Poilly-lez-Gien
Modèle:Infobox Commune de France
Poilly-lez-Gien est une commune française située dans le département du Loiret, en région Centre-Val de Loire. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
La commune de Poilly-lez-Gien se trouve dans le quadrant sud-est du département du Loiret, dans la région agricole du Berry<ref name="RegAgri">Modèle:Lien web.</ref> et l'aire urbaine de Gien. À vol d'oiseau, elle se situe à Modèle:Unité d'Orléans<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Montargis<ref> Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Gien, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant Modèle:Date-. La commune fait partie du bassin de vie de Gien<ref name="FC"> Modèle:Lien web.</ref>.
Les communes les plus proches sont : Gien (Modèle:Unité), Nevoy (Modèle:Unité), Saint-Gondon (Modèle:Unité), Saint-Martin-sur-Ocre (Modèle:Unité), Saint-Brisson-sur-Loire (Modèle:Unité), Autry-le-Châtel (Modèle:Unité), Saint-Florent (Modèle:Unité), Lion-en-Sullias (Modèle:Unité), Coullons (Modèle:Unité) et Dampierre-en-Burly (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Paysages
Une partie de son territoire appartient à la zone de protection spéciale vallée de la Loire du Loiret du réseau Natura 2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Géologie et relief
Géologie
La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques<ref name="BasPar">Modèle:Lien web.</ref>.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a Modèle:Nobr d'années, et du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de Modèle:Unité. La formation la plus ancienne est de la craie blanche à silex remontant à la période Crétacé. La formation la plus récente est des alluvions récentes des lits mineurs remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « n°432 - Gien » de la carte géologique au Modèle:Nobr du département du Loiret<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Relief
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>. L'altitude du territoire varie entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Hydrographie
La commune est traversée par la Loire (Modèle:Unité). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de Modèle:Unité, comprend deux autres cours d'eau notables, la Notreure (Modèle:Unité) et le Rousson (Modèle:Unité), et huit petits cours d'eau<ref name="SIGES-fiche">Modèle:Lien web.</ref>.
Le cours de la Loire s’insère dans une large vallée qu’elle a façonnée peu à peu depuis des milliers d’années. Elle traverse le sud du département du Loiret depuis Beaulieu-sur-Loire jusqu'à Beaugency, avec un cours large et lent. La Loire présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées<ref name="PLU-Chat ">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Son débit est régulé par des barrages amont (Naussac en amont sur l’Allier et Villerest). Ces barrages interviennent pour le soutien d’étiage (débit minimum de Modèle:Unité en étiage à Gien) et Villerest permet également d’écrêter les crues. La Loire est un cours d’eau domanial classé en deuxième catégorie piscicole. L'espèce biologique dominante est constituée essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche). La station hydrométrique la plus proche de la commune et servant de référence en cas de crue est celle de Gien. Le débit mensuel moyen (calculé sur Modèle:Unité pour cette station) varie de Modèle:Unité au mois d'août à Modèle:Unité au mois de février. La Loire connaît toutefois en cas d'intempéries exceptionnelles des pics de débits très importants, le maximum ayant été atteint sur cette station le Modèle:Date- avec Modèle:Unité et une hauteur de Modèle:Unité<ref name="Réf-Hydro">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Station1">Modèle:Lien web.</ref>. Le débit maximum de la Loire ayant été atteint lors des crues de 1856 ou 1866 avec une valeur de l'ordre de Modèle:Unité, la hauteur maximale ayant été atteinte le Modèle:Date- avec Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage, Modèle:P..</ref>.
Le Notreure, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source à Sury-ès-Bois dans le Cher et se jette dans la Loire à Poilly-lez-Gien, après avoir traversé Modèle:Unité<ref name="Sandre-K4194000 ">Modèle:Lien web.</ref>. Le Rousson, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Autry-le-Châtel et se jette dans la Notreure à Poilly-lez-Gien, après avoir traversé Modèle:Unité<ref name="Sandre-K4198000 ">Modèle:Lien web.</ref>.
