Puig-Aubert
Modèle:Entête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Rugbyman
Puig-Aubert, dit Pipette, de son vrai nom Aubert-Henry-Jean Puig, né le Modèle:Date à Andernach en Allemagne et mort le Modèle:Date à Carcassonne, est un joueur de rugby à XIII international français évoluant au poste d'arrière.
Il commence par jouer au rugby à XV et devient champion de France en 1944 avec l'Union sportive arlequins perpignanais. La même année, il passe au rugby à XIII qui renaissait après avoir été interdit par le régime de Vichy. Il signe pour l'AS Carcassonne XIII. Il marque profondément l'histoire de ce sport en étant le principal artisan de la tournée victorieuse de l'équipe de France en Australie en 1951. Considéré comme l'un des meilleurs buteurs de tous les temps, il est vice-champion du monde lors de la première coupe du monde qui a lieu en France en 1954. En club, il remporte le championnat de France de rugby à XIII à cinq reprises sous les couleurs de l'AS Carcassonne XIII et du XIII catalan. Puig-Aubert détient le record du nombre de points marqués en équipe de France de rugby à XIII.
En 1951, il est désigné champion des champions français par le journal L'Équipe et devient durant cette décennie, l'un des sportifs les plus populaires de France en raison de ses performances sportives mais aussi de sa personnalité de bon vivant. En 1988, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur et est introduit au temple de la renommée du rugby à XIII. Modèle:Sommaire
Repères biographiques
Né le Modèle:Date à Andernach en Allemagne<ref>Aubert Puig, encyclopedie-larousse.fr, consulté le 10 février 2010.</ref>, son père est alors militaire et fait partie des troupes d'occupation qui séjournent outre-Rhin. Les Puig retournent ensuite en France dans leur village familial d'Arles-sur-Tech<ref name="Pratviel33">Modèle:Harvsp.</ref>. L'année de ses 10 ans, sa famille part habiter à Perpignan dans le quartier de la gare où ses parents ouvrent un magasin d'alimentation<ref name="Pratviel34">Modèle:Harvsp.</ref>. Puig-Aubert entre alors au collège, à l'institution Saint-Louis de Gonzague, dans lequel il découvre le sport et plus particulièrement le football par l'intermédiaire du père préfet<ref name="Pratviel34"/>. Il joue aussi au rugby à XV dans l'équipe du quartier. À 14 ans, il s'essaye à l'athlétisme et notamment au saut à la perche. Il devient champion du Languedoc-Roussillon de saut à la perche junior, à 15 et 16 ans, en 1940 et 1941, avec un record personnel à Modèle:Unité<ref name="Pratviel41">Modèle:Harvsp.</ref>. Il joue aussi au tennis de table et devient finaliste de la zone occupée<ref name="Pratviel42">Modèle:Harvsp.</ref>. De 1941 à 1943, il est élève au lycée Arago de Perpignan. Le Modèle:Date, il épouse Andrée Bousquet à Carcassonne<ref name="Pratviel48">Modèle:Harvsp.</ref> et a quatre filles prénommées Chantal, Claude, Catherine et Michelle<ref name="Pratviel143">Modèle:Harvsp.</ref>.
Carrière sportive
Débuts avec l'USAP et premiers titres
Puig-Aubert joue dans l'équipe de quartier de l'Avenir Sportif perpignanais lorsqu'il est repéré par Noël Brazès, joueur de l'USA Perpignan. Ce dernier le recommande à Paul Izern, dirigeant du club catalan, qui fait signer ce joueur prometteur le 29 juin 1941 à l'âge de 16 ans<ref name="Pratvie37">Modèle:Harvsp.</ref>. Durant la saison 1942-1943, il gagne avec l'équipe junior la coupe Frantz-Reichel de la zone libre, en dominant Tarbes en finale sur le score de 14 à 8<ref>Robert Puig-Aubert, usapmania.free.fr, consulté le 10 février 2010.</ref>,<ref name="Pratviel39">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1943, il fait ses débuts en équipe première en affrontant Agen. Il remplace au pied levé l'arrière titulaire Got, victime d'un accident de moto juste avant le coup d'envoi. L'USAP bat Agen sur le score de 8 à 0 grâce à deux drops de Puig-Aubert dont un de Modèle:Unité<ref name="Pratviel40">Modèle:Harvsp.</ref>. Le Modèle:Date, il remporte le bouclier de Brennus avec Perpignan en battant largement 20 à 5 l'Aviron bayonnais de Jean Dauger<ref>Finales du championnat, spiritrugby.com, consulté le 10 février.</ref>,<ref>Fiche de Puig-Aubert, finalesrugby.fr, consulté le 12 juillet 2020.</ref>. L'arrière catalan éclate aux yeux du grand public et le lendemain, le quotidien sportif l'Auto, titre à la une : « On attendait le torero Jean Dauger, on vit le prodige catalan Puig-Aubert »<ref name="Pratviel40"/>.
