Saint-Brisson-sur-Loire

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Modèle:Voir homonymes

Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Brisson-sur-Loire est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire. Modèle:Sommaire

Toponymie

Sanctus Brictius. Celtique bri = estime, considération. Brice provient du nominatif latin et Brisson de l’accusatif latin. Évêque de Tours, successeur de saint Martin en 397, mort vers 443. Fête : Modèle:Date-.

Géographie

Localisation

Fichier:Map commune FR insee code 45271.png
Carte de la commune de Saint-Brisson-sur-Loire et des communes limitrophes

La commune de Saint-Brisson-sur-Loire se trouve dans le quadrant sud-est du département du Loiret, dans la région agricole du Berry<ref name="RegAgri">Modèle:Lien web.</ref> et l'aire urbaine de Gien<ref name="FC"/>. À vol d'oiseau, elle se situe à Modèle:Unité d'Orléans<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Montargis<ref> Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Gien, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant Modèle:Date-. La commune fait partie du bassin de vie de Gien<ref name="FC"> Modèle:Lien web.</ref>.

Les communes les plus proches sont : Saint-Martin-sur-Ocre (Modèle:Unité), Briare (Modèle:Unité), Saint-Firmin-sur-Loire (Modèle:Unité), Gien (Modèle:Unité), Poilly-lez-Gien (Modèle:Unité), Autry-le-Châtel (Modèle:Unité), Châtillon-sur-Loire (Modèle:Unité), Ouzouer-sur-Trézée (Modèle:Unité), Ousson-sur-Loire (Modèle:Unité) et Nevoy (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux-dits et écarts

La Briatterie, la Papillonerie, la Bussière, le Coudray, les Martins, Mancy, Montifault, la Maladrerie, les Collissonnes, les Thénoux.

Géologie et relief

Géologie

La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques<ref name="BasPar">Modèle:Lien web.</ref>.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a Modèle:Nobr d'années, et du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de Modèle:Unité. La formation la plus ancienne est de la craie blanche à silex remontant à la période Crétacé. La formation la plus récente est des alluvions récentes des lits mineurs remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « n°432 - Gien » de la carte géologique au Modèle:Nobr du département du Loiret<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:45271-Saint-Brisson-sur-Loire-géologie.svg
Carte géologique de la commune.
Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Quaternaire
(0 - 2.58)
Holocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D45 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D45
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D45 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D45
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D45 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D45
Pléistocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D45 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D45
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D45 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D45
Néogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Pliocène  non présent
Miocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D45 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D45
Paléogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Oligocène  non présent
Éocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D45 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D45
Paléocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D45 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D45
Mésozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Crétacé
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D45 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D45
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D45 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D45

Relief

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>. L'altitude du territoire varie entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Hydrographie

Fichier:45271-Saint-Brisson-sur-Loire-Cours eau.jpg
Réseau hydrographique de Saint-Brisson-sur-Loire.

La commune est traversée par la Loire (Modèle:Unité). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de Modèle:Unité, comprend un autre cours d'eau notable, l'Ocre (Modèle:Unité), et trois petits cours d'eau<ref name="SIGES-fiche">Modèle:Lien web.</ref>.

Le cours de la Loire s’insère dans une large vallée qu’elle a façonnée peu à peu depuis des milliers d’années. Elle traverse le sud du département du Loiret depuis Beaulieu-sur-Loire jusqu'à Beaugency, avec un cours large et lent. La Loire présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées<ref name="PLU-Chat ">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Son débit est régulé par des barrages amont (Naussac en amont sur l’Allier et Villerest). Ces barrages interviennent pour le soutien d’étiage (débit minimum de Modèle:Unité en étiage à Gien) et Villerest permet également d’écrêter les crues. La Loire est un cours d’eau domanial classé en deuxième catégorie piscicole. L'espèce biologique dominante est constituée essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche). La station hydrométrique la plus proche située en amont de la commune et servant de référence en cas de crue est celle de Cours-les-Barres [Givry]. Le débit mensuel moyen (calculé sur Modèle:Unité pour cette station) varie de Modèle:Unité au mois d'août à Modèle:Unité au mois de février. La Loire connaît toutefois en cas d'intempéries exceptionnelles des pics de débits très importants, le maximum ayant été atteint sur cette station le Modèle:Date- avec Modèle:Unité, la hauteur maximum a également été atteinte ce jour-là avec Modèle:Unité<ref name="Réf-Hydro">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Station1">Modèle:Lien web.</ref>, le débit maximum de la Loire ayant été atteint lors des crues de 1856 ou 1866 avec une valeur de l'ordre de Modèle:Unité. La hauteur maximale a été atteinte en Modèle:Date- avecModèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage, Modèle:P..</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Sites Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés<ref name="MEDDE-Natura1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="MEDDE-Natura2">Modèle:Lien web.</ref>. Les sites Natura 2000 présents sur le territoire communal de Saint-Brisson-sur-Loire sont au nombre de trois<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>.

