred la regarde seul. À sa grande horreur, on le voit planer au-dessus du corps démembré de Renée. Il est condamné à mort pour son meurtre.
Dans le couloir de la mort, Fred est assailli par des maux de tête et des visions de l’« homme mystère » et d’une cabane en feu dans le désert. Lors d’un contrôle de cellule, le gardien de prison découvre que l’homme dans la cellule de Fred est maintenant Pete Dayton, un jeune mécanicien. Bien que Pete soit remis aux soins de ses parents, il est suivi par deux détectives qui tentent d’en savoir plus sur lui. Le lendemain, Pete retourne travailler au garage où le gangster Modèle:M. lui demande de réparer sa voiture. Modèle:M. emmène Pete faire un tour en voiture, au cours duquel Pete voit Modèle:M. battre un automobiliste. Le lendemain, Modèle:M. revient au garage avec sa maîtresse, Alice Wakefield, et sa Cadillac que Pete doit réparer. Plus tard, Alice revient seule au garage et invite Pete à dîner. Lorsque Pete et Alice entament une liaison, elle craint que Modèle:M. ne les soupçonne, et concocte un plan pour voler son ami Andy et quitter la ville. Alice révèle également à Pete que Modèle:M. est en fait un producteur de porno amateur nommé Dick Laurent. Pete reçoit un appel téléphonique de Modèle:M. et de l’« homme mystère », ce qui l’effraie tellement qu’il décide de suivre le plan d’Alice. Pete tend une embuscade à Andy et le tue accidentellement, avant de remarquer une photo montrant Alice et Renée ensemble. Plus tard, lorsque la police se rend à la maison pour enquêter sur la mort d’Andy, Alice est inexplicablement absente de la photo.
Pete et Alice arrivent dans une cabane vide dans le désert et commencent à faire l’amour dehors sur le sable. Alice finit par se lever et se rend dans la cabane. Pete se retransforme en Fred. En fouillant la cabane, il rencontre l’« homme mystère », qui commence à filmer et à poursuivre Fred avec une caméra vidéo. Fred s’échappe et se rend à l’hôtel Lost Highway, où il trouve Modèle:M. et Renée en train de faire l’amour. Après le départ de Renée, Fred kidnappe Modèle:M. et lui tranche la gorge. L’« homme mystère » tire sur Modèle:M. et murmure quelque chose à Fred avant de disparaître. Fred se rend à son ancienne maison, sonne l’interphone et dit : Modèle:Citation. Lorsque les deux détectives arrivent à la maison, Fred retourne en courant à sa voiture et s’enfuit, avec les détectives à ses trousses. La poursuite se prolonge dans la nuit, Fred hurlant d’impuissance tandis que la voiture roule à toute allure sur l’autoroute sombre.
Fiche technique
- Titre original et français : Modèle:Langue
- Titre québécois : Route perdue
- Réalisation : David Lynch
- Scénario : David Lynch et Barry Gifford
- Photographie : Peter Deming
- Montage : Mary Sweeney
- Musique : Angelo Badalamenti
- Direction artistique : Russell J. Smith<ref name="Base de données bifi">Modèle:Lien web.</ref>
- Décors : Leslie Morales
- Costumes : Patricia Norris
- Producteurs : Deepak Nayar, Tom Sternberg, Mary Sweeney
- Producteur délégué : Sabrina S. Sutherland
- Sociétés de production : Ciby 2000, Modèle:Langue, Modèle:Langue
- Société de distribution : CiBy Distribution
- Pays d’origine : Modèle:Nobr | Modèle:Pays
- Langue originale : anglais
- Format : couleur — 35 mm — 2,35:1 — son Dolby Digital
- Genre : thriller psychologique, film noir
- Durée : Modèle:Nobr
- Dates de sortie :
- Classification :
- France : interdit aux moins de 12 ans (visa d’exploitation n° 91324 délivré le Modèle:Date-)
- États-Unis : R
Distribution
Modèle:Colonnes Modèle:Source RS Doublage<ref>Modèle:Lien web.</ref> et DSD Doublage<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Production
Genèse et développement
Modèle:Langue est réalisé par David Lynch, son premier long métrage depuis Twin Peaks: Fire Walk with Me (1992), préquelle de sa série télévisée Twin Peaks (1990-1991)<ref name="Article de Rolling Stone">Modèle:Lien web.</ref>. Il trouve l’expression Modèle:Citation étrangère dans le livre Modèle:Langue (1992) de Barry Gifford<ref>Modèle:Article.</ref>, écrivain dont il a adapté le roman Sailor et Lula (1990) au cinéma et qu’il connait très bien<ref name="Article Cinefantastique">Modèle:Article.</ref>. Il lui explique adorer cette expression comme titre pour un film. Les deux hommes se mettent d’accord pour écrire un scénario ensemble<ref name="Interview Positif">Modèle:Article.</ref>, ayant chacun leurs propres idées de ce que Modèle:Langue devrait être. Ils finissent par toutes les rejeter<ref name="Interview Positif" />. Lynch raconte alors à Gifford que, lors de la dernière nuit de tournage de Modèle:Langue, il lui est venu une idée à propos de cassettes vidéo et d’un couple en crise<ref name="Interview Positif" />. Cette idée deviendra la première partie du film jusqu’à ce que le personnage de Fred Madison se retrouve dans le couloir de la mort. Lynch et Gifford se rendent compte qu’un changement est nécessaire, et une autre histoire, reliée à la première mais néanmoins différente se développe<ref name="Interview Positif" />. Ils mettent un mois pour terminer le scénario<ref name="Interview Positif" />.