Passage au rugby à XIII mouvementé
Le rugby à XIII, interdit en 1941 par le gouvernement de Vichy, renaît de ses cendres en 1944. Les dirigeants treizistes tentent pour renforcer leurs équipes d'enrôler les meilleurs joueurs de rugby à XV<ref name="Equipe458">Schaller & Labrunie (2006), p 458.</ref>. Le joueur perpignanais intéresse de nombreux clubs treizistes comme Carcassonne, Albi, Toulouse et le XIII catalan<ref name="Pratviel43">Modèle:Harvsp.</ref>. Mais, son père, Jean Puig, membre de l'USA Perpignan, est opposé à son départ vers le rugby à XIII. Le Modèle:Date, dans la matinée, profitant de l'absence du père parti chasser, trois dirigeants de l'AS Carcassonne XIII rendent visite à son fils et lui proposent 150 000 francs ainsi qu'un travail de représentant en vins et spiritueux pour signer dans le club de la préfecture audoise<ref name="Pratviel44">Modèle:Harvsp.</ref>. Puig-Aubert, qui vient de rater son baccalauréat, et sa mère sont séduits par cette proposition des dirigeants carcassonnais. Il se rend à Carcassonne pour jouer l'après-midi même avec l'équipe au stade Albert-Domec. Rentrant de la chasse, Jean Puig, apprend la nouvelle et entre dans une grande colère. Il va à la gendarmerie déposer une plainte contre X pour enlèvement d'enfant<ref name="Equipe458"/>.
Alors que le coup d'envoi de la rencontre est imminent, les gendarmes font irruption au stade Domec. Paul Barrière, dirigeant à la fédération française de rugby à XIII, invite les forces de l'ordre à assister à la partie<ref name="Equipe458"/>. De ce fait, l'arrière usapiste joue son premier match de rugby à XIII contre l'AS Béziers<ref group="Note">De 1946 à 1950, l'AS Béziers, en conflit majeur avec la fédération française de rugby à XV, passe dans le camp treiziste.</ref> et à partir de ce moment-là, il est radié par la FFR XV et ne peut plus jouer au rugby à XV<ref group="Note">À cette époque, la règle édictée par la FFR est que tout joueur de rugby à XV ayant joué au moins un match de rugby à XIII, est radié de la fédération.</ref>. Apprenant que son père a porté plainte pour enlèvement, Puig-Aubert téléphone le soir même à sa mère et le lendemain, Jean Puig, retire sa plainte et envoie le Modèle:Date, l'autorisation parentale permettant à son fils d'obtenir une licence pour jouer à l'AS Carcassonne XIII<ref name="Pratviel44"/>. Sept de ses anciens coéquipiers de l'USA Perpignan partent eux aussi jouer au rugby à XIII : Louis Carrère et Frédéric Trescazes l'accompagnent à Carcassonne, Marcel Blanc et Michel Trilles vont à Albi, Joseph Crespo et Lucien Barris à Roanne et enfin Ambroise Ulma au XIII catalan<ref name="Pratviel49">Modèle:Harvsp.</ref>.
Débuts au rugby à XIII
En 1945, Puig-Aubert, bien qu'auteur de deux transformations et d'une pénalité, perd la finale de la Coupe de France avec son club de Carcassonne contre le XIII catalan, sur le score 27 à 18. Son équipe remporte néanmoins le championnat en s'imposant face à Toulouse 13 à 12 avec 2 transformations de Puig-Aubert<ref name="Passamar24">Modèle:Harvsp.</ref>. L'année suivante, Carcassonne réalise son premier doublé coupe-championnat. Le club audois remporte de nouveau le championnat contre Toulouse en gagnant la finale 12 à 0, dont 2 transformations de Puig-Aubert<ref name="Passamar24"/>. Le club s'adjuge également la coupe en prenant sa revanche contre le XIII catalan qu'il bat 27 à 7 en finale. Puig-Aubert est l'auteur de trois transformations, d'une pénalité et d'un drop<ref name="Passamar38">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1946, outre son premier doublé coupe-championnat, Puig-Aubert connaît sa première sélection en équipe de France, en affrontant le 23 février, l'Angleterre à Swinton<ref name="Passamar57">Modèle:Harvsp.</ref>. L'AS Carcassonne XIII décroche à nouveau la coupe de France en 1947 contre le Sporting olympique avignonnais XIII sur le score de 24 à 5 dont trois transformations de Puig-Aubert et en 1951 face à Lyon sur le score de 22 à 10 avec 2 transformations de Puig-Aubert. Le club remporte aussi un deuxième championnat en 1950 face à Marseille : la finale est gagnée par 21 points à 7 dont trois transformations de Puig-Aubert<ref name="Passamar25">Modèle:Harvsp.</ref>. Le Modèle:Date, il fait partie de la sélection des Catalans de France qui affronte la Nouvelle-Zélande. Les Modèle:Lang<ref group="Note">C'est le surnom de l'Équipe de Nouvelle-Zélande de rugby à XIII.</ref> remportent la rencontre 10 à 7<ref name="Passamar54">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1949, Puig-Aubert remporte pour la première fois la coupe d'Europe avec l'équipe de France, en comptabilisant trois victoires et une défaite face à l'Angleterre et au pays de Galles.