Désignation Numéro Type Arrêté Description
Modèle:Citation FR2400528 SIC (Directive "Habitats") Modèle:Date-<ref name="Natura-FR2400524-Arrete2014">Modèle:Lien web.</ref> Le site de la Modèle:Citation, d'une superficie de Modèle:Unité, concerne Modèle:Unité. La délimitation de ce site Natura 2000 est très proche de celle correspondant à la Directive Oiseaux. L'intérêt majeur du site repose sur les milieux ligériens liés à la dynamique du fleuve, qui hébergent de nombreuses espèces citées en annexe II de la directive Habitats<ref name="FR2400528_fiche" group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>. Elle se situe dans la frange nord de la commune<ref name="Cartelie">Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Citation FR2400530 SIC (Directive "Habitats") Modèle:Nobr
Modèle:Nobr
La zone d'une superficie totale de Modèle:Unité est un des très rares coteaux calcaires du cours moyen de la Loire, situé au niveau du verrou géologique séparant le Berry de l'Orléanais. Sont présentes des pelouses calcaires remarquables, parmi les plus riches du Loiret par le nombre d'espèces d'orchidées. Il s'agit également d'une des rares stations connues de Corydalis solida du Loiret. La zone est enfin un gîte d'hibernation de chauves-souris (ancienne marnière)<ref name="FR2400530_fiche" group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>
Modèle:Citation FR2410017 ZPS (Directive "Oiseaux") Modèle:Date-<ref name="Natura-FR2410017-Arrete">Modèle:Lien web.</ref> Le site de la Modèle:Citation s'étend sur Modèle:Unité et concerne la vallée de la Loire dans le Loiret. Cette ZPS se poursuit en amont et en aval sur les départements voisins. L'intérêt majeur du site repose sur les milieux et les espèces ligériens liés à la dynamique du fleuve. Ces milieux hébergent de nombreuses espèces citées en annexe I de la directive Oiseaux. Le site est caractérisé par la présence de colonies nicheuses de sternes naine et pierregarin et de mouette mélanocéphale. Des sites de pêche du Balbuzard pêcheur sont également présents. Le site est également lieu de reproduction du bihoreau gris, de l'aigrette garzette, de la bondrée apivore, du milan noir, de l'œdicnème criard, du martin-pêcheur, du pic noir, de la pie-grièche écorcheur<ref name="FR2410017_fiche" group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>. Elle se situe dans la frange nord de la commune<ref name="Cartelie"/>.

Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Saint-Brisson-sur-Loire comprend trois ZNIEFF<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:45 Znieff 261.jpg
Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.
Désignation Type Superficie Description
Modèle:Citation Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée caractérisée par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> Modèle:Unité Cette zone s'étend sur deux communes : Saint-Brisson-sur-Loire et Saint-Firmin-sur-Loire<ref group="DREAL" >Modèle:Lien web.</ref>. Son altitude varie entre 135 et 165 m<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>. Elle est constituée de chênaies sessiliflores-charmaies fraîches (et peut-être très localement de chênaies pédonculées-charmaies) situées sur un versant de la vallée de la Loire exposé au nord-est et dans un vallon perpendiculaire à ce versant, abritant de belles populations de scille à deux feuilles (Scilla bifolia), Thalictrella thalictroides et le corydale à bulbe plein (Corydalis solida)<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Citation Modèle:Nobr<ref group="Note" name="ref_auto_1">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> Modèle:Unité La zone s'étend sur les communes de Saint-Brisson-sur-Loire, Saint-Firmin-sur-Loire et Saint-Martin-sur-Ocre<ref group="DREAL" >Modèle:Lien web.</ref>. Son altitude varie entre 135 et 175 m<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>. Il s'agit d'un affleurement des calcaires jurassiques, recouvert d'alluvions anciennes. Le versant, parfois abrupt, est localement échancré par des vallons très marqués. Cet espace est aujourd'hui occupé en grande partie par de la chênaie-charmaie neutrophile, abritant localement de belles populations d'espèces végétales vernales protégées : Corydalis solida, Thalictrella thalictroides et Scilla bifolia<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Citation Modèle:Nobr<ref group="Note" name="ref_auto_1" /> Modèle:Unité Cette zone s'étend sur 31 communes dont 19 dans le Cher et 12 dans le Loiret<ref group="DREAL" >Modèle:Lien web.</ref>. La Loire berrichonne (on pourrait dire nivernaise ou bourguignonne) se caractérise par un lit mineur tressé avec de nombreuses îles et grèves. La forêt alluviale occupe une surface bien plus importante que dans les autres sections de la Loire moyenne. Le cours grossièrement orienté nord-sud assure à la fois une fonction de corridor écologique et d'étape migratoire. C'est aussi un secteur important de reproduction de l'avifaune<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Modèle:À sourcer

Préhistoire

Le site de Mancy, attribué au Madgalénien supérieur par J. Allain (1961)<ref name="2004valentin158"> Modèle:Ouvrage. </ref>,<ref name="1981AllainCentre339et341"> Modèle:Article, Modèle:P. et planches Modèle:P.. </ref>, a vu son industrie réévaluée (Chehmana et al. 2008) ; son mobilier pourrait inclure de l'outillage gravettien<ref name="2008chehmana">Modèle:Article.</ref>.

Le site le Rousson est lui aussi attribué au Madgalénien supérieur<ref name="2004valentin158"/>,<ref name="1981AllainCentre339et341"/>.

