Montjustin-et-Velotte
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Montjustin-et-Velotte est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle fait partie du canton de Villersexel et de la communauté de communes du Triangle Vert.
Ses habitants sont les Montjustinois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Géographie
Situation
Situé sur les plateaux calcaires de la Haute-Saône, le village se situe entre les villes de Lure, distante de 17 kilomètres et de Vesoul, préfecture de département, distante de 20 kilomètres. Villersexel, autre agglomération d'importance, se trouve à 10 kilomètres du village.
Géologie
Le territoire de la commune se caractérise par la présence en son centre d'une butte, dominant des combes orientées au nord-est, nord et sud-est. Il repose sur le gisement de schiste bitumineux de Haute-Saône daté du Toarcien<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Hydrographie
Le Lauzin, affluent de l'Ognon, coule du nord au sud, à l'est du territoire.
Urbanisme
Typologie
Montjustin-et-Velotte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (67,8 %), zones agricoles hétérogènes (14,8 %), forêts (13,6 %), zones urbanisées (3,4 %), terres arables (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom du village serait d'origine gallo-romaine, mons signifiant hauteur et Justinus étant l'identité d'un des premiers occupants des lieux. Velotte, d'origine identique, proviendrait du latin villa, correspondant à une exploitation rurale.
Anciennement dénommée Montjustin, la commune a pris le nom de Montjustin-et-Velotte par décret du Modèle:Date- (il existe une autre commune dénommée Montjustin dans les Alpes-de-Haute-Provence).
Histoire
Antiquité
Modèle:Article détaillé Le territoire a été occupé dès l'époque gallo-romaine, ainsi que l'a démontrée la découverte dans les années soixante d'un fanum, au nord de la commune au lieu-dit le Fenis. Ce site a révélé la présence, lors de sa fouille, de nombreuses monnaies s'échelonnant de l'époque gauloise à celle de l'empereur Trajan, de fibules, de céramique et d'une sculpture grossière d'un bovidé. Les trouvailles ont été déposées au musée de Vesoul<ref>https://archive.wikiwix.com/cache/20100331000000/http://www.borplacal.com/Montjustin.htm.</ref>. Deux autres sites de la même époque ont été repérés par prospections, l'un à proximité du temple et l'autre au sud du village au lieu-dit Combe la Grèle<ref>Carte Archéologique de la Gaule-Haute-Saône- Académie des Inscriptions et Belles Lettres Paris Imp. Louis Jean 2002</ref>. Ces éléments attestent de l'installation d'une population à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, s'expliquant par le passage dans le voisinage de voies romaines qui devaient conduire à la vallée du Rhin par la Trouée de Belfort<ref>Commentaire du professeur Lerat sur les fouilles du fanum</ref>.
L'occupation du territoire s'est poursuivie à l'époque mérovingienne, un cimetière s'étant établi sur les ruines et aux alentours du fanum. Le mobilier des tombes, comportant essentiellement des objets de parure, a permis de dater son utilisation entre les {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleVIII
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}}<ref>ibid 3</ref>.
Empruntée à Grégoire de Tours, une légende rapportée par l'historien Suchaux raconte que c'est au château de Montjustin que vivait la princesse burgonde Clotilde, fille du roi de Bourgogne Chilpéric. C'est donc là, ou dans la campagne environnante, que vint Aurélien, chambellan de Clovis, déguisé en mendiant pour « repérer » la future femme du roi des Francs, puis l'enlever<ref>La Haute-Saône Nouveau Dictionnaires des Communes S.A.L.S.A Vesoul Imp. Marcel Bon 1972</ref>...
Moyen Âge
Montjustin a été au Moyen Âge l'une des plus importantes possessions des comtes de Bourgogne.
En 1253 Jacques de Montjustin prête hommage au comte Hugues de Chalon et Alix de Méranie. À cette occasion les justices du village de Montjustin font l’objet d’une description précise définissant ou redéfinissant précisément le partage de celles-ci. La population est alors constituée soit d’hommes libres sujet des comtes de Bourgogne peuplant surtout la partie nord-ouest du bourg ; soit de serfs sujets des Montjustin peuplant surtout la partie sud-ouest<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.
Hugues de Bourgogne, fils du comte Hugues et de la comtesse Alix, auquel échoit le domaine, prendra d'ailleurs le titre de sire de Montjustin. En 1292, il donne le château et ses dépendances à sa nièce Jeanne, fille du comte Othon IV, au cas où il décéderait sans descendant. Dans son testament de 1312, il confirme ce legs aux héritiers de son frère. Les archives mentionnent l'existence d'un sérieux conflit l'ayant opposé à l'abbé de Luxeuil, au sujet de droits sur Amblans, Velotte et Bouhans, lors duquel il tint captifs et prisonniers dans son château onze religieux pris en otage<ref>Mémoires de la Société d'émulation du Jura, 1886</ref>.