La Notreure et le Rousson sont classés dans la liste 1 au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Ce classement est réservé aux des cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire. Aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux<ref name=" AP-LB-liste1 ">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan piscicole, ils sont classés en première catégorie piscicole. L'espèce biologique dominante est constituée essentiellement de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)<ref name="Decret1958 ">Modèle:Lien web.</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Sites Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés<ref name="MEDDE-Natura1a">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="MEDDE-Natura1b">Modèle:Lien web.</ref>. Les sites Natura 2000 présents sur le territoire communal de Poilly-lez-Gien sont au nombre de deux<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>.
Désignation | Numéro | Type | Arrêté | Description |
---|---|---|---|---|
Modèle:Citation | FR2400528 | SIC (Directive "Habitats") | Modèle:Date-<ref name="Natura-FR2400524-Arrete2014">Modèle:Lien web.</ref> | Le site de la Modèle:Citation, d'une superficie de Modèle:Unité, concerne Modèle:Unité. La délimitation de ce site Natura 2000 est très proche de celle correspondant à la Directive Oiseaux. L'intérêt majeur du site repose sur les milieux ligériens liés à la dynamique du fleuve, qui hébergent de nombreuses espèces citées en annexe II de la directive Habitats<ref name="FR2400528_fiche" group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>. Elle se situe dans la frange nord de la commune<ref name="Cartelie">Modèle:Lien web.</ref>. |
Modèle:Citation | FR2410017 | ZPS (Directive "Oiseaux") | Modèle:Date-<ref name="Natura-FR2410017-Arrete">Modèle:Lien web.</ref> | Le site de la Modèle:Citation s'étend sur Modèle:Unité et concerne la vallée de la Loire dans le Loiret. Cette ZPS se poursuit en amont et en aval sur les départements voisins. L'intérêt majeur du site repose sur les milieux et les espèces ligériens liés à la dynamique du fleuve. Ces milieux hébergent de nombreuses espèces citées en annexe I de la directive Oiseaux. Le site est caractérisé par la présence de colonies nicheuses de sternes naine et pierregarin et de mouette mélanocéphale. Des sites de pêche du Balbuzard pêcheur sont également présents. Le site est également lieu de reproduction du bihoreau gris, de l'aigrette garzette, de la bondrée apivore, du milan noir, de l'œdicnème criard, du martin-pêcheur, du pic noir, de la pie-grièche écorcheur<ref name="FR2410017_fiche" group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>. Elle se situe dans la frange nord de la commune<ref name="Cartelie"/>. |
- Sélection de représentants de l'avifaune de la zone Natura 2000 « Vallée de la Loire du Loiret ».
Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Poilly-lez-Gien comprend trois ZNIEFF<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>.
Désignation | Type | Superficie | Description |
---|---|---|---|
Modèle:Citation | Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> | Modèle:Unité | Cette zone s'étend sur 31 communes dont 19 dans le Cher et 12 dans le Loiret<ref group="DREAL" >Modèle:Lien web.</ref>. La Loire berrichonne (on pourrait dire nivernaise ou bourguignonne) se caractérise par un lit mineur tressé avec de nombreuses îles et grèves. La forêt alluviale occupe une surface bien plus importante que dans les autres sections de la Loire moyenne. Le cours grossièrement orienté nord-sud assure à la fois une fonction de corridor écologique et d'étape migratoire. C'est aussi un secteur important de reproduction de l'avifaune<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>. |
Modèle:Citation | Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée caractérisée par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> | Modèle:Unité | Cette zone s'étend sur deux communes : Gien et Poilly-lez-Gien<ref group="DREAL" >Modèle:Lien web.</ref>. Son altitude est de 125 m<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>. Il s'agit d'une vaste plage de graviers et sables, soumise régulièrement à submersion et donc peu végétalisée. Ce site abrite une population relativement importante de sternes naines nicheuses (24 couples en 2005), malgré sa situation en pleine ville et les risques de dérangement. Cette zone occupée depuis au moins 1997 fait l'objet d'une gestion conservatoire, en concertation avec la Ville de Gien depuis 2001<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>. |