Antiquité

Le paysage de la région giennoise à l'époque Antique nous étant malheureusement très mal connu à l'heure actuelle faute d'études scientifiques sérieuses et récentes, nous ignorons tout aujourd'hui de l'état du site aux périodes celte et romaine ; il est très possible d'ailleurs, vu l'absence de vestiges à ce jour répertoriés pour ces périodes, que le site n'ait pas été peuplé avant l'époque mérovingienne voire carolingienne.

Moyen Âge

C'est probablement à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ou au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle qu'un premier édifice fortifié, alors constitué de palissades et d'une tour de bois, est élevé sur l'emplacement de l'actuel château<ref>Antoine Estienne, Saint-Brisson-sur-Loire, château, manoir, église, prieuré, mémoire de master 2, université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand II, 2008</ref>. C'est véritablement avec cette implantation que débute l'histoire du bourg. En effet, cette nouvelle structure a attiré auprès d'elle de nombreuses familles qui avaient précédemment travaillé à sa construction ; en échange de ce travail, ces paysans pauvres ont reçu des terres et se sont fixés au pied des palissades du château pour former un premier noyau de populations identifiable aujourd'hui au secteur de la rue du Pont-Georget.

C'est probablement dans les toutes premières années du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle qu'un seigneur de Saint-Brisson fonde un prieuré qu'il dote d'un vaste enclos situé au nord du bourg actuel, à quelques mètres à peine des murs de la basse-cour seigneuriale.

Placé sous le vocable de Sainte-Marie ou Notre-Dame, ce prieuré bénédictin, dans un premier temps indépendant est malgré tout sensible à l'esprit de réforme du grand monastère voisin de Saint-Benoît-de-Fleury, lequel rayonne alors dans tout l'Occident chrétien comme le plus grand centre de culture grâce à son école et à son scriptorium.

La présence des bénédictins à cet endroit, plus encore que celle d'un château attire de nouvelles populations sur le site et le petit bourg connaît alors une croissance régulière et se dote d'une enceinte de bois.

Entre 1050 et 1060, le prieuré est donné à l'abbaye de Fleury par Robert, premier seigneur de Saint-Brisson dont le nom soit parvenu jusqu'à nous. Robert est de tout évidence un personnage important ; les textes n'en disent que peu à son sujet mais tout porte à croire que sa famille et lui-même étaient proches des moines de Fleury, eux-mêmes voisins de Saint-Brisson car possédant un prieuré à Châtillon-sur-Loire. C'est en se portant au secours de ce dernier, assiégé par un seigneur félon que Robert aurait été sauvé d'une mort certaine par un miracle de saint Benoît et saint Posen qui le poussa à faire don à l'abbaye de Fleury, conservant les reliques des saints personnages, de son prieuré.

Modèle:Refnec Une pêcherie du Moyen-Âge se trouve en amont immédiat de l’embouchure de l’Ocre<ref name="2018dumont192">Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Refnec

Il faut attendre 1180 pour que Saint-Brisson réapparaisse dans des textes ; c'est alors qu'Étienne de Sancerre, fils puiné de Thibaud le Grand de Blois-Champagne, s'empare de ce territoire, vaste seigneurie limitrophe du comté autoproclamé qu'il a reçu de la succession paternelle, pour narguer son neveu, le jeune roi Philippe Auguste, avec lequel il est en conflit ouvert. Après l'extinction de celui-ci, la terre de Saint-Brisson demeurera en sa possession et Étienne en fera l'unique héritage de son fils puîné, lui-même prénommé Étienne. C'est ce personnage, grand bouteiller de France en 1248, qui fit construire le château actuel entre 1210 et 1241. Ce chantier fut à l'origine d'un nouvel afflux de populations sur le coteau, attirées notamment par la charte de Lorris qu’Étienne donne au bourg en 1210 dans ce but.

La famille de Sancerre demeurera en ces lieux jusqu'en 1290 ; les Courtenay, autre grande famille locale, affiliée à la maison royale, lui succèdent. Jean IV de Courtenay voit la seigneurie érigée en baronnie à son profit en 1425 mais d'un naturel dépensier, il dilapide son immense patrimoine qui faisait de lui l'un des seigneurs les mieux dotés du royaume et doit revendre la baronnie à Guillaume et Jean Jouvenel en 1471. Jean Juvenal des Ursins (nom latinisé que se donnait Jean, accolé à celui de l'hôtel des Ursins qu'il possédait à Paris), l'aîné des deux frères est archevêque de Reims, il a sacré Louis XI et réhabilité Jeanne d'Arc lors de son second procès ; il fait partie des grands esprits de son temps ; Guillaume quant à lui est chancelier de France du roi Charles VII. Tous deux meurent respectivement en 1473 et 1472 ; la baronnie échoit à Jacquette des Ursins, fille unique de Guillaume qui la transmet à son époux, Jacques de Beaujeu. Le fils de Jacques et Jacquette, Philibert de Beaujeu en hérite en 1508. Philibert épouse Catherine d'Amboise, Cette dernière, au décès de son mari en 1541 ou 1542 fait passer dans les biens de la famille de son troisième époux, François de Clèves.