Tournée en Australie et en Nouvelle-Zélande
En 1951, sur l'initiative du président de la fédération française, Paul Barrière, l'équipe de France, auréolée du titre de championne d'Europe acquis en avril, part en tournée pour quatre mois<ref group="Note">Le départ de Marignane a lieu le 14 mai et le retour à Marseille le 18 septembre.</ref> en Australie et en Nouvelle-Zélande<ref name="Garcia59">Modèle:Harvsp.</ref>. Il s'agit alors de la première équipe de rugby représentant la France à se déplacer dans l'hémisphère sud dans une nation du [[Commonwealth of Nations|Modèle:Lang]]<ref group="Note">La première tournée de l'équipe de France de rugby à XV dans l'hémisphère sud a lieu en Afrique du Sud sept ans plus tard, en 1958.</ref>. Puig-Aubert fait partie du groupe de 27 joueurs sélectionnés pour cette tournée. Avant d'affronter la sélection de Sydney au Sydney Cricket Ground, l'équipe de France sort victorieuse de trois matchs face à des sélections régionales de Nouvelle-Galles du Sud : Monaro, Newcastle et Province Ouest. Le 2 juin, la France arrache un match nul 19 partout face à Sydney, pourtant menée 19 à 17, Puig-Aubert réussit une ultime pénalité du milieu du terrain, après que la cloche a sonné<ref group="Note">En Australie, ce n'est pas l'arbitre qui chronomètre la partie, mais un juge spécial qui fait retentir une cloche pour signaler que le temps est écoulé. Lorsque ce signal est donné, l'arbitre doit siffler la fin du match dès que le premier arrêt de jeu intervient.</ref>,<ref name="Garcia67">Modèle:Harvsp.</ref>. Le lendemain, la presse australienne encense la performance et le style de jeu de l'équipe de France qui leur vaut le surnom de Modèle:Lang et Puig-Aubert est considéré comme un joueur exceptionnel<ref name="Garcia69">Modèle:Harvsp.</ref>. Après une première défaite face à Riverina, le premier des trois test matchs contre l'Australie de Clive Churchill a lieu le 10 juin devant 60 000 spectateurs réunis au Sydney Cricket Ground. La France l'emporte sur le score de 26 à 15<ref name="Garcia92">Modèle:Harvsp.</ref> dont 14 points de Puig-Aubert<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang, rugbyleagueproject.org, consulté le 18 février 2010.</ref>.
