Makalu
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Le Makalu (Modèle:Lang-ne ; chinois : 马卡鲁山, en pinyin : Mǎkǎlǔ Shān ; limbu : Makalungma) est un sommet culminant à Modèle:Unité d'altitude, à la frontière entre le Tibet, en Chine, et le Népal, dans l'Himalaya. Il constitue le cinquième plus haut sommet au monde. Sa première ascension a été réussie le Modèle:Date, deux ans après celle de l'Everest situé à moins de vingt kilomètres, par les Français Lionel Terray et Jean Couzy. Ses versants nord et sud font respectivement partie de la réserve naturelle du Qomolangma et du parc national de Makalu Barun.
Toponymie
Le nom de la montagne pourrait venir du sanskrit Mahā-Kāla, qui signifie « grand noir », une déité du bouddhisme vajrayāna associée dans l'hindouisme à Shiva. Ce dernier peut s'avérer à la fois destructeur et préservateur<ref name="SP">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Makalu, summitpost.org.</ref>.
Localement, il est parfois appelé Kumba karna, qui signifie « le géant »<ref name="SP"/>.
Géographie
Le Makalu est situé à la frontière entre le Sud-Ouest de la Chine et le Nord-Est du Népal, entre la ville-préfecture de Shigatsé dans la région autonome du Tibet, au nord, et le district de Sankhuwasabha dans la province de Koshi, au sud. Il se trouve à environ Modèle:Unité à l'est de Katmandou, Modèle:Unité au sud-ouest de la ville de Shigatsé et Modèle:Unité à l'ouest-sud-ouest de Lhassa. Il s'élève à Modèle:Unité d'altitude dans le Mahalangur Himal, un massif de l'Himalaya<ref name="PB">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Makalu, China/Nepal, peakbagger.com.</ref>,<ref name="peaklist">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Himalaya of Nepal, Bhutan, Sikkim and adjoining region of Tibet - 48 Mountain Summits with Prominence of 1,500 meters or greater.</ref>, ce qui en fait le cinquième plus haut sommet au monde<ref name="PB"/>,<ref name="SP"/>. Sa hauteur de culminance par rapport au Lhotse, plus proche [[Sommets de plus de huit mille mètres|sommet de plus de Modèle:Unité]] à Modèle:Unité à l'ouest-nord-ouest, est de Modèle:Unité<ref name="PB"/>,<ref name="peaklist"/>. L'Everest est à Modèle:Unité dans une direction semblable. Il constitue un pic pyramidal à quatre faces. Il possède deux cimes secondaires : le Modèle:Lien, ou Makalu Modèle:II (Modèle:Unité), sur son arête nord-nord-ouest<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kangchungste, China/Nepal, peakbagger.com.</ref>, et la cime sud-est (Modèle:Unité)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Makalu-Southeast Peak, Nepal, peakbagger.com.</ref>. Le Chomo Lonzo (Modèle:Unité) se trouve à Modèle:Unité au nord-nord-est<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Chomo Lonzo, China, peakbagger.com.</ref>.
Histoire
Le Makalu est exploré pour la première fois en 1921, depuis le Tibet, par la Royal Geographical Society à l'occasion de la mission de repérage financée par le Mount Everest Committee vers l'Everest<ref name="Seyfferth">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Guenter Seyfferth, Makalu: Geschichte + Literatur, Die Berge des Himalaya.</ref>. En 1952, après leur expédition de reconnaissance sur le Cho Oyu, les Britanniques Charles Evans et Eric Shipton et les Néo-Zélandais Edmund Hillary et George Lowe quittent la région du Khumbu en direction de l'est de la vallée et du glacier Barun et atteignent le site de l'actuel camp de base du Makalu, au sud de la montagne. Ils en rapportent les premières observations depuis le versant népalais<ref name="Seyfferth"/>.