Les Clèves, comtes de Nevers, et leur successeur Ludovic de Gonzague conserveront Saint-Brisson jusqu'en 1567. Le Modèle:Date- de cette année, pour se libérer d'importantes dettes comprises dans la succession des Clèves-Nevers, Ludovic de Gonzague et son épouse Henriette de Clèves vendent la baronnie à Pierre Séguier, président à mortier au Parlement de Paris, un roturier anobli par la détention de charges vénales.

Les Séguier vont entièrement rénover le vieux château d'Étienne de Sancerre-Saint-Brisson qui n'avait apparemment guère connu de transformations majeures depuis son érection au Modèle:S mini- siècle.

Guerres de religion

L'arrivée de cette nouvelle famille seigneuriale à Saint-Brisson se fait dans un contexte de troubles extrêmement violents qui agitent le Giennois, au cœur de la deuxième guerre de religion, la plus terrible dans ce secteur. En 1562 déjà, lors de la première guerre de religion, Saint-Brisson avait été le théâtre d'affrontements; l'église avait été mise à sac, son mobilier pillé, ses statues renversées. Lors de ce deuxième conflit armé, de nombreuses églises sont mises à bas ; la prieurale et paroissiale Saint-Brice n'échappe pas à la règle, sa voûte charpentée et son clocher sont incendiés par les huguenots qui la laissent à l'état de ruine. Elle sera relevée à partir de 1580 par le nouveau seigneur de Saint-Brisson Pierre II Séguier. Devenu le nouveau fondateur de l'édifice par cette action de grâce, ce dernier est désormais placé sous le double vocable de Saint-Pierre-et-Saint-Brice qu'il conserve de nos jours.

Époque moderne et contemporaine

Les Séguier verront la baronnie érigée en marquisat par décision de Louis XIV en 1654. Cette famille demeurera à Saint-Brisson jusqu'en 1987. Le Modèle:Date, madame Anne de Ranst de Berchem, marquise de Saint Brisson légua le château à la commune de Saint-Brisson-sur-Loire. Après acceptation du legs par sous le mandat du maire Roger Massé, l'association des amis du château de Saint-Brisson-sur-Loire fut créée pour la mise en valeur et la sauvegarde de ce monument de l'histoire de la région giennoise . Le château a été vendu par la commune à Lancelot Guyot en 2015 .Depuis lors, le château est ouvert au public en été, certains week-end et pendant les vacances scolaires.

Urbanisme

Typologie

Saint-Brisson-sur-Loire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gien, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,3 %), forêts (36,4 %), prairies (7,6 %), zones agricoles hétérogènes (4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,5 %), zones urbanisées (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Planification

Plan local d'urbanisme

Le plan d'occupation des sols est approuvé en septembre 1983 puis modifié plusieurs fois et révisé partiellement jusqu'en 2011<ref name="Urba-procedures-53">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>.

Le plan local d'urbanisme intercommunal (PLUI) est la traduction d’une vision politique commune d'un territoire intercommunal en matière d’aménagement pour les 10 à Modèle:Unité à venir. Il vise notamment à définir les zones constructibles, les zones de protection des milieux agricoles et naturels et à encadrer les modalités de construction. Le Modèle:Date-, un PLU intercommunal est prescrit à l'échelle du territoire de la communauté des communes giennoises<ref name="Urba-procedures-91">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>.

SCoT du pays giennois

La loi SRU du Modèle:Date- a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, et ce sous peine de ne plus pouvoir ouvrir à l’urbanisation de nouveaux espaces. En effet, dans certaines conditions, en l’absence de SCoT approuvé, les zones naturelles (N) et les zones d’urbanisation future (AU) ne peuvent plus, sauf dérogation, être ouvertes à l’urbanisation. Tel est le principe posé par l’article L.122-2 du Code de l’urbanisme. En application des dispositions de l'article L.122-18 du Code de l'urbanisme, le Schéma Directeur de la Région de Gien approuvé le Modèle:Date- avait été maintenu avec valeur de Schéma de Cohérence Territoriale. Le Schéma regroupait les communes de Coullons, Gien, Nevoy, Poilly-lez-Gien, Saint-Brisson-sur-Loire, Saint-Gondon, Saint-Martin-sur-Ocre. En l'absence de délibération de la communauté des communes giennoises, dont fait partie Saint-Brisson-sur-Loire, sur son évolution à l'échéance du délai de 10 ans à compter du Modèle:Date-, ce SCot est devenu caduc à compter du Modèle:Date-<ref name="Urba-procedures-9">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>.

En se dotant de la compétence Modèle:Citation par arrêté préfectoral du Modèle:Date-, le Syndicat mixte du Pays du Giennois s'engage en faveur d’un projet global d’aménagement et de développement durable du territoire du pays du Giennois. Le schéma de cohérence territoriale du pays giennois, qui regroupe Modèle:Unité dont Gien, a ainsi été prescrit le Modèle:Date-. Le projet de schéma a été arrêté le Modèle:Date- puis soumis à l'enquête en Modèle:Date- et approuvé le Modèle:Date- et est opposable depuis le Modèle:Date-<ref name="Urba-procedures-9"/>,<ref name="SCoT-Giennois">Modèle:Lien web.</ref>.