Modèle:Citation | Modèle:Nobr | Modèle:Unité | Cette ZNIEFF s'inscrit dans la vallée de la Notreure<ref group="DREAL" >Modèle:Lien web.</ref>. Son altitude varie entre 137 et 139 m<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>. Elle est composée de trois noyaux distincts. Le noyau situé au nord, près du lieu-dit « Fort Bois », est le plus ouvert et le plus riche en espèces déterminantes. Les deux autres noyaux, situés au sud du lieu-dit « l'Ermitage », plus fermés, sont occupés par de la prairie à Reine des prés et de la magnocariçaie<ref group="Note">Végétation de grandes laîches, semblable aux prairies et aux mégaphorbiaies en termes de structure et de hauteur.</ref>. Entre ces deux noyaux, la prairie centrale abrite une population de Renouée bistorte (Polygonum bistorta), protégée et très rare en région Centre-Val de Loire. Enfin, le noyau le plus au sud est occupé par le même type d'habitat<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>. |
Urbanisme
Typologie
Poilly-lez-Gien est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Poilly-lez-Gien, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gien, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,1 %), prairies (19,7 %), zones agricoles hétérogènes (15,2 %), zones urbanisées (7 %), forêts (6,4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
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Carte orthophotographique de la commune en 2016.
Lieux-dits et écarts
les Avoins - Les 4 chemins
Planification
Plan local d'urbanisme
SCoT du pays giennois
La loi SRU du Modèle:Date- a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, et ce sous peine de ne plus pouvoir ouvrir à l’urbanisation de nouveaux espaces. En effet, dans certaines conditions, en l’absence de SCoT approuvé, les zones naturelles (N) et les zones d’urbanisation future (AU) ne peuvent plus, sauf dérogation, être ouvertes à l’urbanisation. Tel est le principe posé par l’article L.122-2 du Code de l’urbanisme. En application des dispositions de l'article L.122-18 du Code de l'urbanisme, le Schéma Directeur de la Région de Gien approuvé le Modèle:Date- avait été maintenu avec valeur de Schéma de Cohérence Territoriale. Le Schéma regroupait les communes de Coullons, Gien, Nevoy, Poilly-lez-Gien, Saint-Brisson-sur-Loire, Saint-Gondon, Saint-Martin-sur-Ocre. En l'absence de délibération de la communauté des communes giennoises, dont fait partie Poilly-lez-Gien, sur son évolution à l'échéance du délai de Modèle:Nobr à compter du Modèle:Date-, ce SCot est devenu caduc à compter du Modèle:Date-<ref name="Urba-procedures-9">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>.
En se dotant de la compétence Modèle:Citation par arrêté préfectoral du Modèle:Date-, le Syndicat mixte du Pays du Giennois s'engage en faveur d’un projet global d’aménagement et de développement durable du territoire du pays du Giennois. Le schéma de cohérence territoriale du pays giennois, qui regroupe Modèle:Unité dont Gien, a ainsi été prescrit le Modèle:Date-. Le projet de schéma a été arrêté le Modèle:Date- puis soumis à l'enquête en Modèle:Date- et approuvé le Modèle:Date- et est opposable depuis le Modèle:Date-<ref name="Urba-procedures-9"/>,<ref name="SCoT-Giennois">Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Infrastructures routières
La commune est traversée par cinq routes départementales : la RD 951, la RD 940, la RD 943, la RD 956 et la RD 53.
La RD 951 est l'ancienne route nationale 751, qui avait été créée en 1933 et était définie comme la route de Cosne-sur-Loire à la pointe de Saint-Gildas par la rive gauche de la Loire<ref name="RN751">Modèle:Lien web.</ref>. La section traversant le Loiret, reliant Beaulieu-sur-Loire à Lailly-en-Val, a été transférée au département du Loiret par arrêté du Modèle:Date-<ref name="Transfert-RN-1972">Modèle:Lien web.</ref>. En 2014, elle supporte sur le territoire communal un trafic de Modèle:Unité<ref name="Geoloiret-Routes">Modèle:Lien web.</ref>.