Après la Nouvelle-Galles du Sud, l'équipe de France pose ses bagages dans l'État voisin du Queensland. Le 15 juin, elle affronte la sélection du Queensland à Brisbane. Mené 20 à 0 à la pause, le XIII français arrache de nouveau un nul 22 à 22<ref name="Garcia101">Modèle:Harvsp.</ref>. Le 29 juin au Gabba Park de Brisbane, se déroule le second test entre la France et l'Australie mais cette fois-ci, les Kangourous ont le dernier mot et gagnent ce match houleux 23 à 11<ref name="Garcia108">Modèle:Harvsp.</ref>. Puig-Aubert marque 8 points au cours de ce second test-match<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang, rugbyleagueproject.org, consulté le 18 février.</ref>. Le 4 juillet, encore à Brisbane mais cette fois contre la sélection de la capitale du Queensland, la France est menée 16 à 15 alors que la cloche retentit, les joueurs de Brisbane s'empressent de dégager le ballon en touche, mais celui-ci est récupéré par Puig-Aubert, déjà auteur dans ce match d'un essai et de trois buts. Alors qu'il est à Modèle:Unité des poteaux adverses et à Modèle:Unité du bord de la touche, Puig-Aubert réussit un drop-goal et permet à la France de gagner 17 à 16<ref group="Note">Un drop vaut deux points en 1951.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang du 4 juillet 1951, news.google.com, consulté le 25 avril 2010.</ref>,<ref name="Garcia111">Modèle:Harvsp.</ref>. Après une défaite face à Toowoomba, la France quitte le Queensland pour revenir en Nouvelle-Galles du Sud où elle remporte un match contre la Côte Nord au cours duquel Puig-Aubert réussit à marquer un essai, trois transformations et deux pénalités. À la fin de cette partie, Puig-Aubert bat le record des points marqués au cours d'une tournée internationale. Le record précédent appartient au gallois Jim Sullivan, avec 133 points<ref group="Note">Jim Sullivan établit ce record lors de la tournée de l'équipe de Grande-Bretagne en hémisphère sud de 1932.</ref>, Puig-Aubert en totalise alors 135<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang du 12 juillet 1951, news.google.com, consulté le 25 avril 2010.</ref>. Le lendemain, il reçoit un télégramme de félicitation de l'arrière gallois<ref name="Garcia115">Modèle:Harvsp.</ref>.
Après le match contre Sydney et le premier test disputé contre les Australiens, les Bleus retrouvent le Sydney Cricket Ground pour y défier la Nouvelle-Galles du Sud. Grâce à six pénalités et un drop réussis par Puig-Aubert, la France mène 14 à 12 à cinq minutes de la fin mais les Australiens égalisent dans les dernières secondes par l'intermédiaire d'une pénalité de Pidding<ref name="Garcia117">Modèle:Harvsp.</ref>. Le troisième test décisif entre la France et l'Australie, qui décide du vainqueur de la série et du récipiendaire du [[Courtney Goodwill Trophy|Modèle:Lang]] a lieu le Modèle:Date, devant 80 000 spectateurs. Cette fin de tournée a laissé des traces sur les organismes des joueurs et nombre d'entre eux sont blessés, notamment Jean Dop, le demi de mêlée tricolore<ref name="Garcia117"/>. Néanmoins, les Français s'imposent largement face aux Australiens par 35 points à 14, dont 14 points de Puig-Aubert<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang, rugbyleagueproject.org, consulté le 18 février 2010.</ref> et l'équipe de France devient officieusement championne du monde en remportant le Modèle:Lang<ref name="rl1908">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang, rl1908.com, consulté le 13 février 2009.</ref>. Jusqu'à ce jour, l'Australie n'avait jamais encaissé 35 points. Puig-Aubert, avec 18 coups de pied réussis dans une série de tests, pulvérise l'ancien record de l'Australien Dally Messenger de 11 buts réussis en 1910 face à la Grande-Bretagne<ref name="rl1908"/>, et il totalise 161 points marqués sur toute la tournée en Australie. Après ce troisième test, Puig-Aubert acquiert une grande popularité en Australie : la presse le désigne comme le plus grand arrière de ces 25 dernières années et affirme qu'il a totalement surclassé son homologue Clive Churchill<ref name="Garcia127">Modèle:Harvsp.</ref>.
Le 25 juillet, les Français débarquent en Nouvelle-Zélande pour jouer sept matchs dont un contre l'équipe nationale, les Modèle:Lang. Les Bleus remportent six matchs mais échouent face à la Nouvelle-Zélande à Auckland sur le score de 16 à 15<ref name="Garcia132">Modèle:Harvsp.</ref> dont 6 points de Puig-Aubert<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang, rugbyleagueproject.org, consulté le 18 février 2010.</ref>. Mais la tournée n'est pas terminée pour autant puisque l'Australie désire jouer une quatrième rencontre face à la France. Ce quatrième test hors programme, a lieu le 18 août à Melbourne et pour la troisième fois, la France défait l'Australie 34 à 17 dont 19 points de Puig-Aubert<ref name="Garcia135">Modèle:Harvsp.</ref>. Dans le même temps, face aux performances de l'arrière français, le club de St George lui offre 8 millions d'anciens francs pour rester trois ans en Australie, ainsi qu'une mensualité de 100 000 francs, un pavillon et le voyage aller-retour pour sa femme et sa petite fille mais Puig-Aubert refuse<ref name="Garcia134">Modèle:Harvsp.</ref>. Pour son ultime partie de leur périple australien à Perth, la France bat largement l'Australie-Occidentale, 70 à 23, dont 20 points de Puig-Aubert. À cette occasion, il bat le record du nombre total de points lors d'une tournée avec 231 points inscrits sur l'ensemble de la tournée en Australasie<ref group="Note">Le total est de 231 points si l'on comptabilise les 19 points marqués contre l'Australie à Melbourne lors du quatrième test match hors programme.</ref>. Le bilan de cette tournée pour la France est de 20 victoires, 3 nuls et 4 défaites. Puig-Aubert ne manque que deux matchs : le premier, parce qu'il ne respecte pas l'heure d'extinction des feux et se trouve puni à titre d'exemple, et, le second, à cause d'une rage de dent nécessitant l'extraction d'une de ses molaires à Auckland<ref name="Pratviel64">Modèle:Harvsp.</ref>. Le retour en France, se fait en bateau et dure un mois avant d'atteindre Marseille où les joueurs français partis dans l'anonymat sont accueillis par des dizaines de milliers de personnes venues les célébrer sur le Vieux-Port et la Canebière<ref>Un peu d'histoire, rugby-association-marseille.com, consulté le 13 février 2010.</ref>,<ref name="Demelin96">Demelin (1996), p 96.</ref>.