Modèle:Langue s’inspire en partie de l’affaire O. J. Simpson, qui implique l’arrestation d’un homme niant avoir commis un meurtre<ref name="Article de Scott Tobias pour The A.V. Club">Modèle:Lien web.</ref>. La scène d’ouverture du film, où Fred Madison entend les mots Modèle:Citation dans son interphone, s’inspire d’un incident similaire survenu à Lynch chez lui<ref name="Interview Positif" />. Comme sa maison était proche de celle de l’acteur David Lander et que les deux hommes portaient le même prénom, Lynch pensait que la personne inconnue avait dû se tromper d’adresse<ref name="Interview Positif" />. L’idée de l’« homme mystère »<ref name="MM"/> Modèle:Citation, a expliqué Lynch<ref name="Article Cinefantastique" />.
Le film est financé par la société de production française Ciby 2000<ref name="Article Première">Modèle:Article.</ref>. La société Modèle:Langue de Lynch, dont les bureaux sont situés près de sa maison dans les collines d’Hollywood, participe également à la production du film<ref name="Article Première" />.
Distribution des rôles
David Lynch confie le rôle principal à Bill Pullman, un de ses amis et voisins<ref>Modèle:Article.</ref>. L’actrice Patricia Arquette accepte de jouer les rôles de Renée et d’Alice parce qu’elle était intéressée par le fait d’incarner une femme sexuellement désirable et dangereuse<ref name="Interview W">Modèle:Lien web.</ref>, un rôle qu’elle n’avait jamais joué auparavant<ref name="Article du Daily Press">Modèle:Article.</ref>. Elle était une admiratrice de Lynch depuis longtemps et était honorée de travailler avec lui<ref name="Interview W" />,<ref name="Article du Daily Press" />. L’acteur Balthazar Getty est choisi pour le rôle de Pete Dayton après que Lynch a vu une photo de lui dans un magazine et ait estimé qu’il était Modèle:Citation<ref name="Room to Dream">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le scénario étant très ouvert à l’interprétation, Balthazar Getty et Patricia Arquette ne savent pas quel genre de film Modèle:Langue est censé être. Selon Getty, Modèle:Citation<ref name="Room to Dream" />.
L’acteur Robert Blake est choisi pour jouer le rôle de l’« homme mystère »<ref name="MM"/> car Lynch avait apprécié ses précédents travaux et avait toujours souhaité travailler avec lui<ref name="Article Cinefantastique" />. Bien qu’il n’ait rien compris au scénario, Blake est lui-même responsable de l’apparence et du style de son personnage. Lorsque Lynch lui dit d’utiliser son imagination, Blake décide de couper ses cheveux courts, de les séparer au milieu et d’appliquer un maquillage blanc kabuki sur son visage. Il enfile ensuite une tenue noire et s’adresse à Lynch, qui adore son style<ref name="Article Cinefantastique" />.
