Scream (film, 1996)

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Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Modèle:Infobox V3/Fin Modèle:Langue Modèle:MSAPI<ref group="N">Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.</ref> <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} (Modèle:Litt. Modèle:Citation), ou Frissons au Québec, est un film d'horreur américain réalisé par Wes Craven, écrit par Kevin Williamson et sorti en 1996. Il fait partie de la franchise Modèle:Langue qui compte pour le moment six films et dont il est l'opus initial.

En partie inspiré de l'affaire du tueur de Gainesville mais aussi du film d'horreur Halloween, le film de Craven mélange les genres de la comédie, du Modèle:Langue et du Modèle:Langue, un sous-genre dans l'univers du film d'horreur, et intègre également des mises en abyme et de l'humour noir. Le film inclut dans son récit les Modèle:Citation et stéréotypes du Modèle:Langue lambda, tout en les détournant, et offre ainsi une forme d'analyse et une satire de ce genre très en vogue dans les années 1970 et 1980, comme avec les franchises Halloween, Vendredi 13 et Les Griffes de la nuit, sans pour autant verser dans la parodie. Le concept de Scream est une première à l'époque, ce qui en fait en partie le succès de l'œuvre.

Le film met en scène Neve Campbell dans le rôle de l'héroïne du film, Sidney Prescott, rôle qui la révèle et fait d'elle une star. Le film s'offre également la présence de Courteney Cox dans le rôle d'une journaliste à scandale et de Drew Barrymore dans le rôle de la deuxième victime du film, les deux seules actrices connues du casting à l'époque grâce à la série Friends pour la première et à E.T., l'extra-terrestre, entre autres, pour la seconde. Pour Skeet Ulrich, Rose McGowan, Matthew Lillard, David Arquette et Jamie Kennedy, les acteurs jouant des personnages faisant partie de l'entourage de Sidney, le film de Craven représente le premier gros succès commercial de leurs carrières et les révèlent au public.

L'intrigue tourne autour d'un mystérieux tueur en série, caché sous un costume de fantôme et armé d'un couteau, qui sévit dans une petite ville américaine situé en Californie. Bien que visant principalement la jeune écolière Sidney Prescott, il s'en prend également à son entourage alors qu'elle peine à se remettre du meurtre de sa mère un an avant les évènements du film. Le tueur en question, surnommé plus tard Ghostface, réalise ses crimes en s'inspirant des plus grands films d'horreur des années précédentes.

Doté d'un budget de production s'élevant à 14 000 000 $, Modèle:Langue en Modèle:Nobr$ à travers le monde et devient à cette époque le Modèle:Langue ayant engrangé le plus de recettes de tous les temps, et ce, jusqu'en 2018. Le film cumule également 2,2 millions d'entrées en France, l'un des plus gros scores jamais enregistré pour un film d'horreur à ce jour au box-office français. Il représente également toujours le plus gros succès financier de la franchise au niveau national et mondial. Très bien accueilli par la critique du public mais aussi par des professionnels, le film est récompensé des statuettes du meilleur film d'horreur et du meilleur scénario aux Modèle:Langue, ainsi que du Grand Prix au Festival de Gérardmer en 1997. Les interprétations de ses acteurs, notamment celles de Campbell et Barrymore, sont très appréciées.

Modèle:Langue marque un véritable tournant dans le cinéma de genre durant la fin des années 1990. Son scénario original au moment de sa sortie révolutionne le style du Modèle:Langue, la popularité du film en fait rapidement un phénomène de société et relance, à l'époque, l'intérêt du public à l'égard du genre. Le film fait également parler de lui pour des crimes réalisés par des individus s'étant inspirés du film, ce qui lance à l'époque le débat sur l'influence de la violence au cinéma et dans les médias en général. En parallèle, la scène d'ouverture du film devient culte et Modèle:Langue devient une icône du cinéma d'horreur. Ce succès est d'une telle ampleur que le film connait également cinq suites sorties au cinéma entre 1997 et 2023, une série télévisée du même nom, plusieurs parodies comme Scary Movie en 2000 et relance à lui seul une vague de nouveaux Modèle:Langue, plus communément surnommés « Modèle:Langue », entre 1997 et 2002. Le second film, Scream 2, qui est très rapidement mis en chantier après le premier film, sort en 1997.

Synopsis

Toile de fond

La ville californienne de Woodsboro<ref group="N">Woodsboro est une ville fictive.</ref>, d'ordinaire très tranquille, est secouée par les meurtres de deux étudiants. La police enquête, et le tueur frappe à nouveau en s'inspirant des films d'horreur des années 1970 et 1980. Qui sera la prochaine victime ? Qui se cache derrière le masque de l'assassin ? L'enquête commence lorsque le tueur vise une certaine Sidney Prescott<ref name=":49">Modèle:Ouvrage.</ref>, dont la mère est morte un an auparavant dans d'étranges circonstances<ref name=":21">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":Trivia">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Synopsis détaillé

Fichier:Healdsburg, California - 51072887797.jpg
La fontaine ou se réunissent Sidney, Billy, Tatum, Stuart et Randy au début du film. Cette fontaine se trouve à Healdsburg, en Californie.

Un soir, Casey Becker (Drew Barrymore) est seule chez elle lorsqu'elle s'apprête à regarder un film d'horreur avec son petit ami<ref name=":71" />. Alors qu'elle se prépare du pop-corn, un homme lui donne un premier coup de fil<ref name=":71" />,<ref name="resum1">Modèle:Lien web.</ref>. Peu à peu, la jeune fille et son interlocuteur sympathisent jusqu'à ce qu'il lui demande son nom et prétexte vouloir savoir l'identité de la jeune fille qu'il observe<ref name=":71" />. Puis, il se met à la harceler d'appels terrifiants et menaçants durant la soirée<ref name=":49" />. Il lui présente alors son petit ami, Steven Orth (Kevin Patrick Walls), attaché et bâillonné dehors sur l'une des chaises du jardin<ref name=":49" />. L'individu soumet Casey à un jeu : des questions sur les films d'horreur permettront à Steve de vivre ou non. Le sort de ce dernier repose sur les épaules de Casey, qui doit correctement répondre à toutes les questions pour sauver la vie de son petit ami<ref name="resum3">Modèle:Lien web.</ref>.

Malheureusement, la jeune fille finit par se tromper sur l'une des questions et condamne, malgré elle, le jeune homme à mort par éventration<ref name=":49" />,<ref name=":71" />. Le tueur finit par se dévoiler (il porte un déguisement noir et un masque blanc ressemblant à un fantôme) et s'en prend à Casey en l’attaquant dans le jardin alors qu'elle tente de s'enfuir alors même que les parents de la jeune fille rentrent de leur soirée et ne sont qu'à quelques mètres d'elle. Malheureusement, Casey est incapable de pouvoir crier après que le tueur a essayé de l'étrangler<ref name=":71" />. Le tueur la poignarde à plusieurs reprises alors même que ses parents l'entendent agoniser grâce au second téléphone de la maison. Lorsque la ligne se coupe et qu'ils ne peuvent plus appeler la police, le père de Casey envoie sa femme chercher du secours chez les voisins, mais lorsqu'elle sort, la mère de Casey hurle de terreur et s'effondre lorsqu'elle voit le corps de Casey éventré et pendu à un arbre<ref name=":71" />,<ref name="resum2" />.

Quelques instants plus tard, Sidney Prescott (Neve Campbell) est seule dans sa chambre mais est rejointe par Billy Loomis (Skeet Ulrich), qui entre par la fenêtre<ref name=":76">Modèle:Lien web.</ref>. Ils sont presque surpris par le père de Sidney, Neil Prescott (Lawrence Hecht), qui annonce à Sidney son départ hors de la ville<ref name=":76" />. Avec l'intention de coucher avec elle, Billy se rapproche de la jeune femme, mais Sidney le repousse est n'est toujours pas prête à perdre sa virginité<ref name=":76" />, ce qui représente d'ailleurs un souci dans leur couple<ref name=":49" />. Le lendemain, la ville est sens dessus dessous : l'école où étudiaient les deux étudiants est bondé de policiers et de journalistes, ce qui rappele à Sidney son douloureux passé, sa mère ayant été assassinée un an auparavant<ref name="resum1" />. Elle et le reste des étudiants du Woodsboro High sont appelés dans le bureau du proviseur Himbry (Henry Winkler) un à un pour une série de questions à propos de Casey,: chaque personne étant considérée comme potentiellement suspecte. Puis, Sidney retrouve son petit ami ; sa meilleure amie, Tatum Riley (Rose McGowan) ; et ses amis Stuart Macher (Matthew Lillard), également petit ami de Tatum et ancien petit-ami de Casey ; et Randy Meeks (Jamie Kennedy), qui est secrètement amoureux de Sidney et fanatique de films d'horreur<ref name=":76" />. Ensemble, ils analysent la situation tout en essayant de comprendre le mobile et l'identité du tueur<ref name="resum3" />.

À la fin de la journée, Sidney, encore abasourdie par le drame, rentre chez elle et passe le début de soirée seule en attendant que Tatum vienne la chercher pour passer le weekend avec elle, son père étant parti pour un voyage d'affaires. Cependant, très vite, le téléphone sonne. Au bout du fil, la voix de l'homme qui avait harcelé Casey la veille commence à lui parler, mais elle ne se sent pas d'abord menacée puisqu'elle pense à une mauvaise blague que Randy lui fait<ref name=":62">Modèle:Ouvrage.</ref>. Après une discussion houleuse dans laquelle il nargue Sidney sur le destin tragique de sa mère, il sort d'un placard dans la maison et attaque Sidney<ref name=":76" />,<ref name=":63">Modèle:Ouvrage.</ref>, mais cette dernière réussit à se barricader dans sa chambre et appelle la police<ref name=":62" />. Au même moment, Billy fait irruption dans la chambre par la fenêtre pour la rassurer<ref name=":76" />. Toutefois, lorsqu'il fait tomber son téléphone, Sidney, prise de panique, le prend pour l'homme qui vient de l'harceler au téléphone et s'enfuit avant de tomber sur Dewey Riley (David Arquette), le frère de Tatum, adjoint du shérif<ref name=":76" />. Au poste, Billy est placé en garde à vue en attendant les relevés de communications de son portable<ref name="resum1" />. Dewey, n'obtient pas la moindre information sur le père de Sidney, Neil, qui n'apparaît sur aucune liste de passagers sur un vol récent. À l'extérieur du commissariat, Sidney et Tatum sont confrontées à Gale Weathers (Courteney Cox), journaliste à scandales très ambitieuse et autocentrée<ref name=":49" />. En fin de soirée, le tueur contacte Sidney chez Tatum et lui explique que Billy est innocent et qu'il est donc toujours en liberté<ref name=":76" />.

Le lendemain matin, le journal télévisé présente Cotton Weary (Liev Schreiber), l'homme que Sidney a fait accuser du meurtre de sa mère un an auparavant<ref name=":63" />. Ces accusations sont fausses selon Gale Weathers, qui a travaillé sur ce fait divers<ref name=":25" />. Elle ne croit pas à la culpabilité de Cotton et pense même que le meurtre de Casey est connecté à celui de Maureen<ref name=":76" />. Sidney croise soudainement Billy dans les couloirs de l'école après que ce dernier ait été relâché, faute de preuve. Au vu des récents événements et d'une nouvelle attaque sur Sidney au sein même de la même école, dans les toilettes<ref name=":76" />, un couvre-feu est mis en place par les autorités de la ville pour protéger les habitants, ce qui n'empêche pas la mort d'une troisième personne : le proviseur de l'école, Arthur Himbry, poignardé à plusieurs reprises dans son bureau<ref name="resum1" />,<ref name=":63" />. Tatum fait part de son ressenti à Sidney sur les rumeurs entourant Maureen Prescott, la mère de Sidney. Elle commence à croire qu'il se pourrait que Maureen ait eu une aventure avec Cotton Weary, son présumé assassin, ce qui emmène Sidney à douter elle-même de leur relation et de l'erreur qu'elle a peut-être faite en accusant Cotton.

Le tueur n'est pas loin et les observe<ref name="resum1" />. Le soir même, malgré le couvre-feu, une fête est organisée au domicile de Stuart<ref name="resum1" />. Gale accompagne Dewey à la soirée pour y poser en secret une caméra, et le tueur profite très rapidement de cette soirée pour faire une autre victime : Tatum est assassinée dans le garage<ref name="resum1" />,<ref name=":63" />. Pendant ce temps, Randy apporte avec lui plusieurs cassettes vidéo de films d'horreur et annonce les fameuses règles à respecter pour survivre dans ce genre de films<ref name=":63" /> : notamment de ne pas faire l'amour, ne pas consommer d'alcool ou de drogues et ne jamais dire : Modèle:Citation<ref name=":5">Modèle:Lien web.</ref>. Sidney retrouve Billy et décide de lui refaire confiance en couchant pour la première fois avec lui, ce qui agace Randy. Devant Halloween de John Carpenter, les derniers invités de la soirée filent à toute vitesse pour aller découvrir le cadavre du proviseur, retrouvé éventré et pendu quelques minutes avant, et laissent Randy seul dans le salon<ref name="resum2">Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement, Dewey part à la recherche d'une voiture, signalée à l'abandon dans un fossé non loin de chez Stuart. Sur la route, il se rapproche de Gale, qui l'accompagne, mais ils retrouvent la voiture en question, qui s'agit de celle de Neil Prescott.

Photo d'une maison entouré d'arbres.
La véritable maison utilisée par l'équipe technique du film pour représentée la maison de Stu Macher dans Scream

Alors que Sidney et Billy viennent de terminer leurs ébats, le tueur fait irruption dans la chambre et poignarde plusieurs fois Billy. Sidney arrive à s'enfuir hors de la maison par une des fenêtres du grenier<ref name=":62" />, découvre avec effroi le corps de Tatum et demande de l'aide à Kenny (W. Earl Brown), le cameraman de Gale qui est resté dans la camionnette pour visualiser les images de la mini caméra déposée par la journaliste. À ce moment-là , Kenny et Sid aperçoivent le tueur sur la caméra qui est prêt à achever Randy<ref name=":62" />. Kenny sort directement pour tenter d'aller aider le jeune homme mais arrive trop tard, un différé de 30 secondes sur la diffusion de la vidéo dans le camion ayant laissé le temps au tueur de sortir de la maison et de tuer Kenny sous les yeux de Sidney, qui parvient à s'enfuir<ref name="resum4">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":63" />. Dewey revient à la maison et y pénètre, persuadé que le tueur y est présent. Gale découvre le corps de Kenny et, prise de panique, s'enfuit avec la camionnette avant de finir sa course contre un arbre en évitant Sidney. Le sort de Gale est inconnu.

Arrivée à la maison, Sidney découvre Dewey, un couteau planté dans le dos<ref name=":63" />. Alors qu'elle échappe une nouvelle fois au tueur, elle parvient à passer un appel de détresse à la police avant de tomber sur Randy et Stuart, qui s'accusent mutuellement d'être l'assassin. Prise de doute, elle leur ferme la porte au nez<ref name="resum1" />. À l'intérieur, Billy fait son apparition mais chute dans les escaliers à cause de ses blessures. Sidney lui confie le pistolet qu'elle a pris à Dewey, et Billy fait entrer Randy dans la maison. Celui-ci clame que Stuart est devenu fou. Soudain, Billy tire sur Randy et dévoile, contre toute attente, être le tueur, mais il n'a pas agi seul : Stuart se révèle être son complice<ref name="resum1" />. Ils dévoilent à Sidney qu'ils sont les vrais tueurs de sa mère un an auparavant : Maureen était la maîtresse de Hank Loomis, le père de Billy, ce qui a provoqué le départ de sa mère<ref name="resum1" />. Il a assassiné alors Maureen pour se venger et a fait porter le chapeau par Cotton Weary en lui volant son blouson et en le tachant de sang avant de le déposer dans sa voiture pour le faire accuser. Il s'agit du mobile de Billy, et Stuart évoque la pression psychologique de son entourage. Ils expliquent également que tous ces meurtres sont inspirés de ceux des films qu'ils ont vus auparavant.

S'ensuit une explication de leur plan à venir : faire accuser Neil Prescott qu'ils avaient enlevé, en le rendant responsable des récents homicides dus à une folie meurtrière causée par la mort de sa femme, tuer Sidney pour ne laisser aucun survivant innocent et tirer une balle dans la tête de Neil pour faire croire à son suicide<ref name=":63" />. Ils en viennent même à se poignarder l'un l'autre pour se faire passer pour des victimes<ref name=":62" />. Gale refait alors son apparition et pointe l'arme de Dewey sur Billy, ce qui laisse le temps à Sidney de s'enfuir avec son père. Gale est assommée par Billy avant que les deux meurtriers se mettent à la recherche de Sidney dans la maison. Sidney tue d'abord Stuart en lui écrasant une télévision sur la figure avant d'achever Billy d'une balle dans la tête grâce à l'aide de Gale<ref name="resum2" />,<ref name="resum1" />.

Au lever du jour, Sidney, Neil, Randy et Dewey, qui a survécu à sa blessure, sont pris en charge par les secours<ref name="resum1" />,<ref name=":63" /> et Gale peut enfin réaliser le reportage de ses rêves au terme de cet effroyable massacre qu'elle qualifie de véritable film d'horreur<ref name="resum1" />,<ref name=":76" />.