La RD 940 est l'ancienne route nationale 140, qui reliait avant 1973 Boismorand (Loiret) à Figeac dans l'Aveyron. Comme la RD 951, elle a été transférée au département du Loiret par arrêté du Modèle:Date-<ref name="Transfert-RN-1972"/> et relie Boismorand à Coullons. En 2014, elle supporte un trafic de Modèle:Unité<ref name="Geoloiret-Routes"/>. Des travaux d'élargissement à 2+1 voies sont entrepris de 2010 à 2013 du Sud de Gien à la limite du département du Cher<ref name="RD940">Modèle:Lien web.</ref>. Le montant global des travaux s'établit à Modèle:Nobr d'euros dont 26,6 pris en charge par la région Centre-Val de Loire<ref name="RD940b">Modèle:Lien web.</ref>.
La RD 956 (Modèle:Unité), qui relie la commune à Coullons et la RD 53 (Modèle:Unité), qui la relie à Cernoy-en-Berry sont des routes à faible trafic<ref group="Note">Une route est dite à faible trafic lorsqu'elle supporte un trafic inférieur à Modèle:Unité.</ref>. Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.
Transports en commun routiers
Poilly-lez-Gien est desservie par deux lignes régulières du réseau d'autocars interurbains Ulys : la ligne 7B qui relie Pierrefitte-ès-Bois à Sully-sur-Loire et la Modèle:Nobr qui relie Viglain à Gien, correspondances SNCF à la gare de Gien<ref name="Ulys1">Modèle:Lien web.</ref>. Depuis le Modèle:Date, la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du Modèle:Date-<ref name="Notre-Transports">Modèle:Lien web.</ref>. Dans ce cadre, le Réseau de mobilité interurbaine Modèle:Citation remplace chacun des réseaux de transports interurbains départementaux et en particulier le réseau Ulys dans le Loiret et entre en service à compter de la rentrée scolaire du Modèle:Date-<ref name="Rep-28avr2017">Modèle:Lien web.</ref>.
Risques naturels et technologiques majeurs
La commune de Poilly-lez-Gien est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Loire ou de ruisseaux), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique. Elle est également exposée à deux risques technologiques : le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire<ref name="DDRM-70">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Six arrêtés ministériels portant ou ayant porté reconnaissance de l'état de catastrophes naturelles ont été pris entre 1989 et 2016 dont 4 pour des inondations par débordement de cours d'eau ou par ruissellement et coulée de boue<ref name="Arretés-Poilly">Modèle:Lien web.</ref>.
Risque d'inondation
La Loire est à l'origine des dégâts les plus importants sur la commune en cas de crue majeure. Les crues historiques sont celles de 1846, 1856, 1866 et 1907. Aucune crue n'a atteint depuis 1907 les hauteurs atteintes lors de ces événements catastrophiques<ref name="EPRI-36">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.
La commune est inondée via différents phénomènes : par remous de la Loire dans le ruisseau de la Notreure dès la crue de période de retour de Modèle:Nobr, par contournement aval de la digue de protection du val de Gien (le val n'étant pas fermé en aval) et enfin, par les eaux en provenance du déversoir de Saint-Martin-sur-Ocre, qui entre en fonctionnement dès crue de période de retour de Modèle:Nobr, inondant par l'amont la commune de Poilly-lez-Gien<ref name="CLEA-SYNTH-54">Modèle:Harvsp; Modèle:P..</ref>.
Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plans de prévention du risque d'inondation (PPRI) du val de Gien<ref name="PPRI-Briare">Modèle:Harvsp.</ref>.