Les rôles de Modèle:M. et Dick Laurent sont confiés à l’acteur Robert Loggia, qui avait déjà manifesté son intérêt pour le rôle de Frank Booth dans Blue Velvet de Lynch en 1986. En apprenant que Dennis Hopper avait été choisi pour jouer le rôle de Booth, Loggia l’avait copieusement insulté. Cet épisode, qui a marqué Lynch, a inspiré la scène de rage de Modèle:M. au volant<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Langue est aussi le dernier film dans lequel Richard Pryor a joué<ref name="Article de Scott Tobias pour The A.V. Club" />.
Tournage
Modèle:Langue est tourné à Los Angeles, en Californie, en 54 jours environ<ref>Modèle:Article.</ref>, du Modèle:Date- au Modèle:Date-<ref name="Article Première" />. Certaines scènes d’extérieur et de voiture sont tournées à Griffith Park<ref name="Article Première" />, tandis que les scènes du Lost Highway Hotel sont tournées à l’Modèle:Langue dans la Vallée de la Mort<ref>Modèle:Lien web.</ref>. David Lynch possède la propriété utilisée pour le manoir de Fred et Renée, qui se trouve dans la même rue que sa propre maison dans les collines d’Hollywood<ref name="Article de Rolling Stone" />. La maison est configurée d’une manière particulière pour répondre aux exigences du film. Un couloir menant à la chambre à coucher est ajouté et la façade est remodelée avec des fenêtres à fente pour rendre le point de vue de Fred très limité<ref name="Interview Positif" />. Les peintures qui se trouvent sur le mur au-dessus du canapé sont réalisées par la productrice et monteuse du film Mary Sweeney<ref name="Article Première" />, à l’époque mariée à Lynch.
Les scènes impliquant de la nudité et des contacts sexuels s’avèrent très difficiles pour Patricia Arquette. L’actrice, qui se considère comme pudique, se sent néanmoins très protégée par Lynch et l’équipe de tournage, qui lui donnent des robes de chambre à tout moment<ref name="Interview W" />. La scène d’amour entre elle et Balthazar Getty dans le désert est tournée sur le lit d’un lac asséché à 30 km de Baker<ref name="Article du Daily Press" />, dans un plateau fermé auquel seule l’équipe clé était autorisée à accéder<ref name="Interview W" />. La séquence où Fred se transforme en Pete n’est pas générée par ordinateur, mais à l’aide de techniques de camouflage : un maquilleur a construit une fausse tête recouverte de matière cérébrale artificielle, qui a ensuite été entrecoupée de plans de Bill Pullman<ref name="Article du Cinematographer">Modèle:Article.</ref>. La poursuite finale en voiture est tournée avec deux caméras différentes tournant à des fréquences d’images différentes. Les rushes ont ensuite été accélérés pour rendre la scène plus agressive<ref name="Article du Cinematographer" />.
David Lynch travaille avec le directeur de la photographie Peter Deming pour donner au film un aspect surréaliste<ref name="Article Cinefantastique" />. Le scénario comportant peu de descriptions, le style visuel du film est élaboré au cours du tournage<ref name="Interview Positif" />. Peter Deming retire parfois les objectifs de sa caméra pour flouter une scène particulière<ref name="Interview du magazine Filmmaker">Modèle:Article.</ref>, tandis que Lynch écoute souvent de la musique dans son casque et une scène en même temps pour mieux se représenter le scénario<ref name="Interview W" />. Selon lui, Modèle:Citation<ref name="Article Cinefantastique" />. La notion de fugue dissociative est intégrée au film après qu’un agent publicitaire de la production en a pris connaissance dans un livre consacré aux maladies mentales. David Lynch le perçoit comme un terme musical, estimant qu’Modèle:Citation<ref name="Interview du magazine Filmmaker" />.
Au cours du tournage, David Lynch reçoit un CD de l’album Herzeleid de Rammstein, dont les membres sont des fans du cinéaste. Il n’y prête pas attention dans un premier temps, au regret du groupe. Ce n’est que lors d’un trajet en voiture pour se rendre en repérage à la Vallée de la Mort qu’il l’écoute pour la première fois. Il est immédiatement conquis et réalise que c’est la musique qu’il recherche pour Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par la suite, le cinéaste passe l’album à un volume très élevé avec deux énormes haut-parleurs tout au long du tournage, même pendant les pauses. Les personnes présentes sur le plateau se mettent alors à danser, ravies par la musique. La société de production de Lynch Modèle:Langue finit par commander plus de 70 exemplaires de Herzeleid pour les membres de l’équipe de tournage<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les titres Heirate mich et Rammstein figurent sur la BO du film, ce qui ravit Rammstein.