Personnages

  • Sidney Prescott : une jeune étudiante qui se remet encore difficilement du meurtre de sa mère un an avant les événements relaté dans le film<ref name=":49" />,<ref name=":30" />,<ref name=":63" />. Entourée de ses amis et de son petit ami, elle vit à Woodsboro avec son père, Neil Prescott, qui est continuellement en voyage d'affaires<ref name=":30" />.
  • Dewey Riley : le frère de Tatum et également adjoint du shérif de Woodsboro<ref name=":63" />. Il est considéré comme un grand enfant par David Arquette et un personnage assez doux<ref name=":63" />, ce qui le rend selon lui attachant<ref name=":30" />.
  • Gale Weathers : ambitieuse et autocentrée<ref name=":49" />, la journaliste ne recule devant rien pour avoir ce qu'elle veut (en l'occurrence des scoops sur l'affaire)<ref name=":30" />. Avant les événements du film, elle est l'auteur d'un livre portant comme sujet le meurtre de la mère de Sidney dans lequel elle parle d'un meurtre injustement imputé à Cotton Weary<ref name=":25" />.
  • Billy Loomis : le petit ami de Sidney au physique charmeur et mystérieux mais très vite considéré comme suspect<ref name=":30" />.
  • Stuart "Stu" Macher : le petit ami de Tatum et le meilleur ami de Billy<ref name=":30" />. Il est l'ami qui ne tient pas en place<ref name=":63" /> en étant fou, charmant et peu effrayé par la situation<ref name=":30" />.
  • Randy Meeks : le Modèle:Citation<ref name=":63" /> de la bande qui n'arrive pas à avoir Modèle:Citation, Sidney<ref name=":30" />. Ce personnage est celui qui possède le plus de connaissances sur les films d'horreur<ref name=":30" />.
  • Tatum Riley : la meilleure amie de Sidney<ref name=":30" />, elle est décrite par Rose McGowan comme étant drôle mais loin d'être stupide et loyale envers Sidney<ref name=":30" />.
  • Kenny Jones : le cameraman de Gale, qui la suit partout<ref name=":30" />.
  • Shérif Burke : chef de la police de Woodsboro<ref name=":63" />.
  • Le proviseur Himbry : le proviseur de l'école de Woodsboro, décrit comme Modèle:Citation<ref name=":30" /> et également aigri<ref name=":63" />.
  • Neil Prescott : le père de Sidney et est souvent absent pour ses déplacements et de ce fait, considéré comme suspect<ref name=":30" />.
  • Casey Becker : la deuxième victime du film<ref name=":30" />, elle est chez elle dans une grande maison de campagne<ref name=":65">Modèle:Lien web.</ref> et se prépare des pop-corns avec l'intention de regarder un film d'horreur quand le tueur l'appelle<ref name=":30" />.
  • Steven Orth : le petit ami de Casey et la toute première victime du film<ref name=":63" />.
  • Cotton Weary : l'homme que Sidney accuse d'être le meurtrier de sa mère<ref name=":30" />,<ref name=":63" />.
  • Maureen Prescott : la mère de Sidney qui a été violée et tuée l'année précédant l'histoire du film<ref name=":49" />.

Fiche technique

Modèle:Source Allociné et Imdb

Distribution

Modèle:Début de colonnes

Modèle:Fin de colonnes

Modèle:Saut

Version française réalisée par L'Européenne de Doublage ; direction artistique : Danielle Perret ; adaptation des dialogues : Déborah Perret
Version québécoise réalisée par Cinélume ; direction artistique : Sébastien Dhavernas ; adaptation des dialogues : Nicolas Fontaine

Sources : Doublage français sur Rsdoublage.com<ref name="rsdoublage">Modèle:Lien web.</ref> et Allodoublage.com<ref name="allodoublage">Modèle:Lien web.</ref>, doublage québécois sur Doublage.qc.ca<ref>Modèle:Lien web.</ref> et distribution sur Allociné.fr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et SensCritique.com<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Production

Genèse et développement

Peu de temps après le massacre dans la ville de Gainsville, un lieu universitaire où le tueur en série Danny Rolling a assassiné plusieurs personnes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Kevin Williamson est effrayé lorsqu'il découvre l'une des fenêtres de sa maison ouverte et pense immédiatement à une intrusion dans sa maison, ce qui l'influence pour la genèse de son script<ref name=":12">Modèle:Article.</ref>,<ref name=":10">Wes Craven, Modèle:Citation, documentaire provenant du DVD Ultimate Scream Collection, distribué aux États-Unis par la Dimension Home Video, le Modèle:Date.</ref>. L'idée du jeune scénariste est de rédiger un récit de dix-huit pages sur l’histoire d'une jeune fille, seule dans sa maison, traquée au téléphone puis attaquée par un tueur portant un masque<ref name=":30">Daniel Farrands, réalisateur et producteur et Thommy Hutson, scénariste, Scream: The Inside Story, documentaire diffusé aux États-Unis sur The Biography Channel, le Modèle:Date.</ref>. Il veut que ce scénario soit original, très satirique<ref group="N">Une satire est une œuvre dont l'objectif est une critique moqueuse de son sujet, souvent dans l'intention de provoquer, prévenir un changement ou de porter à réfléchir.</ref> et ancré dans la réalité, qu'il fasse vrai<ref name=":30" />.

Ce projet est développé sous le titre Modèle:Langue (Modèle:Citation) par Williamson, qui est à l'époque un jeune scénariste débutant<ref name=":22">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":28">Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette histoire reste ensuite au stade d'ébauche puisque Williamson travaille alors sur un autre scénario, celui de Mrs. Tingle<ref name=":12" />, qui finira par être vendu après être resté très longtemps en développement<ref name=":29">E! True Hollywood Story - Scream, saison 6, épisode 5, récit biographique centré sur la production du film, diffusé le Modèle:Date sur la chaîne E!</ref>.

Photo d'un homme assis sur une chaise.
Wes Craven pour le documentaire Modèle:Citation en 2010.

En 1994<ref name=":30" />, Kevin Williamson se retire et reste seul à Palm Springs pourt de se focaliser sur le scénario de Modèle:Langue en espérant pouvoir vite vendre le script pour répondre à ses problèmes financiers<ref name=":12" />,<ref name=":10" />. Pendant trois jours, Williamson rédige un long script de plusieurs pages puis deux autres séparés en bloc de cinq pages chacun pour créer deux autres suites : Modèle:Langue et Modèle:Langue. Il espère alors attirer des acheteurs en vendant les mérites non d'un film mais d'une trilogie<ref name=":29" />,<ref name=":31">Mark Shapiro, Modèle:Citation, Fangoria, numéro 169, p. 20-25, janvier 1998.</ref>. Kevin Williamson dépose le script à son agent, Rob Paris, pour le mettre en vente<ref name=":30" /> mais ne reçoit pas d'offres directement<ref name=":10" />. Paris met alors en garde Williamson sur l'étendue du gore et de la violence présents dans le scénario, qui pourrait rendre le script difficile à vendre<ref name=":12" />,<ref name=":0">Wes Craven (directeur), Scream (film) - Commentary by Wes Craven and Kevin Williamson, commentaires audio présents sur le DVD du film (Modèle:Date), distribué par la Dimension Films.</ref>. Il faut attendre le lundi suivant pour que le script devienne l'objet d'une guerre des enchères parmi de grands studios comme Paramount Pictures, Universal Pictures et Morgan Creek Productions<ref name=":4">Tim Stack, Modèle:Citation, Entertainment Weekly - Time Warner, numéro 1150, Modèle:P., Modèle:Date.</ref>. La productrice Cathy Conrad lit le script et juge que c'est exactement ce que les frères Weinstein de la Dimension Films et une partie de Miramax recherchent<ref name=":61" /> puis apporte le script à l'assistant de Bob Weinstein, Richard Potter<ref name=":30" />. Estimant que le script a du potentiel, il apporte à son tour le scénario à Weinstein<ref name=":30" />. Le prix du script baisse, après avoir été augmenté auparavant<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>.

Les deux derniers acheteurs potentiels sont alors Oliver Stone qui travaille pour Cinergi Pictures, et les frères Weinstein de la Dimension Films<ref name=":29" />,<ref name=":0" />. Williamson accepte une offre de Modèle:Unité de Miramax plus un contrat pour deux suites et un éventuel quatrième film<ref name=":29" />. Le scénariste avoue avoir choisi Dimension Films parce qu'il savait que la société produirait Modèle:Langue au plus vite et sans censurer trop de violence présente dans le script<ref name=":29" />,<ref name=":One Last Scream" />. Wes Craven quant à lui lit le scénario avant d'être engagé dans la production. Il envisage de faire acheter le script par le studio pour ensuite le diriger mais seulement, quand il lut le scénario, celui-ci avait déjà été vendu<ref name=":10" />.

Bob Weinstein approche Wes Craven dès la mise en place du projet<ref name=":30" />. Après avoir vu ses précédents films, Weinstein est persuadé que Wes Craven est la personne idéale pour porter à l'écran le scénario de Kevin Williamson qui mélange la comédie à l'horreur. À ce moment-là, Craven est en plein développement d'un remake pour La Maison du diable mais songe à s'éloigner du genre de l'horreur<ref name=":28" />,<ref name=":61" />. Il commençait à se lasser d'un genre dans lequel il était resté ancré depuis des années<ref name=":30" />. Weinstein approche d'autre réalisateurs comme Robert Rodriguez, Danny Boyle<ref name=":33">Ian Spelling, Modèle:Citation, Fangoria, numéro 162, p. 66-68, mai 1997.</ref>, George A. Romero et Sam Raimi<ref name=":30" />, ,ais la plupart de ces metteurs en scène ne comprennent pas vraiment le genre de film auquel appartient Modèle:Langue<ref name=":30" />, le voyant plus comme une comédie plutôt qu'un film d'horreur<ref name=":33" />. Craven est une nouvelle fois approché malgré plusieurs demandes déjà refusées. Lorsque la production de La Maison du diable stoppe, Craven est logiquement libéré de cet engagement et doit donc trouver rapidement un nouveau projet<ref name=":One Last Scream" />. Pendant ce temps et à sa propre demande, Drew Barrymore signe pour le film<ref name=":28" />. Lors d'une session d'autographes, un jeune garçon dit à Wes Craven qu'il a regardé tous ses films et les a adorés, mais que ses projets récents n'étaient plus aussi percutants que les anciens. L'enfant lui dit qu'il devrait réaliser un nouveau film avec beaucoup plus d’ambitions<ref name=":61" />,<ref name=":30" />. De plus, quand Craven est informé qu'une actrice connue et aimée du public, en la personne de Barrymore, avait demandé à faire partie du projet<ref name=":30" />, il estime que Modèle:Langue doit être différent des autres films du genre sur lesquels il a déjà travaillé. Il contacte Weinstein pour finalement accepter l'offre<ref name=":30" />.

Weinstein considère que le titre Modèle:Langue est inadapté pour un film d'horreur<ref name=":28" />. Juste avant la fin du développement, les frères Weinstein décident de changer le titre du film, passant de Modèle:Langue à Modèle:Langue<ref name=":29" />, titre inspiré par la musique éponyme de Michael Jackson<ref name=":28" />. Kevin Williamson et Wes Craven rejettent immédiatement ce titre, le qualifiant de Modèle:Citation<ref name=":0" /> avant de changer d'avis, estimant que ce changement était finalement positif et que Weinstein avait bien fait de choisir ce nom<ref name=":0" />. Le changement de titre est réalisé si tardivement que lors des cadeaux de félicitations pour la fin du projet, distribués pendant le repas de fin de tournage<ref name=":61" />, les cartes portent toutes le nom Modèle:Langue, au lieu de Modèle:Langue<ref name=":30" />. Sony Pictures dépose ensuite une plainte contre Dimension Films et Miramax, affirmant que le titre Scream plagiait celui du film Planète hurlante dans sa version originale (Modèle:Langue) sorti en 1995<ref name=":31" />. Après que l'affaire soit réglée confidentiellement, la productrice déléguée du film, Marianne Maddalena, la considère comme résultante de plusieurs autres histoires entre les deux sociétés mais que celles-ci n'ont aucun rapport avec le changement de titre. Maddalena confirma ensuite que la production pourrait utiliser ce titre pour les suites à venir<ref name=":31" />.

Scénario

Photo d'un homme qui sourit.
Kevin Williamson, scénariste de Scream, au Comic-Con en 2012.

Après son achat par le studio Miramax<ref name=":22" />, le script nécessite une réécriture afin de supprimer une partie de la violence qu'il comporte, comme les représentations d'organes des victimes<ref name=":29" />. Lorsqu'il est choisi comme réalisateur, Wes Craven est en mesure de garder le scénario intact sans besoin d'atténuer les effusions de sang<ref name=":One Last Scream">Chris Garcia, Modèle:Citation, Fangoria, numéro 160, p. 20-23, mars 1997.</ref>.

Williamson compte en premier lieu retirer la scène dans les toilettes du lycée avec le personnage de Sidney, scène qu'il considère ridicule et sans rapport avec l'histoire<ref name=":0" />. Craven le convainc de garder la scène et sent qu'elle servirait à approfondir le personnage de Sidney et sa relation avec sa mère décédée. Williamson avoue plus tard être satisfait que Craven l'ait convaincu de garder la scène<ref name=":0" />. Un autre passage du film, qui intervient directement après la scène des toilettes, est également coupé au montage et devait montrer l'arrivée de Sidney dans le bureau du proviseur pour lui apprendre l'incident. Cela explique la décision de Himbry de suspendre les cours plus tard dans le film<ref name=":Trivia" />.

Bob Weinstein, à la tête de Dimension Films, se rend compte en examinant le scénario qu'il y a une trentaine de pages (l'équivalent d'environ trente minutes à l'écran) sans aucune mort. Il demande à Williamson d'ajouter la mort d'un personnage et c'est ainsi que la mort du proviseur Himbry intervient<ref name=":0" />,<ref name=":75">Modèle:Lien web.</ref>, ce qui l'aidera plus tard dans l'écriture de l'une des scènes finales du film<ref name=":75" />. En effet, Williamson a du mal à trouver une solution pour faire partir les personnages secondaires plus tôt<ref name=":63" />, lors de la soirée de Stuart, afin que le tueur puisse passer à l'attaque et s'en prendre aux personnages principaux restants dans la maison<ref name=":0" />,<ref name=":75" />.

Lors de la mort de Tatum Riley, son interprète, Rose McGowan, décide de rajouter le mot « Modèle:Langue » (litt. « Maman ») juste avant que sa nuque ne soit brisée par la porte de garage pour apporter une dimension plus dramatique à cette mort, dans le but que les spectateurs ressentent de la peine lors de son assassinat<ref>Modèle:Langue, Looped, 14 novembre 2020. Réunion du casting principal du film en visio-conférence pour une série de questions-réponses et d'anecdotes sur le film. https://www.events.loopedlive.com/scream</ref>.

En ce qui concerne le mobile du tueur, Williamson juge qu'il faut que les spectateurs comprennent ses motivations, même s'il estime par ailleurs que si le tueur n'a pas de mobile, cela serait encore plus effrayant<ref name=":0" />. L'opinion du studio est alors partagée entre ceux qui voient un motif au tueur nécessaire pour comprendre les agissements du protagoniste et ceux qui voient une histoire encore plus effrayante sans mobile<ref name=":0" />. Comme l'histoire comporte deux tueurs en série, Williamson a l'idée de donner un mobile à l'un mais non à l'autre afin de mettre tout le monde d'accord : Billy Loomis, avec pour motif l'absence d'une figure maternelle causée par la mère de Sidney, et Stu Macher, qui n'a pas de réel mobile<ref name=":0" />. Le personnage de Dewey devait également mourir à la fin du film mais, des doutes concernant sa potentielle popularité auprès du public sauveront le personnage<ref name=":61">Still Screaming: The Ultimate Scary Movie Retrospective, documentaire centré sur les 3 premiers films de la franchise, sorti le Modèle:Date.</ref>.

Choix des interprètes

L'importance du casting féminin

Photo d'une femme brune
Neve Campbell, photographiée en 2009, incarne l'héroïne Sidney Prescott.

Le casting de Modèle:Langue marque un tournant dans l'histoire des films d'horreur, ces derniers mettant souvent en scène des acteurs jusqu'alors peu connus et inexpérimentés. Ce genre de films est aussi considéré comme inadapté aux grands noms du cinéma, les budgets étant très bas et les critiques souvent négatives<ref name=":31" />.

Drew Barrymore s'intéresse au projet après sa lecture du script de Williamson qu'elle juge « très bon »<ref name=":65" />. Elle est à l'époque connue entre autres pour son rôle dans E.T. l'extra-terrestre, sorti en 1982. Barrymore approche la production d'elle-même pour obtenir un rôle tandis que les producteurs profitent de cet intérêt inattendu et lui offrent le rôle de Sidney Prescott<ref name=":49" />,<ref name=":28" />,<ref name=":10" />,<ref name=":29" />. La participation de celle-ci au projet est supposée attirer d'autres acteurs populaires vers le film malgré son faible budget<ref name=":28" />. C'est aussi grâce à cette participation que Wes Craven reconsidère sa décision pour réaliser le film<ref name=":10" />. Cinq semaines avant le début du tournage<ref name=":6">Modèle:Lien web.</ref>, Barrymore est confrontée à des engagements inattendus pour d'autres tournages<ref name=":49" />,<ref name=":29" />.

Ces différents engagements ne permettent finalement plus à Barrymore de jouer le rôle-titre<ref name=":28" />, qui est assez exigeant, mais l'actrice veut cependant rester impliquée dans le tournage et espère jouer le rôle de la première victime du film<ref name=":49" />,<ref name=":28" />. Pour elle, il s'agit d'une façon d'induire les spectateurs en erreur en leur faisant croire qu'elle survivrait, étant l'une des actrices les plus connues du film. Tuer une des têtes d'affiches et stars du projet lors de la première scène est un risque calculé mais intelligent puisque la production comprend que ce serait encore plus choquant et inattendu pour les spectateurs qui penseraient qu'aucun personnage ne serait à l'abri après cette mort<ref name=":0" />,<ref name=":65" />. Elle joue finalement le rôle de Casey Becker, ce qui lui permet de donner à la production l'avantage de son statut populaire<ref name=":28" />,<ref name=":29" />.

