Cahiers du cinéma

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Histoire

L'histoire des Cahiers est en partie liée avec celle du « septième art », notamment en raison d'une génération de cinéphiles enthousiastes et provocateurs qui donnèrent naissance à la Nouvelle Vague, en instaurant préalablement la politique des auteurs<ref name=LM21mars2020>Modèle:Article.</ref>.

Créés en 1951 par Joseph-Marie Lo Duca, Jacques Doniol-Valcroze et André Bazin<ref>Modèle:Article.</ref>, avec un soutien économique de Léonide Keigel, les Cahiers succèdent à La Revue du cinéma de Jean George Auriol qui a cessé de paraître en octobre 1949 et dont Doniol et Bazin étaient les collaborateurs. La couverture comme le contenu restent dans le même esprit<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le titre du magazine est proposé par Doniol-Valcroze le Modèle:Date-, qui a tout d'abord du mal à convaincre Bazin et Keigel. Les titres les plus envisagés étaient Cinématographe, Du cinéma ou Objectif. Le nom de Cahiers est validé même si des membres sont dubitatifs, pour risque de confusion avec les Cahiers de la Pléiade (qui cessèrent de paraître en 1952) et les Cahiers de la Quinzaine<ref>Cet épisode est raconté par Doniol-Valcroze dans son journal, dans une entrée nommée « Les titres auquel vous avez échappé », publié dans le premier volume de l'anthologie en fac-similé des Cahiers .</ref>.

Les jeunes cinéphiles, Jean-Luc Godard, François Truffaut, Éric Rohmer, Jacques Rivette, Claude Chabrol et bien d'autres, y écrivent leurs premières critiques, avant de devenir cinéastes<ref>Antoine de Baecque, Cahiers du cinéma, histoire d'une revue, 2 vol., Paris, Éd. des Cahiers du cinéma, 1991</ref>.

Les fondateurs

Jacques Doniol-Valcroze débute comme secrétaire de rédaction à Cinémonde (fondé en 1928), puis rédacteur en chef adjoint de la Revue du cinéma de 1947 à 1949. Il anime le ciné-club Objectif 49, auquel André Bazin participe. Il est aussi critique de cinéma à France Observateur, et rédacteur en chef de la revue Monsieur. En 1949, il crée le Festival du film maudit de Biarritz. Il est aussi auteur (Les Portes du baptistère, 1955) et réalisateur (L'Eau à la bouche 1959, Le Viol 1967, L'Homme au cerveau greffé 1971…)<ref>Modèle:Article.</ref>.

André Bazin a abordé le cinéma par des débats dans les ciné-clubs, des cours et des conférences. Il ne veut pas, dans la critique d'un film, se contenter de raconter le scénario ou de donner des avis sur ses significations possibles. Il pratique une analyse détaillée des séquences. Sa principale idée est que la critique doit prendre en considération l’évolution d’un public de plus en plus « cinéphile ». Il écrit dans des magazines, notamment dans L'Écran français (créé en 1945), La Revue du cinéma, Le Parisien Libéré (créé en 1944), ou encore Radio-Cinéma-Télévision (créé en 1947)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Joseph-Marie Lo Duca (Giuseppe Maria Lo Duca) est également un ancien de La Revue du cinéma. Journaliste, écrivain, historien, critique, opérateur, et réalisateur, il a publié entre autres Histoire du cinéma (« Que sais-je ? »), Technique du cinéma et Le Dessin animé chez Prisma, avec une préface de Walt Disney. Dans les années 1960, il dirige la Modèle:Coll aux éditions Pauvert<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Ingénieur chimiste d'origine géorgienne, Léonide Keigel arrive à Paris en 1933. Il y exploite de salles de cinéma (tel le Broadway aux Champs-Élysées) avant de devenir distributeur, à la tête du circuit Cinéphone<ref>Jacques Doniol-Valcroze, « Léonide Keigel », Cahiers du cinéma, no 74, septembre 1957.</ref>.

Ligne éditoriale

Le contenu consiste en entretiens, documents, avec une grande place pour la technique cinématographique. Malgré tout, la ligne éditoriale n’est pas réellement fixée à ce moment-là. C’est en 1952 que les Cahiers prennent un tournant décisif.

