Ouzouer-sur-Trézée

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Ouzouer-sur-Trézée est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Les anciens parlers gâtinais et poyaudin prononçaient « Ouzouère » jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La prononciation moderne est « Ouzoir ». Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La commune d'Ouzouer-sur-Trézée se trouve dans le quadrant sud-est du département du Loiret, dans la région naturelle de la Puisaye<ref name="RegAgri">Modèle:Lien web.</ref>. À vol d'oiseau, Orléans, préfecture du département, est à Modèle:Unité au nord-ouest<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; Montargis, sa sous-préfecture, à Modèle:Unité au nord<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et Briare, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant mars 2015, est à Modèle:Unité au sud-ouest<ref group="Loc" name="geoportlOuzouerLarge">Modèle:Géoportail.</ref>.

La commune fait partie du bassin de vie de Briare<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Routes et transports

Les deux grands axes routiers proches sont l'autoroute A77, dont l'échangeur n° 20 de Briare est à 7 km (par la route) de la limite de commune au sud-ouest<ref name="googlemapsDstnceOuzouer">Modèle:Lien web.

Les distances par route entre deux points donnés sont calculées via l'onglet en haut à gauche de la carte ; dans le cadre à gauche de l'écran, indiquer sur la ligne du haut la ville pour laquelle vous voulez connaître la distance depuis Ouzouer-sur-Trézée.</ref> ; et la route nationale 7, accessible à 7 km au sud-est également. La A77 traverse la pointe sud de la commune sur environ 250 m<ref group="Loc" name="geoportlOuzouerA77">Modèle:Géoportail.</ref>.

La plus grosse route locale est la D47 de Bléneau (12 km au nord-est) à Briare, qui traverse Ouzouer et la commune dans le sens nord-est/sud-ouest. La D45 traverse également Ouzouer et la commune, joignant La Bussière au nord-ouest à Dammarie-en-Puisaye et Thou au sud-est<ref group="Loc" name="geoportlOuzouerLarge"/>.

La ligne ferroviaire Auxerre-Gien passait le canal à l'écluse du Petit Chaloy sur un pont métallique et desservait Ouzouer depuis 1884 (pour la section Gien-Toucy). Les trains cessent en 1952, la ligne est déclassée en novembre 1954 (voir article « Ligne d'Auxerre-Saint-Gervais à Gien »). Le pont a été déposé en janvier 1995<ref name="HistPatrCnlBriare">Modèle:Lien web.</ref>.

Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 45245.png
Carte de la commune d'Ouzouer-sur-Trézée et des communes limitrophes.

Ouzouer-sur-Trézée est limitrophe de huit communes.

Les autres communes proches sont : Saint-Firmin-sur-Loire (Modèle:Unité), Champoulet (Modèle:Unité), Feins-en-Gâtinais (Modèle:Unité), Batilly-en-Puisaye (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Géologie et relief

Géologie

La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques<ref name="BasPar">Modèle:Lien web.</ref>.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a Modèle:Nobr d'années, et du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de Modèle:Unité. La formation la plus ancienne est de la craie blanche à silex remontant à la période Crétacé. La formation la plus récente est des alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « n°400 - Châtillon-Coligny » et « n°401 - Bléneau » de la carte géologique au Modèle:Nobr du département du Loiret<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et leurs notices associées<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:45245-Ouzouer-sur-Trézée-géologie.svg
Carte géologique de la commune.
Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Quaternaire
(0 - 2.58)
Holocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D45 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D45
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D45 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D45
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D45 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D45
Pléistocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D45 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D45
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D45 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D45
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D45 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D45
Néogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Pliocène  non présent
Miocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D45 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D45
Paléogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Oligocène  non présent
Éocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D45 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D45
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D45 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D45
Paléocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D45 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D45
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D45 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D45
Mésozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Crétacé
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D45 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D45

Relief

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>. Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint Modèle:Unité. L'altitude du territoire varie entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Hydrographie

Fichier:Ouzouer-sur-Trézée - 06.jpg
La Trézée à gauche, le canal de Briare à droite : vue vers l'aval près du camping.

Les deux principaux cours d'eau sur la commune sont le canal de Briare et la Trézée. Il est difficile de les démêler, tant la Trézée a été déterminante dans l'établissement du trajet du canal : sans elle ce dernier ne serait pas passé à Ouzouer. En effet lorsqu'il s'est agi au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de relier la Seine et la Loire par voie d'eau, il fallait utiliser un affluent de rive droite de la Loire pour remonter jusqu'au Loing. Or ceux-ci sont peu nombreux sur cette section du fleuve et la Trézée s'est présentée comme le seul affluent proche de la plus droite ligne prévue pour le canal<ref name="Pinsseau26">Modèle:Article, voir p. 26.</ref>.
Le tracé originel du canal prévoyait d'ailleurs d'emprunter le lit de la Trézée non jusqu'à Ouzouer-sur-Trézée mais au-delà jusqu'à Breteau ; un tracé plus court mais qui n'a finalement pas été retenu à cause de la trop grande dénivellation entre le lit de la Trézée et le haut du plateau à franchir au nord de Breteau en direction du Loing<ref name="Pinsseau27et28">Modèle:Harvsp.</ref>.
Ainsi le cours inférieur de la Trézée est étroitement mêlé au canal de Briare, que la rivière joint et quitte à plusieurs reprises sur la commune. Et sa partie amont et ses affluents sont remarquablement riches en étangs, mis à contribution pour l'alimentation du canal et notamment le bief de partage (voir plus bas).

Sur la commune, la Trézée arrive par l'est et y coule sur environ 9 km au total. Ses premiers 2,7 km sur la commune sont plus ou moins dirigés vers l'ouest, avant les abords de l'écluse n° 9 des Fées. A l'écluse des Fées elle oriente son cours vers le sud-ouest et est très proche du canal. Elle garde la même orientation jusqu'à sa confluence avec la Loire.