Plusieurs actrices comme Alicia Witt<ref name=":30" />, Melanie Lynskey, A.J. Langer et Brittany Murphy<ref name=":61" /> passent le casting dans le but d'obtenir le rôle de Sidney Prescott. La production approche notamment Reese Witherspoon, sans succès<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Molly Ringwald, grande admiratrice de Kevin Williamson, se voit aussi proposer le rôle-titre mais le refuse à cause de son âge en jugeant qu'à 27 ans, elle n'avait pas à jouer le rôle d'une lycéenne<ref name=":Trivia" />. Wes Craven remarque Neve Campbell dans la série La Vie à cinq et lui demande d'auditionner pour le rôle<ref name=":Trivia" />,<ref name=":20">Modèle:Lien web.</ref>. Il pense alors qu'elle peut jouer un rôle mélangeant l'innocence à la fraîcheur<ref name=":61" />, tout en se détachant de cette image pour devenir une survivante de façon réaliste, en apportant les émotions et la condition physique requises pour le rôle<ref name=":0" />,<ref>Modèle:Article.</ref>. Campbell est d'abord réticente à l'idée de jouer dans un autre film d'horreur aussitôt après son rôle secondaire dans Dangereuse Alliance<ref name=":10" /> mais accepte finalement de passer l'audition, ce qu'elle fait avec succès. Modèle:Langue est à ce moment-là le premier film dans lequel l'actrice joue le rôle principal, raison pour laquelle elle accepte l'audition en plus d'aimer le rôle de Sidney<ref name=":29" />. Elle déclare : Modèle:Citation

Pour le rôle de la journaliste à scandale Gale Weathers, le studio souhaite une actrice reconnue. Ils approchent, entre autres, Brooke Shields et Janeane Garofalo<ref name=":30" /> avant que Courteney Cox ne contacte elle-même le studio pour obtenir un rôle<ref name=":29" />. L'actrice joue à cette époque le rôle de Monica dans la série très populaire Friends<ref name=":61" />. Elle est d'autant plus intéressée d'obtenir le rôle de Gale alors qu'elle souhaite casser son image de gentille fille qui lui colle à la peau dans cette série. C'est d'ailleurs à cause de cette image que les producteurs refusent d'abord de lui donner le rôle<ref name=":Trivia" />. L'actrice continue néanmoins à faire pression sur le studio, ce qui lui vaut finalement l'obtention du rôle<ref name=":10" />.

Les actrices Melinda Clarke et Rebecca Gayheart auditionnent pour le rôle de Tatum Riley, la meilleure amie de Sidney, et l'actrice portoricaine Charlotte Ayanna est pressentie avant que Rose McGowan ne soit finalement choisie après trois auditions<ref name=":20" />,<ref name=":26">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le directeur de casting pense que l'actrice est le meilleur choix pour incarner un personnage courageux, cynique et en même temps innocent<ref name=":30" />. Rebecca Gayheart n'est plus disponible pour jouer le rôle, dû à un conflit d'horaires avec son film Modèle:Langue, mais elle obtient un petit rôle dans Scream 2 l'année suivante<ref name=":Trivia" />,<ref name=":10" />. Rose se teint les cheveux en blond après avoir aperçu la couleur de cheveux de Cathy Conrad pour contraster avec les cheveux bruns de Campbell<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":61" />et crait de ne pas être engagée à cause de leur point commun capillaire<ref name=":26" />. Selon ses dires, elle considère ce tournage comme un refuge et encense Wes Craven sur sa personnalité et son rôle de réalisateur auprès de l'équipe<ref name=":26" />. Pour l'actrice, le tournage de Modèle:Langue est le meilleur tournage auquel elle ait participé durant sa carrière<ref name=":Trivia" />.

Pour le studio, la présence de Neve Campbell, Courteney Cox, Rose McGowan et Drew Barrymore au casting apporte une force féminine susceptible d'attirer un public féminin beaucoup plus large à cette époque<ref name=":0" />.

Choix de la distribution restante

Photo d'un homme brun.
Skeet Ulrich aux Television Critics Association de la NBC en 2010.

Kevin Patrick Walls et Justin Whalin figurent parmi les derniers candidats en lice pour le rôle de Billy Loomis, le petit ami de Sidney<ref name=":0" />. Whalin prend même part à une audition avec Neve Campbell lorsque cette dernière auditionne également pour le rôle de Sidney<ref name=":30" />,<ref>Wes Craven (directeur), Ultimate Scream Collection DVD Bonus Feature Screen Tests, bonus présent sur DVD montrant les bouts d'essai des acteurs de Scream, DVD distribué le Modèle:Date par la Dimension Films.</ref>. Michael Landes auditionne aussi pour le rôle tandis que Joaquin Phoenix le décline. Ben Affleck est également envisagé<ref name=":Trivia" />. Skeet Ulrich obtient finalement le rôle<ref name=":20" /> après son audition à laquelle Lisa Beach lui donne la réplique en jouant Sidney<ref name=":61" />. Les producteurs le considèrent Modèle:Citation pour jouer le rôle, notamment grâce à une ressemblance avec Johnny Depp lorsque ce dernier apparaît dans Les Griffes de la nuit<ref name=":49" />,<ref name=":30" />. Ulrich et Campbell avaient par ailleurs déjà travaillé ensemble dans Dangereuse Alliance. Pour eux, cette expérience précédente va les aider à être plus détendus entre eux, ce qui permettra une représentation plus naturelle de la relation entre leurs personnages<ref name=":33" />. Alors qu'il échoue à son audition pour le rôle de Billy Loomis, Kevin Patrick Walls obtient malgré tout le rôle mineur de Steve Orth, le petit-ami de Casey Becker.

David Arquette est lui aussi approché pour le rôle de Billy Loomis tout comme celui de Stuart<ref name=":61" /> mais celui-ci est plus intéressé par le rôle de Dewey Riley, le frère aîné de Tatum<ref name=":0" />. Le rôle, décrit à la base comme étant un Modèle:Citation<ref name=":61" />, est tout d'abord mal adapté pour le physique assez mince d'Arquette, mais ce dernier est quand même autorisé à passer l'audition. Craven apprécie son approche plus douce et amusante du personnage et lui donne le rôle<ref name=":10" />. C'est pendant le tournage du film que les acteurs Courteney Cox et David Arquette se rencontrent<ref name=":Trivia" />. Après s'être mariés le Modèle:Date, Cox met au monde une petite fille, Coco Riley Arquette, née le Modèle:Date, mais le couple se sépare pendant le tournage de Scream 4, après 11 ans de vie commune. Leur séparation est annoncée en novembre 2010 et le Modèle:Date, David entame une procédure de divorce pour Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

C'est en accompagnant sa petite amie de l'époque qui travaille dans le même bâtiment où se déroule les auditions de Modèle:Langue (mais sans rapport avec celles-ci) que Matthew Lillard est remarqué par la directrice de casting, Lisa Beach, qui le croise dans un couloir et lui demande de passer l'audition pour le rôle de Stu Macher, petit-ami de Tatum<ref name=":30" />. Avant d'auditionner pour ce rôle, on lui demande d'auditionner aussi pour celui de Billy, mais sans succès<ref name=":61" />. Il remporte ensuite le rôle de Stu avec une Modèle:Citation<ref name=":One Last Scream" />.

Le rôle de Randy Meeks, le Modèle:Citation de la bande, est partagé entre Jason Lee, Jamie Kennedy et Breckin Meyer<ref name=":30" />. Les producteurs favorisent Jamie, le pensant meilleur pour incarner le rôle<ref name=":30" />. Kennedy s'attire les louanges de Wes Craven en ajoutant des touches d'humour au personnage lors de l'audition<ref name=":Trivia" />. N'ayant jamais eu de rôles importants auparavant, il faillit ne jamais remporter Randy Meeks car le studio voulait un acteur beaucoup plus connu<ref name=":29" />. Les producteurs insistent cependant sur le fait qu'il est le meilleur choix pour jouer le rôle et se battent pour le lui offrir<ref name=":29" />. L'acteur Seth Green auditionne également pour le rôle avant son obtention par Jamie Kennedy<ref name=":Trivia" />.

Roger L. Jackson est choisi pour la voix de Ghostface<ref name=":49" />, après plusieurs semaines de casting à Santa Rosa, où des scènes de Modèle:Langue sont tournées<ref name=":34">Tony Reeves, Scream film locations, Movie-Locations. Site internet de références localisant les lieux de tournage de différents films. Consulté le Modèle:Date.</ref>. Les producteurs jugent que la contribution de Jackson est parfaite et décident de le garder<ref>Wes Craven (directeur), Scream 3 - Commentary by Wes Craven, Patrick Lussier and Marianne Maddalena, commentaires audio présents sur le DVD de Scream 3.</ref>. Wes Craven décrit la voix de Roger L. Jackson comme Modèle:Citation et Modèle:Citation, irremplaçable par la suite pour la franchise<ref>Chris Hewitt, Lucy Quick, Modèle:Citation. Empire, numéro 262, Modèle:P., le Modèle:Date.</ref>. Pour faciliter leur performance, Jackson n'est pas autorisé à rencontrer les autres acteurs, les empêchant ainsi de mettre un visage sur sa voix<ref name=":61" />. Durant le tournage, Jackson est présent sur les scènes mais dans un coin privé, leur parlant à l'aide d'un véritable téléphone pour les aider dans leur performance<ref name=":0" />,<ref name=":61" />. Il se trouve par exemple présent lors de la scène de Drew Barrymore, derrière une fenêtre, avec une vue sur l'actrice en train de tourner ses scènes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

D'autres acteurs secondaires complètent la distribution du film : W. Earl Brown interprète le cameraman de Gale nommé Kenny, Joseph Whipp joue le shérif Burke, Laurence Hecht joue le rôle de Neil Prescott (le père de Sidney) et C. W. Morgan interprète le père de Billy, Hank Loomis. Enfin, une des deux Modèle:Langue présentes dans les toilettes du lycée, juste avant que Sidney ne se fasse attaquer par le tueur est jouée par la petite amie de Skeet Ulrich de l'époque<ref name=":Trivia" />. Henry Winkler incarne quant à lui le proviseur Himbry. Il n'est cependant pas crédité au générique pour que le public se focalise sur le groupe des jeunes acteurs principaux<ref name=":0" />. Henry Winkler est très connu à l'époque pour jouer le rôle de Fonzie dans la série Happy Days. D'ailleurs, avant de se faire tuer dans Modèle:Langue, il se recoiffe exactement comme il le faisait régulièrement dans la série<ref name=":60">Wes Craven (réalisateur), Scream (1996), mention à 49 minutes 43 après le début du film.</ref>.

Du côté des caméos, Liev Schreiber entre dans la peau de Cotton Weary, l'amant de Maureen Prescott, accusé à tort du meurtre de cette dernière. Il est repéré par Bob Weinstein qui le contacte lui-même pour apparaître dans le film<ref name=":61" />. Schreiber reprend d'ailleurs son rôle dans [[Scream 2|Modèle:Langue]] et Scream 3 avec un temps de figuration beaucoup plus important. Lisa Beach, la directrice du casting, fait une apparition dans la peau d'une journaliste<ref>Modèle:Lien web.</ref> tandis que Linda Blair fait aussi une petite apparition en tant que journaliste<ref name=":49" /> devant le lycée après la première attaque de Sidney<ref name=":6" />. Wes Craven fait également un caméo amusant dans la peau du concierge de l'école vêtu exactement comme Freddy Krueger<ref name=":49" />.

Le cascadeur Dane Farwell est l'acteur qui est caché sous le costume de Ghostface pour les scènes dans lesquelles le tueur est en action<ref name=":61" />. Il reprend ce rôle dans Modèle:Langue et dans Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Tournage

Modèle:Citation : les premiers repérages

Photo d'un établissement scolaire avec des arbres.
Le lycée Modèle:Langue, qui sert de lycée fictif. Il est rebaptisé le Modèle:Langue dans Modèle:Langue.

Le tournage de Modèle:Langue se déroule sur une période de huit semaines entre le 15 avril et le Modèle:Date, avec quinze millions de dollars de budget<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":63" />. Les frères Weinstein veulent tourner le film à Vancouver au Canada, sous prétexte qu'ils peuvent économiser un million de dollars comparé à un tournage aux États-Unis<ref name=":30" />. Mais Wes Craven est catégorique sur le lieu de tournage qu'il veut réaliser le film aux États-Unis puisqu'il souhaite un film qui fasse Modèle:Citation, si bien qu'il songea à se retirer du projet avant que les frères Weinstein ne décident de garder la production sur le territoire américain<ref name=":30" />. La Caroline du Nord est alors une possibilité de repérage pour l'équipe avant qu'ils ne se rendent compte que les sites trouvés nécessitent pour le tournage la construction de vastes bâtiments ainsi que des réparations et modifications qui ajouterairent des frais bien trop élevés<ref name=":10" />.

Les repérages se dirigent vers la Californie, dans le comté de Sonoma et les villes de Santa Rosa, Healdsburg et la baie Tomales voisine<ref name=":0" />. La maison du personnage de Casey Becker se trouve au sud-est de Santa Rosa, sur la route montagneuse de Sonoma, directement face à la maison utilisée pour le film d'horreur Cujo sorti en 1983<ref name=":0" />. Celle de Sidney Prescott est située près de Calistoga, au nord de Santa Rosa<ref name=":34" /> tandis que celle de Dewey et Tatum se trouve sur la McDonald Avenue à Santa Rosa, à côté des maisons utilisées pour les films Pollyanna, sorti en 1960, et L'Ombre d'un doute d'Alfred Hitchcock de 1943<ref>Modèle:Citation], Film in America. Site internet regroupant les lieux de tournages de plusieurs films lorsque ceux-ci sont tournés aux États-Unis. Consulté le Modèle:Date.</ref>. La maison du personnage de Stu Marcher, qui est le lieu de l'ensemble du troisième acte du film, se trouve sur Tomales Road ; à l'est de la baie Tomales. Cette maison devient disponible à l'époque pour le tournage après le décès de ses propriétaires<ref name=":0" />. La place de la ville de Woodsboro, incluant la fameuse fontaine, où l'ensemble des acteurs principaux se réunissent pour tourner une scène clé au début du film, est représentée par la place de la ville de Healdsburg<ref name=":34" />. Le vidéoclub dans lequel travaille Randy se nomme le Modèle:Langue et se trouve aussi à Santa Rosa<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pour ce qui est du lycée de Woodsboro, Craven désire un bâtiment qui fasse Modèle:Citation<ref name=":30" />, et les producteurs se tournent très vite vers le lycée Modèle:Langue<ref name=":61" />. La commission scolaire insiste pour lire le script et s'oppose très vite celui-ci avec en cause la violence contre les adolescents et les dialogues sombres incluant ceux du proviseur fictif du film<ref name=":0" />. Les journaux locaux critiquent également le projet et les parents d'élèves s'opposent au tournage du film dans l'enceinte du lycée au cours d'un meeting<ref name=":61" />. Ces oppositions sont dues à la violence du film. qui rappelle l'enlèvement et l'assassinat de Polly Klaas, trois ans auparavant<ref name=":30" />,<ref name=":61" />. Les producteurs reçoivent tout de même le soutien de certains élèves de l'école, mais aussi des résidents locaux qui reconnaissent que des avantages économiques peuvent être générés grâce au tournage<ref name=":29" />. D'autres plaident pour les droits du Premier amendement du film<ref name=":29" />. Le différend entraîne plus tard un débat de trois heures qui se déroule le 16 avril, un jour après le début du tournage initialement prévu<ref name=":29" />. Ne voulant pas être retardé, Craven commence le tournage du film, comme prévu la veille<ref name=":29" />.

Des débuts difficiles et une fin de tournage éprouvante

Photo d'une maison avec une sculpture et des arbustes.
Photographie de la maison utilisée pour le personnage de Stu Marcher, où sont tournées les 40 dernières minutes du film.

Wes Craven commence le tournage avec la scène d'ouverture qui met en avant Drew Barrymore<ref name=":29" />. Cette séquence est tournée en cinq jours<ref name=":4" />. Lorsque Modèle:Langue brise une fenêtre avant d’attaquer Casey et être assommé par cette dernière et son téléphone, c'est Wes Craven qui est caché sous le costume et qui par ailleurs se prend réellement un coup<ref name=":Trivia" />. Aussi, Barrymore étant très sensible à la cause animale, Wes Craven utilise la sensibilité de l'actrice en lui racontant des histoires sur des animaux malmenés et torturés pour parfaire son jeu pendant la scène<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au vu du peu de temps qu'elle est censée passée sur le tournage, Barrymore demande à jouer toute ses scènes à pieds nus car elle n'aime pas porter des chaussures<ref name=":Trivia" />.

Puis, le débat avec la Santa Rosa High School touche à sa fin et l'accès au lycée est refusé<ref name=":61" />. La production est donc contrainte de trouver un autre emplacement pour l'école et termine le tournage au Sonoma Community Center, dans le sud-est de Santa Rosa<ref name=":29" />. Par vengeance, Wes Craven place dans le générique de fin, dans la section Modèle:Citation, la phrase Modèle:Citation

Le tournage est critiqué dès le départ. Bob Weinstein déteste le masque de Ghostface puisqu'il croit qu'il n'est pas effrayant ou qu'il est idiot<ref name=":30" />. Malgré sa confiance dans le projet, Craven doit encore prouver sa vision du film au studio. En effet, après avoir examiné les Modèle:Langue de la scène d’ouverture, une partie du studio doute de la faculté du film à être effrayant ou encore qu’il soit tourné autrement que ce qu’ils espèrent. Ils pensent même à remplacer Craven<ref name=":30" />. Weinstein demande à ce qu'une scène du film soit tournée avec sept masques différents dans l'intention de choisir son préféré<ref name=":61" />. Craven et Patrick Lussier réalise un Modèle:Langue de la scène d'ouverture pour montrer comment le film peut être réalisé<ref name=":6" />. Le studio et Weinstein, après qu'il a vu le masque en action, sont finalement convaincus<ref name=":61" />.

Roger L. Jackson, l'acteur qui joue la voix de Ghostface, passe de véritables appels aux acteurs pour les besoins de certaines scènes<ref name=":61" />.

Le troisième et dernier acte du film, soit plus de 40 minutes à l'écran, est tourné dans une maison à Tomales pendant de 21 nuits<ref name=":30" />. Ces scènes concernent la soirée de Stuart à la fin du film, lorsque Ghostface fait son apparition pour éliminer les personnages principaux restants. La scène, intitulée Modèle:Citation, est considérée comme la plus difficile à avoir été tournée durant le tournage de Modèle:Langue puisqu'elle prend place dans un seul lieu dans lequel l'histoire de plusieurs personnages évolue, et certains trouvent la mort<ref name=":0" />. Les acteurs et de nombreux jours à tourner des scènes physiquement et émotionnellement intenses et sont couverts de faux sang et fausses blessures<ref name=":0" />. Leurs habits sont exactement les mêmes pendant toute la durée du tournage de cette scène et sont donc ni changés ni lavés : l'intérêt est qu'il n'y ait pas d'erreur au niveau des taches de sang à l'écran<ref name=":61" />. Comme la scène se passe en soirée, toute l'équipe doit tourner les scènes jusqu'à l'aube<ref name=":30" />. Une fois cette scène bouclée, les membres de l'équipe technique se mettent à porter des tee-shirts avec l'inscription Modèle:Citation (j'ai survécu à la scène 118)<ref name=":Trivia" />,<ref name=":61" />.