David Lynch veut initialement tourner Modèle:Langue en noir et blanc, mais l’idée est écartée en raison des risques financiers que cela peut entraîner. Néanmoins, le film est tourné dans des niveaux d’obscurité variables et comporte peu de scènes de jour<ref name="Article Cinefantastique" />. Certaines séquences deviennent si sombres qu’il est difficile pour les spectateurs de voir ce qui se passe. Selon Peter Deming, Modèle:Citation<ref name="Article Cinefantastique" />. L’obscurité du film n’est volontairement pas ajustée pendant la post-production<ref name="Article Cinefantastique" />. Le premier montage du film de deux heures et demie fait l’objet d’une projection test auprès de 50 personnes pour donner à Lynch une idée des scènes à couper<ref name="Article Cinefantastique" />. Le film est finalement réduit à une durée de deux heures et dix minutes. La plupart des scènes supprimées concernent la vie de Pete Dayton, notamment une scène où il sort avec ses amis dans un drive-in avant de se rendre au bowling<ref name="Article Cinefantastique" />.
Bande originale
Modèle:Infobox Musique (œuvre) La musique originale du film est composée par Angelo Badalamenti avec des musiques additionnelles de Barry Adamson<ref name="Article de Consequence of Sound">Modèle:Lien web.</ref>. Badalamenti est un collaborateur régulier de Lynch, avec qui il a travaillé sur Blue Velvet et la série Twin Peaks<ref name="Article Cinefantastique" />. La majeure partie de la musique est enregistrée à Prague avec des compositions additionnelles réalisées à Londres<ref name="Article Cinefantastique" />. À La Nouvelle-Orléans, Lynch collabore avec le musicien Trent Reznor de Nine Inch Nails pour fournir des musiques additionnelles. Ensemble, ils créent la musique qui accompagne les scènes dans lesquelles Fred et Renée regardent les mystérieuses cassettes VHS<ref>Modèle:Article.</ref>. Deux chansons de Reznor et Nine Inch Nails, The Perfect Drug et Driver Down, sont spécialement composées pour le film<ref name="Article de Consequence of Sound" />. Reznor produit ensuite un album de bande originale qui comprend la partition du film et des chansons d’artistes tels que David Bowie, Lou Reed, Marilyn Manson, The Smashing Pumpkins et Rammstein<ref name="Article de The A.V. Club sur la musique">Modèle:Lien web.</ref>.
Les contributions de Marilyn Manson comprennent la reprise de I Put a Spell on You de Screamin’ Jay Hawkins, qui était déjà sortie sur leur EP Smells Like Children de 1995, et Apple of Sodom qui est spécifiquement enregistrée pour le film<ref name="Article de The A.V. Club sur la musique" />. Billy Corgan, le leader des Smashing Pumpkins, écrit Eye après que Lynch a rejeté une première version de Tear issue de l’album Adore sorti en 1998<ref name="Article de The A.V. Club sur la musique" />. Deux chansons de Rammstein Modèle:Incise sont incluses après que David Lynch a écouté leur premier album Herzeleid (1995) alors qu’il explorait les lieux de tournage du film<ref name="Article de The A.V. Club sur la musique" />. Le titre Insensatez, une version instrumentale de la chanson bossa nova Insensatez d’Antônio Carlos Jobim, est également incluse dans la bande originale du film<ref name="Article de The A.V. Club sur la musique" />. L’album, qui sort le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>, atteint la Modèle:7e place du Billboard 200 et est certifié Or aux États-Unis<ref name="Article de The A.V. Club sur la musique" />.
La chanson Modèle:Langue de Modèle:Langue ne figure pas sur le disque mais peut être entendue dans le film.
Accueil
Accueil critique
Dans la presse anglophone
À sa sortie, Modèle:Langue reçoit un accueil mitigé de la part de la critique<ref name="Metacritic">Modèle:Lien web.</ref>. Gene Siskel et Roger Ebert donnent tous deux à Modèle:Langue une mauvaise note, reprise ironiquement lors de la promotion du film<ref name="Article du Daily Vanguard">Modèle:Lien web.</ref>. Pour Roger Ebert, le film n’a aucun sens, bien qu’il loue l’ambiance créée par les images puissantes et la bande-son forte. Il conclut sa critique en affirmant que Modèle:Langue Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De même, Kenneth Turan du Los Angeles Times écrit que Modèle:Langue est un film Modèle:Citation qui Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Stephanie Zacharek de Salon et Owen Gleiberman d’Entertainment Weekly estiment tous deux que le film est superficiel, notamment comparé à Blue Velvet<ref name="Article de Salon">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Article d'Entertainment Weekly">Modèle:Lien web.</ref>. Pour Stephanie Zacharek, David Lynch Modèle:Citation<ref name="Article de Salon" />. Owen Gleiberman compare quant à lui les scènes de sexe du film à celles de Modèle:Citation<ref name="Article d'Entertainment Weekly" />.