Fichier:Canal de Briare 1.JPG
Maison de l'écluse des Fées vue depuis l'écluse du Petit Chaloy. A gauche en bord de photo, l'écluse de Notre-Dame. Vue vers le nord.
Fichier:Ouzouer-sur-Trézée-FR-45-écluse du Petit-Chaloy-a4.jpg
Écluse du Petit Chaloy, vue vers le S-O.
Fichier:Etang de Gazonne 1.JPG
Canal de Briare et étang de la Gazonne,
vue vers le N-E.

Le canal, quant à lui, suit le lit de la Trézée sud-ouest/nord-est depuis la Loire au sud jusqu'à l'écluse de Notre-Dame en amont d'Ouzouer, puis continue son chemin plein nord à partir de l'écluse du Petit Chaloy. Il atteint la limite de communes avec Escrignelles environ Modèle:Unité après le Petit Chaloy, au beau milieu de l'étang de la Gazonne<ref group="Loc" name="geoportlGazonne">Modèle:Géoportail.</ref> qu'il traverse sur une levée. Il marque cette limite de communes sur encore 1,9 km puis quitte la commune d'Ouzouer.

Écluses et bief de partage

Sur la commune le canal est ponctué de huit écluses ; du sud au nord : écluse n° 5 de Venon, écluse n° 6 de Courenvaux, écluse n° 7 d'Ouzouer-sur-Trézée, écluse n° 8 du Moulin Neuf, écluse n° 9 des Fées, écluse n° 10 de Notre-Dame, écluse n° 11 du Petit Chaloy et écluse n° 12 de la Gazonne<ref group="Loc" name="geoportlGazonne"/>.

Le canal de Briare est le premier canal européen incluant un bief de partage des eaux<ref name="Pinsseau21">Modèle:Harvsp.</ref>, bief qui se trouve sur Ouzouer à l'écluse de la Gazonne, à Modèle:Unité d'altitude. Ce bief de partage est la raison derrière le très grand nombre d'étangs de toutes tailles sur toute la commune. L'écluse de la Gazonne est d'ailleurs construite le long de l'étang de la Gazonne (19 ha), sur le côté ouest de l'étang ; le canal communique avec l'étang par des passages d'eau en plusieurs endroits.
Plus exactement, le bief de partage s'étendait tout d'abord sur Modèle:Unité de l'écluse de la Gazonne à celle du Rondeau<ref group="Loc" name="geoportlRondeau">Modèle:Géoportail.</ref> sur Rogny (au pont de la D14). Et sur 1 km de cette distance à partir de l'écluse de la Gazonne, le canal traverse une large étendue d'eau : d'abord côté Est l'étang de la Gazonne, puis côté Ouest l'étang des Baudinières -Modèle:Unité plus Modèle:Unité de zone humide). Des passages d'eau sont ouverts à plusieurs endroits, avec ou sans vanne de contrôle. Avant même l'écluse et l'étang de la Gazonne, le canal traverse de la même manière l'étang du Petit Chaloy (Modèle:Unité) qui participe lui aussi à l'alimentation de son bief de partage.

Une autre caractéristique de ce bief est sa profondeur importante ; en cas de manque d'eau elle permettait autrefois d'étendre le bief jusqu'en haut de la célèbre série des sept écluses de Rogny<ref group="Loc" name="geoportl7EclRogny">Modèle:Géoportail.</ref> Modèle:Unité plus loin<ref name="HistPatrCnlBriare"/>, ce qui en triplait la longueur pour l'amener à un remarquable total de Modèle:Unité. Préciser qu'à l'époque, à partir du Rondeau le canal se tournait vers l'Est pour rejoindre Rogny sur Modèle:Unité) ; de nos jours il continue tout droit au Rondeau et fait le trajet Rondeau-Rogny en Modèle:Unité).

Le 6 août 1860 le canal est racheté par l’État<ref name="Pinsseau38">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1879 passe la loi Freycinet, visant à améliorer la navigabilité des canaux de France pour leur faire retrouver leur taux de fréquentation d'avant les débuts du chemin de fer. Vers 1880 le canal prend son trajet actuel, l'échelle des sept écluses de Rogny est supprimée ainsi que l'écluse du Rondeau ; la longueur du bief effectif s'allonge définitivement des Modèle:Unité entre Rondeau et la nouvelle écluse n° 13 de la Javacière (appelée familièrement "la Java"), pour une longueur totale Gazonne-Javacière de Modèle:Unité.

Fichier:Canal-Ouzouer.jpg
Contre la berge à droite dans le lit du canal, la barrière protégeant l'ouverture de la Trézée et le pont qui la surmonte. Le ru de l'Aubruyère conflue juste à droite du pont<ref group="Loc" name="geoportlAubruyereConflue">Modèle:Géoportail.</ref>.

La Trézée sur la commune : affluents et étangs

La Trézée rencontre plusieurs de ses affluents sur la commune mais seulement dans sa partie aval où elle forme une tresse avec le canal.
Le premier est le ruisseau de Botteron (Modèle:Unité) en rive gauche (côté sud-est) ; il coule entièrement sur la commune et conflue à 900 m au sud de l'écluse n° 8 du Moulin Neuf (environ Modèle:Unité en amont du pont de la Rue Grande à Ouzouer), alors que la Trézée s'est mélangée au canal en face de Chaumont environ 400 m en amont de cette confluence.
Elle quitte le canal (pour la deuxième fois sur la commune) Modèle:Unité plus loin en rive droite. À peine l'a-t-elle quitté là qu'elle reçoit son affluent de rive droite le ruisseau de l'Aubruyère<ref group="Loc" name="geoportlAubruyereConflue"/> (photo ci-contre).
Elle passe sur le pont-canal qui enjambe la rigole d'alimentation du canal de Briare ; cette rigole vient du sud, de la station de pompage de la Rougeollerie sur Briare. Elle retrouve le canal 100 m en aval de l'écluse n° 5 de Venon (point à partir duquel elle partage son lit avec le canal jusqu'à la Loire). Puis 100 m plus en aval encore, elle reçoit en rive droite au Petit Moulin le ru de Pont Chevron qui, à cet endroit, marque la limite de communes avec Briare.