Une semaine avant la fin du tournage, le directeur de la photographie, Mark Irwin, est licencié. Après que Craven a jeté un coup d'œil aux Modèle:Langues, il trouve que les scènes sont floues et inutilisables<ref name=":30" />. Il est alors ordonné à Irwin de limoger toute son équipe, mais il rétorque que si son équipe est congédiée, il faudra le licencier également, ce que les producteurs décident de faire. Irwin est ensuite remplacé par Peter Deming, qui termine le film<ref name=":30" />.

Effets visuels et design

La création de Ghostface et effets spéciaux

Fichier:Edvard Munch - The Scream - Google Art Project.jpg
L'œuvre « The Scream », en français « Le Cri », d'Edvard Munch. Au fil des années, la rumeur persiste sur le fait que le masque de Modèle:Langue serait inspiré du tableau de Munch.

Pour produire les nombreux effets horrifiques du film, les producteurs font appel à l'équipe du KNB Effetcs, à savoir Howard Berger, Robert Kurtzman et Gregory Nicotero<ref name=":0" />. Une de leurs premières tâches est de créer le masque du tueur. Dans son scénario, Williamson a seulement décrit le protagoniste comme un Modèle:Citation, un tueur avec un masque de fantôme blanc<ref name=":61" />, ce qui ne donne à Wes Craven aucune information spécifique sur le type de masque à utiliser ou comment cacher le corps du tueur<ref name=":0" />. Pendant les repérages du film, Maddalena découvre le fameux masque<ref name=":28" /> de celui qui sera plus tard surnommé Modèle:Langue, dans une maison ayant précédemment servi pour le film L'Ombre d'un doute<ref name=":28" />,<ref name=":30" />. Craven veut tout de suite l'utiliser, mais le masque appartient alors à la société de déguisement Modèle:Langue. À l'époque, l'entreprise a créé ce masque pour la saison d'Halloween de 1991 / 1992 et l'a intitulé Modèle:Citation<ref name="CinemaClubFR 20121109">Modèle:Article.</ref>, soit en français le Modèle:Citation. Puis, il est annoncé à Wes Craven qu'il doit lui-même créer un masque pour que la production puisse s'en servir<ref name=":30" />.

KNB développe ensuite plusieurs croquis de masques à têtes et formes différentes mais néanmoins monstrueuses, certaines ayant même des crocs<ref name=":61" />. Craven ne trouve aucun croquis ressemblant à celui de Modèle:Langue pour une éventuelle utilisation lors du tournage<ref name=":61" />. Avec KNB, ils se fondent finalement sur le design du masque de Ghostface pour créer leur masque, en y apportant quelques modifications pour éviter toute violation de droits d'auteur. L'équipe réalise plusieurs moules, mais Craven ne trouve aucun masque au niveau de ses attentes<ref name=":30" />. Prêt à tout pour utiliser le masque originel, il convainc finalement le studio d'approcher Modèle:Langue. Ils obtiennent tous les droits pour l'utilisation du masque<ref name=":0" />, à condition de bien créditer Modèle:Langue au générique, comme convenu avec Alan Geller<ref name=":61" />. Avant l'accord de Modèle:Langue, KNB réussit à créer un masque en mousse fine, ressemblant à celui de Modèle:Langue, qui est utilisé à deux reprises sur le tournage : pour la scène d'ouverture et pour l'assassinat du proviseur Himbry. Craven déteste ce masque, en raison d'une faible ressemblance avec l'original, et utilise le masque de Modèle:Langue pour le reste du tournage<ref name=":0" />.

Plusieurs rumeurs font état que le masque est aussi inspiré par le tableau Le Cri d'Edvard Munch<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le masque de Modèle:Langue montre le visage de quelqu’un qui pleure et crie en même temps ; la styliste Brigitte Sleiertin, aussi à l'origine de la création du masque original, déclare que le masque affiche différentes émotions : Modèle:Citation. Le masque représente le reflet de ses propres victimes contrairement au masque sans expression de Michael Myers dans Halloween : La Nuit des masques ou Jason Voorhees dans Vendredi 13, où toute l'expression passe dans le regard. Ici le masque reflète la peur exagérée des victimes, tel un miroir<ref name="CinemaClubFR 20121109" />. Le déguisement qui cache le corps du tueur devait être tout blanc lors de la production du film, pour faire en sorte que le costume ressemble vraiment à un fantôme. Mais, de peur que les spectateurs comparent ce dernier à la tenue des membres du Ku Klux Klan, la production décide de changer la couleur et opte pour du noir<ref name=":Trivia" />.

KNB Effects produit plus de cinquante gallons de faux sang, composé de sirop de maïs et de colorants alimentaires, afin de créer les effets visuels adéquats pour les blessures<ref name=":29" />. Pour tout le tournage, plus de Modèle:Unité de faux sang sont utilisés<ref name=":14" />. Pour l'effet de pénétration des couteaux dans la peau, ou à travers les habits lorsque le tueur poignarde les personnages, la production utilise des lames rétractables pour éviter des blessures quelconques<ref name=":0" />. Dans l'une des dernières scènes du film, c'est un parapluie rétractable qui est utilisé tandis que Skeet Ulrich porte un gilet de protection sous son haut pour éviter d'être blessé en tournant une scène de combat avec la doublure de Neve Campbell. Pendant le tournage de cette scène, Skeet Ulrich est malgré tout poignardé à la poitrine, le deuxième coup de la doublure manquant le gilet de protection. Cette blessure nécessite alors une opération de chirurgie cardiaque ouverte. La véritable douleur de l'acteur est capturée pendant le tournage et utilisée dans le montage final de Modèle:Langue<ref name=":0" />. Par ailleurs, le modèle de couteau utilisé par le tueur du film est un Buck 120<ref name=":Trivia" />.

Rose McGowan quant à elle tourne véritablement dans une chatière de porte de garage pour les besoins de la scène de mort de son personnage mais elle est si petite qu'elle tombe à plusieurs reprises. L'équipe technique doit alors clouer le tee-shirt de l'actrice à l'intérieur de la porte du garage pour éviter qu'elle ne tombe à nouveau<ref name=":26" />. Quant aux bouteilles de bière qu'elle balance sur le tueur pendant son attaque<ref name=":62" />, elles sont totalement réelles<ref name=":61" />.

Les deux effets visuels les plus compliqués que l'équipe doit réaliser restent la conception des cadavres des personnages joués par Drew Barrymore et Kevin Patrick Walls<ref name=":29" />. Les détails de leur mort stipulent qu'ils soient Modèle:Citation de la cage thoracique au bassin, creusant le torse où se trouvent les organes internes<ref name=":35">Wes Craven (director) (1996). Scream (DVD). Bonus présent sur le DVD du film distribué par la Dimension Films.</ref> et les intestins et par conséquent dégoulinant de la plaie<ref name=":One Last Scream" />. Ensuite, pour permettre à Kevin Patrick Walls de continuer de pouvoir bouger après que son personnage s'est fait éventrer, KNB conçoit une chaise sans dossier sur lequel l'acteur se tient à genoux en posant seulement la tête sur le mannequin représentant son personnage<ref name=":29" />. Le mannequin représente le torse et les jambes du personnage et est habillé de la même façon que l'acteur pour donner l'illusion que ce dernier et le mannequin ne font qu'un<ref name=":29" />. Le mannequin possède un abdomen rempli de caoutchouc, de latex et de morceaux de gélatine remplis de sang, représentant les organes internes qui peuvent tomber tout seuls pour les besoins du tournage<ref name=":29" />. Le second effet visuel implique le personnage de Barrymore, qui est en plus pendu à un arbre. L'équipe reproduit alors une approche similaire à celle utilisée pour le personnage de Walls à la différence que c'est tout le corps de l'actrice qui est reproduit puisqu'il est impossible de pouvoir cacher le corps de Barrymore et de montrer en même temps le cadavre de son personnage éventré et pendu<ref name=":29" />,<ref name=":0" />.

Post-production

Censure

Modèle:EncadréAprès la fin du tournage en juin 1996, Craven doit attendre deux mois, mois durant lesquels il finit le film. Il rencontre des conflits répétés (à neuf reprises<ref name=":61" />) avec la Motion Picture Association of America (MPAA), concernant les aspects de certaines scènes. Il est forcé de limiter les côtés les plus sombres et sanglants de celles-ci pour éviter une interdiction aux moins de 17 ans (NC-17), cette interdiction étant considérée comme meurtrière pour la carrière du film au box-office, avant même sa sortie. À cette époque, les cinémas et les magasins refusent très souvent de diffuser des produits classés Modèle:Langue<ref>Rachael Scott Friday, Modèle:Citation], The Guardian, le Modèle:Date, consulté le 9 mai 2019.</ref>. Bien que Dimension Films ait déjà produit des films ayant eu la même interdiction auparavant, l'interdiction aux moins de 17 ans rend ces films très difficiles à vendre sur le marché, attirant très peu de spectateurs. Dimension Films désespère d'obtenir un classement R (les mineurs de moins de dix-sept ans doivent être accompagnés d'un adulte)<ref name=":29" />. Les producteurs estiment que les censures exigées pour Modèle:Langue enlèvent des éléments clés du film, réduisant dans le même temps sa qualité<ref name=":29" />.

La scène d'ouverture mettant en scène Drew Barrymore est l'une des parties les plus difficiles à traiter pour la MPAA qui exige une censure au motif de la cruauté de la scène. Craven ment alors à la MPAA, clamant qu'il n'a qu'une seule prise de la scène et qu'elle se retrouve dans l'impossibilité d'être changée. La MPAA autorise finalement l'apparition de la scène dans presque son intégralité<ref name=":0" />.

Craven envoie huit prises pour traitement à la MPAA. Les scènes problématiques qui doivent obtenir une censure incluent la mort de Steve Orth (il est exigé de ne pas faire apparaître les organes internes dégoulinants de la plaie), la scène dans laquelle le personnage de Kenny est égorgé (la MPAA déclarant que la grimace de l'acteur était trop choquante, la scène est raccourcie), et la scène dans laquelle la nuque du personnage de Tatum est brisée doit être également écourtée<ref name=":One Last Scream" />. La scène dans laquelle on aperçoit le corps de Casey pendu à l'arbre doit être accélérée lors du gros plan<ref name=":61" />.

La MPAA critique l'une des scènes finales, particulièrement sanglante, dans laquelle les tueurs se poignardent l'un l'autre<ref name=":61" />. Dans la même scène, Billy hurle à Sidney que les films ne créent pas des tueurs mais les rendent créatifs, ce que la MPAA n'accepte pas<ref name=":61" />. Il est alors improbable que le film soit en mesure d'atteindre un classement R sans autres censures significatives<ref name=":One Last Scream" />.

Avec la date de sortie du film qui approche, Bob Weinstein intervient lui-même dans la production et contacte la MPAA. Il pense que la MPAA a mal compris à quel genre de films appartient Modèle:Langue, appréhendant mal le film en lui-même, se concentrant beaucoup trop sur les éléments horrifiques<ref name=":30" />. Bien qu'il pense également que le film est très porté sur l'horreur, Weinstein rappelle néanmoins que Modèle:Langue est une satire et comporte de nombreux moments comiques<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il n'est pas seulement un film glorifiant la violence<ref name=":30" />. La MPAA revint alors sur sa décision peu de temps après et le film obtient le classement R<ref name=":12" />,<ref name=":29" />.

Bande originale

Genèse musicale et composition des morceaux

Photo d'un homme avec un micro.
Marco Beltrami, ici en 2013, a composé la musique du film et celle de ses trois suites.

La bande originale de Modèle:Langue est composée par Marco Beltrami, qui n'a alors travaillé que sur deux films à petit budget. Julie Plec, une des assistantes sur le tournage de Wes Craven, demande un compositeur Modèle:Citation<ref name=":0" />. Le nom de Beltrami est alors prononcé par plusieurs personnes<ref name=":0" />. Il est contacté pour faire une démonstration de son travail. Impressionné par ce qu'il vient d'écouter, Wes Craven demande à Beltrami de venir sur le tournage pour voir l'ouverture du film, soit treize minutes contenant l’introduction de Modèle:Langue et la mort du personnage de Drew Barrymore<ref name=":0" />. Beltrami est chargé de composer un morceau pour cette scène, qui est ensuite examinée par les producteurs et les frères Weinstein<ref name=":0" />. Beltrami est ensuite engagé pour la composition totale de la musique de Modèle:Langue, basée uniquement sur le premier morceau de musique pour la scène d'ouverture qu'il a composé<ref name="ScoreTrack.Net">Modèle:Lien web.</ref>. En raison de son début de carrière, Beltrami n'a aucune base dans la conception d'une bande originale de film d'horreur. Craven et Patrick Lussier l'aident sur la façon de composer une musique qui augmente la tension et qui sait accentuer les moments les plus intenses du film<ref name="ScoreTrack.Net" />,<ref name=":36">Modèle:Lien web.</ref>.

Craven veut que la musique élève intentionnellement la tension pendant les scènes qui peuvent rappeler aux spectateurs certaines situations ou tensions similaires, qu'ils ont pu trouver dans d'autres scènes de films d'horreur. Par exemple, le volume est augmenté lorsqu'on veut faire croire que le tueur se cache derrière une porte alors qu'il n'y a personne à l'ouverture de celle-ci<ref name=":0" />. Lors de la composition du thème musical pour le personnage de Dewey, Beltrami approche le personnage comme étant un shérif de l'ouest Modèle:Citation en utilisant un accompagnement de guitare dans le style de Morricone<ref>John Mansell, "Marco beltrami interview". runmovies.eu. Consulté le 5 avril 2011.</ref>. Le thème du personnage de Sidney Prescott, Modèle:Citation, représente l'arrangement d'une chorale de femmes qui jouent le rapport à la tristesse du personnage<ref name=":61" />. La voix principale qul'on entend tout au long de la mélodie représente la voix du personnage, qui pleurt la mort de sa mère selon Marco Beltrami<ref name=":36" />. Par ailleurs, l'interprète de la voix principale sur la mélodie est Rose Thompson et se contente de personnifier toute la féminité et la fragilité du personnage de Sidney<ref name=":16">Modèle:Lien web.</ref>. Christian Clemmensen de Modèle:Langue commente les voix de cette musique comme étant Modèle:Citation et les considère comme les Modèle:Citation. La mélodie fut ensuite utilisée dans tous les films de la saga<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pour le morceau Modèle:Citation, utilisé pour la confrontation finale avec le tueur, des Modèle:Citation de vents, de sourdines, des trompettes dans l'aigu, des Modèle:Citation massifs de trombones/cors, et des cordes stridentes entre autres sont utilisés pour la création de cette mélodie<ref name=":16" />. Dans le morceau Modèle:Citation, ses rythmes cuivres/percussions syncopés, typiques des musiques d'action/terreur de Beltrami, composent la mélodie qui en font un morceau massif représentant la scène dans laquelle le tueur poursuit Sidney chez elle. À noter le rôle des effets électroniques toujours utilisés en arrière-plan sonore afin d'accentuer le côté terrifiant et paniquant de la musique<ref name=":16" />. Marco Beltrami apporte une véritable dimension émotionnelle au film, car entre deux déchaînements orchestraux, le compositeur n'hésite pas à glisser Modèle:Citation, morceau qui évoque l'isolement de Sidney, tentant d'oublier les mauvais souvenirs qui resurgissent après les premiers meurtres. Le morceau s'impose ici par la fragilité de sa ligne mélodique de piano accompagnée par une harpe, quelques cordes et la voix féminine liée à Sidney. C'est cette tristesse quasiment introspective qui apporte une émotion rare dans ce score horrifique, Beltrami ayant ainsi parfaitement su retranscrire toute la dimension dramatique et humaine de l'histoire, liée au personnage de Sidney Prescott, apportant par la même occasion un relief considérable au score<ref name=":16" />.

Modèle:Citation s'impose aussi par son ambiance plus mystérieuse, où Beltrami dévoile ici une autre facette de son style, celle des rythmiques électroniques pop et des synthétiseurs modernes<ref name=":16" />. La rythmique et les synthétiseurs évoquent bien évidemment ici l'univers musical des adolescents de Woodsboro dans la scène dans laquelle on découvre que Casey et son petit ami sont assassinés. L'ambiance qu'apporte la musique dans cette scène est particulièrement excitante, un mélange de mystère et d'appréhension<ref name=":16" />. Le dernier morceau qui représente la bande originale du premier Modèle:Langue se nomme Modèle:Citation et illustre la scène d'amour entre Sidney et Billy ; il est fondé sur une nouvelle reprise vocale du thème de Sidney sur fond de rythmiques électroniques modernes plus sensuelles. Toute la beauté et la fragilité du personnage de Neve Campbell est illustrée ici dans ce morceau jugé Modèle:Citation et Modèle:Citation de la bande originale de Modèle:Langue<ref name=":16" />.

À noter l'absence dans l'album de la mélodie, qui représente le prologue d'une dizaine de minutes, évoqué par une puissance orchestrale redoutable due à des orchestrations parfois assez inventives et des combinaisons instrumentales plutôt personnelles. Beltrami n'hésite pas, par exemple, à faire intervenir les vents souvent laissés de côté dans ce genre de grosse partition orchestrale agitée. De même, les cuivres sont souvent utilisés de manière massive dans l'aigu avec les fameux Modèle:Citation chers au compositeur, une sorte de manière de jouer musicalement sur le titre du film, Modèle:Langue (qui veut dire Modèle:Citation). Le prologue se termine sur une véritable lamentation chorale et orchestrale absolument poignante pour la mort de Casey, une sorte de bref requiem déchirant qui annonce déjà la dimension plus dramatique de la musique de Modèle:Langue<ref name=":16" />.