D’autres critiques sont plus positives. La journaliste du New York Times Janet Maslin juge que, même si l’aspect pervers du film manque d’originalité et fait penser à celle de Blue Velvet, Modèle:Langue Modèle:Citation et Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le rédacteur en chef de Metro Silicon Valley Richard von Busack fait l’éloge de Modèle:Langue qu’il considère comme un Modèle:Citation en raison de son scénario déroutant et dérangeant<ref name="Article de Metro" />. Il explique que l’horreur Modèle:Citation et que, contrairement à des films d’horreur populaires comme Scream (1996), où la violence à l’écran n’est pas réaliste, David Lynch Modèle:Citation<ref name="Article de Metro" />. Dans une autre critique positive, Andy Klein du Dallas Observer estime que Modèle:Langue est un retour en forme pour le cinéaste et considère qu’il s’agit de sa meilleure œuvre depuis Blue Velvet<ref name="Article du Dallas Observer">Modèle:Lien web.</ref>. Il compare les interrogations sans réponse du film à la séquence « Star Gate » de 2001, l’Odyssée de l’espace (1968), déclarant que Modèle:Langue est Modèle:Citation<ref name="Article du Dallas Observer" />.
Dans le Chicago Reader, le critique Jonathan Rosenbaum évoque Modèle:Citation<ref name="Article du Chicago Reader">Modèle:Lien web.</ref>. Il attribue à David Lynch Modèle:Citation, qui donnent au film un style très expressionniste<ref name="Article du Chicago Reader" />. Cependant, il critique l’iconographie du film noir pour son manque de contexte historique. Pour Todd McCarthy de Variety, bien que Modèle:Langue soit Modèle:Citation, le résultat Modèle:Citation<ref name="Critique de Variety" />.
En France
En France, l’accueil est dans l’ensemble plutôt positif<ref name="Article des Inrocks">Modèle:Lien web.</ref>. Pour Frédéric Bonnaud des Inrockuptibles, Modèle:Langue est Modèle:Citation. Bien qu’il admette que Modèle:Citation, c’est pour selon lui Modèle:Citation. Il trouve également le film déconcertant, Modèle:Citation. Enfin, il salue les performances des deux acteurs principaux, Patricia Arquette et Bill Pullman<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Jean-François Rauger du journal Le Monde est également élogieux, qualifiant volontiers Modèle:Langue de Modèle:Citation. À l’instar d’autres critiques, il loue le générique Modèle:Citation. Il rapproche la structure en deux parties du film au travail de Stanley Kubrick qui, avec Full Metal Jacket, avait déjà Modèle:Citation. Jean-François Rauger note aussi que Modèle:Citation permet à Lynch de Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
D’autres critiques n’adhèrent pas au film, comme François Gorin qui écrit dans Télérama : Modèle:Citation<ref name="Article des Inrocks" />.
Box-office
Modèle:Langue sort en France le Modèle:Date<ref name="Base de données bifi" />. Il y réalise Modèle:Unité, dont 131 210 à Paris<ref name="jpbox-office">Modèle:Lien web.</ref>. En Amérique du Nord, le film est présenté en avant-première au Festival du film de Sundance, à Park City, dans l’Utah, en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il bénéficie ensuite d’une sortie limitée le Modèle:Date dans Modèle:Nobr, rapportant près de Modèle:Unité<ref name="Box Office Mojo">Modèle:Lien web.</ref>. Le film connait une extension une semaine plus tard dans 212 salles et, après une diffusion limitée de trois semaines, il rapporte Modèle:Unité de dollars en Amérique du Nord<ref name="Box Office Mojo" />. Le Modèle:Date, Modèle:Langue sort en Russie où il rapporte 28 347 dollars<ref name="The Numbers">Modèle:Lien web.</ref>. Au total, le film rapporte plus de Modèle:Nobr de dollars dans le monde<ref name="jpbox-office" /> pour un budget de Modèle:Nobr<ref name="IMDb">Modèle:Lien web.</ref>.