Au Modèle:21e des Cahiers, François Truffaut commence à apporter sa contribution aux articles. Son premier article affirme un détachement du cinéma français dit « de qualité » au profit d'un cinéma d’auteur, le cinéma américain notamment (Howard Hawks, Alfred Hitchcock). Les nouveaux contributeurs à la revue, surnommés « jeunes turcs » par Bazin, vont jusqu'à s’opposer aux fondateurs des Cahiers. Ce sont Maurice Schérer (Éric Rohmer), Jacques Rivette, Claude Chabrol et Jean-Luc Godard.

Un article de Truffaut notamment achève d'affirmer la nouvelle ligne des Cahiers, en janvier 1954, « Une certaine tendance du cinéma français », dans lequel il critique fortement le conformisme du cinéma français. La politique des auteurs, qui met en avant des cinéastes américains (Hitchcock, Hawks) et quelques européens (Jean Renoir, Roberto Rossellini), est à son apogée lorsque, en 1957, Éric Rohmer remplace Lo Duca au poste de rédacteur en chef.

En 1959, il existe quatre principales revues de cinéma : les Cahiers du Cinéma, en « guerre » avec Positif ; Cinéma, et Image et Son. Beaucoup de revues émergent alors, mais la plupart n’iront pas jusqu’au quatrième numéro. À cette époque, de nombreux critiques de cinéma, futurs réalisateurs, écrivent pour les revues (Bertrand Tavernier, Jean Eustache…). Les hebdomadaires (L'Express, Le Nouvel Observateur) ont aussi leurs critiques, plutôt des hommes de lettres.

L'ouverture à la modernité

Au début des années 1960, tandis que certains rédacteurs des Cahiers quittent la revue pour réaliser leurs films, Éric Rohmer occupe le poste de rédacteur en chef jusqu'à son éviction par Jacques Rivette en 1963.

En 1964, au moment où le jeune Serge Daney, qui allait devenir le critique le plus influent de sa génération, entre aux Cahiers, des parts de la revue sont rachetées par Daniel Filipacchi<ref name=LM21mars2020 />, qui entre en conflit avec la rédaction pour vouloir imposer sa conception éditoriale : plus de couverture jaune, nouveau format de Modèle:Dunité. Modèle:Citation explique Antoine de Baecque en mars 2020<ref name=LM21mars2020 />. Une nouvelle génération de critiques s'impose et ouvre la revue à la modernité, à de nouvelles cinématographies et aux courants théoriques qui bouleversent la vie intellectuelle de l'époque : structuralisme, psychanalyse, marxisme, sémiologie. Les Cahiers rencontrent Jacques Lacan, Michel Foucault, Roland Barthes… et se politisent peu à peu.

Le début de l'année 1968 est marqué par le soutien à Henri Langlois, menacé à la Cinémathèque française, puis les « états généraux du cinéma » et enfin les événements de mai.

La période « Mao »

Dans les années 1970, la revue se radicalise et politise par là même le débat esthétique, en souhaitant participer à la refonte des liens entre politique et esthétique (dans le sillage des films militants de Jean-Luc Godard). La revue se rallie au maoïsme, parle de « front culturel révolutionnaire », ne considère plus l'actualité des films (à l'exception des films militants), ne publie plus de photos de films, la couverture devient un sommaire austère, des collaborateurs en désaccord avec cette ligne sont écartés et son tirage devient confidentiel. Selon Serge Daney, il y eut moins de Modèle:Unité dont un quart provenait des universités nord-américaines qui se réabonnent automatiquement pour leurs kiosques. L'équilibre financier est menacé. Les Cahiers se considèrent alors comme les Modèle:Citation. Selon Serge Toubiana<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, le journaliste responsable de cette dérive est le militant syndicaliste Philippe Pakradouni<ref>Philippe Pakradouni est le pseudonyme de Philippe Zarifian, frère du réalisateur Christian Zarifian ; voir : Modèle:Article. Syndicaliste et maoïste engagé, ses contributions éloignent la revue du cinéma, la rendant plus austère, s'engageant sur la politique révolutionnaire culturelle ; voir : Modèle:Ouvrage.</ref> qui quitta la revue dès le retour au cinéma.

Daney déclare ultérieurement que c'est Modèle:Citation.

Renaissance : les années 1980

Fichier:Archive cinémathèque Grenoble abc4.jpg
Collection des Cahiers du cinéma de la cinémathèque de Grenoble.