Album Scream/Scream 2 (1998)

L'album de ses compositions est commercialisé par le label Varèse Sarabande le Modèle:Date, avec un CD nommé Modèle:Langue, qui contient également la bande originale de Modèle:Langue<ref name=":7">Modèle:Lien web.</ref>. La bande originale du premier volet contient seulement six pistes : Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue et Modèle:Langue<ref name=":7" />. Les six mélodies forment une bande-son de seulement 12 minutes, comparée à une heure de musique réalisée pour le film et les 30, voire 40 ou 45, minutes de bande-son, que l'on retrouve généralement dans d'autres films<ref name=":7" />. Certains critiques estiment que ces quelques minutes commercialisées sont le résultat d'un coût trop élevé pour les compositeurs pour vendre leur musique, si l'on prend également en compte que le Varèse Sarabande est réticent à payer<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La bande originale de Modèle:Langue est globalement bien accueillie par la critique. Mikael Carlsson déclare qu'il s'agit Modèle:Citation<ref name=":7" />. Modèle:Langue déclare même que la bande a désormais un Modèle:Citation, la notant trois étoiles sur cinq<ref name=":8">Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date, l'album grimpe à la Modèle:20e position du Billboard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:Infobox Musique (œuvre) Modèle:PistesModèle:Boîte déroulante/fin

Album de composition complet (2011)

Le label Modèle:Langue édite le Modèle:Date un cd limité à Modèle:Nb, intitulé Modèle:Langue , comportant l'intégralité du score réparti sur Modèle:Nb pour un total de Modèle:Nb, soit plus de Modèle:Nb de musique inédite par rapport au premier cd sorti en 1998<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Sur le site SensCritique, l'abum obtient une note de 7,2 sur 10<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:Infobox Musique (œuvre) Modèle:PistesModèle:Boîte déroulante/fin

Musique

Un album contenant les musiques qui figurent dans Modèle:Langue sort le Modèle:Date sur le label Modèle:Langue. L'album présente plus de 11 musiques, qui apparaissent dans plusieurs scènes du film, avec en plus la mélodie appelée Modèle:Citation réalisée par Marco Beltrami<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La version de School's Out d'Alice Cooper apparaît dans le film quelques minutes après la fermeture du lycée de Woodsboro mais est ensuite remplacée dans l'album par une cover de Modèle:Langue<ref name=":53">Modèle:Lien web.</ref>. Une version acoustique de la musique Modèle:Langue de Blue Öyster Cult, chantée par Gus Black, apparaît en fond lorsque Sidney et Billy discutent de leur relation au début du film<ref name=":59" />. L’analyste Jeff Smith décrit ce choix de musique en disant :

Modèle:Citation

La musique Modèle:Langue de Nick Cave and the Bad Seeds est non seulement utilisée pour le premier volet<ref name=":53" /> mais aussi remixée par DJ Spooky pour Scream 2<ref name=":15" /> et ensuite étirée sur huit minutes pour être complètement revisitée avant de se voir remise à neuf trois ans plus tard par Nick Cave lui-même dans une nouvelle version à l'occasion de Scream 3<ref name=":15">Modèle:Lien web.</ref>. Une autre version du clip vidéo de la musique Modèle:Langue de Republica, dévoilant également des passages du film, est diffusée sur des chaînes musicales comme MTV. Bien que la musique puisse être entendue dans le film, elle ne figure pas dans l'album. De même pour Modèle:Langue de Dillon Dixon qui est entendu à la toute fin du générique qui conclut le film mais qui n'apparaît pas sur l'album.

Ce dernier n'est pas considéré comme un succès lors de sa sortie et échoue dans le Billboard 200<ref>Modèle:Lien web.</ref>. All Music note l'album 3 étoiles sur 5<ref>Modèle:Lien web.</ref> tandis que le site SensCritique affiche un score de 7 sur 10<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La chanson Modèle:Langue de Nick Cave and the Bad Seeds sert aussi de générique à la série Peaky Blinders<ref name=":53" />. Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:Infobox Musique (œuvre)

Modèle:PistesModèle:Boîte déroulante/fin

Accueil

Promotion et sortie en salle

L'affiche promotionnelle et officielle de Modèle:Langue prend pour tête d'affiche Drew Barrymore, avec son visage effrayé en gros plan, se couvrant à moitié la bouche avec sa main, dans l'intention d'induire en erreur le public pensant aller voir un film dans lequel l'actrice serait l'héroïne<ref name=":61" />.

L'avant-première privée du film a lieu le Modèle:Date à l’AMC Theatres du quartier de Westwood à Los Angeles, en compagnie de toute l'équipe<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Gary Wayne, Modèle:Citation], référence provenant du site seeing-stars.com consulté le 9 mai 2019, archive du site original du 4 avril 2011.</ref>. Bob Weinstein décide alors de sortir le film le Modèle:Nobr, date que de nombreuses personnes critiquent, s'agissant de la période de Noël, lorsque les films familiaux sortent le plus fréquemment et sont les plus attendus<ref name=":30" />. Weinstein estime que c'est la meilleure période pour une sortie du film, les amateurs du genre et les adolescents n'ayant habituellement rien à regarder à cette période<ref name=":30" />,<ref name=":61" />.

Après les premiers résultats du film lors de son week-end de sortie, avec des recettes s'élevant à seulement Modèle:Nb de dollars<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref>, cette date de sortie est alors critiquée et jugée inappropriée etserait même la cause de l'échec du film<ref name=":61" />. Le film surprend toutefois dès sa deuxième semaine en augmentant ses recettes<ref name=":61" />. Il poursuit sur cette même route durant les semaines suivantes et atteint la barre des 100 millions de dollars et les éloges de la critique<ref name=":30" />.

Accueil du public et critiques

Modèle:Infobox Critique presse

Modèle:Langue est acclamé par les critiques. Ces derniers apprécient beaucoup les références aux films d'horreur pour adolescents des années 1980 et leur Modèle:Citation dans le Modèle:Langue de Wes Craven<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Établi sur Modèle:Nb de professionnels, Modèle:Langue obtient un résultat de 81 % d'avis favorables sur le site de critiques américain Rotten Tomatoes, argumentant Modèle:Citation<ref name="Rotten Tomatoes">Modèle:Lien web.</ref>. Du côté des spectateurs, sur plus de 478 000 critiques en avril 2019, ce même site fait état de 79 % d'avis favorables<ref name="Rotten Tomatoes"/>. Le site Metacritic affiche un score Modèle:Nobr Modèle:Nobr établi sur Modèle:Nb, indiquant Modèle:Citation<ref name="Metacritic">Modèle:Lien web.</ref>. Selon ce même site, Modèle:Langue est à la Modèle:42e place des meilleurs films sortis en 1996 et la Modèle:3e des films les plus discutés lors de cette même année<ref name="Metacritic"/>.

Kevin Thomas du Los Angeles Times nomme Modèle:Langue comme étant Modèle:Citation et le complimente pour le fait qu'il soit Modèle:Citation<ref name=":39">Modèle:Ouvrage.</ref>. Adam Smith d'Empire le décrit comme Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le scénario de Williamson a aussi été salué par la critique, décrit comme Modèle:Citation et Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Langue salue également l'intelligence du film mais aussi les frayeurs qu'il procure, tout en louant la très bonne performance du casting, en rapportant Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Film4 cite Freddy sort de la nuit, le propre film de Wes Craven, et son casting de personnages à demi-conscients comme étant une source d'inspirations pour Modèle:Langue mais déclare que, tandis que Freddy sort de la nuit est un Modèle:Citation, bien que Modèle:Citation mais malheureusement Modèle:Citation, Modèle:Langue est Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Roger Ebert du Chicago Sun-Times donne une très bonne critique au film, accordant trois étoiles sur quatre, en appréciant Modèle:Citation. Cependant, il reste confus quant à savoir si le niveau de violence du film Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Janet Maslin de The New York Times n'est pas aussi enthousiaste, déclarant que Modèle:Citation<ref name=":40">Modèle:Lien web.</ref>. En dépit d'être une satire du genre, et donc d'apporter lui-même une critique du genre, rapportant qu'il s'agit Modèle:Citation<ref name=":40" />, Variety complimente le casting du film, dont notamment Neve Campbell et Skeet Ulrich qu'il décrit comme Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Owen Gleiberman de Entertainment Weekly annonce que le film est Modèle:Citation.

En France, Modèle:Langue est également très bien reçu, notamment sur Allociné, où il obtient Modèle:Nb Modèle:Nobr du côté des spectateurs et 5 étoiles côté presse<ref name="Allociné">Modèle:Lien web.</ref>. Stéphane Bouquet, pour les Cahiers du cinéma, déclare que le film est Modèle:Citation<ref>Stéphane Bouquet, Scream, Cahiers du cinéma, n°515, juillet-août 1997</ref>. Philippe Rouyer de Positif avoue volontiers que pour lui Modèle:Citation. Les deux critiques accordent Modèle:Nb Modèle:Nobr au film<ref name="Allociné" />,<ref>Philippe Rouyer, Scream, Positif, numéro 439, septembre 1997.</ref>. Télérama affirme : Modèle:Citation Frédéric Bonnaud, du site Les Inrockuptibles, donne une bonne critique et déclare qu'Modèle:Citation. Florence Castelnau-Mendel de L'Express dévoile aussi sa critique : Modèle:Citation ainsi que Modèle:Citation. La rédaction de Première encense l’œuvre, expliquant qu'« avec un film redonnant un nouveau souffle à sa carrière et aux films d'horreur, Wes Craven a fait naître l'une des sagas gore les plus incontournables du grand écran. Le réalisateur a trouvé un nouveau souffle avec ce film qui renouvelle le genre et en élargit considérablement le public<ref name=":21" /> ». Selon Le Figaro, le film de Craven est une œuvre rentré dans l'histoire du Modèle:7e art<ref name=":3">Modèle:Lien web.</ref>.

Box-office

Modèle:Article connexe Lors de son premier weekend d'exploitation aux États-Unis, Modèle:Langue est projeté dans 1413 cinémas et rapporte un total de 6,3 millions de dollars<ref name=":2" /> . Il se classe second derrière Beavis et Butt-Head se font l'Amérique<ref name=":2" />. Les recettes du film augmentent progressivement de jour en jour<ref name=":61" />, obtenant 87 millions de dollars lors de sa sortie initiale<ref name=":29" />. Il ressort au cinéma le Modèle:Date, obtient alors 16,2 millions de dollars de plus<ref>Modèle:Lien archive.</ref> et termine son exploitation cinématographique avec un total de Modèle:Unité en Amérique du Nord<ref name=":2" />,<ref name=":25">Modèle:Ouvrage.</ref>. Malgré la concurrence au box-office avec des films comme Jerry Maguire avec Tom Cruise et Mars Attacks de Tim Burton<ref name=":61" />, sa sortie pendant les vacances de Noël, Variety le qualifiant même de flop un mois avant sa sortie<ref name=":10" />,<ref name=":61" />, Modèle:Langue devient le Modèle:15e grand succès de l'année 1996 dans le monde et le Modèle:13e aux États-Unis<ref name=":2" />, se plaçant même aux côtés d'énormes blockbusters sortis cette année-là comme Independence Day et Mission impossible. Modèle:Langue est diffusé au cinéma pendant près de 8 mois<ref name=":30" />,<ref name=":39" />.

En 2019, Modèle:Langue est le Modèle:677e gros succès dans le monde de tous les temps<ref name=":2" />. Sans compter l'inflation, Modèle:Langue est le Modèle:20e d'horreur le plus rentable de tous les temps et détient le record à l'époque du plus grand succès de tous les temps du genre [[slasher|Modèle:Langue]] sur le sol nord-américain, suivi par Modèle:Langue et Modèle:Langue<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il faudra attendre 21 ans et la sortie du Halloween de David Gordon Green en 2018 pour que Modèle:Langue cède sa place. En prenant en compte l’inflation, Modèle:Langue aurait pratiquement doublé son score de nos jours au box-office américain en atteignant Modèle:Nombre de dollars. Ce qui signifie qu’Modèle:Langue aurait dû faire environ Modèle:Nombre de dollars pour battre Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En France aussi, Modèle:Langue est un énorme succès. Il obtient Modèle:Nombre lors de sa première semaine de sortie, pour un total de Modèle:Nb d'entrées au box-office en fin de carrière<ref name="jpbox 3671">Modèle:Lien web.</ref>. Il s'agit du second plus grand succès de la saga en France après le troisième volet.

Avec Modèle:Unité récoltés dans le monde entier<ref name=":2" />, pour un budget de Modèle:Nombre<ref name=":63" />, Modèle:Langue est également le plus grand succès de la saga tout revenus confondus<ref name=":2" />. Il représente aussi le plus gros succès de la carrière de Wes Craven<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Box-office

Distinctions

Modèle:Source Imdb

Après sa sortie, Modèle:Langue reçoit plusieurs nominations et récompenses incluant le Saturn Award de la meilleure actrice pour Neve Campbell, le Saturn Award du meilleur scénario pour Kevin Williamson et le Saturn Award du meilleur film d'horreur en 1997. Skeet Ulrich et Drew Barrymore reçoivent tous deux une nomination pour le Saturn Award du meilleur acteur dans un second rôle et de la meilleure actrice dans un second rôle, tandis que Wes Craven reçoit une nomination lors de cette même remise de prix en tant que meilleur directeur<ref name=":41">Modèle:Lien archive.</ref>.

Craven est récompensé du Grand Prix au Festival de Gérardmer<ref name=":42">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":43">Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Langue est aussi élu meilleur film de l'année aux Modèle:Langue de 1997 tandis que Neve Campbell y est nommée pour la catégorie de la meilleure performance féminine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Distinctions de Scream
Année Prix Catégorie Nomination Résultat Réf
1996 Awards Circuit Community Awards Meilleur scénario original Kevin Williamson rowspan="2"Modèle:Nom <ref name=":70">Modèle:Ouvrage.</ref>
Mention honorable Wes Craven
International Horror Guild Meilleur film Scream rowspan="5"Modèle:Lauréat<ref name=":43" />
1997 Fangoria Chainsaw Awards Meilleure actrice Neve Campbell <ref>Modèle:Lien web.</ref>
Meilleure actrice dans un second-rôle Drew Barrymore
Meilleur scénario Kevin Williamson
Best Wide-Release Film Scream
Meilleur acteur dans un second-rôle Skeet Ulrich rowspan="2"Modèle:Nom
Cahiers du Cinéma Meilleur film Wes Craven <ref>Modèle:Lien web.</ref>
Saturn Awards Meilleure actrice Neve Campbell rowspan="3"Modèle:Lauréat <ref name=":41" />
Meilleur film d'horreur Scream
Meilleur scénario Kevin Williamson
Meilleure réalisation Wes Craven rowspan="4"Modèle:Nom <ref>Modèle:Lien web.</ref>
Meilleur acteur dans un second rôle Skeet Ulrich
Meilleure actrice dans un second rôle Drew Barrymore
MTV Movie Awards Meilleure actrice Neve Campbell <ref>Modèle:Lien web.</ref>
Meilleur film Scream rowspan="2"Modèle:Lauréat
Festival international du film fantastique de Gérardmer Grand Prix du festival Wes Craven<ref name=":42" />,<ref name=":43" />
Online Film & Television Association Meilleur film de science-fiction / fantasy / horreur Cathy Konrad et Cary Woods rowspan="2"Modèle:Nom <ref name=":70" />
Meilleure actrice dans un film de science-fiction / fantasy / horreur Neve Campbell
1998 American Society of Composers, Authors and Publishers Top Box Office Films Marco Beltrami rowspan="1"Modèle:Lauréat

Éditions en vidéo

Modèle:Langue sort en vidéo dans le format AC3 Laserdisc (version non censurée) aux États-Unis le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>, en VHS le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref> et DVD le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. Un format DTS sur Laserdisc (version non censurée) est commercialisé le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref> suivi par une Gold edition (Modèle:Langue ou littéralement une édition collector) du film le Modèle:Date contenant le film, la bande annonce, les interviews des acteurs, les commentaires du réalisateur et un Modèle:Citation, qui se traduit par la découverte du travail de l'équipe technique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ces sorties vidéos sont commercialisées par Modèle:Langue<ref name=":29" />. Après la sortie de Modèle:Langue, le premier volet ainsi que ses deux suites sont joints dans une collection nommée « Modèle:Langue » distribuée par la Dimension Films le Modèle:Date avec un box contenant les trois films<ref name=":44">Modèle:Lien web.</ref> et un disque, Modèle:Citation<ref name=":44" />.

Modèle:Langue sort aussi sur Laserdisc en France, à Hong Kong, au Japon et au Royaume-Uni en 1997. Il sort également en 1998 en Allemagne ainsi qu'au Japon dans une édition spéciale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le film reste inédit en DVD dans certains pays d'Europe jusqu'en 2001. L'édition japonaise sort en DVD en 1998<ref>Modèle:Lien web.</ref> contenant la version R et l'original, le Modèle:Langue, version ou la violence, auparavant supprimée par la MPAA, est rétablie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Langue sort également en Europe avec Modèle:Langue et Modèle:Langue le Modèle:Date- par la Modèle:Langue. Chaque paquet contient des contenus supplémentaires présents également dans la version US. Sont également présents : les bandes-annonces, les clips musicaux, les commentaires de l'équipe technique, les scènes coupées et les moments drôles des tournages<ref name=":44" />. Les trois films sont ensuite joints dans une seule et même collection baptisée Modèle:Citation sortie le Modèle:Date<ref name=":45">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date sort une édition collector de Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref> en France.

Le Modèle:Date-, deux semaines après la sortie de Modèle:Langue, le premier Modèle:Langue est re-commercialisé aux États-Unis en Blu-Ray par Modèle:Langue<ref name=":45" />. La version Blu-Ray présente le film sous le format 1080p. Cette sortie contient également tout le contenu présent dans l'édition collector sortie en DVD, incluant les bêtisiers et les scènes coupées<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le film est également disponible sur internet dans son intégralité en vidéo à la demande sur Canal VOD<ref name="decouvrir.mycanal.fr" /> et sur Google Play et à acheter sur ce même site<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Analyse

Selon Kevin Williamson et Richard Potter, le succès de Modèle:Langue repose sur le mystère<ref name=":30" /> : les spectateurs s'interrogent sur l'identité du tueur, chose rare à l'époque<ref name=":30" />.