Plusieurs tentatives en 1954
Les premières tentatives d'ascension ont lieu en 1954, un an après la première de l'Everest. Une expédition américaine menée par William E. Siri gravit l'arête sud-est jusqu'à près de Modèle:Unité d'altitude<ref name="SP"/>,<ref name="Seyfferth"/>. Des alpinistes britanniques menés par Edmund Hillary parviennent à Modèle:Unité d'altitude en direction du col Nord<ref name="SP"/>,<ref name="Seyfferth"/>. L'expédition de reconnaissance française est menée par Jean Franco. Elle comprend notamment Jean Bouvier, Jean Couzy, Pierre Leroux, Guido Magnone et Lionel Terray, ainsi que Jean Rivolier (médecin) et l'abbé Pierre Bordet (géologue). L'équipe trouve la « clé » du sommet, en entrevoyant un passage par le versant chinois. Elle parvient au col Nord (Modèle:Unité) le Modèle:Date-<ref name="Makalu1954">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf Günter Seyfferth, Makalu 1954, 8475 m - Erkundung, Erstbesteigung, Erstbegehungen, Ereignisse, Die Berge des Himalaya, 9 décembre 2011.</ref>. Profitant de l'occasion, Franco, Terray et les sirdars Gyalzen et Pa Norbu réalisent la première ascension du Kangchungtse, le Modèle:Date-<ref name="SP"/>,<ref name="Makalu1954"/>, puis Terray et Couzy celle du Chomo Lonzo, le Modèle:Date-<ref name="Makalu1954"/>.
Première ascension
Au printemps 1955 l'expédition française est de retour au Makalu, quasiment à l'identique avec l'ajout des alpinistes Serge Coupé et André Vialatte, d'un second géologue, Michel Latreille, et du médecin André Lapras qui remplace Rivolier. Après avoir rejoint le camp de base le Modèle:Date-, elle emprunte l'itinéraire imaginé l'année précédente, par le glacier Chago jusqu'au col Nord que Bouvier et Leroux atteignent le Modèle:Date-, puis poursuivent dans le versant nord. Terray et Couzy réussissent à atteindre le sommet le 15, suivis par Franco, Magnone et Gyaltsen le 16 et enfin Bouvier, Coupé, Leroux et Vialatte le 17<ref name="Seyfferth"/>,<ref name="Makalu1955">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf Günter Seyfferth, Makalu 1955, 8475 m - Erkundung, Erstbesteigung, Erstbegehungen, Ereignisse, Die Berge des Himalaya, 9 décembre 2011.</ref>.
Ascensions ultérieures
Aucune autre expédition n'est lancée avant 1961, avec Hillary, laquelle doit renoncer à Modèle:Unité d'altitude dans la voie normale<ref name="SP"/>,<ref name="Seyfferth"/>,<ref name="Makalu1955"/>, puis 1969, avec une équipe japonaise chargée d'explorer l'arête sud-est<ref name="Seyfferth"/>,<ref name="Makalu1955"/>.
Cette dernière expédition permet, dès 1970, l'ouverture de cette voie par Yuchi Ozaki et Haijme Tanaka, menés par Yohei Ito<ref name="SP"/>,<ref name="Seyfferth"/>,<ref name="Routes"/>.
Le Modèle:Date-, Bernard Mellet et Yannick Seigneur, dirigés par Robert Paragot, réalisent la première ascension du pilier ouest<ref name="SP"/>,<ref name="Seyfferth"/>,<ref name="Routes"/>.
La première ascension sans oxygène artificiel est l'œuvre de Marjan Manfreda qui parvient au sommet le Modèle:Date- en compagnie de Stanislav Belak-Srauf par une nouvelle voie dans la face sud, dite « des Yougoslaves ». Cinq autres membres de l'expédition, menée par Aleš Kunaver, atteignent le sommet entre le 8 et le 11<ref name="SP"/>,<ref name="Seyfferth"/>,<ref name="Makalu1955"/>,<ref name="Routes"/>.
Le Modèle:Date-, le pilier sud est vaincu par les Tchèques Karel Schubert et Milan Kriššák, menés par Ivan Galfi, qui avait déjà effectué une première tentative endeuillée dans la face sud trois ans auparavant. Schubert meurt à son tour après avoir bivouaqué près du sommet. Cette voie n'a jamais été répétée en date de 2009<ref name="SP"/>,<ref name="Seyfferth"/>,<ref name="Routes"/>.
Le Modèle:Date-, Jerzy Kukuczka réussit la première ascension en solitaire, en style alpin et sans oxygène, par l'arête nord-ouest intégrale, quelques jours après un nouvel échec avec ses compagnons d'expédition dans la face ouest<ref name="SP"/>,<ref name="Seyfferth"/>,<ref name="Routes"/>.