Titre de vice-champion du monde
L'année 1951 est celle de la consécration pour Puig-Aubert : avec 434 points marqués lors de cette saison<ref group="Note">Les 434 points se répartissent comme suit : 173 points en championnat et en coupe avec l'AS Carcassonne, 30 points dans les rencontres internationales jouées en Europe et 231 points lors de la tournée en Australie et en Nouvelle-Zélande.</ref> il est désigné par le journal sportif L'Équipe comme le sportif français de l'année<ref>Loeb, Elena élus, lequipe.fr, consulté le 10 février 2010.</ref> devant le cycliste Louison Bobet et l'athlète Georges Damitio<ref name="Pratviel92">Modèle:Harvsp.</ref>. L'arrière catalan reprend les quinze kilos perdus en Australie<ref group="Note">Il pèse Modèle:Unité en arrivant en Australie.</ref> et continue à briller en club et en équipe de France. Les Bleus prennent leur revanche face aux Néo-Zélandais en les battant par deux fois : une première victoire 8 à 3 le 23 décembre à Paris puis une seconde le 30 décembre à Bordeaux sur le score de 17 à 7<ref name="Pratviel75">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1952, il remporte avec l'AS Carcassonne son second doublé coupe-championnat. La même année, il remporte avec l'équipe de France, sa seconde coupe d'Europe des nations, grâce à une victoire sur le pays de Galles à Bordeaux. Après un petit détour au Celtic de Paris, Puig-Aubert retourne dans sa région d'origine et signe en faveur du XIII catalan en 1953<ref name="Pratviel84">Modèle:Harvsp.</ref>.
En 1954, la première édition de la coupe du monde a lieu en France et Puig-Aubert est désigné capitaine du XIII tricolore. La première rencontre de la compétition se déroule le Modèle:Date au stade du Parc des Princes de Paris et oppose la France à la Nouvelle-Zélande. Malgré un premier essai des Modèle:Lang marqué dès la quatrième minute de jeu par l'ailier Jim Edwards, la France s'impose finalement sur le score de 22 à 13 dont cinq buts de Puig-Aubert. Le 7 novembre au Stadium de Toulouse, les Bleus affrontent les Lions britanniques. Devant 37 471 spectateurs payants, ce qui constitue un record d'affluence pour un match de rugby à XIII sur le sol français<ref name="Bonnery339">Bonnery (1996), p 339.</ref>, les deux formations se quittent sur un match nul 13 partout au cours duquel le natif d'Andernach marque deux buts. Pour son dernier match de poule où les deux meilleures équipes sont qualifiées pour la finale, la France affronte l'Australie à Nantes. Grâce à trois essais de Raymond Contrastin, Jacques Merquey et Vincent Cantoni, ainsi qu'à trois buts de Puig-Aubert, la France se qualifie pour la finale où elle est confrontée à la Grande-Bretagne. Le samedi 13 novembre au Parc de Princes devant 30 368 spectateurs, l'équipe de France s'incline face à son homologue britannique sur le score de 16 à 12 malgré trois buts du joueur catalan. Avec 26 points marqués, il est le second meilleur réalisateur de la compétition, derrière le Britannique Jimmy Ledgard, auteur de 29 points<ref>World Cup 1954 - Squads, rugbyleagueproject.org, consulté le 25 avril 2010.</ref>.