Aussi, les tueurs de Modèle:Langue, Billy et Stuart, sont des personnes totalement humaines et réelles, contrairement à la plupart des tueurs en série, comme Jason Voorhees des Vendredi 13 et Freddy Krueger des Griffes de la nuit<ref name=":25" />. Ce détail apporte au film un haut degré de réalisme et d'inquiétude chez le spectateur<ref name=":25" />. Le film présente un « monstre » humain, qui incarne la croyance dépassée en l'existence d'un double de deux manières : d'abord littéralement (le monstre est effectivement incarné par deux personnages) et métaphoriquement (le monstre est un fanatique de films d'horreur et se sert des conventions familières et prévisibles de ces films pour réaliser ses meurtres)<ref name=":25" />.

Un film à la fois critique et dénonciateur

Photo d'un masque blanc et d'un gant avec des lames, enfermés dans boites en verre.
Exposition d'une réplique du masque de Modèle:Langue à l'EXPOSYFY, au côté d'une réplique du gant de Freddy Krueger.

Modèle:Langue est un film qui propose une réflexion sur le genre de l'horreur et plus particulièrement du Modèle:Langue en utilisant ses codes, ses règles et autres ficelles<ref>Modèle:Lien web.</ref>, pour les détourner<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il indique lui-même qu'il le fait grâce aux personnages qui commentent l'action en la référant sans cesse au cinéma, comme s'ils avaient conscience de jouer dans un film<ref name=":19">Modèle:Lien web.</ref>. Contrairement aux personnages des films Halloween, Vendredi 13 et Les Griffes de la nuit, les personnages de Modèle:Langue ont tous vu les films cités précédemment<ref name=":30" /> et en connaissent donc les codes<ref name=":25" />, comme les spectateurs qui regardent Modèle:Langue, ce qui rajoute du réalisme à l'œuvre<ref name=":25" />. La phrase désormais culte Modèle:Citation que lance le tueur à ses victimes au téléphone en est une preuve évidente<ref name=":52">Wes Craven (réalisateur), Scream (1996)</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans son scénario, Williamson a l'idée de déplacer l'action du côté du public. En effet, certains personnages sont des caricatures du public du cinéma d'horreur, ce qui explique en partie le succès de Modèle:Langue lorsqu'il sort<ref name=":12" />.

Pour Craven, le film utilise des ficelles qui n'ont jamais fonctionné dans aucun de ses autres films, notamment des situations réelles et l'humour<ref name=":12" />. Modèle:Langue pose également la question de la violence au cinéma, comment celle-ci peut elle exercer une influence suffisamment forte pour qu’elle soit reproduite dans la réalité, notamment à la fin du film lorsque l'identité des tueurs est révélée. À l'époque, la présence assez conséquente de sang dans le long métrage fait couler beaucoup d'encre. et certains actes criminels dans la vraie vie inspirés du film relancet cette question<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":51">Modèle:Lien web.</ref>.

Le personnage de Randy Meeks représente à lui seul l'esprit du film<ref name=":58">Ryan Hollinger, The Art of SCREAM: Horror Logic Done Right, analyse du film dans son intégralité par Ryan Hollinger, membre certifié de la communauté YouTube.</ref> et apporte de la fraîcheur au récit<ref name=":30" />. À noter que ce personnage est en quelque sorte une personnification de Kevin Williamson lui-même<ref name=":13">Modèle:Lien web.</ref>. Dans Modèle:Langue, il pointe du doigt la formule selon laquelle tout ce que les spectateurs voient dans le film, ils peuvent le deviner grâce à d'autres films d'horreur qu'ils auraient pu voir<ref name=":58" />,<ref name=":30" />. La scène dans laquelle Randy énonce les fameuses règles à respecter pour survivre à un film d'horreur en est aussi une preuve flagrante. Il explique que si les personnages d'un film d'horreur souhaitent rester vivants jusqu'à la fin, ils se doivent de respecter les règles suivantes<ref name=":5" /> :

  1. Ne pas faire l'amour<ref name=":30" />,<ref name=":73">Modèle:Ouvrage.</ref>.
  2. Ne pas consommer de drogues ni d'alcool<ref name=":30" />,<ref name=":73" />.
  3. Ne jamais dire Modèle:Citation sinon, on ne revient pas<ref name=":49" />,<ref name=":30" />,<ref name=":73" />.

Ces règles sont plusieurs fois transgressées, notamment lorsque Sidney, qui est vierge pendant tout le film, fait l'amour pour la première fois avec Billy et qui pourtant survit à la fin du film<ref name=":52" />,<ref name=":57" />. Stuart lance à Randy juste après l'énonciation de ces règles : Modèle:Citation ; Stuart est en réalité le tueur<ref name=":52" />. Toutefois, elles sont parfois respectées comme lorsque Sidney est au téléphone avec le tueur, et elle ringardise les films d'horreur en disant ne pas aimer ce genre en disant qu'il y a toujours Modèle:Citation, mais elle aussi fera exactement cela lorsque le tueur la surprend dans sa maison<ref>Wes Craven (réalisateur), Scream (1996), passage à 28 minutes et 01 secondes après le début du film.</ref>. De même, les adultes du film sont presque tous inefficaces face aux attaques du tueur, comme dans la plupart des films d'horreur<ref name=":49" />.

Le film multiplie les mises en abyme<ref group="N">Procédé servant à présenter une œuvre dans une autre œuvre.</ref>, dont la plus flagrante est celle dans laquelle l'acteur Jamie Kennedy, qui joue le rôle de Randy, regarde Modèle:Langue et crie à Jamie Lee Curtis de s'enfuir pour échapper à Michael Myers en l'appelant par le propre nom de l'actrice, Jamie, alors que Modèle:Langue se présente à ce moment-là juste derrière Randy pour l'achever<ref>Wes Craven (réalisateur), Scream (1996), scène à 1h19 et 05 secondes après le début du film.</ref>,<ref name=":62" />. La scène dans laquelle Casey Becker lance au tueur que Les Griffes de la nuit, premier du nom, est le meilleur et que les suites sont mauvaises<ref>Wes Craven (réalisateur), Scream (1996), dialogue à 2 minutes 10 après le début du film.</ref>,<ref name=":62" /> est une pique de Wes Craven envers les suites des Griffes de la nuit, qu'il juge mauvaises.

Inspirations et références à d'autres œuvres

Le goût de Kevin Williamson pour les films d'horreur est très marqué dans le scénario qui dispose d'éléments faisant référence à des films comme Halloween mais aussi : Vendredi 13, Les Griffes de la nuit, Le Bal de l'horreur et Terreur sur la ligne entre autres<ref name=":One Last Scream" />. Williamson écoutait d'ailleurs la bande son d'Modèle:Langue pour avoir de l'inspiration pendant l'écriture de Modèle:Langue<ref name=":One Last Scream" />. Dans une interview, Williamson déclare que l'une des raisons l’ayant poussé à travailler sur le scénario est qu'il voulait voir ce film, né de son amour pour les films d'horreur de son enfance tel que Modèle:Langue, prendre forme<ref name=":72">Randy Palmer, Modèle:Citation, Fangoria, numéro 168, p. 14-18, novembre 1997.</ref>. D'ailleurs, en hommage à l'œuvre de John Carpenter, le film que regarde le personnage de Randy chez Stuart en compagnie d'autres personnages secondaires n'est autre que celui-ci. Des extraits de la bande son d'Modèle:Langue apparaissent également dans Modèle:Langue<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

On peut y voir aussi une influence venue d'Alfred Hitchcock et de son film Psychose dans lequel l'actrice Janet Leigh joue le rôle de Marion Crane, rôle central pendant la moitié du film et qui trouve la mort soudainement<ref name=":65" />, déclenchant un choc chez le spectateur<ref name=":57" />,<ref name=":65" />. Comme pour Drew Barrymore, cette dernière étant une des actrices les plus connues du film lors de sa sortie, elle joue également le premier personnage visible du long-métrage ce qui laisse penser aux spectateurs qu'elle en est l'héroïne pour mourir quelques minutes plus tard<ref name=":57">Modèle:Lien web.</ref>. L'affaire du tueur de Gainesville, Danny Rolling, est aussi une source d'inspiration pour le scénariste<ref name=":One Last Scream" />.

Plusieurs films sont également cités dans Modèle:Langue :Modèle:Début de colonnes

Modèle:Fin de colonnes

La scène d'ouverture

Photo d'une femme à moitié de dos.
Drew Barrymore, interprète de Casey Becker.

Dans cette première scène, qui voit le personnage de Drew Barrymore être terrorisé, attaqué puis tué par Modèle:Langue, la montée de la terreur repose sur une construction bien précise fondée sur un procédé de gradation de l'information et de resserrement de l'espace<ref name=":19" />. La scène s'ouvre après l'apparition du titre à l'écran sur la banalité et l'ignorance du danger<ref name=":47" />. Le spectateur est ensuite informé par une série de preuves de l'existence d'un danger, mais il reste dans l'indétermination<ref name=":19" />,<ref name=":47" />,<ref name=":48">Mister S, Modèle:Citation, vidéo explicative sur la façon dont la scène d'ouverture est tournée. YouTube, 27 octobre 2018.</ref>. Son rapprochement et son éclatement viennent ensuite. La peur naît sous les yeux du spectateur, d'une alliance subtile entre la connaissance et la conscience d'un danger et l'ignorance d'où et de quand le danger se réalisera<ref name=":19" />. En parallèle, la mise en scène procède par resserrement spatial<ref name=":19" />. Pour faire naître la peur chez le spectateur, la production mise sur l'indice d'une présence et d'une proximité. Il faut que le public sache que le danger rôde. Par exemple, lors du premier coup de fil, Casey Becker est au centre de l'image et est le personnage dominant de la scène<ref name=":47" />. Le deuxième appel montre une Casey qui n'est plus au centre de l'image, il s'agit d'un plan plus large dans lequel la porte-fenêtre de sa maison est visible<ref name=":47" />, ce qui est une ouverture vers l'extérieur, annonçant que la jeune femme est probablement observée. Le deuxième coup de fil laisse le spectateur dans une place beaucoup moins confortable<ref name=":48" />. À partir du troisième appel, Casey fait griller du pop-corn, le bruit de celui-ci en cuisson faisant partie intégrante de l'arrière-plan<ref name=":48" />. Le son du pop-corn sur le feu et la visibilité de ces derniers qui commencent peu à peu à gonfler annonce une urgence, ainsi qu'un danger<ref name=":48" />. En parallèle, Casey et son interlocuteur discutent des films d'horreur, ce qui est une première mise en abyme du film, les personnages parlant de films d'horreur dans un film d'horreur<ref name=":47" />,<ref name=":48" />.

C'est lorsque l'interlocuteur apprend à Casey qu'il la regarde de l’extérieur de la maison qu'elle finit par le prendre au sérieux<ref name=":48" />. L'image zoome en direction du visage de Casey, qui change d'expression faciale et laisse place à la peur et la nervosité, alors qu'elle était à l'aise jusqu'ici<ref name=":48" />,<ref name=":47" />. C'est à ce moment que la caméra fait un plan de l'extérieur de la maison à travers les yeux du personnage, ce qui permet de ressentir ses émotions et de développer de l'empathie pour elle en y installant par conséquent une certaine angoisse<ref name=":48" />,<ref name=":47" />. Le public comprend maintenant que l'homme n'est plus un simple correspondant anonyme mais est proche<ref name=":19" />. À partir de ce moment, la mise en scène délaisse les plans d'ensemble, neutres et dédramatisés au profit de plans rapprochés de la jeune fille comme si l'espace se resserrait autour d'elle<ref name=":19" />. Par la seule force de sa mise en scène, Craven réussit à suggérer aux spectateurs que le danger se rapproche et que toute issue est bloquée. L'angoisse monte un peu plus chez le public. C'est l'importance du hors champ. Lorsqu'on veut suggérer la présence d'un ennemi, le hors-champ prend toute sa valeur. Ce dernier désigne un non espace, le territoire illimité de l'ennemi. Non situable, il peut surgir de n'importe où jusqu'à ce que la terreur l'emporte sur la surprise, le tueur apparaissant enfin à l'écran<ref name=":19" />.

Cette introduction est, selon certains critiques, l'une des meilleures jamais réalisées dans le cinéma d'horreur<ref name="Télérama 20160708" />. Grâce à plusieurs éléments, cette scène est allée jusqu'à entrer dans la culture populaire et parvient avant même l'apparition du titre à l'écran à plonger le spectateur dans un sentiment d'effroi intense avec en bruit de fond des battements de cœurs rapides, des cris stridents et ce qui ressemble à des coups de poignards<ref name="Télérama 20160708">Modèle:Article.</ref>. Cette scène joue également avec la peur collective de beaucoup de spectateurs américains, notamment depuis la tragédie vécue par l'actrice Sharon Tate en 1969 : une agression à son domicile, lieu qui est censé être l'endroit le plus en sécurité<ref name=":51" />.

Figures parentales et réactions des personnages

De la même manière que dans les scénarios basiques de Modèle:Langue comme Les Griffes de la nuit, le scénario de Modèle:Langue démontre une certaine absence de figure parentale, comme le départ de la mère de Billy Loomis à la suite d'un adultère et les déplacements répétés de Neil Prescott pour des raisons professionnelles<ref name=":71">Modèle:Ouvrage.</ref>. Dans la séquence d'ouverture, le personnage de Casey Becker s'apprête à regarder un film d'horreur avec son petit ami alors que ses parents sont absent<ref name=":71" />. Ils n'arrivent qu'au moment que le tueur se jette sur elle<ref name=":71" /> et n'entendent la mort violente de leur fille que par le téléphone<ref name=":71" />. Il est intéressant d'analyser que si les parents étaient rentrés quelques minutes avant, ou si ils n'étaient même jamais sortis, la jeune fille serait restée en vie<ref name=":71" />. Un autre point est que malgré les horribles meurtres commis en ville, les parents de Stuart Macher décide tout de même de partir hors de celle-ci et laissent l'occasion à l'adolescent de préparer une fête chez lui<ref name=":71" />. C'est en ce lieu que la majeure partie des crimes sont d'ailleurs réalisés<ref name=":71" />.

Dans un sens, les tueurs punissent non seulement les enfants mais aussi les parents. Ce sont eux qui agissent en dehors des frontières sociales<ref name=":71" />. Par exemple, Billy tue la mère de Sidney un an avant les événements du film après l'adultère commis par cette dernière avant de faire fuir la mère de Billy et de piéger l'un de ses amants<ref name=":71" />. Son plan pour les meurtres actuels est de faire accuser le père de Sidney<ref name=":71" />. La mort du proviseur Himbry renforce un peu plus cette analyse de parents punis<ref name=":71" />. Il est l'adulte le plus proche de la figure parentale et essaie de discipliner deux étudiants lorsque ces derniers s'amusent à courir dans l'enceinte du lycée habiller avec le costume du tueur<ref name=":71" />. Il dénonce leur insensibilité face à la situation et essaie de leur faire se rendre compte de leur acte, mais plus tard, Himbry enfile le masque du tueur en s'amusant à se regarder dans le miroir tout en le portant<ref name=":71" />.

De la même manière que dans La Nuit des masques, les adolescents dans Modèle:Langue évoluent dans un cadre suburbain statique<ref name=":72" />. La seule chose qui entache leur quartier idyllique est les meurtres, qui amassent des dizaines de journalistes en ville venant de tout le pays<ref name=":72" />. Même dans ce cas particulier, il y a une volonté de la part des habitants de continuer à vivre une vie normale. Les enfants continuent d'aller à l'école (jusqu'au couvre-feu décrété par la police) et à des fêtes<ref name=":72" />. Ils consomment des boissons alcoolisées de façon exagérée et couchent avant le mariage. Les tueurs comptent sur ces éléments pour continuer leur tourment sur Sidney<ref name=":72" />. Ce qui bouleverse leur plan est que les survivants (Gale Weathers et Randy Meeks) aident Sidney à vaincre les antagonistes<ref name=":72" />.

LaModèle:Langue et ses bourreaux

Fichier:Neve Campbell 04 (21268333696).jpg
Neve Campbell, ici en 2015.

Dans la plupart des Modèle:Langue, il y a très souvent une jeune femme qui échappe aux griffes du tueur. Dans Modèle:Langue, il s'agit de Sidney Prescott<ref name=":73" />. Toutefois, à la différence de nombreuses autres survivantes de ce genre de film, Sidney est à l'époque un nouveau genre de survivante : plus combattante que victime. Lorsque le personnage est présenté, Sidney a déjà été frappée par un drame, l'histoire du film se déroulant à quelques jours de la commémoration du meurtre de sa mère un an plus tôt. Il s'agit d'un personnage blessée et brisée sans pour autant être détruit<ref name=":73" />. Alors que les dernières décennies présentaient des personnages féminins à la vulnérabilité perceptible, Sidney montre qu'elle n'a pas besoin de protection. Elle s'enfuit et sauve certains de ses amis en se montrant plus maligne que les tueurs et en bravant les règles du genre, qui prétendent qu'elle ne devrait pas en être capable<ref name=":73" />. À la base innocente et pure, Sidney perd son innocence lorsqu'elle tue elle-même Billy, commettant elle-même un meurtre de sang froid. Au contraire de nombreux autres films d'horreur comme Halloween dans lequel Lynda est tué juste après avoir fait l'amour, Sidney perd sa virginité en couchant avec son petit ami mais survit à la fin du film. Même si elle est aidée par Gale Weathers, Sidney se sauve d'un destin potentiellement tragique par elle-même, ce qui fait d'elle une héroïne active<ref name=":67">Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Langue joue avec les archétypes du personnage en brouillant les conventions du genre comme le personnage de Dewey Riley, qui, à défaut d'être autoritaire et rassurant, se montre sérieux et empoté, et Gale Weathers, qui se révèle courageuse et pleine de ressources au lieu de n'être qu'une peste de journaliste<ref name=":73" />. D'ailleurs, le seul moment dans lequel Sidney doit être secourue est lorsque Gale s'en charge<ref name=":73" />. La rédaction du magazine Ciné Story met en avant que ce changement de survivante serait peut être aussi l'une des raisons du succès du film, les femmes spectatrices de ces films étant lassées des personnages féminins des précédentes décennies trouvent ici un personnage auquel elles peuvent facilement s'identifier et encourager en la personne de Sidney<ref name=":73" />.