À partir de 1291, à la suite de l’acquisition du château par Hugues de Bourgogne, qui le revend bientôt à son frère le comte Othon IV, le château fait l’objet d’un remaniement et d’un développement considérable, en faisant l’un des plus grands et plus puissants châteaux des comtes dans cette partie du comté.
Montjustin devient le siège d’une châtellenie créée entre les années 1296 et 1333, à cette date elle rassemble une dizaine de villages.
Au milieu du XIVe siècle, les baillis d’Amont sont également capitaines de Montjustin, en période de troubles, ils en font leur quartier général délaissant Vesoul jugée indéfendable.
À la fin du XIVe siècle et jusqu’en 1419, la charge de capitaine est dévolue à un chambellan de la cour des ducs de Bourgogne. Après cette date, le château perd peu à peu de son importance stratégique mais la châtellenie continuera à se développer à l’époque moderne. Du fait des moyens considérables mis en œuvre pour la défense du château et du bourg, l’ensemble, bien que souvent convoité par ses ennemis, n’est jamais vraiment en péril. Les dévastations de la guerre et les épidémies frappent surtout les bourgs périphériques de la châtellenie, tels que Vy-Lès-Lure qui sera durablement affecté par la peste<ref name=":0" />.
Les comtes de Bourgogne étaient les suzerains des seigneurs locaux. La famille de Montjustin, dont certains membres sont connus du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et parmi lesquels figure Hugues, damoiseau qui participe à la sixième croisade en 1229 aux côtés d'Othon de Méranie<ref>Histoire de la République Séquanaise Louis Gollut 1846</ref>, disparaît en 1531 avec le décès de Guillaume, chevalier de Saint-Georges, qui n'eut que des filles. Les armoiries de cette famille étaient de gueules à la bande d'or côtoyée de deux bâtons de même<ref>Mémoires Société d'Emulation de Montbéliard 1913</ref>.
Le village a été le siège d'une prévôté, qui a été supprimée sous le règne de Louis XV<ref>Elle comprenait Accolans, Aillevans, Amblans, Andornay, Arcey, Arpenans, Athesans, Beveuge, Borey, Bouhans les Lure, Bournois, Chavanne, Corcelle les Granges, Courbenans, Courchatton, Courmont, Crevans, Faimbe, Genevreuille, Georfans, Germondans, Gonvillers, Grange-la-Ville, Grange-le-Bourg, Guifeuille, La Chapelle les Granges, La Grange du Vaux, Le Val, les Deux Aynans, Lomont, Lomontot, Longevelle, Lyévans, Lyofans, Magny-Jobert, Mailleval, Marast, Marvelize, Mauffans, Melecey, Mignafans, Miganvillers, Molans, Montenoy, Onans, Oppenans, Oricourt, Saint Ferjeux, Saint George, Saulnot, Seconans, Vacheresse, Vellechevreux, Velotte près Amblans, Villafans, Villargent, Vuy les Filain, Vuy les Lure État des villes du Comté de Bourgogne, 1748</ref>.
Époque moderne
La terre se divise ensuite en plusieurs seigneuries jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, où Nicolas François Millot rassemble les différentes portions. Elle est érigée en baronnie par lettres patentes de décembre 1746 en faveur de Guillaume Antide Millot. Une forte vindicte des habitants à l'égard de leur seigneur semble avoir existé, puisque le baron Charles François Millot de Montjustin va être suspendu dans un puits durant la Révolution, entendant délibérer si on le laisserait tomber ou si on le ferait périr d'une autre manière. Il fut finalement libéré par une troupe de soldats de passage<ref>Histoire de droit des gens et des relations internationales, François Laurent, 1867</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.
Elle était incluse depuis 1973 dans le canton de Noroy-le-Bourg<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Villersexel.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes des grands bois, créée le Modèle:Date- et qui regroupait 12 communes et environ Modèle:Unité.