À la fin de la décennie 1970, Serge Daney et Serge Toubiana reprennent la revue en main et imposent un « retour aux films », mais aussi aux images, à la couleur et au cinéma américain. Le duo avait conscience de cet éloignement, ainsi que d'être issu d'une génération qui ne passa pas à la réalisation, d'où le titre de l'article « La période non légendaire des Cahiers ». Moins politique et davantage adressée aux amateurs et cinéphiles, la revue est rajeunie, plus accessible, dans les années 1980, alors que beaucoup d'autres disparaissent pour ne pas avoir su évoluer avec leur temps (promotion télévisuelle, public plus jeune).

En 1981, Serge Daney quitte les Cahiers pour Libération. Il fondera dix ans plus tard la revue trimestrielle Trafic<ref>Modèle:Article.</ref>. En octobre 1987, le Modèle:400e numéro est fêté à L'Entrepôt<ref>« L'Entrepôt : des films indés et de la food inventive en plein cœur de Paris », sur Cgcinema.eu.</ref>.

En octobre 1992, Thierry Jousse succède à Serge Toubiana. Il part en 1996. Les rédacteurs en chef se succèdent : Antoine de Baecque (1996-1998), Charles Tesson (1998-2001, à l'époque du rachat de la revue par le groupe Le Monde), Charles Tesson et Jean-Marc Lalanne (2001-2003), et Emmanuel Burdeau (2003-2009).

2008-2020 : changements d'actionnariat

En avril 2008, le groupe La Vie-Le Monde met en vente la société éditrice des Cahiers, les éditions de l'Étoile. Cette annonce suscite une vive inquiétude chez les rédacteurs et salariés de la revue<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un projet de reprise interne est alors envisagé, soutenu par de nombreux cinéastes (tels que Quentin Tarantino, Hou Hsiao-hsien, Chantal Akerman, Xavier Beauvois et Barbet Schroeder), il est porté par Emmanuel Burdeau et Thierry Lounas et soutenu par la majorité de la rédaction<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En janvier 2009, le groupe d'édition d'art Phaidon, dont le siège est à Londres, en devient propriétaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En juillet de la même année, Stéphane Delorme est nommé rédacteur en chef<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Jean-Philippe Tessé, rédacteur en chef adjoint. (En juin 2020, Libération affirme rétrospectivement que l'équipe défendait Modèle:"<ref>Jérôme Lefilliâtre, « Les "Cahiers du cinéma" doivent rester une revue de critique », liberation.fr, 3 juin 2020.</ref>.)

Dix ans plus tard, en février 2019, Richard Schlagman, qui a entre-temps cédé Phaidon<ref>Voir sur phaidon.com.</ref>, annonce chercher un repreneur pour le titre, qui diffuse à Modèle:Unité<ref>Chiffres ACPM.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une offre du groupe Hildegarde<ref>Propriétaire du Film français, Première et Studio Ciné Live.</ref> et de Grégoire Chertok, est annoncée en juin 2019<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Richard Schlagman est néanmoins conduit à suspendre l'opération, Modèle:"

Le titre est finalement racheté fin janvier 2020 par un groupe de propriétaires de médias (en relation notamment avec le cinéma tel le groupe Hildegarde<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>), d'industriels et de producteurs de cinéma<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Sous la houlette de Grégoire Chertok, banquier chez Rothschild, on trouve des hommes d’affaires tels Xavier Niel ou Marc Simoncini, un industriel comme Frédéric Jousset ou Éric Lenoir, directeur général d'une société de mobilier urbain et qui doit devenir le nouveau gérant de la société, huit producteurs, comme Pascal Caucheteux (Why Not Productions) ou Toufik Ayadi et Christophe Barral. Julie Lethiphu, déléguée générale de la Société des réalisateurs de films, doit prendre la tête de la rédaction. Source : Le Monde.</ref>,<ref>Ce groupement d'actionnaires comprend : Grégoire Chertok, Xavier Niel, Éric Lenoir et Marc Simoncini (actionnaires à 12 %), Réginald de Guillebon-groupe Hildegarde (actionnaires à 8 %), Corentin Petit, Stéphane Courbit et Alain Weill (actionnaires à 6 %), Pascal Breton, Xavier de Boissieu et Jacques Veyrat (actionnaires à 4 %), et Angélique Bérès, Pascal Caucheteux, Christophe Barral et Toufik Ayadi, Frédéric Jouve et Marie Lecoq, Frédéric Jousset, Marc du Pontavice et Hugo Rubini (actionnaires à 2 %) ; voir « Qui sont les millionnaires qui rachètent les Cahiers du cinéma » sur lalettrea.fr.</ref>. Selon Marcos Uzal, les actionnaires en lien avec le monde du cinéma ne dépasseraient pas 12 % des parts, et il n'y aurait pas d'actionnaire majoritaire<ref>Modèle:Lien web</ref>.