Voies de communication et transports

Fichier:45-Saint-Brisson-sur-Loire-Routes.png
Réseau routier principal de la commune de Saint-Brisson-sur-Loire (avec indication du trafic routier 2014).

Infrastructures routières

La commune est traversée par deux routes départementales : la RD 951 et la RD 52.

La RD 951 est l'ancienne route nationale 751, qui avait été créée en 1933 et était définie comme la route de Cosne-sur-Loire à la pointe de Saint-Gildas par la rive gauche de la Loire<ref name="RN751">Modèle:Lien web.</ref>. La section traversant le Loiret, reliant Beaulieu-sur-Loire à Lailly-en-Val, a été transférée au département du Loiret par arrêté du Modèle:Date-<ref name="Transfert-RN-1972">Modèle:Lien web.</ref>. En 2014, elle supporte sur le territoire communal un trafic de Modèle:Unité<ref name="Geoloiret-Routes"/>.

La RD 52 (Modèle:Unité), qui relie Saint-Brisson-sur-Loire à Coullons<ref name="Geoloiret-Routes">Modèle:Lien web.</ref> est une route à faible trafic<ref group="Note">Une route est dite à faible trafic lorsqu'elle supporte un trafic inférieur à Modèle:Unité.</ref>. Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.

Transports en commun routiers

Saint-Brisson-sur-Loire est desservie par une ligne régulière du réseau d'autocars interurbains Ulys<ref name="Ulys1">Modèle:Lien web.</ref> : la ligne Modèle:Ligne Ulys/couleur ligne qui relie Pierrefitte-ès-Bois à Sully-sur-Loire.

Depuis le Modèle:Date, la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du Modèle:Date-<ref name="Notre-Transports">Modèle:Lien web.</ref>. Dans ce cadre, le Réseau de mobilité interurbaine Modèle:Citation remplace chacun des réseaux de transports interurbains départementaux et en particulier le réseau Ulys dans le Loiret et entre en service à compter de la rentrée scolaire du Modèle:Date-<ref name="Rep-28avr2017">Modèle:Lien web.</ref>.

Risques naturels et technologiques majeurs

La commune de Saint-Brisson-sur-Loire est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Loire ou de ruisseaux), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique. Elle est également exposée à un risque technologique : le risque de transport de matières dangereuses (avec en particulier la présence d'un gazoduc)<ref name="DDRM-70">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.

L'arrêté préfectoral du Modèle:Date- relatif à l’information des acquéreurs et des locataires de biens immobiliers sur les risques naturels et technologiques majeurs sur le territoire de la commune de Saint-Brisson-sur-Loire fait état de six arrêtés ministériels portant ou ayant porté reconnaissance de l'état de catastrophes naturelles dont 4 pour des inondations par débordement de cours d'eau ou par ruissellement et coulée de boue, pour des événements s'étant produits respectivement en 1999 et 2003 et deux pour des mouvements de terrains (1989 et 1999)<ref name="IAL-St-Brisson-2006">Modèle:Lien web.</ref>. Cette liste doit être complétée par l'arrêté du Modèle:Date- relatif aux inondations qui se sont produites entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-<ref name="Prim-StBrisson">Modèle:Lien web.</ref>.

Risque d'inondation

Fichier:ZI-RD-Saint-Brisson-sur-Loire.png
Zone inondable de la commune de Saint-Brisson-sur-Loire.

Modèle:Article détaillé

La Loire est à l'origine des dégâts les plus importants sur la commune en cas de crue majeure. Les crues historiques sont celles de 1846, 1856, 1866 et 1907. Aucune crue n'a atteint depuis 1907 les hauteurs atteintes lors de ces événements catastrophiques<ref name="EPRI-36">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Le lit majeur est inondé sur le territoire de la commune avant une crue de période de retour 20 ans, tout d'abord par remous, puis par débordement direct de la Loire en lit majeur. L'inondation du val est généralisée dès une crue cinquantennale, sans pour autant atteindre le bourg de Saint-Brisson, situé sur le coteau. L'étude des vals du Giennois réalisée en 2014 dans le cadre du plan Loire a permis de déterminer les zones les plus vulnérables de la commune<ref name="CLEA-HYDRO-42">Modèle:Harvsp; Modèle:P..</ref>.

Les voies de circulations RD 951 (Gien-Chatillon) et RD 52 (La Patte d'oie-St Brisson) peuvent être coupées et interdites aux véhicules (la RD 951 est inondée au lieu-dit Bédoise à partir d'une cote de 3,90 m environ à l'échelle de Gien). Les accès rive nord seront très perturbés voire impossibles à pratiquer du fait de la fermeture des accès des ponts en fonction du niveau des eaux (le pont de Gien est fermé à partir de 4,40 m)<ref name="DICRIM-St-Brisson-6"/>.

Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais ud Plans de prévention du risque d'inondation (PPRI) du val de Gien<ref name="PPRI-Briare">Modèle:Harvsp.</ref>.

Deux documents permettent de définir les modalités de gestion de crise et d'organisation des secours : au niveau départemental, le Dispositif ORSEC départemental spécialisé déclenché en cas d'inondation de la Loire, le plan ORSIL<ref group="Note">ORSIL = Organisation des Secours en cas d’Inondation Loire.</ref>, et au niveau communal le plan communal de sauvegarde<ref name="PCS">Modèle:Lien web.</ref>.