Deux documents permettent de définir les modalités de gestion de crise et d'organisation des secours : au niveau départemental, le Dispositif ORSEC départemental spécialisé déclenché en cas d'inondation de la Loire, le plan ORSIL<ref group="Note">ORSIL = Organisation des Secours en cas d’Inondation Loire.</ref>, et au niveau communal le plan communal de sauvegarde<ref name="PCS">Modèle:Lien web.</ref>.
Risque de mouvements de terrain
Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités<ref name="Cavités-Poilly">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune a été reconnue sinistrée au titre des catastrophes naturelles durant ces dernières années à la suite des mouvements de terrain liés à la sécheresse (aléa moyen). Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa Modèle:Citation face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), particulièrement au niveau du cente-bourg et de la vallée de la Trézée et du canal de Briare, le reste est en aléa Modèle:Citation<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Risque sismique
La totalité du département est classée en zone de sismicité « très faible »<ref name="Décret n°2010-1255">Modèle:Légifrance portant délimitation des zones de sismicité du territoire français.</ref>. À ce titre aucune réglementation spécifique ne s'applique aux constructions dites « à risque normal »<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Transport de matières dangereuses
Ce risque peut survenir en cas d'accident impliquant une unité mobile (ex. camion) ou une canalisation transportant des matières dangereuses (toxique, inflammable...). Une matière dangereuse est une substance susceptible de présenter un danger et des conséquences graves pour l'homme et son environnement. Poilly-lez-Gien est concerné par la circulation sur le réseau routier (Modèle:Nobr en particulier) de camions chargés de matières dangereuses (livraison de gaz, livraison de matières dangereuses...) et par le passage sur son territoire d'un gazoduc haute pression enterré<ref name="DDRM-70"/>.
Risque nucléaire
En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. C'est en particulier le cas de la centrale nucléaire de Dampierre dont la partie occidentale de la commune se situe à l'intérieur du périmètre de Modèle:Nobr du Plan particulier d'intervention relatif à cette installation. A ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de Modèle:Unité de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, la commune peut être considérée, en tout ou partie, comme zone de confinement ou comme zone d'évacuation et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession<ref name="DDRM-60">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.
Toponymie
Bas latin Paulliacus. Gentilice Paullius et suffixe acus. Le domaine de Paullius.
Histoire
À l'époque gallo-romaine une chaussée élevée aurait protégé le village contre les crues de la Loire et placé la voie Orléans-Sancerre à l’abri du flot.
On a retrouvé des vestiges très anciens, notamment une hache de bronze à talon de Modèle:Unité, dans les sables de la Loire. Des objets gallo-romains attestent également une activité humaine importante : des agrafes, des clefs, des monnaies ont été trouvées à Chézeau, Lucy et la Vilaisie. Des terrassiers ont mis au jour, entre la poste et la mairie, des morceaux de tuiles à rebords et de briques romaines. Une belle poterie du Modèle:S mini ou Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle a, par ailleurs, été découverte au-dessous du niveau des sarcophages.
L'habitat subsiste sous les Mérovingiens et au Moyen Âge. Un pont a sans doute existé entre Poilly et Gien-le-Vieil ; toujours est-il que l’on devait traverser la Loire largement en aval de l’actuel pont. Une église est construite ; les protestants la détruiront en partie en 1567. La paroisse, comme celles du Giennois du sud de la Loire appartient au diocèse de Bourges.
Placée à proximité de Gien, la paroisse groupe au cours des temps modernes plus d’un millier d’habitants, plus que Briare en 1665, ce qui lui vaut de devenir en 1790 le chef-lieu d’un canton qui regroupe alors Saint-Martin-sur-Ocre, Saint-Firmin-sur-Loire, Saint-Brisson-sur-Loire et Autry-le-Châtel. En 1801, Poilly-lez-Gien appartient au canton de Gien. En 1804, le hameau du « Bout des Ponts » l’actuel quartier du Berry, est rattaché à Gien : Poilly-lez-Gien perd de fait Modèle:Nobr et ne retrouvera sa population du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qu'en 1872.