L'essentiel de la rédaction annonce son départ le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, en faisant jouer la clause de cession<ref name=LeMonde>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce sont près d'une vingtaine de signatures, entrées à la rédaction dans les années 1990, 2000 et 2010, qui quittent la revue en bloc<ref>Voir sur franceinter.fr.</ref>. Trois auteurs décident de leur côté de rester (Vincent Malausa, Louis Séguin et Ariel Schweitzer)<ref name=LM21mars2020/>. Pour Stéphane Delorme, c'est avant tout la présence de producteurs de cinéma qui a motivé ce départ<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cependant, il accuse également Éric Lenoir et Grégoire Chertok de chercher une autre équipe et de monter un projet pour la revue sans les associer à la concertation<ref>Modèle:Lien web</ref>. La nomination de Julie Lethiphu, ancienne déléguée générale de la Société des réalisateurs de films, comme directrice générale, contribue également à la réticence de l'équipe<ref>Modèle:Lien web</ref>. Enfin, Stéphane Delorme s'alarme des déclarations des actionnaires dans la presse annonçant leur volonté de créer une revue Modèle:", Modèle:" et Modèle:"<ref name=":2">Modèle:Article.</ref>.

Éric Lenoir mentionne en effet dans la presse sa volonté que la revue redevienne Modèle:", il annonce également que celle-ci va renouer avec sa Modèle:", et précise que Modèle:" Ces deux termes seront repris par Lundi matin, Europe 1 ou encore La Dépêche sous la formule Modèle:"<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Pour Stéphane Delorme et Lundi matin, ces termes sont une négation de l’histoire des Cahiers, Modèle:"

2020 : reprise par une nouvelle équipe

En mai 2020, le directeur de la publication, Éric Lenoir, annonce la nomination d'une nouvelle équipe à la rédaction en chef, composée de Marcos Uzal, Charlotte Garson et Fernando Ganzo<ref name="mai2020">Modèle:Lien web.</ref>. Cette équipe est chargée d'éditer le numéro de juin de la revue, celui de mai n'ayant pas paru du fait de la crise sanitaire.

Le comité de rédaction, composé à l'époque de douze rédacteurs<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>, est paritaire. Il s'agit d'une volonté de l'équipe de rédaction en chef qui y voit un enjeu critique important<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le premier numéro de la nouvelle rédaction est salué par Jean-Michel Frodon (ancien directeur de publication de la revue de 2003 à 2009) comme Modèle:", et promettant une possible Modèle:"<ref name=":4">Modèle:Lien web.</ref>. Il déplore Modèle:" de la précédente rédaction et souhaite voir la revue se développer, notamment via l'édition de livres et la reprise du site internet<ref name=":4"/>. Selon lui, la part de producteurs de cinéma au sein de la nouvelle direction est insuffisante pour créer un réel risque d'ingérence. Il rappelle également la place importante de Léonide Keigel, exploitant, producteur et distributeur, dans la fondation de la revue en 1951<ref name=":4"/>.

En juin 2020, Marcos Uzal affirme que la revue Modèle:"<ref>Modèle:Lien web</ref> ; il déclare en octobre 2020 que Modèle:" et que la revue a toujours défendu, et défendra toujours Modèle:" Il garantit également l'indépendance de son équipe, précisant que les nouveaux propriétaires n'ont eu aucun droit de regard sur la constitution du numéro de juin 2020<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Il annonce aussi qu'une charte d'indépendance a été rédigée et doit être mise en ligne sur le site internet de la revue ; ce n'est cependant pas le cas en 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En octobre 2022, interrogé par Philippe Vandel sur le caractère Modèle:" de la couverture du n° 769 consacré à Frederick Wiseman, Marcos Uzal affirme que ces deux termes Modèle:" Il explique cependant que cette formule concerne davantage la maquette et la volonté de la nouvelle rédaction de s'intéresser de près au travail des professionnels du cinéma<ref name=":3"/>. Il déplore une formule Modèle:"<ref name=":3"/> et un procès d'intention mais reconnaît la maladresse de la formule<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Marcos Uzal annonce vouloir ouvrir les pages critiques de la revue aux livres et aux DVD<ref>Modèle:Lien web</ref>, mais également aux points de vue étrangers<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il affirme aussi une volonté d'ajouter une Modèle:"<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur la direction générale des Cahiers, Marcos Uzal explique où la revue doit se diriger : Modèle:Citation bloc