Risque de mouvements de terrain

Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités<ref name="Cavités-St-Brisson">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune a été reconnue sinistrée au titre des catastrophes naturelles durant ces dernières années à la suite des mouvements de terrain liés à la sécheresse (aléa moyen). Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une partie du territoire de la commune est soumis à un aléa Modèle:Citation face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), particulièrement le long de la rivière de l'Ocre, le reste est en aléa Modèle:Citation<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Risque sismique

La totalité du département est classée en zone de sismicité « très faible »<ref name="Décret n°2010-1255">Modèle:Légifrance portant délimitation des zones de sismicité du territoire français.</ref>. À ce titre aucune réglementation spécifique ne s'applique aux constructions dites « à risque normal »<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Risque de transport de matières dangereuses

Ce risque peut survenir en cas d'accident impliquant une unité mobile (ex. camion) ou une canalisation transportant des matières dangereuses (toxique, inflammable...). Une matière dangereuse est une substance susceptible de présenter un danger et des conséquences graves pour l'homme et son environnement. Saint-Brisson-sur-Loire est concernée par la circulation sur le réseau routier de camions chargés de matières dangereuses (livraison de gaz, livraison de matières dangereuses...) et par le passage sur son territoire d'un gazoduc haute pression enterré passant dans le val à proximité du cours d'eau l'Ocre pour ensuite traverser la Loire<ref name="DICRIM-St-Brisson-6">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.

Politique et administration

Découpage territorial

Bloc communal : Commune et intercommunalités

La paroisse de Saint Brisson acquiert le statut de municipalité avec le décret du Modèle:Date- de l'Assemblée Nationale<ref name="Motte24">Modèle:Harvsp.</ref> puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II (Modèle:Date-)<ref name="Motte23">Modèle:Harvsp.</ref>. Il faut toutefois attendre la loi du Modèle:Date- sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central<ref name="Loi1884">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune est orthographiée Saint-Brisson dans l'arrêté de 1801. En 1918, la Chambre de Commerce de Paris émet le souhait Modèle:Citation afin d'éviter toute confusion dans les transmissions postales et le transport des marchandises. Le gouvernement accueille favorablement cette demande et le Modèle:Date- le préfet du Loiret invite Modèle:Nombre du Loiret ayant des homonymes dans d'autres départements à compléter leur nom. Vingt-trois conseils municipaux refusent. La commune de Saint-Brison, quant à elle, prend le nom de Saint-Brisson-sur-Loire à la suite du décret du Modèle:Date<ref>Dossier des archives départementales du Loiret côté 15 M 4</ref>.

La commune est membre de la communauté des communes giennoises depuis sa création le Modèle:Date, une intercommunalité qui remplace le district de Gien, créé par arrêté préfectoral du Modèle:Date-<ref name="CCJeanson">Modèle:Lien web.</ref>.

Circonscriptions de rattachement

Sous l'Ancien Régime, à la veille des États généraux de 1789, la paroisse de Saint Brisson était rattachée sur le plan ecclésiastique à l'archidiocèse de Bourges, sur le plan judiciaire au bailliage d'Orléans , sur le plan militaire au gouvernement d'Orléans et sur le plan administratif à la généralité d'Orléans, élection d'Orléans<ref name="Bloch146">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Patron489">Modèle:Harvsp.</ref>.

La loi du Modèle:Date- divise le pays en Modèle:Unité découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Saint Brisson est alors incluse dans le canton de Poilly, le district de Gien et le département du Loiret<ref name="Prudhomme162">Modèle:Harvsp.</ref>.

La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838<ref name="Hist-decentr-3">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions<ref name="Hist-decentr-41">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes<ref name="Hist-decentr-61">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. L'Modèle:Nobr intervient en 2003-2006<ref name="Hist-decentr-118">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>, puis l'acte III en 2012-2015.

Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Saint-Brisson-sur-Loire aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