Tous ces affluents sauf un, portent des étangs :

  • Le ruisseau de Botteron naît à l'étang de Botteron<ref group="Loc" name="geoportlEtangBotteron">Modèle:Géoportail.</ref> (Modèle:Unité) ; il est le seul affluent à ne toucher qu'un seul étang.
  • Le ruisseau de l'Aubruyère (Modèle:Unité) naît sur Breteau<ref group="Loc" name="geoportlAubruyereAmont">Modèle:Géoportail.</ref> ; sur les deux premiers tiers de son parcours il est pratiquement une succession d'étangs : étang des Gilons<ref group="Loc" name="geoportlEtangGilons">Modèle:Géoportail.</ref> (sur Breteau - les suivants sont sur Ouzouer), les deux étangs de la Vauvrille, l'étang des Pelures - tous de plus de 1 ha et l'un de 4 ha, les deux premiers joints à de larges zones humides - et plusieurs autres pièces d'eau.
  • Le ru de Pont Chevron (Modèle:Unité), dernier des affluents collectés par la Trézée, est porteur de nombreux étangs et collecte également des affluents eux-mêmes porteurs d'étangs. D'amont en aval il rencontre :
les deux étangs de Combereau<ref group="Loc" name="geoportlCombereau">Modèle:Géoportail.</ref> (Modèle:Unité et Modèle:Unité), l'étang des Petites Tesnières sur La Bussière (2 ha)<ref group="Loc" name="geoportlTesnieres">Modèle:Géoportail.</ref>, l'étang des Cartarins (~Modèle:Unité), l'étang des Demoiselles (Modèle:Unité, La Bussière) ;
    • le ru de la Covillonnerie, confluant en rive gauche et portant lui-même quatre étangs successifs dont deux sur Escrignelles ; puis l'étang de la Covillonnerie (plus de Modèle:Unité, La Bussière) ; et le plus petit, l'étang de l'Alouettière (80 ares, Ouzouer).
Le ruisseau de pont Chevron rencontre ensuite l'étang du bois de la Chevalerie (Modèle:Unité, Ouzouer), arrive à l'étang de Pont Chevron (19 ha, Ouzouer) puis à l'étang du Petit Pont Chevron (Modèle:Unité, prolonge l'étang de Pont Chevron). Il reçoit ensuite :
    • le ru de Malgarni qui prend naissance sur Briare à moins de 500 m de la commune d'Ouzouer, entre sur Ouzouer pour l'étang de Malgarni (Modèle:Unité) et l'étang Neuf (Modèle:Unité), et conflue à l'étang de Pont Chevron ;
    • le ru de Saint-Malo (Modèle:Unité), rive gauche, qui naît aux abords du château de Fleury à Escrignelles. Il rejoint la source qui se trouve à la queue de l'étang du Petit Pont Chevron (Ouzouer), longe sur Modèle:Unité le ru de Pont Chevron qui sort de cet étang avant de confluer avec lui à la Petite Motte. Le ru de Saint-Malo est le seul affluent du ruisseau de Pont Chevron à ne pas porter d'étang ;
    • le ru de Garnus (Modèle:Unité), qui naît à l'étang de Garnus (Modèle:Unité, Ouzouer) et conflue à Mont Clous.
Le ruisseau de Pont Chevron passe enfin à l'étang des Réaux (Modèle:Unité), dernière pièce d'eau sur son cours.

Les étangs du canal

Le canal a lui aussi son lot d'étangs. Depuis l'écluse du Petit Chaloy : étang du Petit Chaloy<ref group="Loc" name="geoportlEtangPtChaloy">Modèle:Géoportail.</ref> (Modèle:Unité de part et d'autre du canal), avec à moins de 230 m à l'est l'étang du Chesnoy (Modèle:Unité) et, encore 400 m à l'est, l'étang de la Grande Rue<ref group="Loc" name="geoportlEtangGdeRue">Modèle:Géoportail.</ref> (Modèle:Unité plus Modèle:Unité de zone humide, dont environ Modèle:Unité d'étang et Modèle:Unité de zone humide sur Breteau ; l'essentiel de l'étang est donc sur Ouzouer). Plus au nord sur le cours du canal : étang de la Gazonne (Modèle:Unité et une large zone humide sur le pourtour), étang des Baudinières (Modèle:Unité plus Modèle:Unité de zone humide). Tous ces étangs cités ici sont les plus larges ; de très nombreuses petites pièces d'eau de moins d'un are à un peu plus d'un hectare parsèment la commune. Le bief de partage du canal a donc à sa disposition immédiate et directe le Petit Chaloy, la Gazonne et les Baudinières totalisant à eux trois environ 45 hectares de plans d'eau ; et à moins d'un km le Chesnoy et la Grande Rue totalisant environ Modèle:Unité.

L'étang de la Grande Rue est le deuxième plus grand étang participant à l'alimentation du canal, après l'étang du Bourdon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Site Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État Membre. les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés<ref name="MEDDE-Natura1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="MEDDE-Natura2">Modèle:Lien web.</ref>. Un site Natura 2000 est présent sur le territoire communal de d'Ouzouer-sur-Trézée<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>. Il englobe l'étang de la Grande rue, classé en Znieff.

Nom Numéro Type Arrêté Superficie Description
Modèle:Citation FR2400527 SIC (Directive "Habitats") 29 novembre 2011<ref name="Arrete2011">Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Unité La zone est constituée de vastes étangs à marnage important mis en place au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en vue de l'alimentation du canal de Briare et formant aujourd'hui un réseau d'étangs privés de plus petite taille et ruisseaux associés à des zones humides prairiales et à des roselières. Sont présentes des stations spectaculaires de gratiole officinale et de littorelle<ref name="Littorelle" group="INPN">Modèle:Lien web.</ref> (protégées nationalement), d'utriculaires, de gentiane pneumonanthe et d'hottonie des marais<ref name="FR2400528_fiche" group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

Fichier:45 Znieff 235.jpg
Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal d'Ouzouer-sur-Trézée comprend deux ZNIEFF<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>.