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on loue encore la qualité de ses terres ; la mairie construite en 1858, est toute neuve ainsi que l’école (1874). La scolarité des enfants n’est pas encore généralisée : sur 108 conscrits de 1868 à 1878, 26 sont illettrés. À cette époque, la bibliothèque scolaire compte Modèle:Nobr.
L’église restaurée et agrandie en 1836 subit la terrible crue de 1846 et recouvre les rues du bourg. Reconstruite après cette date, une levée la protège des crues de 1856 et 1866. De 1884 à 1893, on édifie une voie ferrée qui relie Gien à Argent-sur-Sauldre par Poilly-lez-Gien et Coullons. Le trafic ne sera jamais intense mais cette ligne laisse l’un des viaducs les plus longs d’Europe avec Modèle:Unité et ses 92 arches.
Au cours de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la commune se maintient entre Modèle:Nb et Modèle:Nb malgré la Première Guerre mondiale et l'exode rural.
Entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-, plus de Modèle:Nombre espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent dans le Loiret. Devant l'insuffisance des structures d'accueil d’Orléans, Modèle:Nobr d’accueil ruraux sont ouverts<ref name="sodigné-43"/>, dont un à Poilly-lez-Gien<ref name="sodigné-47"/>. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le Sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, et le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré<ref name="sodigné-43-44"/>. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, ceux préférant rester sont regroupés au camp de la verrerie des Aydes, à Fleury-les-Aubrais<ref name="sodigné-47"/>.
Après 1960, la proximité de Gien permet à Poilly-lez-Gien un développement spectaculaire. La commune passe de Modèle:Nombre en 1962 à 2 104 en 1982 puis Modèle:Nombre en 1990.
Pour cette raison, un collège qui regroupe principalement les élèves du sud de la Loire est édifié en 1978.
Politique et administration
Découpage territorial
Bloc communal : Commune et intercommunalités
La paroisse de Poilly acquiert le statut de municipalité avec le décret du Modèle:Date- de l'Assemblée Nationale<ref name="Motte24">Modèle:Harvsp.</ref> puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II (Modèle:Date-)<ref name="Motte23">Modèle:Harvsp.</ref>. Il faut toutefois attendre la loi du Modèle:Date- sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central<ref name="Loi1884">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune est orthographiée Poily dans l'arrêté de 1801. En 1918, la Chambre de Commerce de Paris émet le souhait Modèle:Citation afin d'éviter toute confusion dans les transmissions postales et le transport des marchandises. Le gouvernement accueille favorablement cette demande et le Modèle:Date- le préfet du Loiret invite Modèle:Nombre du Loiret ayant des homonymes dans d'autres départements à compléter leur nom. Vingt-trois conseils municipaux refusent. La commune de Poily, quant à elle, prend le nom de Poilly-lez-Gien à la suite du décret du Modèle:Date<ref>Dossier des archives départementales du Loiret coté 15 M 4</ref>.
La commune est membre de la communauté des communes giennoises depuis sa création le Modèle:Date, une intercommunalité qui remplace le district de Gien, créé par arrêté préfectoral du Modèle:Date-<ref name="CCJeanson">Modèle:Lien web.</ref>.
Circonscriptions de rattachement
La loi du Modèle:Date- divise le pays en Modèle:Unité découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Poilly est alors incluse dans le canton de Poilly, le district de Gien et le département du Loiret<ref name="Prudhomme162">Modèle:Harvsp.</ref>.
La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838<ref name="Hist-decentr-3">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions<ref name="Hist-decentr-41">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes<ref name="Hist-decentr-61">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. L'Modèle:Nobr intervient en 2003-2006<ref name="Hist-decentr-118">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>, puis l'acte III en 2012-2015.
Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Poilly-lez-Gien aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.