Distinctions
Lors des Modèle:Langue 1997, Modèle:Langue est nommé dans les catégories « Pire film » et « Pire réalisateur », mais perd face à Batman et Robin dans les deux catégories<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est aussi nommé pour le grand prix de l’Union de la critique de cinéma en 1998, finalement remporté par Lone Star<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Analyse
Genre
Bien que Modèle:Langue soit généralement classé comme un film néo-noir<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Article du British Film Institute pour les vingt ans du film">Modèle:Lien web.</ref>, le film emprunte des éléments à d’autres genres, notamment à l’expressionnisme allemand, à la Nouvelle Vague française<ref name="Article Cinefantastique" /> ou au cinéma fantastique, en particulier à travers le personnage de l’« homme mystère » au visage blanchâtre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les genres du thriller psychologique et du film d’horreur ont également été utilisés pour décrire le récit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Article de Metro">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Article de Little White Lies pour le vingtième anniversaire du film">Modèle:Lien web.</ref>. Thomas Caldwell du magazine australien Metro, décrit Fred Madison comme Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>. Une autre caractéristique du film noir est la femme fatale (Alice Wakefield), qui entraîne Pete Dayton dans des situations dangereuses<ref name="Critique de Variety">Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Langue est également remarqué pour sa violence graphique et ses thèmes sexuels. David Lynch défend ces images, déclarant avoir été simplement honnête avec ses propres idées pour le film<ref name="Article de Rolling Stone" />.
Influences
Plusieurs thèmes et idées de Modèle:Langue avaient déjà été explorés avant sa sortie. Le film noir Détour d’Edgar George Ulmer (1945) se concentre également sur un musicien de boîte de nuit perturbé<ref name="Article du British Film Institute pour les vingt ans du film" />. Le cadre du film et les mystérieux messages enregistrés ont été perçus comme une référence au film En quatrième vitesse de Robert Aldrich (1955), tandis que son atmosphère cauchemardesque a été comparée au court métrage Meshes of the Afternoon de Maya Deren (1943)<ref name="Article du British Film Institute pour les vingt ans du film" />. Comme le film Sueurs froides d’Alfred Hitchcock (1958), Modèle:Langue examine les obsessions des hommes pour les femmes, qui ne font que représenter les émotions qui les concernent<ref name="Article du British Film Institute pour les vingt ans du film" />. David Lynch décrit le film comme une Modèle:Citation<ref name="Article de Slate">Modèle:Lien web.</ref> et insiste sur le fait que, bien que Modèle:Langue traite de Modèle:Citation<ref name="Article Cinefantastique" />, il reste très abstrait et peut être interprété de différentes manières<ref name="Interview Positif" />. Il n’est pas en faveur d’une interprétation spécifique et estime que le film laisse les spectateurs interpréter les événements comme ils le souhaitent<ref name="Article Cinefantastique" />. Barry Gifford, cependant, pense que le film offre une explication rationnelle à ses événements surréalistes. Selon lui, Fred Madison fait l’expérience d’une fugue psychogène, qui se manifeste lorsqu’il se transforme en Pete<ref name="Article Cinefantastique" />. Enfin, certains spectateurs voient Modèle:Langue comme un hommage à la nouvelle d’Ambrose Bierce Ce qui se passa sur le pont de Owl Creek (1890)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Structure
La structure cyclique du film a été comparée à un ruban de Möbius<ref name="Article de Scott Tobias pour The A.V. Club" />,<ref name="Article de Slate" />. Le chercheur slovène Slavoj Žižek rapproche cette circularité d’un processus psychanalytique. Selon lui, Modèle:Citation<ref name="Ouvrage de Slavoj Žižek">Modèle:Ouvrage.</ref>. Cela implique que la folie de Fred est si puissante que même le fantasme dans lequel il se voit en Pete finit par se dissoudre et se termine en cauchemar<ref name="Ouvrage de Slavoj Žižek" />. Il interprète également la structure en deux parties du film comme Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Éditions en vidéo
Modèle:Langue sort le Modèle:Date en DVD aux éditions Universal Pictures Home Entertainment. Le DVD est présenté dans un format large anamorphosé de ratio 2.35:1 avec un son Dolby Digital 5.1<ref name="Article de Slant">Modèle:Lien web.</ref>. Le film sort ensuite au format Blu-ray en France en 2010, puis au Japon et au Royaume-Uni en 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Blu-ray britannique">Modèle:Lien web.</ref>. L’édition britannique comprend une collection de courts métrages expérimentaux que David Lynch avait précédemment proposés sur son site Internet. Cependant, elle est encodée en résolution 1080i à une fréquence d’images de Modèle:Nobr, par opposition à la définition 1080p à 24 images par seconde des éditions française et japonaise<ref name="Blu-ray britannique" />.