Désignation Type Superficie Description
Modèle:Citation Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée caractérisée par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> Modèle:Unité Cette zone s'étend sur les communes de Breteau et Ouzouer-sur-Trézée. Il s'agit du plus vaste des étangs du système d'alimentation du Canal de Briare. Il se situe à 5 km au nord-est d'Ouzouer-sur-Trézée<ref group="DREAL" >Modèle:Lien web.</ref>. Son altitude est de 175 m<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>. Du fait de sa faible profondeur et de son marnage important (lié à sa fonction hydraulique), il découvre en fin d'été de vastes étendues sableuses à sablo-graveleuses avec en particulier la plus belle population de la région (voire de France) de Littorella uniflora sur plusieurs hectares. Les prairies à Gratiole occupent également des superficies très importantes<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Citation Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> Modèle:Unité Cette zone s'étend sur 20 communes<ref group="DREAL" >Modèle:Lien web.</ref>. Son altitude varie entre 145 et 313 m<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>. Le principal habitat déterminant est celui d'eaux douces stagnantes<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

Modèle:… Ouzouer est dérivé du latin oratorium qui désigne un oratoire<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Histoire

Époque pré-romaine

Le déblaiement de la nouvelle route d'Ouzouer à Arrabloy (sur Gien) au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a mis au jour les vestiges d'une voie perrée (donc de l'époque gauloise voire celte)<ref group=note name=perre>Une voie perrée est un chemin empierré, caractéristique des routes gauloises et non pavé, typique des routes romaines ultérieures. L'histoire moderne a la tradition de passer sous silence les réalisations gauloises - principalement par manque de documents écrits. Il n'en reste pas moins que César n'a pas fait envahir la Gaule en toutes saisons en passant par des chemins de terre impraticables en saison humide, surtout avec les machines de guerre à traîner. Il y avait donc des routes, et fort bonnes. Les mots désignant les anciens véhicules ne sont d'ailleurs pas latins mais d'origine celte. Voir Voies romaines en Gaule et Char.</ref>,<ref name="Marchand11">Modèle:Harvsp.</ref>.
Une portion de voie romaine<ref group=note name=perre/> a aussi été trouvée le long de la Trézée et sur le domaine du Rochoy<ref group="Loc" name="geoportlRochoy">Modèle:Géoportail.</ref>, voie faite de silex posés en blocs et qui traverse la cité antique découverte<ref name="Marchand10">Modèle:Harvsp.</ref>.
Le ru de Saint-Malo, éboulé par endroits, laisse voir sous ses berges des restes de béton très dur de facture romaine. Non loin de ces restes, la même voie était encore au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle appelée "chemin de César" - pour autant, les Romains ont essentiellement emprunté les routes gauloises déjà établies<ref group=note name=perre/>, car non loin se trouve la fontaine renommée Saint-Malo<ref group="Loc" name="geoportlSourceMalo">Modèle:Géoportail.</ref> par les chrétiens voulant faire oublier les cultes pagans - la source était de fort longue date réputée pour ses vertus guérisseuses, notamment pour les fièvres (voir section "Moyen Âge")<ref name="Marchand11"/>. Les terres qui bordent ce ru sont jonchées de tessons de poteries, vases, briques à rebords et petits pavés cubiques, sur une grande distance : un vase contenant du charbon et soigneusement recouvert d'une pierre plate a été trouvé à 50 cm sous terre, à 200 m de la Grande Motte<ref group="Loc" name="geoportlGdeMotte">Modèle:Géoportail.</ref>.
À la Grande Motte les fouilles ont révélé une large pierre plate taillée, de 2 m x 1 m x 50 cm, qui n'est pas faite de calcaire local (provenance inconnue). Elle reposait sur un lit de mortier incluant une grande quantité de chaux<ref name="Marchand12">Modèle:Harvsp.</ref>. 2 km au nord de la Grande Motte (toujours sur Ouzouer), des terrassements effectuées sur la route d'Ouzouer à La Bussière ont mis au jour des établissements romains longeant le "ruisseau de Saint-Fiacre"<ref group="Loc" name="geoportlStFiacre">Modèle:Géoportail.</ref> (une branche du ruisseau de Pont Chevron), accompagnés de monnaies du Bas-Empire, de débris de poteries et d'outils. La chapelle Saint-Fiacre<ref group="Loc" name="geoportlStFiacre" /> (sur La Bussière, à 140 m de la commune d'Ouzouer) a été construite sur une ancienne place sacrée dont le pavement a été retrouvé presque intact dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. D'autres vestiges à Feins et Châtillon-sur-Loing ajoutés à ceux-ci, indiquent l'existence d'une voie menant de Briare à Sens par le grand site gallo-romain de Montbouy. De plus cette route rejoignait à Châtillon-sur-Loing l'ancien chemin du sel entre Loire et Yonne<ref name="Marchand12"/>.

Mais Briare n'était pas là où elle est maintenant :