Le Modèle:Date-, Marc Batard établit un record d'ascension en moins d'une journée, par le pilier ouest<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Marc Batard, « Makalu West Buttress, One-Day Solo Ascent », American Alpine Journal, American Alpine Club, New York, vol. 31, Modèle:N°, 1989 Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Le Modèle:Date-, Pierre Béghin ouvre une voie directe en face sud, en solo à partir de Modèle:Unité d'altitude et sans oxygène ; après un bivouac à Modèle:Unité, il redescend par la face nord où il essuie deux avalanches<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Pierre Béghin, « Cold Sweat on Makalu », American Alpine Journal, American Alpine Club, New York, Modèle:Vol., Modèle:N°, 1990 Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
Le Modèle:Date-, l'Américaine Kitty Calhoun-Grissom est la première femme à atteindre le sommet, en compagnie de John Schutt, par le pilier ouest<ref name="SP"/>,<ref name="Seyfferth"/>.
Le Modèle:Date-, après sept tentatives infructueuses, la face ouest directe est finalement vaincue par une expédition russe menée par Sergei Efimov. Alexei Bolotov, Youri Ermachek, Dimitri Pavlenko, Igor Bugachevski et Nikolai Jiline parviennent au sommet, sans oxygène<ref name="SP"/>,<ref name="Seyfferth"/>,<ref name="Routes"/>. Ils reçoivent le Piolet d'or 1998 pour cet exploit<ref name="SP"/>.
Le Modèle:Date-, Jean-Christophe Lafaille perd la vie en voulant réaliser la première ascension hivernale, en solitaire<ref name="SP"/>. C'est finalement l'Italien Simone Moro et le Kazakh Denis Urubko qui y parviennent le Modèle:Date-, en style alpin<ref name="SP"/>,<ref name="Seyfferth"/>.
Le Modèle:Date-, les Équatoriens Karl Egloff et Nico Miranda s'élancent du camp de base avancé à Modèle:Unité. Ils effectuent l'ascension par la voie normale et atteignent le sommet en Modèle:Heure sans utiliser d'oxygène, établissant ainsi un nouveau record d'ascension<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Activités
Ascension
Le Makalu est considéré par les alpinistes comme l'un des sommets les plus techniques de l'Himalaya. Plusieurs itinéraires et variantes ont été ouverts, parmi les principaux : le versant nord, dit de « l'arête nord-ouest » (ou nord-nord-ouest) après son franchissement au col Nord (ou Makalu La), qui constitue la voie normale, l'arête sud-est, la face sud, le pilier sud, l'arête ouest (ou ouest-sud-ouest, dite aussi pilier ouest) et la face ouest, considérée comme la plus difficile<ref name="SP"/>,<ref name="Routes">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf Eberhard Jurgalski, Routes - Makalu, 8000ers.com, 31 décembre 2009.</ref>.
Fin 2009, 323 alpinistes, incluant les guides, étaient parvenus au sommet<ref name="Routes"/>,<ref name="Nations">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf Eberhard Jurgalski, Nations - Makalu, 8000ers.com, 30 décembre 2009.</ref>, dont Modèle:Nombre<ref name="Nations"/> ; 194 l'étaient sans oxygène<ref name="Routes"/>,<ref name="Nations"/> ; 29 étaient décédés au cours de l'ascension<ref name="Nations"/>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf Eberhard Jurgalski, Fatalities - Makalu, 8000ers.com, 29 décembre 2009.</ref>. À cette date, 263 alpinistes étaient parvenus au sommet par la voie normale<ref name="Routes"/>. Hormis le Népal avec 63 alpinistes au sommet, c'est l'Espagne qui était alors en tête avec 32 alpinistes<ref name="Nations"/>.
Protection environnementale
Le Makalu est protégé depuis 1992 au sein du parc national de Makalu Barun qui couvre sur le versant népalais Modèle:Unité auxquels s'ajoutent Modèle:Unité de zone tampon<ref name="SP"/>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} U. R. Bhuju, P. R. Shakya, T. B. Basnet, S. Shrestha, Nepal Biodiversity Resource Book. Protected Areas, Ramsar Sites, and World Heritage Sites, International Centre for Integrated Mountain Development, Ministry of Environment, Science and Technology, United Nations Environment Programme, Regional Office for Asia and the Pacific, Katmandou, 2007 Modèle:ISBN.</ref>. En outre, le versant tibétain fait partie depuis 1989 de la réserve naturelle du Qomolangma qui couvre Modèle:Unité<ref name="SP"/>,<ref>Cai Dan An, Guide touristique du Tibet, China Intercontinental Press, 2003 Modèle:ISBN Modèle:ASIN, page 46.</ref> et a été déclarée réserve de biosphère de l'UNESCO en 2004<ref>19 nouvelles réserves de biosphère rejoignent le réseau l’homme et la biosphère (MAB) de l’UNESCO, UNESCO.</ref>.