Circonscription | Nom | Période | Type | Évolution du découpage territorial |
---|---|---|---|---|
District | Gien | 1790-1795 | Administrative | La commune est rattachée au district de Gien de 1790 à 1795<ref name="Cassini1">Modèle:Cassini-Ehess</ref>,<ref name="Prudhomme162"/>. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de Modèle:Nobr supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance<ref name="COG43">Modèle:Lien web.</ref>. |
Canton | Poilly | 1790-1801 | Administrative et électorale | Le Modèle:Date-, la municipalité de Poilly est rattachée au canton de Poilly<ref name="Jeanson-canton">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Cassini1"/>. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du Modèle:Date-, et ne conservent qu'un rôle électoral<ref name="COG43"/>. Ils permettent l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés<ref name="Hist-decentr-6">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795. |
Gien | 1801-2015 | Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31<ref name="COG44">Modèle:Lien web.</ref>. Poilly est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X (Modèle:Date-) au canton de Gien, sous le nom de Poily<ref name="Arrete1801-44">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Cassini1"/>. | ||
Sully-sur-Loire | 2015- | Électorale | La loi du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> et ses décrets d'application publiés en février et Modèle:Date-<ref name="Décret 2014">Modèle:Lien web.</ref> introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Sully-sur-Loire<ref name="Décret 2014"/>. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale dédiée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental<ref name="Canton Q460">Modèle:Lien web.</ref>. | |
Arrondissement | Gien | 1801-1926 | Administrative | Poily est rattachée à l'arrondissement de Gien par arrêté du 9 vendémiaire an X (Modèle:Date-)<ref name="Cassini1"/>,<ref name="Arrete1801-44"/>. |
Montargis | 1926- | Sous la Troisième République, en raison d'un endettement considérable et de l'effort nécessaire pour la reconstruction post-Première Guerre mondiale, la France traverse une crise financière. Pour réduire les dépenses de l’État, Raymond Poincaré fait voter plusieurs décrets-lois réformant en profondeur l’administration française : Modèle:Nobr sont ainsi supprimés, dont ceux de Gien et de Pithiviers dans le Loiret par décret du Modèle:Date-<ref name="Masson395">Modèle:Harvsp.</ref>. Poilly-lez-Gien est ainsi transférée de l'arrondissement de Gien à celui de Montargis<ref name="Cassini"/>,<ref name="Jeanson-arron">Modèle:Lien web.</ref>. | ||
Circonscription législative | [[Troisième circonscription du Loiret|Modèle:3e circonscription]] | 2010- | Électorale | Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du Modèle:Date-. En attribuant un siège de député « par tranche » de Modèle:Nombre, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21<ref name="Législatives2012">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Loi_juil2009">Modèle:Lien web.</ref>. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six<ref name="Carte-législatives-Loiret">Modèle:Lien web.</ref>. Poilly-lez-Gien, initialement rattachée à la quatrième circonscription, est, après 2010, rattachée à la troisième circonscription<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>. |
Collectivités de rattachement
La commune de Poilly-lez-Gien est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire<ref name="Rattachmts-adm1">Modèle:Lien web.</ref>, à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.
Politique et administration municipales
Conseil municipal et maire
Modèle:Article connexe Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Poilly-lez-Gien, commune de plus de Modèle:Unité, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)<ref name="Loi 2013-403">Loi Modèle:N° du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.</ref>, pour un mandat de six ans renouvelable<ref name="Elec_CM">Modèle:Lien web.</ref>. Il est composé de 19 membres<ref>Article Modèle:Légifrance du code général des collectivités territoriales</ref>. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil. Alain Chaborel est maire depuis 2014.
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Équipements et services
Environnement
Gestion des déchets
Modèle:Article détaillé En 2016, la commune est membre du syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures ménagères des cantons de Gien, Châtillon Coligny, Briare et Châtillon-sur-Loire (SMICTOM). Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles<ref group="Note">Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.</ref> en porte à porte, des emballages ménagers recyclables, des encombrants et du verre en points d’apport volontaire<ref name="Smictom-Gien-Rapp2015">Modèle:Lien web.</ref>. Un réseau de sept déchèteries, dont une est située sur le territoire communal, accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…)<ref name="Smictom-Gien-décheteries">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Smictom-Gien-Décht-PaP">Modèle:Lien web.</ref>. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées par le SYCTOM de Gien-Châteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de déchets ménagers et un centre de stockage de déchets ultimes (CSDU) de classe II à Saint-Aignan-des-Gués ainsi qu'une usine d’incinération des ordures ménagères à Gien-Arrabloy<ref name="Sictom-Chateauneuf">Modèle:Lien web.</ref>.