Circonscription Nom Période Type Évolution du découpage territorial
District Gien 1790-1795 Administrative La commune est rattachée au district de Gien de 1790 à 1795<ref name="Cassini1">Modèle:Cassini-Ehess</ref>,<ref name="Prudhomme162"/>. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de Modèle:Nobr supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance<ref name="COG43">Modèle:Lien web.</ref>.
Canton Poilly 1790-1801 Administrative et électorale Le Modèle:Date-, la municipalité de Saint Brisson est rattachée au canton de Poilly<ref name="Jeanson-canton">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Cassini1"/>. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du Modèle:Date-, et ne conservent qu'un rôle électoral<ref name="COG43"/>. Ils permettent l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés<ref name="Hist-decentr-6">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
Gien 1801-2015 Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31<ref name="COG44">Modèle:Lien web.</ref>. Saint Brisson est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X (Modèle:Date-) au canton de Gien, sous le nom de Saint-Brisson<ref name="Arrete1801-44">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Cassini1"/>.
Sully-sur-Loire 2015- Électorale La loi du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> et ses décrets d'application publiés en février et Modèle:Date-<ref name="Décret 2014">Modèle:Lien web.</ref> introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Sully-sur-Loire<ref name="Décret 2014"/>. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale destinée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental<ref name="Canton Q460">Modèle:Lien web.</ref>.
Arrondissement Gien 1801-1926 Administrative Saint-Brisson est rattachée à l'arrondissement de Gien par arrêté du 9 vendémiaire an X (Modèle:Date-)<ref name="Cassini1"/>,<ref name="Arrete1801-44"/>.
Montargis 1926- Sous la Troisième République, en raison d'un endettement considérable et de l'effort nécessaire pour la reconstruction post-Première Guerre mondiale, la France traverse une crise financière. Pour réduire les dépenses de l’État, Raymond Poincaré fait voter plusieurs décrets-lois réformant en profondeur l’administration française : 106 arrondissements sont ainsi supprimés, dont ceux de Gien et de Pithiviers dans le Loiret par décret du Modèle:Date-<ref name="Masson395">Modèle:Harvsp.</ref>. Saint-Brisson-sur-Loire est ainsi transférée de l'arrondissement de Gien à celui de Montargis<ref name="Cassini"/>,<ref name="Jeanson-arron">Modèle:Lien web.</ref>.
Circonscription législative [[Troisième circonscription du Loiret|Modèle:3e circonscription]] 2010- Électorale Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du Modèle:Date-. En attribuant un siège de député « par tranche » de Modèle:Nombre, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21<ref name="Législatives2012">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Loi_juil2009">Modèle:Lien web.</ref>. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six<ref name="Carte-législatives-Loiret">Modèle:Lien web.</ref>. Saint-Brisson-sur-Loire, initialement rattachée à la quatrième circonscription, est, après 2010, rattachée à la troisième circonscription<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Collectivités de rattachement

La commune de Saint-Brisson-sur-Loire est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire<ref name="Rattachmts-adm1">Modèle:Lien web.</ref>, à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

Politique et administration municipales

Conseil municipal et maire

Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Saint-Brisson-sur-Loire, commune de plus de Modèle:Unité, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)<ref name="Loi 2013-403">Loi Modèle:N° du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.</ref>, pour un mandat de six ans renouvelable<ref name="Elec_CM">Modèle:Lien web.</ref>. Il est composé de 15 membres<ref>Article Modèle:Légifrance du code général des collectivités territoriales</ref>. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil. Claude Pléau est maire depuis 2014.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Équipements et services

Environnement

Gestion des déchets

Modèle:Article détaillé En 2016, la commune est membre du syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures ménagères des cantons de Gien, Châtillon Coligny, Briare et Châtillon-sur-Loire (SMICTOM). Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles<ref group="Note">Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.</ref> en porte à porte, des emballages ménagers recyclables, des encombrants et du verre en points d’apport volontaire<ref name="Smictom-Gien-Rapp2015">Modèle:Lien web.</ref>. Un réseau de sept déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche est située sur la commune de Briare<ref name="Smictom-Gien-décheteries">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Smictom-Gien-Décht-PaP">Modèle:Lien web.</ref>. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées par le SYCTOM de Gien-Châteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de déchets ménagers et un centre de stockage de déchets ultimes (CSDU) de classe II à Saint-Aignan-des-Gués ainsi qu'une usine d’incinération des ordures ménagères à Gien-Arrabloy<ref name="Sictom-Chateauneuf">Modèle:Lien web.</ref>

Depuis le Modèle:Date-, la Modèle:Citation ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté des communes giennoises en application de la loi NOTRe du Modèle:Date-<ref name="SDCI45-4">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.

Production et distribution d'eau

Modèle:Article détaillé

Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques<ref name="SP-Ass">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. Au Modèle:Date-, la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable de Saint-Martin-sur-Ocre - Saint-Brisson-sur-Loire, un syndicat créé en 1965 desservant deux communes (Saint-Brisson-sur-Loire et Saint-Martin-sur-Ocre)<ref name="SIAEP-47">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="SIAEPb-47">Modèle:Lien web.</ref> la commune elle-même<ref name="Serv-EAU-2016">Modèle:Lien web.</ref>. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du Modèle:Date. Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes<ref name="CGCT-L1321-1">Modèle:Légifrance et suivants</ref>,<ref name="AMF-LoiNotre">Modèle:Lien web.</ref>.

Assainissement

La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte<ref name="Ass-16">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>, est assurée par la communauté des communes giennoises<ref name="Serv-AC-2016">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal, mise en service le Modèle:Date- et dont la capacité nominale de traitement est de Modèle:Unité, soit Modèle:Unité. Cet équipement utilise un procédé d'épuration biologique dit « à boues activées »<ref name="STEP2016">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="STEP-Sandre">Modèle:Lien web.</ref>.

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. La Communauté des communes giennoises a créé un service public d'assainissement non collectif (SPANC) qui a pour missions la vérification de la conception et de l’exécution des ouvrages pour les installations neuves ou réhabilitées et la vérification périodique du bon fonctionnement et de l’entretien des installations existantes<ref name="Serv-ANC-2016">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="CC-SPANC">Modèle:Lien web.</ref>.