Époque gallo-romaine

Une ville gallo-romaine de très large taille se trouvait à côté de la ferme du Grand Rochoy ou Grand Rochoir, sur le flanc du coteau sud-est de la Trézée à environ Modèle:Unité au sud d'Ouzouer-sur-Trézée. Elle a été découverte en 1847 à l'occasion de la construction d'une maison<ref name="Marchand4">Modèle:Harvsp.</ref>. Elle s'étendait sur tout le versant du coteau jusqu'au lit de la Trézée, avec amphithéâtre, salle d'opération (instruments chirurgicaux), très nombreuses habitations<ref name="Marchand7">Modèle:Harvsp.</ref>, baptisterium ou bassin de temple près de la rivière avec sol en opus signium (enduit fait de tessons de terre cuite broyés et liés avec de la pâte de chaux)<ref name="Marchand7et8">Modèle:Harvsp.</ref>, conduits de distribution d'eau<ref name="Marchand6">Modèle:Harvsp.</ref>... Les débris de vases comportent plus de 20 types de pâtes<ref name="Marchand7"/>. Le tout s'étend bien au-delà du coteau. On trouve un tumulus de 50 m de circonférence à sa base dans le bois de Montrenault<ref group="Loc" name="geoportlMontrenault">Modèle:Géoportail.</ref>.
Le plateau au-dessus du Rochoy comporte lui aussi une grande quantité d'habitations<ref name="Marchand8">Modèle:Harvsp.</ref>, des tours, des ferriers (extraction de minerai). Les fondations trouvées par sondage vont jusqu'au Tremblay, 1,5 km au sud du Rochoy. La première ferme rencontrée sur le chemin de Rochoy à Briare s'appelle de nos jours Mousseau, sur la limite de communes Ouzouer/Briare ; auparavant son nom était Mansio, comme le prononçaient les gens du pays encore au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - autrement dit, une sorte de relais-étape antique<ref name="Marchand9">Modèle:Harvsp.</ref>.
Le tout est empli d'objets de toutes sortes : vaisselle, meules, outils, bijoux, armes, fresques, carrelages, dallages... et squelette. Les très nombreuses monnaies (5 000 recueillies en 2 ans) gauloises, consulaires et impériales romaines, remontent à avant Auguste premier empereur romain "officiel" (au pouvoir de 27 av. J.-C. à l'an 14) et vont jusqu'à Maxime (384-388) ; toutes les dynasties d'empereurs romains y sont représentées, témoignant d'une ville active et importante sur une longue période<ref name="Marchand23a28">Modèle:Harvsp.</ref>.
Cette ville a été attaquée, détruite et incendiée. La plupart de ses vestiges sont recouverts de cendres. Mais Brivodurum, qui signifie "pont sur la rivière", ne peut s'appliquer à Briare qui n'a jamais eu de pont sur la Loire jusqu'à récemment. De plus la route passait au nord de Briare dans la plaine du Rochoy, où s'opérait la jonction avec la route d'Entrains<ref name="Marchand16">Modèle:Harvsp.</ref>. Des vestiges romains ont bien été découverts à Briare, mais rien de comparable en étendue à côté des 100 hectares couverts par la ville sur Ouzouer. Il est donc très probable que Brivodurum était la ville sur Ouzouer et non le Briare actuel<ref name="Marchand17">Modèle:Harvsp.</ref>.

Un des premiers évêques d'Auxerre (les 9 premiers évêques d'Auxerre sont en place avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) fait construire une chapelle à la source appelée depuis "Saint-Malo"<ref group="Loc" name="geoportlSourceMalo"/>,<ref name="Marchand11"/>.

Moyen Âge

En 1287 Guillaume de Grez (Modèle:64e évêque d'Auxerre (1278-1295) donne à l'abbaye Saint-Laurent-lès-Cosne la chapelle de Pontchevron<ref name="414Lebeuf1743vol1">Modèle:Ouvrage.</ref>, qui est érigée en cure<ref name="698Lebeuf1743vol1">Modèle:Harvsp, vol. 1.</ref>. Le doyen d'Auxerre Hugues de Sully consent à cette donation en 1289<ref name="419Lebeuf1851vol2">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le bénéfice de la chapelle Saint-Malo appartenait aux évêques d'Auxerre depuis la construction de la chapelle. Pierre de Mornay Modèle:65e évêque d'Auxerre (1295 – 1306) la donne à l'abbaye Saint-Laurent près de Cosne<ref name="Marchand11"/>.

603 pièces de monnaie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ont été trouvées près du Rochoy<ref group="Loc" name="geoportlRochoy"/> lors des fouilles de 1850, cachées entre deux blocs de pierre. Elles datent du règne de Philippe le Bel (1285 - 1314)<ref name="Marchand9et10">Modèle:Harvsp, note (2).</ref>.

Époque moderne

En 1832 le choléra dévaste les abords du canal de Briare sur tout son parcours : Briare, Rogny, Châtillon-sur-Loing... Les habitants d'Ouzouer vont en masse faire un pèlerinage à la fontaine guérisseuse, où les ruines de la chapelle sont encore visibles en 1850. Coïncidence ? Ouzouer est le seul village entièrement épargné. En 1851, pour perpétuer ce souvenir, la comtesse de Falaiseau fait reconstruire la chapelle<ref name="Marchand11"/>.

Personnalités liées à la commune

Urbanisme

Typologie

Ouzouer-sur-Trézée est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gien, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,9 %), forêts (30,8 %), prairies (13,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,8 %), zones urbanisées (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %), zones humides intérieures (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Planification

Plan local d'urbanisme

SCoT du pays giennois

La loi SRU du Modèle:Date- a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, et ce sous peine de ne plus pouvoir ouvrir à l’urbanisation de nouveaux espaces. En effet, dans certaines conditions, en l’absence de SCoT approuvé, les zones naturelles (N) et les zones d’urbanisation future (AU) ne peuvent plus, sauf dérogation, être ouvertes à l’urbanisation. Tel est le principe posé par l’article L.122-2 du Code de l’urbanisme. En application des dispositions de l'article L.122-18 du Code de l'urbanisme, le Schéma Directeur de la Région de Gien approuvé le Modèle:Date- avait été maintenu avec valeur de Schéma de Cohérence Territoriale. Le Schéma regroupait les communes de Coullons, Gien, Nevoy, Poilly-lez-Gien, Saint-Brisson-sur-Loire, Saint-Gondon, Saint-Martin-sur-Ocre. En l'absence de délibération de la communauté des communes giennoises, sur son évolution à l'échéance du délai de Modèle:Unité à compter du Modèle:Date-, ce SCot est devenu caduc à compter du 13 décembre 2010<ref name="Urba-procedures-9">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>.

En se dotant de la compétence Modèle:Citation par arrêté préfectoral du 11 mars 2010, le Syndicat mixte du Pays du Giennois s'engage en faveur d’un projet global d’aménagement et de développement durable du territoire du pays du Giennois. Le schéma de cohérence territoriale du pays giennois, qui regroupe Modèle:Unité dont Ouzouer-sur-Trézée, a ainsi été prescrit le Modèle:Date-. Le projet de schéma a été arrêté le 30 juin 2015 puis soumis à l'enquête en octobre 2015 et approuvé le Modèle:Date- et est opposable depuis le Modèle:Date-<ref name="Urba-procedures-9"/>,<ref name="SCoT-Giennois">Modèle:Lien web.</ref>.