Aux États-Unis, Modèle:Langue est publié en Blu-ray le Modèle:Date aux éditions Kino Lorber en utilisant le master de 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. David Lynch ne participe pas à la sortie du Blu-ray, déclarant que Modèle:Citation<ref name="Article d'IndieWire sur le Blu-ray">Modèle:Lien web.</ref>. La société Kino Lorber se justifie en disant que la sortie provenait du master Universal Pictures, et qu’ils avaient l’intention de travailler avec Lynch sur la sortie, mais qu’ils n’ont obtenu aucune réponse après l’avoir contacté<ref name="Article d'IndieWire sur le Blu-ray" />.
Postérité
Bien qu’il ne soit pas aussi apprécié que d’autres films de David Lynch<ref name="Article de Little White Lies pour le vingtième anniversaire du film" />, Modèle:Langue suscite rétrospectivement l’intérêt de la critique et des universitaires<ref name="Article de Slate" />. Avec plus de Modèle:Unité comptabilisés, l’Internet Movie Database propose une note moyenne de Modèle:Fraction<ref name="IMDb" />. Sur le site Rotten Tomatoes, il obtient un taux d’approbation de 61 % sur la base de Modèle:Nobr, avec une note moyenne de 6,24 sur 10. Le consensus critique du site Internet est le suivant : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur le site Metacritic, le film obtient une note de 52 sur 100 sur la base de Modèle:Nobr, ce qui correspond à des « critiques mitigées ou moyennes »<ref name="Metacritic" />.
Pour Jeremiah Kipp de Slant Magazine, Modèle:Langue n’est pas un échec artistique, déclarant qu’Modèle:Citation<ref name="Article de Slant" />. Pour William Carroll de Little White Lies, Modèle:Langue est un prélude à Mulholland Drive en raison de sa Modèle:Citation, et estime qu’il mérite d’être considéré comme l’une des meilleures œuvres du réalisateur<ref name="Article de Little White Lies pour le vingtième anniversaire du film" />. De même, Victoria Castellanos, rédactrice en chef du Daily Vanguard, estime que Modèle:Langue Modèle:Citation<ref name="Article du Daily Vanguard" />.
En tant que film culte<ref name="Article du Daily Vanguard" />, Modèle:Langue est inclus dans la section « The New Cult Canon » de The A.V. Club<ref name="Article de Scott Tobias pour The A.V. Club" />. Le rédacteur Scott Tobias le considère comme Modèle:Citation, et affirme que Lynch Modèle:Citation<ref name="Article de Scott Tobias pour The A.V. Club" />. Lucia Bozzola, du site AllMovie, estime qu’après Twin Peaks: Fire Walk with Me, Modèle:Langue marque un retour aux sources pour Lynch et qu’elle qualifie de Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Langue reçoit cinq voix dans le sondage 2012 des critiques de Sight and Sound sur les plus grands films de tous les temps, et se classe Modèle:323e ; dans le sondage des réalisateurs, il reçoit deux votes et se classe Modèle:322e<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2003, le film est adapté en opéra par la compositrice autrichienne Olga Neuwirth, sur un livret d’Elfriede Jelinek<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Références
Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références nombreuses
Annexes
Bibliographie
Ouvrages
Les ouvrages sont classés selon leur année de parution.
Articles
Les articles sont classés selon leur année de parution.
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Radio
- « 25 ans de "Lost Highway" : pourquoi David Lynch s’acharne-t-il à nous perdre ? », France Culture, Sans oser le demander par Géraldine Mosna-Savoye, avec Guy Astic, le Modèle:Date-
- « Épisode 2/4 : Lost Highway, identité et subjectivité », France Culture, Les Chemins de la philosophie, série « Philosopher avec David Lynch » par Adèle Van Reeth, avec David Roche, le Modèle:Date-