Dans le cadre des dispositions de la loi du Modèle:Date- de réforme des collectivités territoriales<ref>Modèle:Légifrance sur Légifrance.</ref>, qui prévoit toutefois d'achever et de rationaliser le dispositif intercommunal en France, et notamment d'intégrer la quasi-totalité des communes françaises dans des EPCI à fiscalité propre dont la population soit normalement supérieure à Modèle:Unité, le schéma départemental de coopération intercommunale de 2011 a prévu la fusion des communautés de communes :
- du Pays de Saulx,
- des grands bois
- des Franches Communes (sauf Amblans et Genevreuille),
et en y rajoutant la commune isolée de Velorcey, afin de former une nouvelle structure regroupant 42 communes et environ Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Cette fusion est effective depuis le Modèle:Date- et a permis la création, à la place des intercommunalités supprimées, de la communauté de communes du Triangle Vert, dont la commune est désormais membre.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
En Modèle:Population de France/dernière année, la commune de Montjustin-et-Velotte comptait Modèle:Population de France/dernière pop habitants. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les recensements réels des communes de moins de Modèle:Unité ont lieu tous les cinq ans. Les autres « recensements » sont des estimations.
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Sports
Une épreuve des championnats de France de cyclisme sur route 2016 de Vesoul s'est déroulée le Modèle:Nobr sur le territoire de la commune de Montjustin-et-Velotte<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Il ne subsiste plus que quelques ruines de l'ancien château féodal, érigé au sommet de la butte dominant la plaine qui s'étend au nord en direction de Lure. Construit vraisemblablement au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, il a été détruit au cours des guerres qui ont affecté la région à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. En 1347, la terre de Montjustin est en effet dévastée par Jean II de Chalon-Arlay en lutte avec le comte Eudes IV de Bourgogne<ref>Histoire de la Franche-Comté ancienne et moderne par Eugène Rougebief 1861 p.269</ref>. À la suite de ces évènements, les habitants de Velotte obtiendront par acte du Modèle:Date- de Gauthier, seigneur de Ray-sur-Saone, gardien du comté de Bourgogne, la réduction du montant des tailles dues<ref>Calamités et maux naturels en Franche Comté, Pierre Gresser, Éditions Cêtre 2008</ref>.
Le château semble avoir été constitué de deux enceintes fortifiées. Des fouilles anciennes ont mis en évidence dans la partie Nord un mur muni de corbeaux indiquant la présence de salles en rez-de-chaussée encore enterrées le long de ce mur. Le site, couvert de végétation, mériterait d'être mis en valeur<ref>Dictionnaire des châteaux de France: Franche-Comté Pays de l'Ain par Françoise Vignier</ref>.
En 1291 Agnès de Montjustin, veuve de Jacques, vend le château à Hugues de Bourgogne. Le château triple sa superficie, il compte deux portes, une chapelle (édifiée en 1336), une grande tour, un grand et petit donjon, une grande salle, deux celliers, un poêle. Un four à chaux est également présent, probablement dans la première enceinte qui est vaste. Le château est une place de « retraillants » ; les habitants des dix bourgs constituant la châtellenie ont obligation de s’y réfugier sur ordre du capitaine-châtelain. Le château est doté en outre d’une structure originale, le « prel », un pré entouré d’une palissade fortifiée et gardée, probablement au nord-ouest du château et au nord du village, auquel on accède par une porte et communiquant avec le château par une poterne. Le château pouvait héberger ainsi une centaine de cavaliers.
Le village est fortifié et son enceinte entourée de vignes. Le village compte en son sein une halle et une taverne, toutes deux sous juridiction comtale, les maisons sont majoritairement de torchis doté de cheminées, mais plusieurs sont en pierres. Le bourg est doté de deux portes l’une à l’Ouest très peu documentée donne sur le « Champ de foire ». La porte Est dite « Porte de la Croix » mène au cimetière et à l’église. Un chemin descend de là vers Velotte qui est alors une communauté distincte, constituée majoritairement de serfs, gens des Montjustin. En dessous du château, à l’est du bourg de Montjustin, surplombant l’église et le cimetière, se trouve la Maison Forte, refuge des Montjustin après qu’ils aient vendu le château à Hugues de Bourgogne. L’église est le centre d’une paroisse commune aux habitants de Montjustin et de Velotte, c’est là également que sont enterrés les membres de la famille de Montjustin.
Hormis la maison forte et l’église il reste peu de traces du patrimoine médiéval, des travaux archéologiques permettraient de confronter les archives à la réalité du terrain<ref name=":0" />.
- Le château de Montjustin, et en fait une maison forte remaniée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, sous le château féodal, passé à la famille De Vaulchier par le mariage en 1807 de Louis René Simon, marquis de Vaulchier, avec Céleste Guillelmine Gasparine, fille de Charles François Millot baron de Montjustin<ref>Nobilaire universel de France par Nicolas Viton de Saint Allais.</ref>. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1992<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- La maison forte attenante aux ruines du château.