Fin de carrière
En 1955, à cause d'une blessure au bras gauche en demi-finale de la coupe de France, le joueur catalan ne peut pas participer à la seconde tournée de l'équipe de France en Australie et en Nouvelle-Zélande<ref name="Garcia149">Modèle:Harvsp.</ref>. Le Modèle:Date, à Lyon, face à l'Angleterre, il dispute son dernier match international et de ce fait ne dispute pas la coupe du monde de 1957 se déroulant en Australie. En 1957, Puig-Aubert remporte le championnat avec le XIII catalan. En 1958, malgré un poids approchant les Modèle:Unité, Pipette signe son dernier grand match en Coupe Martini face à Marseille XIII où il inscrit treize points dont un essai<ref name="Pratviel93">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1959, le petit et bedonnant arrière quitte le rugby de haut-niveau pour jouer à Castelnaudary. Le Modèle:Date, il dispute à Perpignan son jubilé au milieu de plusieurs vedettes du rugby à XIII et sa carrière de rugbyman s'achève définitivement en 1960. Après sa carrière de joueur, le jeune retraité travaille dans la représentation commerciale pour la société Paul Ricard tout en menant une carrière d'entraîneur. Il prend ainsi en charge l'équipe junior de Carcassonne dès 1961 puis devient sélectionneur de l'équipe de France de rugby à XIII en 1969. En 1976, Puig-Aubert se présente au comité directeur de la fédération française de rugby à XIII mais n'est pas élu<ref name="Pratviel103">Modèle:Harvsp.</ref>. Il revient par deux fois en Australie où, depuis son passage triomphal de 1951, sa photo grandeur nature orne pendant trente ans le grand mur placé entre les deux escaliers d'honneur du Modèle:Lang du stade du Sydney Cricket Ground<ref name="Pratvie16">Modèle:Harvsp.</ref>. La première fois, en 1976, il s'y rend en tant que sélectionneur de l'équipe de France. La seconde, en 1982, l'ancien arrière français anime des soirées-débats devant une moyenne de 500 personnes et donne des cours d'une heure par jour monnayant Modèle:Unité australiens par semaine<ref name="Pratviel122">Modèle:Harvsp.</ref>. Des enseignants australiens lui racontent que certaines dictées de collégiens reprennent les passages d'articles de ses exploits rédigés en 1951<ref name="Pratviel122" />. Puig-Aubert meurt le 3 juin 1994, à 69 ans, des suites d'un cancer lié à son tabagisme.
La Légende Pipette
Ayant une forte addiction au tabac, Puig-Aubert est surnommé Pipette car il roule de minuscules mégots baptisés pipettes<ref name="Pratviel39" />. Outre ses performances sportives, sa notoriété et son personnage se sont façonnés aussi autour de son hygiène de vie, pour donner une véritable image d'Épinal. En effet, il refuse toute discipline alimentaire, tout entraînement sérieux et fume beaucoup<ref name="Passamar131">Modèle:Harvsp.</ref>. Son poids passe aux alentours de Modèle:Unité en début de carrière à près de Modèle:Unité en 1958. Il refuse sans doute de signer pour un club australien car il savait que tous ces plaisirs de la vie allaient lui être strictement interdits<ref name="Garcia137">Modèle:Harvsp.</ref>. Lors de la tournée de 1951, les journalistes australiens ont été surpris par ses excès, le [[The Sydney Morning Herald|Modèle:Lang]] titre : Modèle:Citation<ref name="Garcia139">Modèle:Harvsp.</ref>
Modèle:Début citationTout est original chez ce garçon tout rond, auquel un examinateur ignorant de son passé et de ses réelles possibilités ne délivrerait pas le permis d'accès aux vestiaires. Il est vrai qu'à peine la trentaine, il promène à la ville et dans les stades une brioche de quinquagénaire débonnaire. L'amusant est que cette silhouette, que l'on dirait échappée d'un carton de Carrizey, plaît au public. Mais oui ! Malheur au critique qui oserait traiter au sérieux et dénoncer le tour de taille de Puig. Le ventre - ou l'estomac - de ce joueur hilare, c'est son chapeau de prestidigitateur.Modèle:Fin citation
Puig-Aubert est connu aussi pour être un buteur d'une grande précision, qualité qu'il travaille durement en tentant de 150 à 200 coups de pied à chaque entraînement spécifique<ref name="Pratviel97">Modèle:Harvsp.</ref>. Au cours des séances d'entraînement, il s'amuse souvent à tirer du point de corner avec un taux de réussite important<ref name="Pratviel97"/>. Pierre Albaladejo, international français de rugby à XV et grand botteur, affirme que du point de corner, Puig-Aubert peut expédier trois ballons sur cinq entre les poteaux, alors que les autres buteurs en réussissent un sur six ou sept<ref>Le buteur, rugby-nomades.qc.ca, consulté le 10 février 2010.</ref>.