Certains tueurs du cinéma d'horreur assassinent leur victimes pour différentes raisons<ref name=":71" />. Selon plusieurs professionnels, dont Vera Dika, auteure de Modèle:Langue, plusieurs tueurs comme Norman Bates et Michael Myers trouvent leur motivation à cause du complexe d'Œdipe. Contrairement à la théorie de Freud, l'expression de la sexualité est cependant transformée dans Psychose et La Nuit des masques par une expression passant par la violence<ref name=":71" />.

Dans la plupart des cas, les tueurs tuent non l'être aimé mais les adolescents directement reliés à cet être. Par exemple, dans Vendredi 13, Pamela Voorhees tue des adolescents au camp de Modèle:Langue, ces derniers ayant laissé son fils se noyer à cause de leur inattention<ref name=":71" />. Dans le cas de Billy Loomis, ce dernier rêve de retrouver sa famille unie<ref name=":71" />. Sa cible principale est Sidney Prescott, mais il s'en prend aux gens autour d'elle pour jouer avec elle. Il s'amuse de sa peine et son inconfort face à la situation. Il tente de lui faire ressentir la souffrance causée par la perte d'un proche autant qu'il en a souffert. Le meurtre de sa mère n'étant pas assez pour lui, il veut la voir souffrir encore plus<ref name=":71" />.

Billy est traumatisé par le départ de sa mère a cause de l'adultère de son père avec la mère de Sidney, ce qui pousse Billy à tuer Maureen, mais cela ne suffit pas. Le garcon pense donc à torturer, voire tuer, Sidney pour retrouver sa famille<ref name=":71" />. Comme le mentionne Tatum, la mère de Sidney était peut être malheureuse dans sa vie de femme et a trouvé du réconfort dans les bras d'un autre, ce que Sidney rejette dans un premier temps avant de se demander si cette supposition n'est pas la simple vérité. La faculté de Sidney à oublier un passé idéalisé est un des éléments qui la sauve à la fin du film, mais Billy est incapable de se rendre compte que le retour à un passé idéal est impossible, ce qui le conduit à sa perte<ref name=":71" />.

Ces monstres du cinéma se cachent aussi parfois derrières plusieurs moyens psychiques ou matériels pour commettre leur atrocités tout en restant dans le déni<ref name=":71" />. Alors que la famille cannibale des différents films de la saga Massacre à la tronçonneuse fait face à leur crimes à travers leur folie mentale, Billy, au même titre que Michael Myers, se cache derrière un masque mais est aussi aidé par un ami dans ses actes<ref name=":71" />.

Le dernier acte

Dans de nombreux films, la scène et le lieu d'une fête sont souvent d'un crime. Dans Modèle:Langue, la scène de la fête chez Stuart Macher à la fin du film est un évènement du schéma narratif mais devient aussi un cadre spatio-temporel de celui-ci à part entière. Contrairement d'autres œuvres pour lesquelles la fête est un évènement déclencheur, le climax, ou le dénouement du film, la fête dans ce film, devient les trois en même temps. Pour le personnage de Sidney Prescott, sa venue à cette fête déclenche la dernière vague de meurtres du film, et de nombreux points importants de son développement sont démontrés lors de cette scène. C'est également dans cette scène que la quasi-totalité des évènements majeurs du film apparaissent, notamment certains morts, ce qui enclenche une nouvelle tragédie, mais c'est aussi à cet endroit que l'histoire prend fin<ref name=":67" />. Tout d'abord, le personnage de Tatum y est tué au début de la soirée. Cet évènement annonce déjà la tragédie qui se profile à l'horizon. Plusieurs personnages trouveront la mort au cours de cette fête de façon violente, dramatique et emblématique sauf Randy, qui échappe de peu à une mort par balle, et le personnage de Dewey, qui survit à un coup de couteau dans le montage final alors qu'il devait mourir dans le script original. C'est la popularité auprès du public qui sauve ce dernier personnage. Cette fête est vraisemblablement le lieu idéal pour les tueurs pour passer à l'acte. Stuart organise la fête chez lui, et Billy y est invité, ce qui fait en sorte qu'il est facile pour eux de passer inaperçu. La grande maison de Stu laisse la place et le temps aux meurtriers pour pouvoir se changer, se sauver et cacher leurs costumes. Finalement, les deux tueurs sont démasqués, et l'histoire prends fin avec la mort de ces derniers<ref name=":67" />.

Cette scène peut être décortiquée et vue en plusieurs dimensions distinctes. La première est celle dans laquelle les personnages festifs regardent un film d'horreur sur le lieu qu'une tragédie prend place. La deuxème est plus dans l'imaginaire, celle dans laquelle l'action du film se déroule. La troisième et dernière concerne le regard des véritables spectateurs, qui regardent donc un film d'horreur dans lequel des personnages fictifs regardent également un film d'horreur alors qu'un massacre prend place en parallèle dans la maison de Stu. Par exemple, les personnages présents à la fête regardent un film d'horreur alors que Tatum est assassinée dans le garage. De même, Sidney réalise ses premiers émois sexuels lorsque Randy énonce parallèlement les règles pour survivre dans un film d'horreur, dont celle de rester vierge<ref name=":67" />.

Le film de Craven reprend la tradition et les codes bien connus des soirées réussies dans l'inconscient collectif : de l'alcool, une ambiance amusante et parfois des premières et nouvelles expériences sexuelles. Durant la fête du film, Sidney réalise sa première relation sexuelle avec son petit ami, Billy. Ainsi, avec cette nouvelle expérience, le personnage de Sidney gagne en maturité en instinct et en force, ce qui va totalement à l'encontre de l'idée de la perte de la virginité dans les films d'horreur. Cet acte est donc tourné à la dérision en comparaison avec ce même acte dans les autres films. C'est à la fin de la soirée que Sidney découvre également la vérité sur la mort de sa mère, Maureen, et la jeune femme arrive finalement à mettre derrière elle le souvenir et le traumatisme lié à Maureen. En perdant sa virginité et en commettant plusieurs meurtres pour se sauver, le développement de Sidney arrive au sommet : la jeune femme passe d'une demoiselle en détresse à une véritable héroïne grâce ou à cause de ce qu'elle a subi et des actes qu'elle commet. La fête est donc dans Modèle:Langue un moment d'initiation sexuelle mais aussi de vie pour Sidney, qui change radicalement<ref name=":67" />.

Outils techniques et matériels

Photo d'un téléphone.
Le DynaTac 8000, tout premier téléphone portable commercialisé au monde en 1984, est le style de téléphone que l'on peut apercevoir dans Scream.

La télévision est un outil utilisé en permanence ou du moins très présent<ref name=":18" />. Le personnage de Casey s'apprête à regarder un film avant d'être tué. Sidney ne peut échapper à ses souvenirs à cause des journaux télévisés, qui relatent la même chose sur toutes les chaînes. Plus tard dans le film, lorsque Dewey surgit dans la maison de Stuart, il entend des cris, mais ce n’est pas la réalité puisque Jamie Lee Curtis hurle dans Modèle:Langue<ref name=":47">Wes Craven (réalisateur), Scream (1996), scène d'ouverture.</ref>,<ref name=":18" />. C’est une intrusion d’un autre film dans le film, et la simultanéité des deux drames accroît la tension. Quant aux nouveautés, il y a une transgression des règles cinématographiques habituelles (les faces caméra sont généralement évitées). Cependant, la séquence se trouve ici dans une mise en scène de télévision, ce qui rend le résultat possible<ref name=":18" />. Dans la scène finale, la télévision joue un rôle primordial en tant qu’objet à proprement parler puisque Sidney détourne totalement le téléviseur de son rôle réel en s’en servant comme arme mortelle contre le tueur<ref name=":18">Modèle:Article.</ref>. Elle signife autant par là que le cinéma d'horreur l'a définitivement corrompue<ref name=":18" />.

L'importance du téléphone est capitale, surtout dans plusieurs passages comme la scène d'ouverture ou l'attaque sur Sidney, et est un élément essentiel de l'intrigue, le tueur s'emparant d'un téléphone pour appeler et effrayer ses victimes. Il est également intéressant de voir que le téléphone est un objet capital pour faire monter la peur chez les spectateurs. Selon Dork Zabunyan, professeur en études cinématographiques à l’Université Paris 8 et co-auteur de L’attrait du téléphone, Modèle:Citation<ref name=":48" />.

Pour Alain Boillat, professeur d’histoire et d’esthétique du cinéma à l’Université de Lausanne, Modèle:Citation<ref name="Télérama 20160708" />. Les appels successifs, de plus en plus intrusifs et anxiogènes, font monter le malaise des spectateurs en même temps que celui de Casey jusqu’à la mort du personnage. Modèle:Citation, avance Dork Zabunyan<ref name="Télérama 20160708" />. Bien qu'invisible, le tueur, incarné par les téléphones, semble être omniprésent dans la maison<ref name="Télérama 20160708" />.

Il y a aussi des allusions au tueur, que le spectateur voit non directement mais dans un reflet, comme lorsque le meurtrier apparaît dans la pupille du proviseur Himbry, qui vient de mourir. C’est l’utilisation du concept d’octogramme, qui dit que la dernière image qu’une personne a vue avant de mourir s’imprime sur sa pupille<ref name=":18" />.

Postérité

Impact dans la culture populaire et relance du genre

Photo d'un homme portant un masque blanc et un costume noir.
Cosplay de Ghostface.

Avant la sortie de Modèle:Langue, la popularité des films d'horreur est décrite comme étant en déclin<ref name=":30" /> à cause de nombreux films qui étaient éreintés par la critique<ref name=":30" /> et sortis directement en vidéo ou bien quelques films sortis au cinéma mais qui n'étaient, pour la plupart que des suites, à des franchises célèbres et établies<ref name=":30" /> comme Halloween, Vendredi 13 et Les Griffes de la nuit<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":61" />, qui pouvaient attirer une part du public malgré la baisse des budgets et la réception des films par la critique souvent très faible<ref name=":50" />. Les icônes des films d'horreur comme Freddy Krueger oet u Jason Voorhees étaient jugés étant incapables d'insuffler la peur<ref name=":30" /> et d'attirer l'intérêt du public<ref name=":50" />, qui les voyait comme des personnages plus drôles qu’effrayants<ref name=":30" />. La conséquence directe de ce problème était la surabondance de suites peu innovantes, qui contribuaient au regard familier que portait le public à ces personnages et franchises<ref name=":30" />,<ref name=":50">Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Langue apporte ce qu'on peut appeler Modèle:Citation dans le genre du Modèle:Langue en le remettant au goût du jour<ref name=":12" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref> grâce à son scénario qui lui assure son succès financier mais aussi critique et qui lance également la carrière de certains acteurs<ref name=":11">Modèle:Lien web.</ref> et relance, en particulier, celle de Drew Barrymore<ref name=":66">Modèle:Lien web.</ref>. Le masque et le reste du costume du tueur deviennent aussi cultes et quasiment des incontournables dans les soirées déguisées, notamment pour Halloween<ref name=":25" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le site internet français de Vogue en faisant même la publicité en 2019 dans sa rubrique des idées de déguisements pour Halloween<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La scène d'ouverture est considérée comme l'une des plus cultes du cinéma américain<ref name=":66" />. Elle est parodiée notamment par Mike Myers à l'occasion des MTV Movie Awards de 1997<ref name=":32">Modèle:Lien web.</ref>. Des figurines à l'effigie de Modèle:Langue sont commercialisées, ainsi que le masque et le costume de ce dernier<ref name=":61" />. Modèle:Langue devient lui-même un personnage culte à part-entière, entrant au panthéon des monstres du cinéma d'horreur moderne<ref name=":49" />.

L'impact de Modèle:Langue est tellement grand qu'il en devient un phénomène de société<ref name=":21" />. À tel point que plusieurs commentaires s'accordent à dire qu'à l'époque, cette relance du genre est la création d'une ère distincte de films d'horreur Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette ère est surnommée par les médias spécialisés néo-Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la suite de son succès, plusieurs studios de production s’attellent à exploiter ce succès inattendu avec des films aujourd'hui cultes comme Souviens-toi... l'été dernier en 1997 et Modèle:Langue en 1998<ref name=":20" />,<ref>Peter Hall, Modèle:Citation, Moviefone.com, AOL. 31 mars 2011</ref>,<ref name=":74">Modèle:Lien web.</ref>, certains moins populaire comme Je t'ai trop attendue en 1998 ou encore Modèle:Langue en 2000 et Mortelle Saint-Valentin en 2001<ref name=":74" /> et des suites à des franchises populaires mais qui ont moins de succès avec le temps comme les films Halloween, 20 ans plus tard en 1998 et La Fiancée de Chucky la même année<ref name=":5" />,<ref name=":11" />,<ref name=":74" />. Dans un registre plus ou moins différent, Destination finale en 2000 est compris dans cette exploitation<ref name=":74" />. Modèle:Langue se voit également parodié dans plusieurs productions dont la plus connue est Modèle:Langue en 2000<ref name=":32" />. Cependant, une fois encore, la surabondance du Modèle:Langue Modèle:Citation lasse un public demandeur de films beaucoup plus sombres et violents au cours des années 2000<ref name=":27">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Alors 2016 marque les vingt ans du film, certaines œuvres s'inspirent de lui encore comme Modèle:Langue<ref>Modèle:Article.</ref>, sorti en 2017, qui narre l'histoire d'une étudiante prise au piège d'une boucle temporelle et forcée de revivre son meurtre jours après jours pour en découvrir l'auteur. Le film est une nouvelle fois projeté lors du [[Festival international du film fantastique de Gérardmer|Modèle:23e du film fantastique de Gérardmer]] en hommage à Wes Craven, qui se présente du 27 au 31 janvier 2016<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette même année, les quatre volets de la saga sont projetés l'un après l'autre dans la nuit du samedi 9 juillet au dimanche 10 à la Cinémathèque française<ref name=":3" />. Le 31 octobre 2019, une série de vidéos sont dévoilées par le Y des femmes de Montréal et le YWCA de Québec dans le cadre d'une campagne de publicité intitulée « Il faut que ça arrête » pour sensibiliser les spectateurs sur la violence faite aux femmes<ref name=":64">Modèle:Lien web.</ref>. Le principe de la campagne est de reprendre des scènes cultes de films d'horreur afin de les détourner et de les apparenter à des faits divers que n'importe quelle femme victime d'abus physique peut vivre<ref name=":64" />. Pour Modèle:Langue, c'est sa scène d'ouverture qui est rejouée et le rôle de Drew Barrymore est repris par Charlotte Aubin<ref name=":64" />.

Du côté du secteur vidéoludique, Modèle:Langue est un modèle scénaristique<ref name=":17">Modèle:Article.</ref>. Les producteurs du jeu vidéo Until Dawn, sorti en 2015, avouent s'être inspirés d'une multitude de films dont Modèle:Langue<ref>Modèle:Article.</ref>. Modèle:Langue, un jeu vidéo d'horreur sorti en 2018, place son histoire au cours de l'année 1996<ref name=":17" /> lorsqu'un tueur en série s'en prend à une bande de jeunes sur des lieux variés comme un village, un lycée ou un camping. Il est même possible de jouer le tueur ou les tueurs selon les niveaux, au même titre que les adolescents du jeu<ref name=":17" />. Le personnage de Modèle:Langue intègre notamment le jeu vidéo Modèle:Langue sous la forme d'un DLC le Modèle:Date pour le Modèle:3e anniversaire du jeu vidéo<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Une réunion virtuelle, comprenant Neve Campbell, David Arquette, Rose McGowan, Skeet Ulrich, Jamie Kennedy, Matthew Lillard et Kevin Williamson, se déroule le 14 novembre 2020 sur le site Modèle:Langue pour une séance de questions-réponses au profit de plusieurs associations caritatives. Le montant des billets, soit 20 dollars, sera reverser la Modèle:Langue ainsi qu'à la fondation Modèle:Langue et au Modèle:Langue <ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Classements

Fichier:Photo du film "Scream Revelations"par Romain Demarty..jpg
Photographie prise en 2015 sur le tournage du film amateur « Scream Révélations », réalisé par des fans.

En juin 2001, dans le cadre du Modèle:Langue, Modèle:Langue apparaît dans plusieurs listes au sein des Modèle:Langue. Il fait par exemple partie des Modèle:Nb nommés dans la liste Modèle:Citation (le Modèle:Nobr des films américains les plus palpitants)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2003, le personnage de Modèle:Langue est nommé à la Modèle:133e place parmi les Modèle:Nb grands héros et vilains de l'histoire de la liste Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2005, la phrase Modèle:Citation (Quel est ton film d'horreur préféré ?) est nommée dans la liste Modèle:Citation . Il s'agit d'une liste des citations de films les plus populaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La scène d'ouverture avec la mort du personnage joué par Drew Barrymore est classée Modèle:13e de la liste Modèle:Citation (les Modèle:Nb de film les plus effrayants) de Bravo<ref>Modèle:Lien archive.</ref>.