Prix de l'eau

Le « prix de l’eau » doit permettre de financer l’ensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine...) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, électricité, produits de traitement, renouvellement du matériel, analyses, élimination des déchets...)<ref name="Tarif-eau">Modèle:Lien web.</ref>. L'observatoire national des services d'eau et d'assainissement publie la description actualisée des services publics d'eau potable et d'assainissement, qu’il s’agisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance<ref name="Observ">Modèle:Lien web.</ref>. Le prix au mModèle:3 est calculé pour une consommation annuelle de Modèle:Unité (référence INSEE)<ref name="Px120m3">Modèle:Lien web.</ref>.

Domaine Commune 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Eau potable Saint-Brisson-sur-Loire NC<ref name="pxeau-45271-2010">Prix de l'eau en 2010 à Saint-Brisson-sur-Loire.</ref> NC<ref name="pxeau-45271-2011">Prix de l'eau en 2011 à Saint-Brisson-sur-Loire.</ref> NC<ref name="pxeau-45271-2012">Prix de l'eau en 2012 à Saint-Brisson-sur-Loire.</ref> <ref name="pxeau-45271-2013">Prix de l'eau en 2013 à Saint-Brisson-sur-Loire.</ref> 1,95<ref name="pxeau-45271-2014">Prix de l'eau en 2014 à Saint-Brisson-sur-Loire.</ref> 1,96<ref name="pxeau-45271-2015">Prix de l'eau en 2015 à Saint-Brisson-sur-Loire.</ref>
Loiret 1,76<ref name="pxeau-Loiret-2010">Prix de l'eau en 2010 dans le Loiret.</ref> 1,7<ref name="pxeau-Loiret-2011">Prix de l'eau en 2011 dans le Loiret.</ref> 1,66<ref name="pxeau-Loiret-2012">Prix de l'eau en 2012 dans le Loiret.</ref> 1,69<ref name="pxeau-Loiret-2013">Prix de l'eau en 2013 dans le Loiret.</ref>
France 1,93<ref name="pxeau-Loiret-2010"/> 1,96<ref name="pxeau-Loiret-2011"/> 2,00<ref name="pxeau-Loiret-2012"/> 2,03<ref name="pxeau-Loiret-2013"/>
Assainissement Saint-Brisson-sur-Loire NC<ref name="pxeau-45271-2010" /> NC<ref name="pxeau-45271-2011" /> NC<ref name="pxeau-45271-2012" /> 1,79<ref name="pxeau-45271-2014" /> 1,85<ref name="pxeau-45271-2015" />
Loiret 2,07<ref name="pxeau-Loiret-2010"/> 2,19<ref name="pxeau-Loiret-2011"/> 2,25<ref name="pxeau-Loiret-2012"/> 2,38<ref name="pxeau-Loiret-2013"/>
France 1,73<ref name="pxeau-Loiret-2010"/> 1,82<ref name="pxeau-Loiret-2011"/> 1,85<ref name="pxeau-Loiret-2012"/> 1,89<ref name="pxeau-Loiret-2013"/>

Population et société

Démographie

Modèle:Article détaillé Modèle:Population de France/introduction

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Modèle:Article détaillé

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}}

}}. Le domaine de Saint-Brisson est partiellement protégé par les Monuments Historiques depuis 1993<ref>Le Domaine de Saint-Brisson sur la base Mérimée du Ministère de la Culture. Consultation : novembre 2008.</ref> ;

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}}

}}. Les chapiteaux romans sont classés Monuments Historiques par Prosper Mérimée en 1849 ;

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}}

}} ;

Manifestations

  • Visite guidée du bourg ancien et de certains de ses monuments, les jeudis soir de juillet et août ;
  • Fête de la citrouille, la Modèle:3e semaine de septembre, depuis 1989 ;
  • Salon européen d'Art contemporain, en novembre, les années paires ;
  • Concerts de jazz les étés dans la cour du château de Saint-Brisson.

Sport

La commune a accueilli le départ de la deuxième étape de la course cycliste Paris-Nice le Modèle:Date.

Personnalités liées à la commune

  • Sidoine Séguier, marquis de Saint-Brisson, (1738-1773), militaire, homme de lettres, et disciple de Jean-Jacques Rousseau.
  • Le colonel René Chevreau (1879-1959), pionnier de l'aviation, pilote et inventeur, est né et mort à Saint-Brisson.
  • Alice Cocéa (1899-1970), actrice et chanteuse d'origine roumaine, est enterrée dans le cimetière de Saint-Brisson auprès de sa sœur Florica.

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Inventaire national du patrimoine naturel

Modèle:Références

Site de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Centre-Val de Loire

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Ouvrages

  • Christian Auger, Histoire de Saint-Brisson-sur-Loire, Tome 1, Des comtes de Sancerre aux Séguier et de Ranst, 320 pages, 2018 Modèle:ISBN
  • Christian Auger, Histoire de Saint-Brisson-sur-Loire, Tome 2, La vie au village du {{#switch: au
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XXI|-| – | XXI }}Modèle:S mini- siècle
 | 
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}}, La commune, la paroisse, les écoles, les métiers, les commerces, les fêtes villageoises, 320 pages, 2019 Modèle:ISBN

Rapports d'études

Étude des vals du Giennois - Diagnostic des risques d’inondation, AnteaGroup, Établissement public Loire

Liens externes

Articles connexes

Modèle:Palette Modèle:Portail