Sa qualité de buteur va de pair avec son souci du détail. Il donne beaucoup d'importance à la position du ballon lors de son coup de pied. Il positionne le ballon droit pour un tir facile afin que celui-ci monte vite. En revanche, pour les tirs lointains, il pose la pointe du ballon vers le buteur afin d'obtenir une ascension douce et progressive. Sa prise d'élan est elle aussi bien calculée : deux pas pour le tir de près, quatre pour les lointains et trois lorsqu'il prend une prise de risque. Il préfère jouer avec un ballon un peu rond et bien gonflé. Il accorde aussi une attention particulière à ses chaussures et à son confort. Il porte des chaussures dures, carrées au bout et légèrement enfoncées à la pointe, qu'il commande auprès d'un cordonnier de Carcassonne au rythme de deux paires par an<ref name="Pratviel97"/>. À la fin de sa carrière dans une interview donnée à un journaliste, il déclare : Modèle:Citation.
Doué avec ses pieds, il l’est aussi avec ses mains et dans le jeu. Doté d’une morphologie particulière<ref group="Note">Il a les pieds carrés, des jambes véloces et de longs bras.</ref>, l’arrière français peut effacer par ses crochets ou accélérations, les défenseurs qui se présentent sur une moitié de terrain<ref name="Pratviel14">Modèle:Harvsp.</ref>. Son adresse acquise dès le plus jeune âge quand il s’amusait à rattraper au vol les boites de conserve du magasin d’alimentation maternel<ref name="Pratviel25">Modèle:Harvsp.</ref>, lui permet de réceptionner les balles hautes qui tentent de le lober<ref name="Pratviel14" />. Dans le jeu de passe, Pipette est capable d’adresser précisément une longue passe à un joueur lancé en pleine course<ref name="Pratviel26">Modèle:Harvsp.</ref>. À ce jeu complet, Puig-Aubert ajoute une touche de panache, de provocation et de facilité qui font de lui une coqueluche du public<ref name="Pratviel15">Modèle:Harvsp.</ref>.
De nombreuses expressions dans le Midi de la France font référence à Pipette<ref name="Pratviel94">Modèle:Harvsp.</ref> :
- « Vas-y Pipette ! », expression équivalente pour le rugby de « vas-y Bobet » ou « vas-y Poulidor » et qui s'adresse au buteur anonyme ;
- « Hé, maladroit, achète les gants de Pipette ! », expression qui vise une personne gauche ;
- « Hé, Pipette, vise le bouchon ! », aux joueurs de pétanque qui tirent une boule ;
- « Tu es le Pipette de la finance ! », à celui qui refuse une transaction juteuse par prudence ;
- « Tu as le panache de Pipette ! », à ceux qui sont capables d'un acte fort.
Postérité
En 1988, il devient le premier joueur de rugby à XIII à être fait chevalier de la Légion d'honneur et est introduit au temple de la renommée du rugby à XIII<ref name="Pratviel124">Modèle:Harvsp.</ref>. Deux stades portent son nom, celui de Pennautier depuis mai 1993 et celui d'Arles-sur-Tech depuis avril 1998<ref name="Pratviel124"/>. Le complexe sportif de Carcassonne où se trouve le stade Albert-Domec porte également son nom<ref name="Pratviel124"/>. En 2000, à l'occasion de son intronisation dans les gloires du sport français, une stèle avec son nom est apposée au stade Pierre-de-Coubertin à Paris<ref name="Pratviel124"/>. La même année, aux abords du stade Albert-Domec de Carcassonne, une statue en bronze de Modèle:Unité pour 170 centimètres de haut est inaugurée en son honneur. Cet hommage est à l'instigation de l'amicale des anciens de l'AS Carcassonne, qui rassemblent Modèle:Unité de dons pour sa réalisation<ref>Puig Aubert: le monument historique, ladepeche.fr, consulté le 28 janvier 2010.</ref>,<ref name="Pratviel126">Modèle:Harvsp.</ref>. Sur la plaque fixée en dessous de la statue, on peut lire :
Champion du monde 1951-1952.
En 2004, Bernard Pratviel, journaliste à La Dépêche du Midi lui consacre le livre Immortel Pipette<ref>PRATVIEL Bernard, crl.midipyrenees.fr, consulté le 28 janvier 2010</ref>. Puig-Aubert donne son nom à la promotion 2005-2008 du Lycée François-Arago de Perpignan où il fut élève<ref>Amicale des anciens d'Arago, anciensdarago.com, consulté le 28 janvier 2010.</ref>. Enfin, le Modèle:Date, pour la célébration des 70 ans de l'AS Carcassonne XIII, il est nommé par les supporters dans l'équipe de légende du club<ref>800 personnes pour les 70 ans de l'ASC XIII, ladepeche.fr, consulté le 28 janvier 2010.</ref>.