Voies de communication et transports

Fichier:45-Ouzouer-sur-Trezee-Routes.png
Réseau routier principal de la commune de Ouzouer-sur-Trézée (avec indication du trafic routier 2014).

Risques majeurs

La commune d'Ouzouer-sur-Trézée est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Elle est également exposée à un risque technologique : le risque de transport de matières dangereuses<ref name="DDRM-liste">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. Entre 1989 et 2019, trois arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune : deux pour des inondations et coulées de boues et un pour des mouvements de terrains<ref name="Georisques1">Modèle:Lien web.</ref>.

Risques naturels

Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités<ref name="Cavités-Ouzouer-sur-Trézée">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sècheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sècheresse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est exposée à un aléa Modèle:Citation face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Depuis le Modèle:Date-, la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante<ref name ="decret22oct2011">Modèle:Légifrance portant délimitation des zones de sismicité du territoire français</ref>. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible<ref name="Georisques1"/>.

Bien que la commune ne soit pas formellement exposée au risque majeur d'inondation dans le dossier départemental des risques majeurs, elle peut connaître des inondations liées aux crues de la Trézée. Ainsi les Modèle:1er et 2 juin 2016 l'eau est montée jusqu'à une hauteur de un mètre dans les rues et certaines maisons. 15 maisonnées ont été évacuées. Dans le courant de la journée du 2 juin l'eau a baissé de 20 cm<ref>Modèle:Article.</ref>.

Risques technologiques

La commune est exposée au risque de transport de matières dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'un itinéraire routier structurant supportant un fort trafic (l'autoroute A77)<ref name="DDRM-liste"/>,<ref name="DDRM-TMD">Modèle:Lien web.</ref>.

Qualité de l'environnement

Fichier:Usine Alizol ouzouer sur trezee.jpg
2010 : cuves de stockage d'Alizol

La rigole d'alimentation du canal de Briare coule à une vingtaine de mètres de l'ancienne usine Alizol et la Trézée n'en est éloignée que de quelque Modèle:Unité<ref group="Loc" name="geoportlAlizol">Modèle:Géoportail.</ref> - en plus de la nappe d'eau souterraine sous le site et des deux captages pour alimentation en eau potable (A.E.P.) présents à moins de 2 km<ref name="BasolAlizol">Modèle:Lien web.</ref>. Propriété du groupe Nord-Est Emballage jusqu'en août 2000, puis du groupe Chimiotechnic<ref>Modèle:Article.</ref>, l'usine fabriquait des produits hautement polluants : produits chimiques (lessives, nettoyants ménagers), produits techniques (peintures, lubrifiants), produits phytosanitaires et cosmétiques. Alizol a déposé le bilan le 11 juillet 2003 mais dès le Modèle:1er juin 2003 un arrêté préfectoral imposait au liquidateur judiciaire la mise en sécurité du site en mesure d'urgence ; une urgence qui, faute de paiement de la part des responsables concernés, n'a vu un début de concrétisation qu'entre août et décembre 2008 après nombre d'arrêtés préfectoraux, délibérations et atermoiements. Il s'agissait de nettoyer un site en classe 2 ("site à surveiller") contenant :

Modèle:Citation bloc.</ref> en amont du site et à l'exutoire de l'étang de la Maladrerie<ref group="Loc" name="geoportlMaladrerie">Modèle:Géoportail.</ref>, pour des concentrations supérieures au seuil de l'arrêté ministériel du 11 janvier 2007 sur la qualité des eaux de consommation ; aluminium et manganèse à des concentrations supérieures aux seuils de l'arrêté précité ; azote total, bore, chrome, cuivre, baryum, nickel, orthophosphates et zinc également présents. L'usine employait des lagunes et bassins de rétention pour les boues polluées. En mai et juin 2007 de nombreux poissons sont morts à la suite de fortes pluies ayant entraîné le débordement des bassins et leur déversement dans l'environnement.
La mise en sécurité du site, estimée à Modèle:Unité en 2004, est montée à Modèle:Unité en 2008. La dépollution effectuée en 2008 a été estimée à Modèle:Unité. Elle incluait Modèle:Unité d'effluents liquides traités, Modèle:Unité de boues liquides et Modèle:Unité de boues déshydratées provenant du « Petit Bois » évacuées, Modèle:Unité de boues liquides évacuées à la suite de la vidange des 4 cuves verticales et l'utilisation d'environ Modèle:Unité d'eaux pour le curage et le nettoyage du réseau d'eaux industrielles. Cette dépollution n'a pas pu extraire la totalité des effluents liquides et des boues à déshydrater ; le coût d'enlèvement et traitement de ce qui reste est la même année estimé à Modèle:Unité. Un arrêté préfectoral du 25 juin 2010 prescrit l'évacuation des boues déshydratées stockées sur le site et le pompage et l'évacuation des effluents liquides dans le « Petit Bois ». Un rapport de l'ADEME en 2011, faisant état de la fin des opérations de nettoyage, recommande une étude hydrogéologique et de la qualité de la nappe en amont et en aval du site pour évaluer les dégâts causés par les nombreux déversements accidentels alors que l'usine était en opération et déterminer l'importance des effluents industriels aux abords des lagunes.
La société « Les Entrepôts du Centre » ayant racheté le site par adjudication le 9 juillet 2007<ref group="note">« Les Entrepôts du Centre » envisageaient d'utiliser l'un des bâtiments comme silo de stockage de céréales (prévisionnel déclaré le 15 juin 2010 mais non opéré dans les trois ans de la déclaration, celle-ci devenant alors caduque).</ref>, un arrêté préfectoral du 03 août 2010 lui impose de réaliser une étude justifiant de l'absence de risque alimentaire pour le stockage des céréales (activité prévue par la société), un schéma conceptuel, un plan de gestion de la pollution, la mise en œuvre de servitudes au cas où la conclusion de l'analyse des risques résiduels impliquerait une limitation de l'usage des sols, et la surveillance de la qualité des eaux souterraines au droit du site. Le 08 décembre 2010 il est constaté que le bassin « Petit Bois » contient toujours des effluents liquides, dont trois prélèvements pour analyses sont effectués en février 2011. Les résultats de ces analyses, comparés aux résultats d'analyses avant curage du « Petit Bois », montrent que les effluents restants sont de bonne qualité. Ils présentent une faible teneur en métaux, une absence de HAP et une teneur très faible en détergents.