Depuis le Modèle:Date-, la Modèle:Citation ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté des communes giennoises en application de la loi NOTRe du Modèle:Date-<ref name="SDCI45-4">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.
Production et distribution d'eau
Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques<ref name="SP-Ass">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. Au Modèle:Date-, la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par la commune elle-même<ref name="Serv-EAU-2016">Modèle:Lien web.</ref>. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du Modèle:Date. Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes<ref name="CGCT-L1321-1">Modèle:Légifrance et suivants</ref>,<ref name="AMF-LoiNotre">Modèle:Lien web.</ref>.
Assainissement
La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte<ref name="Ass-16">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>, est assurée par la communauté des communes giennoises<ref name="Serv-AC-2016">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal, mise en service le Modèle:Date- et dont la capacité nominale de traitement est de Modèle:Unité, soit Modèle:Unité. Cet équipement utilise un procédé d'épuration biologique dit « à boues activées »<ref name="STEP2016">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="STEP-Sandre">Modèle:Lien web.</ref>.
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. La Communauté des communes giennoises a créé un service public d'assainissement non collectif (SPANC) qui a pour missions la vérification de la conception et de l’exécution des ouvrages pour les installations neuves ou réhabilitées et la vérification périodique du bon fonctionnement et de l’entretien des installations existantes<ref name="Serv-ANC-2016">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="CC-SPANC">Modèle:Lien web.</ref>.
Enseignement
Poilly dispose d'une école élémentaire primaire et d'un collège.
Population et société
Démographie
Modèle:Article détaillé Modèle:Population de France/introduction
Économie
Culture et patrimoine
Culture
- Fête des Brandons, chaque deuxième samedi du mois de juin ;
- La fête du foot, tournoi de sixte, organisé chaque année au mois de juin par l'association « US Poilly ».
Patrimoine gastronomique
La commune de Poilly-lez-Gien est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)<ref group=Note>Nomenclature européenne.</ref> ou appellation d'origine contrôlée (AOC)<ref group=Note>Nomenclature française.</ref> du Chavignol, un fromage au lait cru fabriqué à base de lait de chèvre entier, à pâte molle à croûte fleurie, de forme cylindrique très légèrement bombé à la périphérie<ref name="INAO-Chavignol">Modèle:Lien web.</ref>.
Le territoire de Poilly-lez-Gien est également intégré aux aires de productions de Modèle:Unité bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : volailles du Berry, volailles de l’Orléanais, vins du Val de Loire, de l'Allier, du Cher, du Loir-et-Cher, de l'Indre, du Pays de Retz et primeur<ref>Liste des produits par commune - Autry-le-Châtel, Institut national de l'Origine et de la Qualité (INAO), Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- En mars 1429, Jeanne d’Arc traverse Poilly en quittant Gien, pour se rendre à Chinon ; elle y passe une dernière fois, six mois plus tard, en Modèle:Date- ;
- Jean Bazin (1736-1803), politicien français, est né dans la commune ;
- Bernadette Chodron de Courcel, future épouse de Jacques Chirac, séjourna au château de Marcault, chez une de ses tantes, pendant la Seconde Guerre mondiale de 1941 à 1943.
- Francis Latreille (né en 1948), né sur la commune.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Inventaire national du patrimoine naturel
Site de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Centre-Val de Loire
Autres sources
Voir aussi
Bibliographie
Ouvrages
Rapports d'études
Étude des vals du Giennois - Diagnostic des risques d’inondation, AnteaGroup, Établissement public Loire
- Présentation de la démarche - Diaporama de la séance publique du 19 juin 2014
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