-
-
- L'église, placée sous la titulature de saint Just, remonte au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle mais elle a été fortement remaniée aux siècles suivants, l'imposant clocher coiffé d'une toiture pyramidale datant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Les deux premières chapelles, situées sur le bas côté droit et dédiées à l'Assomption de la Vierge et à saint Joseph, comportent d'intéressants retables en pierre du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'ancienne croix monumentale du cimetière, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et mise à l'abri à l'intérieur de l'église, est composée d'un pied octogonal surmonté d'une lanterne à huit faces délicatement sculptée. La grille d'entrée est du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (1754). De nombreuses pierres tombales y sont conservées.
- L'église Saint-Just.
-
-
-
-
- Témoignant de l'importance du village, le mariage de Catherine de Bourgogne, fille du duc de Bourgogne Philippe le Hardi y a été célébré le Modèle:Date avec le duc Léopold IV d'Autriche.
- La croix du cimetière est classée au titre des monuments historiques en 1934<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Monument aux frères Doillon : située sur la route d'Autrey-lès-Cerre, cette stèle en granite a été érigée à la mémoire de Simon et Jean Doillon, tués en 1944 dans les combats de la Libération.
-
Monument aux morts.
-
Monument aux frères Doillon.
-
Croix du cimetière.
-
Croix à l'entrée basse du village.
-
Statue de la Vierge.
-
Lavoir du haut.
-
Lavoir du bas.
Personnalités liées à la commune
- Sainte Clotilde, princesse burgonde puis femme de [[Clovis Ier|Clovis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], roi des Francs.
- Thibault de Lavier, écuyer, capitaine des Elus de la prévôté de Montjustin est du nombre des gentilshommes qui en 1571 combattirent sous les ordres de Don Juan d'Autriche à la bataille de Lépante<ref>Dictionnaire de la Noblesse par De La Chesnaye-Desbois 1774</ref>. Il déposera comme ex-voto, en remerciements à Notre Dame au Mont-Roland, son drapeau, sa rondache (bouclier) et son coutelas<ref>Notre Dame du Mont Roland par Etienne Montiel 1866</ref>.
- Edouard Antoine Sidoine de Fitz-James Modèle:7e du nom, né à Paris en 1828, mort au château de Montjustin le Modèle:Date-.
- Jean Doillon, né le Modèle:Date- à Montjustin, obtient le Modèle:Date- son brevet de pilote militaire et il effectue son service dans l'Armée de l'Air jusqu'au Modèle:Date-. Ancien élève de l'École nationale de la France d'outre-mer, il est ensuite intégré dans les fonctions d'administrateur des colonies, tout en étant mis à la disposition du commandement de l'Air de l'Afrique Occidentale Française, ce qui le conduit à participer aux campagnes de 1940. En dépit de son âge, il réussit à être rappelé en activité le Modèle:Date- dans l'armée française de la libération. Après une formation à Bamako et à Meknès, il intègre le groupe de chasse 11/7 « Nice » le Modèle:Date- au grade de lieutenant. Il participe à la couverture du débarquement de Provence, puis à la libération de la France. Il remporte deux victoires aériennes contre des Messerschmitt Bf 109 en octobre et Modèle:Date-. Il trouve la mort le Modèle:Date- aux commandes de son Spitfire dans les environs de Dunningen en Allemagne, dans un dernier combat où son adversaire est également abattu. Chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume, il a été cité deux fois à l'ordre de l'Armée en étant décoré de la Croix de guerre avec palme. Il a totalisé 50 missions de guerre<ref>Le Souvenir Français A deux enfants de Montjustin morts pour la France en 1944 ERTI éditeur 1994 imb imprimeur Vesoul</ref>.
- Simon Doillon, né le Modèle:Date- à Montjustin, entre dans la résistance active à partir de 1943. Devenu lieutenant des Forces françaises de l'intérieur, son principal fait d'armes est d'avoir obtenu en Modèle:Date- la désertion à Vesoul d'un bataillon d'infanterie SS composé d'Ukrainiens et de Polonais, fort de 820 hommes. Promu capitaine, il participe à leur tête à plusieurs attaques avant d'être nommé officier de liaison auprès d'un escadron de reconnaissance américain en Modèle:Date-. Il trouve la mort en opération le Modèle:Date- à Menil-sur-Belvitte dans les Vosges<ref>ibid 13</ref>.
À une vingtaine de kilomètres, la commune de Noidans-les-Vesoul a baptisé une voie de la commune « avenue des Frères-Doillon ».