Aucune surveillance des eaux souterraines n'a été mise en œuvre, non plus que d'en analyser la qualité<ref name="BasolAlizol"/>.

Politique et administration

Découpage territorial

Bloc communal : Commune et intercommunalités

La paroisse d'Ouzouer sur Trezée acquiert le statut de municipalité avec le décret du Modèle:Date- de l'Assemblée Nationale<ref name="Motte24">Modèle:Harvsp.</ref> puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II (Modèle:Date-)<ref name="Motte23">Modèle:Harvsp.</ref>. Il faut toutefois attendre la loi du Modèle:Date- sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central<ref name="Loi1884">Modèle:Lien web.</ref>.

Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création<ref name="Cassini"/>.

La commune est membre de la Communauté de communes du canton de Briare depuis sa création le Modèle:Date, une intercommunalité issue de la transformation en communauté de communes de l'ancien SIVOM du canton de Briare, créé en mai 1962<ref name="CCJeanson">Modèle:Lien web.</ref>. Depuis le Modèle:Date-, la commune est membre de la communauté de communes du Berry Loire Puisaye, issue de la fusion de la communauté de communes du canton de Briare et de la communauté de communes du canton de Châtillon-sur-Loire<ref name="RAA-12déc2016-167">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.

Circonscriptions de rattachement

La loi du Modèle:Date- divise le pays en Modèle:Unité découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune d'Ouzouer sur Trézée est alors incluse dans le canton d'Ouzouer-sur-Trézée, le district de Gien et le département du Loiret<ref name="Prudhomme162">Modèle:Harvsp.</ref>.

La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838<ref name="Hist-decentr-3">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions<ref name="Hist-decentr-41">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes<ref name="Hist-decentr-61">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. L'Modèle:Nobr intervient en 2003-2006<ref name="Hist-decentr-118">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>, puis l'acte III en 2012-2015.

Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune d'Ouzouer-sur-Trézée aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

Circonscription Nom Période Type Évolution du découpage territorial
District Gien 1790-1795 Administrative La commune est rattachée au district de Gien de 1790 à 1795<ref name="Cassini"/>,<ref name="Prudhomme162"/>. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de Modèle:Nobr supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance<ref name="COG43">Modèle:Lien web.</ref>.
Canton Ouzouer sur Trezée 1790-1801 Administrative et électorale Le 10 février 1790, la municipalité d'Ouzouer sur Trezée est rattachée au canton d'Ouzouer sur Trezée<ref name="Jeanson-canton">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Cassini"/>. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du 26 juin 1793, et ne conservent qu'un rôle électoral<ref name="COG43"/>. Ils permettent l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés<ref name="Hist-decentr-6">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
Briare 1801-2015 Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31<ref name="COG44">Modèle:Lien web.</ref>. Ouzouer sur Trezée est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X (30 septembre 1801) au canton de Briare, sous le nom d'Ouzouer-sur-Trazée<ref name="Arrete1801-44">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Cassini"/>.
Gien 2015- Électorale La loi du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> et ses décrets d'application publiés en février et Modèle:Date-<ref name="Décret 2014">Modèle:Lien web.</ref> introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Gien<ref name="Décret 2014"/>. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale destinée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental<ref name="Canton Q460">Modèle:Lien web.</ref>.
Arrondissement Gien 1801-1926 Administrative Ouzouer-sur-Trazée est rattachée à l'arrondissement de Gien par arrêté du 9 vendémiaire an X (30 septembre 1801)<ref name="Cassini"/>,<ref name="Arrete1801-44"/>.
Orléans 1926- Sous la Troisième République, en raison d'un endettement considérable et de l'effort nécessaire pour la reconstruction post-Première Guerre mondiale, la France traverse une crise financière. Pour réduire les dépenses de l’État, Raymond Poincaré fait voter plusieurs décrets-lois réformant en profondeur l’administration française : 106 arrondissements sont ainsi supprimés, dont ceux de Gien et de Pithiviers dans le Loiret par décret du 10 septembre 1926<ref name="Masson395">Modèle:Harvsp.</ref>. Ouzouer-sur-Trézée est ainsi transférée de l'arrondissement de Gien à celui d'Orléans<ref name="Cassini"/>,<ref name="Jeanson-arron">Modèle:Lien web.</ref>.
Circonscription législative [[Troisième circonscription du Loiret|Modèle:3e circonscription]] 2010- Électorale Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du Modèle:Date-. En attribuant un siège de député « par tranche » de Modèle:Nombre, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21<ref name="Législatives2012">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Loi_juil2009">Modèle:Lien web.</ref>. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six<ref name="Carte-législatives-Loiret">Modèle:Lien web.</ref>. Ouzouer-sur-Trézée, initialement rattachée à la quatrième circonscription, est, après 2010, rattachée à la troisième circonscription<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Collectivités de rattachement

La commune d'Ouzouer-sur-Trézée est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire<ref name="Rattachmts-adm1">Modèle:Lien web.</ref>, à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

Politique et administration municipales

Conseil municipal et maire

Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal d'Ouzouer-sur-Trézée, commune de plus de Modèle:Unité, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)<ref name="Loi 2013-403">Loi Modèle:N° du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.</ref>, pour un mandat de six ans renouvelable<ref name="Elec_CM">Modèle:Lien web.</ref>. Il est composé de 15 membres<ref>Article Modèle:Légifrance du code général des collectivités territoriales.</ref>. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil. Denis Gervais est maire depuis 2020.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Équipements et services

Gestion de l'eau

Modèle:Article détaillé

Eau potable

Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques<ref name="Ass-5">Modèle:Harvsp; Modèle:P..</ref>. Au Modèle:Date-, la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par le la commune elle-même<ref name="Serv-EAU-2016">Modèle:Lien web.</ref>. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du Modèle:1er janvier 2020. Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes<ref name="CGCT-L1321-1">Modèle:Légifrance et suivants.</ref>,<ref name="AMF-LoiNotre">Modèle:Lien web.</ref>.