Les nouveaux propriétaires auraient également investi Modèle:Nobr d'euros dans la revue<ref name=":0"/>. Marcos Uzal dément ces chiffres et évoque une économie modeste<ref name=":1"/>. Cependant il fait part des nouvelles ambitions de la revue, qui souhaite relancer l'édition de livres, mettre en place une version numérique et programmer des films<ref name=":3"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ces activités seraient des Modèle:"<ref name=":1"/>.

En 2020, la revue réédite Le Goût de la beauté d'Éric Rohmer<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ainsi que les scénarios des Contes des quatre saisons et des Six contes moraux. En 2022, le livre de Michel Ciment Jane Campion par Jane Campion est aussi réédité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En octobre 2020, la revue s'associe au Centre Pompidou afin de proposer un cycle Le cinéma comme il va, dont l'ambition est de faire un état des lieux de la production cinématographique contemporaine<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; en octobre 2022, ce cycle est reconduit pour une troisième édition<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le 20 septembre 2022, la revue annonce la création du prix André-Bazin en partenariat avec Chanel. Ce prix vise à récompenser un premier long métrage distribué en France, quelle que soit sa nationalité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Identité visuelle

Rédaction

Rédacteurs en chef

Édition Internet :

Collaborateurs actuels

Modèle:Catégorie détaillée

Comité de rédaction<ref>Modèle:Numéro avec majuscule, juillet-août 2020.</ref>

Modèle:Colonnes

Anciens collaborateurs

Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ColonnesModèle:Boîte déroulante/fin

Numéros exceptionnels

Tops annuels des meilleurs films

Modèle:Article détaillé Les Cahiers du cinéma établissent chaque année un classement des 10 meilleurs films du millésime, publié dans le numéro de décembre. Ils publient également un top 10 annuel résultant du vote des lecteurs.

Diffusion

Ci-dessous, la diffusion payée en France des Cahiers du cinéma. Sources : ACPM<ref name="ACPM">Modèle:Lien web.</ref>.

Titre 2017 2018 2019 2020 2021
Cahiers du cinéma 13 540 12 427 12 200 11 041 10 049

Les Cahiers du cinéma est le deuxième magazine français sur le cinéma en termes de vente derrière Première<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les éditions de l'Étoile

En 1979, la maison éditrice des Cahiers du Cinéma, les éditions de l’Étoile, se lance dans l’édition de livres spécialisés dans le Modèle:7e, avec Entretiens et propos de Jean Renoir<ref>Voir notice bibliographique sur le catalogue général de la BnF.</ref>. Suivront de nombreux ouvrages consacrés au cinéma ou à la photographie tel Correspondance new-yorkaise d'Alain Bergala et Raymond Depardon (1981, en co-édition avec Libération<ref>Voir notice bibliographique sur le catalogue général de la BnF.</ref>).

Parmi les titres figure des compilations de textes des premiers rédacteurs du journal, par exemple Le Goût de la beauté d'Éric Rohmer (1984, textes réunis et présentés par Jean Narboni ; Modèle:Coll<ref>Voir notice bibliographique sur le catalogue général de la BnF.</ref>).

Les livres sont répartis en treize collections : « Albums », « La Petite Bibliothèque », « Les Petits Cahiers », « Collection littéraire », « Auteurs », « Essais, atelier », « Coédition festival de Locarno », « Écrit sur l’image », « Hors-collection », « Modèle:21e », « Grand Cinéaste ».

Des albums en fac-similé compilant les numéros des premières années sous couverture jaune Modèle:Incise sont publiés entre 1987 et 1994<ref>Voir notices bibliographiques sur le catalogue général de la BnF.</ref>.

La spécificité de la maison d'édition ne la rend pas nécessairement accessible. Des aléas financiers conduisent les éditions de l'Étoile à être rachetées par le groupe Le Monde en 1998, puis par l'éditeur de livres d'art Phaidon en 2009<ref>Notices bibliographiques des ouvrages publiés entre 1979 et 2009, sur le catalogue général de la BnF.</ref>.

Notes et références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Catégorie principale

Bibliographie

Article

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail