Marsannay-la-Côte
Modèle:Voir homonyme Modèle:Infobox Commune de France Marsannay-la-Côte est une commune française appartenant à Dijon Métropole située dans le canton de Chenôve du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
La commune de Marsannay-la-Côte est située aux portes de Dijon (Modèle:Unité au sud-ouest), à l'extrémité nord de la côte de Nuits et de la route des Grands Crus de Bourgogne. Elle porte Modèle:Unité de vignes, Modèle:Unité de zone agricole et Modèle:Unité de forêt communale.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Marsannay-la-Côte est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Dijon, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,3 %), cultures permanentes (17,3 %), terres arables (12,5 %), zones urbanisées (10,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Vignoble
Marsannay-la-Côte est un village viticole réputé de Bourgogne et produit les trois variétés de vin de Bourgogne :
- vin rouge et vin rosé à base de raisins issus du cépage pinot noir
- vin blanc à base du cépage chardonnay.
Le vignoble est planté sur les pentes douces de la côte qui s'étend sur Modèle:Unité de Dijon à Beaune entre Modèle:Unité d'altitude orienté est sur des sols crayeux-marneux. Modèle:Article détaillé
Histoire
Préhistoire
L'éperon rocheux barré du Gronya signale une ancienne présence humaine cherchant à se protéger sur le territoire de la commune dès la Préhistoire. De même, on note la continuité de cette présence jusqu'à l'Âge du fer avec le tumulus du lieu-dit "les Terrasses".
Antiquité
Le territoire de Marsannay est très fréquenté dès la plus haute Antiquité. Un couteau surmonté d'un sanglier d'origine gauloise a ainsi été retrouvé. Le lieu profite en effet de sa situation de "carrefour" entre un axe nord-sud, parallèle à la côte, et un débouché de combe, orienté est-ouest, et permettant l'accès à la vallée de l'Ouche. Adossé à un relief protecteur, le site repose sur une "terrasse", dominant légèrement la plaine dijonnaise au pied de la côte<ref>Cette configuration est d'ailleurs identique à celle de la ville voisine de Gevrey-Chambertin.</ref>.
La présence gallo-romaine est attestée. On a d'ailleurs longtemps cru que l'origine du nom de Marcenay, ancien nom du village, remontait à un certain Marcenus, propriétaire d'un domaine local. Cette explication toponymique est aujourd'hui nuancée<ref name="Taverdet"/>. Une nécropole gallo-romaine, avec sépultures à incinération, a aussi été découverte. En tout cas, il est probable que les Romains aient introduit la culture de la vigne qui, depuis, a rythmé la vie du village.
Moyen Âge
L'abbé historien Courtépée<ref name="Courtépée">COURTEPEE (Abbé) et BEGUILLET, Description générale et particulière du duché de Bourgogne, (écrit vers 1775), Modèle:3e, Avallon, 1967.</ref>, qui écrit à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, pense pouvoir affirmer qu'il y avait en 658 un important vignoble dépendant de l'Abbaye Saint-Pierre de Bèze qui comportait douze pièces de vignes. Marsannay est considéré alors comme appartenant au pays d'Oscheret, ou pays d'Ouche.
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ou au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une chapelle Saint-Urbain est fondée afin d'abriter les reliques du saint qui étaient régulièrement translatées de Dijon à Marsannay. Renforcée en 1142 par le duc Eudes II, elle est ensuite transformée en monastère (mentionné dès 1255). Un colombier toujours visible y est adjoint au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le village viticole a également reçu la protection d'autres abbayes : saint Martial (du petit prieuré d'Époisses), Abbaye Saint-Bénigne de Dijon, saint Étienne (avec un prieuré)...
En Modèle:Date-, a lieu le tournoi dit du Pas d'Armes. Il se déroule au pied de l'Arbre de Charlemagne, en souvenir d'une prétendue sieste impériale à son ombre, au lieu-dit actuel La Charme. Les festivités durent quarante jours.
Temps modernes
En 1775, Courtépée précise : Modèle:Citation.
Époque contemporaine
Héraldique
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Le village s'est longtemps appelé Marcenay-en-Montagne ("Marceniacum in Monte") avant de prendre son nom actuel de Marsannay-la-Côte en 1783. On a longtemps cru que Marcenay dérivait du nom d'un domaine gallo-romain ayant appartenu à un certain "Marcenus". D'autres recherches<ref name="Taverdet">TAVERDET (Gérard), Noms de lieux de Bourgogne.</ref> tendent à rapprocher le toponyme d'une racine celte, "-marco-", qui signifierait "la mare".
Marsannay-la-Côte appartient au canton de Chenôve depuis 1973 après avoir appartenu au canton de Gevrey-Chambertin (1793-1801), de Dijon-Ouest (1801-1907) et de Dijon-Sud (1907-1973).
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : Mairie de Marsannay-la-Côte [1]Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin
Jumelages
Marsannay-la-Côte est jumelée avec :
- Modèle:Jumelage. Mazy est un village appartenant à la commune de Gembloux.
- Modèle:Jumelage
Démographie
Les habitants de Marsannay-la-Côte se nomment les Pataras et les Patarates, en référence à l'ancien nom du village : "Marceniacum in Monte" puis "Marcenay". Ils sont surnommés les "Pataras".
Modèle:Population de France/section
Lieux et monuments
Colombier (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)
Appelé "colombier Saint-Urbain" car il était dans l'enceinte du monastère Saint-Urbain, ce colombier circulaire est situé rue du château sur un domaine privé et contient Modèle:Unité.
Café du Rocher
Créé en 1830, il s'agit d'un des plus anciens cafés de France. Ce lieu mythique serait ainsi le troisième café français encore existant après le célèbre Procope de Paris (1686) et la café de la Table Ronde de Grenoble (1789). À l'origine, il portait le nom de « Relais du soldat de Napoléon » eu égard au grognard tavernier qui l'administrait alors.
Le titre de « Café historique européen » lui a été remis lors d'une cérémonie officielle le Modèle:Date<ref>Premier café historique de Bourgogne</ref>.
Il possède un ensemble de quatre paysages animés peints dans les années 1830 par un soldat ayant participé aux guerres napoléoniennes<ref>Ministère de la culture - palissy</ref>.
Il a été classé Monument historique par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Église Notre-Dame de l'Assomption
L'église Notre-Dame de l'Assomption a été reconstruite au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, entre 1830 et 1839, dans un style architectural néo-classique<ref>Maître d'œuvre : Saint-Père.</ref>. Elle ne conserve rien de l'édifice précédent dont le clocher s'était auparavant effondré.
Le cul de four du chœur de l'église actuelle est décoré par une peinture murale réalisée en 1942-1943 par Mauméjean, avec l'aide des peintres Berasaluce, Durgeat et Hildenbrand. Sur une hauteur de cinq mètres, sont représentés des figures bibliques (Assomption, Saint-Esprit, colombe, angelot) mais aussi un vigneron, un soldat, une religieuse, etc. Des inscriptions complètent la fresque<ref>Ministère de la culture - palissy</ref>.
Un groupe en bois sculpté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle représente la charité de saint Martin<ref>Ministère de la culture - palissy</ref>. On peut également remarquer une statue de saint Maur du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et une chaire du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle aux panneaux ornés de cariatides.
L'église est dotée d'un orgue numérique Allen.
Lavoirs (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)
Marsannay-la-Côte possède deux lavoirs : un édifice à ciel ouvert comportant un bassin rectangulaire en pierre de taille qui vient d'être restauré<ref>Ministère de la culture - memoire</ref> et un édifice plus classique<ref>Ministère de la culture - memoire</ref>.
Maison des sociétés (Modèle:S mini- - Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles)
C'est une maison bourgeoise de Modèle:Unité habitables sur trois niveaux, située dans un vaste parc de Modèle:Unité<ref>Descriptif (Base Mérimée du Ministère de la Culture)</ref> . Elle comprend un corps principal de bâtiment du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et deux ailes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Cette propriété appartenait à monsieur et madame Moncorget. Tous deux décédés (lui en 1954, elle en 1978), c'est leur fille unique qui en héritait.
Celle-ci mit en vente la propriété qui fut acquise par la commune en Modèle:Date- et qui est devenue un lieu public d'expositions et d'animations culturelles. Dans le parc arboré se trouve le Sophora Burgonde, un arbre totem sculpté en 2004 par François Cannet, Jean Decologne et Claude Maillard.
Maison de Marsannay (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)
Construction communale inaugurée en 1982, à vocation culturelle et sportive avec salles de spectacles, de banquets et associatives et aire de loisirs à proximité.
Protection de l'environnement
La côte et l'arrière-côte de Dijon, sur le territoire de la commune de Marsannay, est une zone protégée classée Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type II. La Combe de Gouville est classée ZNIEFF de type I.
Personnalités liées à la commune
- Alphonse Favier, dit "Monseigneur Favier", né à Marsannay-la-Côte le Modèle:Date, mort à Pékin le Modèle:Date, vicaire apostolique responsable du Pé-Tang lors de la Révolte des Boxers (juin-août 1900), chevalier de la Légion d'honneur.
- le colonel Charles Flamand, ancien des Forces aériennes françaises libres, grand-croix de la Légion d'honneur, qui résidait à Marsannay-la-Cote jusqu'à sa mort (Modèle:Date-). Cité douze fois dont quatre à l'ordre de l'armée aérienne, il avait terminé sa carrière sur la base aérienne 102 de Dijon<ref>Article « Le colonel Flamand, héros de la France libre », journal L'Union du jeudi 9 mai 2019.</ref>.
Marsannay-la-Côte compte d'autres natifs titulaires de la Légion d'honneur :
- Étienne Bizouard, né le 28/03/1777<ref>Modèle:Base Léonore.</ref>
- Claude Quinard, né le 22/01/1855<ref>Modèle:Base Léonore.</ref>
- René Million, né le 18/02/1866<ref>Modèle:Base Léonore.</ref>
Galerie
-
Maison bourguignonne.
-
Château viticole.
-
-
Vigne.
-