Modèle:Langue est classé comme étant le Modèle:32e film de lycéens dans la liste Modèle:Citation de l'Entertainment Weekly‍‍<ref>Modèle:Citation, Entertainment Weekly, décembre 2008. Consulté le 9 mai 2019.</ref> tandis que ce même magazine surnomme le film de Modèle:Citation (nouveau classique) en le plaçant Modèle:60e dans leur liste Modèle:Citation (Les Modèle:Nb films des Modèle:Nb années) en 2008<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La même année, Empire distingue le film à la Modèle:482e place dans leur liste Modèle:Citation (les Modèle:Nb grands films de tous les temps)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2016, Modèle:Langue le classe une nouvelle fois dans leur liste des plus grands films d'horreur de tous les temps, mais cette-fois ci à la troisième place<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le 23 octobre 2017, Modèle:Langue est classé à la Modèle:10e place des meilleurs Modèle:Langue de tous les temps selon le site Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2018, le site officiel de l'édition francophone du magazine Modèle:Langue classe le film comme étant le meilleur film d'horreur des années 1990<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le 30 novembre 2018, Meagan Navarro du site Modèle:Langue place Modèle:Langue sa liste « Modèle:Langue » (soit les 30 Modèle:Langue du cinéma les plus influents de tous les temps) dans la rubrique Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le site Modèle:Langue dévoile également sa liste des « 25 Modèle:Langue essentiels » et place Modèle:Langue à la troisième position<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Selon les internautes du site SensCritique<ref group="N">Cette liste est compilée à partir des participations des internautes et l'ordre des réponses données par chaque participant est également pris en compte. La mise à jour des résultats est quotidienne.</ref>, le film est placer à la seconde position des meilleurs Modèle:Langue sur une liste de 100 films<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le 2 octobre 2019, l'édition américaine de Modèle:Langue positionne le film dans sa liste des 13 meilleurs films du registre slasher de tous les temps<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le site Modèle:Langue classe Modèle:Langue comme le Modèle:10e meilleur méchant de slashers dans un classement de 10 personnages<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le 25 octobre, le site Modèle:Langue dévoile le classement des quarante meilleurs personnages de toute la saga (Modèle:Langue à Modèle:Langue)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Classement de Modèle:Langue
Personnage Position Acteurs Apparition dans la saga
Gale Weathers #1 Courteney Cox Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue
Sidney Prescott #2 Neve Campbell
Randy Meeks #3 Jamie Kennedy Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue
Dewey Riley #4 David Arquette Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue
Casey Becker #5 Drew Barrymore Modèle:Langue
Billy Loomis #8 Skeet Ulrich Modèle:Langue, Modèle:Langue
Tatum Riley #11 Rose McGowan Modèle:Langue
Stuart Macher #13 Matthew Lillard
Cotton Weary #16 Liev Schreiber Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue
Principal Himbry #22 Henry Winkler Modèle:Langue
Kenny Jones #36 W. Earl Brown

Le 29 avril 2020, Perri Nemiroff du site Collider dévoile son top du pire film de la saga au meilleur sur les quatre films dont la première place revient à Modèle:Langue, premier du nom<ref name=":38">Modèle:Lien web.</ref>. Pour lui, tout fonctionne dans le film y compris la musique, l'interprétation des acteurs et actrices en passant par le scénario et les moments les plus terrifiants du film dont la scène d'ouverture, la mort de Tatum et l'une des dernières séquences dans laquelle les deux tueurs se poignardent l'un et l'autre<ref name=":38" />. Le 6 octobre 2020, le site Modèle:Langue dévoile sa liste des 12 meilleurs Modèle:Langue de tous les temps et place Modèle:Langue à la Modèle:9e place<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le webzine Modèle:Langue publie le même jour un classement de ses 50 meilleurs slashers de tous les temps et place le film à la Modèle:12e position<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le 20 octobre 2020, Modèle:Langue place Modèle:Langue à la Modèle:6e place des 15 meilleurs slashers de tous les temps<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le 30 octobre de la même année, le film de Wes Craven apparaît dans la liste des 30 meilleurs Modèle:Langue de tous les temps selon Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le personnage de Randy est classé à la Modèle:84e place des 100 meilleurs personnages de film d'horreur pour Empire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Controverses

Dans les années qui suivent la sortie de Modèle:Langue, plusieurs incidents inspirés du film se produisent un peu partout dans le monde à tel point que certains surnomment cette série d'affaires de « screaminalité »<ref name=":54">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le psychologue Luc Bastide affirme qu'il est impossible de pointer du doigt la saga comme directement responsable du passage à l'acte. Les films violents ne jouent qu'un rôle de révélateur de déterminismes psychologiques. Bastide prétexte qu'il existe des facteurs psychologiques et sociologiques beaucoup plus profonds et agissants<ref name=":37">Modèle:Lien web.</ref>. Selon le psychiatre Serge Tisseron, « les images font partie intégrante de la réalité des jeunes, mais ne sont dangereuses que dans le cadre d'une pathologie »<ref name=":37" />.

Aux États-Unis

Un homme déguisé avec un costume de fantôme et un appareil photo dans la main.
Un homme déguisé avec le costume de Ghostface.

En Modèle:Date, Mario Padilla, âgé de Modèle:Nb à cette période, et son cousin Samuel Ramirez, âgé de Modèle:Nb, poignardent la mère de Mario Padilla, Gina Castillo, à Modèle:Nb. L'affaire est connue sous le nom de Modèle:Citation et devient la cible privilégiée des médias après que les adolescents racontent s'être inspirés de Modèle:Langue et de Modèle:Langue. Les deux adolescents racontent ensuite avoir eu besoin d'argent pour acheter deux déguisements du tueur du film et un échangeur de voix. comme utilisé dans le film. Durant leur procès, la psychiatre Madeline Levin, qui travaille sur l'effet de la violence sur les enfants, déclare : Modèle:Citation L'affaire a donc mis en exergue la question de savoir si les films violents ont un effet sur les adolescents<ref name=":46" />. Le juge John Cheroske décide que le lien avec Modèle:Langue n'est pas recevable et que l'affaire ne doit donc pas être référencée en tant que Modèle:Citation. Il refuse également l'entrée des médias dans la salle d'audience, avec la ferme intention de juger l'affaire comme étant un meurtre et rien d'autre<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":46" />.

Le Modèle:Date, Ashley Murray, âgé de Modèle:Nb, est retrouvé poignardé à de nombreuses reprises à la tête et au dos avant d'être laissé pour mort par Daniel Gill, Modèle:Nb, et par Robert Fuller, Modèle:Nb. Le jeune garçon est retrouvé et sauvé par un homme âgé, qui promenait son chien. Les deux agresseurs sont surnommés Modèle:Citation après qu'il ait été affirmé qu'ils ont visionné le film peu avant l'agression. Ils possèdent également des dessins du masque de Ghostface. Ils ont en outre été accusés d'attaque physique et de possession de drogues et exposition à la magie noire dans leur domicile<ref>Modèle:Article.</ref>. Murray, qui témoigne plus tard contre ses deux agresseurs, déclare que le film les a sûrement influencés à l'agresser<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date, après la fusillade de Columbine et les reportages des journalistes sur l'effet des films, jeux et autres médias Modèle:Citation sur la société, la Modèle:Langue tient une audience au sujet de la commercialisation hollywoodienne des films destinés aux adolescents. Le comité se dirige directement vers les films d'horreur en particulier. La scène d'ouverture de Modèle:Langue, avec le meurtre du personnage de Drew Barrymore, est présenté au comité comme un exemple de couverture médiatique négative, qui peut être vu par les jeunes<ref name=":29" />,<ref>Modèle:Dr Henry Jenkins (Modèle:Date). Modèle:Citation. Digital Village. Consulté le 30 mars 2011.</ref>.

Le Modèle:Date, dans le comté de Bannock (Idaho), Cassie Jo Stoddart est assassinée par Brian Lee Draper et Torey Michael Adamcik, qui se trouvent être ses camarades de classe au lycée de Pocatello, tout les trois étant âgés de 16 ans au moment des faits. Alors qu'elle se trouve seule chez sa tante et son oncle pour leur garder la maison familiale, la jeune femme est attaquée par les deux adolescents affublés de masques et habillés en noir qui se jettent sur elle armés de deux couteaux. La victime est poignardé environ 30 fois, 12 des blessures étant mortelles. Plus tard, Adamcik avoue s'être inspiré de Modèle:Langue pour réaliser ce meurtre dont certains détails comportent des similitudes avec ceux du film<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les deux meurtriers sont condamnés à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle pour meurtre au premier degré et pour complot en vue de commettre un meurtre en 2007<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En janvier 2022, le New York Post dévoile qu'un jeune adolescent de Floride, Logan Smith, a tenté d'étrangler un jogger après avoir regarder le film. Son but était de tuer cet homme pour ensuite cacher son corps et pouvoir réalisé toute sorte d'actes sexuels sur ce dernier. Le jogger a fini par se défendre et prendre le dessus sur son agresseur jusqu'à ce que la police arrive sur place. Smith avait méticuleusement préparé son attaque : il avait notamment pris le temps d'observer sa victime pendant près de six semaines avant de passer à l'acte<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Europe

En avril 2000, à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine), Nicolas, 16 ans, a mis le fameux masque avant d'agresser son père et sa belle-mère à coups de couteau<ref name="leparisien 06/06/02">http://www.leparisien.fr/faits-divers/scream-un-film-en-accusation-06-06-2002-2003133913.php</ref>. Deux jours plus tard, à Sarcelles (Val-d'Oise), un autre adolescent est interpellé, lui aussi affublé du même déguisement et armé d'un couteau, aux abords de la gare<ref name="leparisien 06/06/02" />.

Le Modèle:Date, Didier Leroux, âgé de 41 ans, assassine d'une soixantaine de coups de couteaux Priscillia Ciatti, âgée de 14 ans et demi, dans la ferme familiale isolée au milieu des champs dans le village des Écrennes en Seine-et-Marne. L'homme, qui s'est inspiré du scénario de Modèle:Langue, s'introduit chez les Ciatti après avoir guetté le départ des parents et coupé l'électricité. Après être entré dans la maison par l'une des chambres, il enfile un masque de diable rouge et noir. Apeurée, Priscillia se réfugie dans la salle de bain et réussit à s'enfuir par le chemin qui mène à la ferme. Didier Leroux la rattrape après avoir ôté son masque qui « l'empêche de respirer ». Il lacère le corps de la victime de dizaines de coups de couteau avant de le faire rouler dans le fossé et tente alors de camoufler le crime. Il se débarrasse de son blouson et du couteau mais est finalement interpellé deux jours après le crime. Il explique aux enquêteurs que depuis les 12 ans de Priscillia, il est obsédé par un désir Modèle:Citation : Modèle:Citation, avait-il déclaré à la police<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pendant l'été 2001, à Saint-Cyr-l'École (Yvelines), cinq jeunes portant le même masque ont agressé et violé une jeune femme de 21 ans<ref name="leparisien 06/06/02" />.

En novembre 2001, Thierry Jaradin assassine Alisson, sa voisine de Modèle:Nb, d'une trentaine de coups de couteaux à Gerpinnes (Charleroi). Selon lui, il l'aurait invitée chez lui pour, échanger des cassettes vidéos. Là, il lui aurait fait des avances que la jeune fille aurait refusées, provoquant ainsi la rage de Jaradin. Il se serait ensuite isolé dans la salle de bains avant de revenir vers elle dissimulé sous le costume du tueur des films. Il assassine la jeune fille et dispose ensuite le corps sur le lit, une rose entre les mains. Il est condamné à la perpétuité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date, à Saint-Sébastien-sur-Loire (Loire-Atlantique), un lycéen de Modèle:Nb, revêtu du déguisement du tueur, assassine Alice, une de ses camarades de classe qui est âgée de Modèle:Nb<ref name=":27" />. L'adolescent, qui, selon ses proches, ne présentait aucun trouble mental, a Modèle:Citation, comme il l'explique aux enquêteurs<ref name=":54" />. Après avoir poignardé sa victime à Modèle:Nb, l'agresseur s'est enfui à l'arrivée d'un voisin qui a découvert la jeune fille agonisante. Avant de mourir, elle a eu le temps de donner le nom de son meurtrier<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, la cour d'assises de Rennes condamne en appel l'assassin à Modèle:Nb de réclusion alors qu'une peine de Modèle:Nb avait été prononcée en première instance<ref>Modèle:Citation, tempsreel.nouvelobs.com, Modèle:Date- (consulté le Modèle:Date-)</ref>.

Suites

Modèle:Article détaillé

Photo de plusieurs personnes, deux femmes et deux hommes.
Neve Campbell, Courteney Cox, David Arquette et Jamie Kennedy apparaissent tous dans au moins Modèle:Nb de la saga.

Kevin Williamson a écrit, à la base, deux blocs de cinq pages pour d'éventuelles suites à Modèle:Langue lorsqu'il vend le script dans l'espoir de séduire plusieurs acheteurs éventuels pour un film, voire une franchise<ref name=":29" />. Lorsque Modèle:Langue achète le script, elle garantit à Williamson la sécurité d'avoir au moins deux suites supplémentaires si le premier est un succès<ref name=":29" />,<ref name=":One Last Scream" />. Après un Modèle:Langue de Modèle:Langue, qui est largement bien reçu, Wes Craven signe pour réaliser les deux suites<ref name=":One Last Scream" />.

Après l'énorme succès et les très bonnes critiques du premier volet, Scream 2 obtient le feu vert pour sa mise en chantier et entre en production alors que Modèle:Langue est toujours diffusé au cinéma<ref name=":61" />. Le budget du second volet est nettement plus élevé<ref name=":61" />. Le film reprend le casting Modèle:Citation du premier film Modèle:Incise qui reviennent, comme les membres de l'équipe dont Patrick Lussier et le compositeur Marco Beltrami<ref name=":31" />. À sa sortie, le deuxième film réalise des chiffres presque égaux à ceux du premier<ref>Modèle:Lien web.</ref> et séduit les critiques<ref name=":22" />.

Un troisième film<ref name=":22" /> sort trois ans plus tard, en 2000, une nouvelle fois avec la même équipe technique mais aussi avec les acteurs qui forment le trio de la saga, Campbell, Arquette et Cox, étant liés par contrat à une trilogie. Williamson a écrit une histoire différente de celle que l'on connaît : Modèle:Langue doit se dérouler à Woodsboro, où un nouveau Modèle:Langue est tourné, mais la terrible fusillade de Columbine en 1999 force le studio à revoir ses plans. Un autre scénariste est engagé et change considérablement le scénario en déplaçant l'action à Hollywood et limite le gore pour accentuer le côté humoristique. À sa sortie, le film est très mal reçu, certains jugeant que Modèle:Langue est un des films dont Modèle:Langue faisait la satire<ref>Modèle:Lien web.</ref>, malgré de très bons résultats au box-office, bien qu'inférieurs aux précédents malgré un démarrage record à Modèle:Nb de dollars. À cette époque, ce troisième film est la conclusion de la saga<ref name=":29" />,<ref name=":25" />. Les trois films, réalisés sur une période de cinq ans, suivent tous l'histoire de Sidney Prescott face aux horribles agissements d'un ou plusieurs tueurs cachés sous le masque de Modèle:Langue. Chacun des films analyse l'évolution de la jeune femme et également sa relation avec sa mère décédée<ref name=":35" />,<ref>Wes Craven (directeur), Scream 2 (DVD), distribué par Dimension Films.</ref>,<ref>Wes Craven (directeur), Scream 3 (DVD), distribué par Dimension Films.</ref>. C'est d'ailleurs par le personnage de Maureen Prescott que la base de l'histoire se développe<ref name=":61" />.

Quinze ans après la sortie du premier Modèle:Langue et onze ans après celle du troisième, un Scream 4 est réalisé<ref name=":22" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref> et sort dans les salles le Modèle:Date<ref name=":43" />,<ref name=":9">Modèle:Lien web.</ref> en France et le 15 avril aux États-Unis. Campbell, Arquette et Cox reprennent leurs rôles alors que parallèlement, Craven, Williamson et Marco Beltrami reviennent à la production. Modèle:Langue déclare alors que si Modèle:Langue est un succès, une nouvelle trilogie pourrait être mise en place<ref>John Young, Modèle:Citation. Entertainment Weekly. Interview réalisée le Modèle:Date, article consulté le 31 juillet 2011</ref>. Modèle:Langue, bien qu'étant satisfaisant pour la critique<ref name=":9" />, n'attire pas le public et échoue au box-office américain<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, ce quatrième volet est le dernier film de Wes Craven, décédé le Modèle:Date des suites d'une tumeur cérébrale à l'âge de 76 ans<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le cinquième film de la franchise, nommé tout simplement Scream, sort le 12 janvier 2022 en France et le 14 janvier aux États-Unis et réalise un très bon score de 30,8 millions de dollars pour son premier week-end d'ouverture dans son pays d'origine, relançant la saga<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les critiques américains sont très bonnes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et le film atteint les 110 millions de dollars de recettes au niveau mondial. Un sixième film est annoncé en développement avec le retour des réalisateurs Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett, les scénaristes James Vanderbilt et Guy Busick, et Kevin Williamson comme producteur exécutif<ref>Modèle:Lien web.</ref> tandis que le cinquième volet termine sa course avec plus de 137;7 millions de dollars récoltés dans le monde entier<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le sixième film sort en mars 2023 et réalise le meilleur démarrage de la saga avec plus de 44,4 millions de dollars. Scream 6 devient durant les semaines suivantes le plus gros succès de la franchise en Amérique du nord avec 108 millions de dollars récoltés et obtient au niveau mondial 168,9 millions de dollars, relançant pour de bon la saga et lui permettant de renouer avec le succès<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Adaptation télévisuelle

Une série portant le nom de Scream est diffusée entre le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref> et le Modèle:Date sur la chaîne MTV<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":5" />. Les lieux, l'histoire, les personnages et même le costume du tueur n'ont que très peu de rapports avec les films dont la série s'inspire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La première saison est moyennement accueillie par la critique avec un score de 52 % sur Modèle:Langue, basé sur 42 critiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et un total de 57/100 sur Metacritic basé sur 21 critiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La deuxième saison est très bien reçue avec un total de 92 % de critiques positives Modèle:Incise<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

D'abord prévue pour début 2018<ref name=":55">Modèle:Lien web.</ref>, la troisième saison de la série est repoussée à une date indéterminée à la suite des retombées de l'affaire Weinstein, qui produisait la série via Dimension Television, une filiale de Modèle:Langue. Puis, c'est le service de vidéo à la demande Netflix, diffuseur de la série à l'international, qui annonce la fin de son contrat avec Modèle:Langue, ce qui met fin à la diffusion exclusive de la série sur la plateforme<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le 25 juin 2019, il est annoncé que la série télévisée a bien droit à la diffusion de sa troisième saison, titrée Modèle:Langue et produite par Queen Latifah, sur la chaîne VH1 entre le 8 et le 10 juillet 2019<ref name=":56">Modèle:Lien web.</ref> dans laquelle la fille de Michael Jackson, Paris Jackson, fait une apparition<ref name=":56" />. Dans cette saison, le masque original des films revient<ref name=":55" />, et Roger L. Jackson prête sa voix pour jouer le tueur, huit ans après Modèle:Langue<ref name=":56" />. Malheureusement, cette troisième saison est très mal reçue par la critique, avec un score défavorable de 40 % sur Modèle:Langue, basé sur 5 critiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Notes et références

Notes

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Références

Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

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