Eaux usées

La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte<ref name="Ass-16">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>, est assurée par la commune elle-même<ref name="Serv-AC-2016">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal mise en service le Modèle:Date- et dont la capacité nominale de traitement est de Modèle:Unité, soit Modèle:Unité. Cet équipement utilise un procédé d'épuration biologique dit « à boues activées ». Son exploitation est assurée par la Lyonnaise des Eaux<ref name="STEP2016">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="STEP-Sandre">Modèle:Lien web.</ref>.

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. En 2016, c'est la communauté de communes du canton de Briare qui assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations<ref name="Serv-ANC-2016">Modèle:Lien web.</ref>.

Prix de l'eau

Le « prix de l’eau » doit permettre de financer l’ensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine, etc.) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, électricité, produits de traitement, renouvellement du matériel, analyses, élimination des déchets, etc.)<ref name="Tarif-eau">Modèle:Lien web.</ref>. L'observatoire national des services d'eau et d'assainissement publie la description actualisée des services publics d'eau potable et d'assainissement, qu’il s’agisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance<ref name="Observ">Modèle:Lien web.</ref>. Le prix au mModèle:3 est calculé pour une consommation annuelle de Modèle:Unité (référence INSEE)<ref name="Px120m3">Modèle:Lien web.</ref>.

Domaine Commune 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Eau potable Ouzouer-sur-Trézée NC<ref name="pxeau-45245-2010">Prix de l'eau en 2010 à Ouzouer-sur-Trézée.</ref> 1,55<ref name="pxeau-45245-2011">Prix de l'eau en 2011 à Ouzouer-sur-Trézée.</ref> 2,72<ref name="pxeau-45245-2012">Prix de l'eau en 2012 à Ouzouer-sur-Trézée.</ref> 2,72<ref name="pxeau-45245-2013">Prix de l'eau en 2013 à Ouzouer-sur-Trézée.</ref> 2,74<ref name="pxeau-45245-2014">Prix de l'eau en 2014 à Ouzouer-sur-Trézée.</ref> <ref name="pxeau-45245-2015">Prix de l'eau en 2015 à Ouzouer-sur-Trézée.</ref>
Loiret 1,76<ref name="pxeau-Loiret-2010">Prix de l'eau en 2010 dans le Loiret.</ref> 1,7<ref name="pxeau-Loiret-2011">Prix de l'eau en 2011 dans le Loiret.</ref> 1,66<ref name="pxeau-Loiret-2012">Prix de l'eau en 2012 dans le Loiret.</ref> 1,69<ref name="pxeau-Loiret-2013">Prix de l'eau en 2013 dans le Loiret.</ref>
France 1,93<ref name="pxeau-Loiret-2010"/> 1,96<ref name="pxeau-Loiret-2011"/> 2<ref name="pxeau-Loiret-2012"/> 2,03<ref name="pxeau-Loiret-2013"/>
Assainissement Ouzouer-sur-Trézée NC<ref name="pxeau-45245-2010" /> 2,34<ref name="pxeau-45245-2011" /> 2,07<ref name="pxeau-45245-2012" /> 2,10<ref name="pxeau-45245-2013" /> 2,13<ref name="pxeau-45245-2014" />
Loiret 2,07<ref name="pxeau-Loiret-2010"/> 2,19<ref name="pxeau-Loiret-2011"/> 2,25<ref name="pxeau-Loiret-2012"/> 2,38<ref name="pxeau-Loiret-2013"/>
France 1,73<ref name="pxeau-Loiret-2010"/> 1,82<ref name="pxeau-Loiret-2011"/> 1,85<ref name="pxeau-Loiret-2012"/> 1,89<ref name="pxeau-Loiret-2013"/>

Gestion des déchets

Modèle:Article détaillé En 2016, la commune est membre du syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures ménagères des cantons de Gien, Châtillon Coligny, Briare et Châtillon-sur-Loire (SMICTOM). Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles<ref group="Note">Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.</ref> en porte à porte, des emballages ménagers recyclables, des encombrants et du verre en points d’apport volontaire<ref name="Smictom-Gien-Rapp2015">Modèle:Lien web.</ref>. Un réseau de sept déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche est située sur la commune de Briare<ref name="Smictom-Gien-décheteries">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Smictom-Gien-Décht-PaP">Modèle:Lien web.</ref>. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées par le SYCTOM de Gien-Châteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de déchets ménagers et un centre de stockage de déchets ultimes (CSDU) de classe II à Saint-Aignan-des-Gués ainsi qu'une usine d’incinération des ordures ménagères à Gien-Arrabloy<ref name="Sictom-Chateauneuf">Modèle:Lien web.</ref>.

Depuis le Modèle:Date-, la Modèle:Citation ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes du Berry Loire Puisaye en application de la loi NOTRe du Modèle:Date-<ref name="SDCI45-4">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Article détaillé Modèle:Population de France/introduction

Patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Eglise-Ouzouer-sur-Trézée.jpg
L'église Saint-Martin.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Emplacement sur Géoportail de lieux mentionnés dans l'article
Couches (= cartes) « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette sous l'onglet "sélection de couches").

Modèle:Références

Notes sur la démographie

Modèle:Références

Références

Inventaire national du patrimoine naturel

Modèle:Références

Site de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Centre-Val de Loire

Modèle:Références

Notes de type "Carte"

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

Différentes vidéos sur la vie d'Ouzouer-sur-Trézée dans les années 1944-45 :

Patrimoine historique d'Ouzouer-sur-Trézée

Liens wikipedia

Modèle:Palette Modèle:Portail