Il est évoqué dans le Modèle:198e des 480 souvenirs cités par Georges Perec, dans son texte Je me souviens.
Palmarès
En club
Rugby à XV
- vainqueur du championnat de France en 1944 avec l'USA Perpignan.
Rugby à XIII
- championnat de France :
- 5 fois vainqueur en 1945, 1946, 1950, et 1952 avec l'AS Carcassonne XIII et en 1957 avec le XIII catalan.
- 3 fois finaliste en 1947, 1948 et 1949 avec l'AS Carcassonne XIII.
- coupe de France :
En sélection régionale
- vainqueur de la Coupe Nationale de rugby à XV en 1944<ref>Le Midi Socialiste, 11 avril 1944, p.2, col.4.</ref>, avec la sélection Côte basque-Béarn (au poste d'arrière, pour la dernière édition de l'épreuve)
En équipe nationale
Puig-Aubert participe à une coupe du monde à XIII, celle de 1954 qui a lieu en France, où il atteint la finale en tant que capitaine. Il remporte également trois coupe d'Europe des nations en 1949, 1951 et 1952. Lors de la tournée dans l'hémisphère sud, il s'octroie le Modèle:Lang et la coupe Tattersall en gagnant la série de trois test-matchs face aux Australiens.
Coupe du monde
| scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:22%;" | Édition | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:22%;" | Rang | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:20%;" | Résultats France | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:20%;" | Résultats Puig-Aubert | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:16%;" | Matchs Puig-Aubert |
|---|---|---|---|---|
| France 1954 | Vice-champion du monde | 2 v 1 n 1 d | 2 v 1 n 1 d | 4/4 |
Légende : v = victoire ; n = match nul ; d = défaite.
| Date | Lieu | Adversaire | Résultat | Compétition | Poste | Points | Essais | Pen. | Drops | ||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| sous les couleurs de la France | |||||||||||
| . | Modèle:Date | Parc des Princes, Paris, France | Modèle:NZL-d Nouvelle-Zélande | 22-13 | Coupe du monde | Arrière | 10 | - | 5 | - | |
| . | Modèle:Date | Toulouse, France | Modèle:GBR-d Grande-Bretagne | 13-13 | Coupe du monde | Arrière | 4 | - | 2 | - | |
| . | Modèle:Date | Nantes, France | Modèle:AUS-d Australie | 15-5 | Coupe du monde | Arrière | 6 | - | 3 | - | |
| . | Modèle:Date | Parc des Princes, Paris, France | Modèle:GBR-d Grande-Bretagne | 12-16 | Coupe du monde | Arrière | 6 | - | 3 | - | |
Coupe d'Europe des nations
| scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:35%;" | Édition | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:10%;" | Rang | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:20%;" | Résultats France | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:20%;" | Résultats Puig-Aubert | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:15%;" | Matchs Puig-Aubert |
|---|---|---|---|---|
| 1945-1946 | 2 | 1 v 0 n 1 d | 1 v 0 n 1 d | 2/2 |
| 1946-1947 | 3 | 1 v 0 n 3 d | 1 v 0 n 3 d | 4/4 |
| 1947-1948 | 2 | 2 v n 2 d | 1 v 0 n 1 d | 2/4 |
| 1948-1949 | 1 | 3 v 0 n 1 d | 3 v 0 n 0 d | 3/4 |
| 1947-1948 | 2 | 2 v n 2 d | 1 v 0 n 1 d | 2/4 |
| 1948-1949 | 1 | 3 v 0 n 1 d | 3 v 0 n 0 d | 3/4 |
| 1949-1950 | 4 | 1 v 0 n 2 d | 1 v 0 n 2 d | 3/3 |
| 1950-1951 | 1 | 2 v n 1 d | 2 v 0 n 1 d | 3/3 |
| 1951-1952 | 1 | 2 v n 1 d | 2 v 0 n 1 d | 3/3 |
| 1952-1953 | 4 | 0 v 0 n 3 d | 0 v 0 n 3 d | 3/3 |
| 1953-1954 | 3 | 1 v 0 n 2 d | 0 v 0 n 2 d | 2/3 |
| 1955-1956 | 2 | 1 v 0 n 1 d | 1 v 0 n 0 d | 1/2 |
Légende : v = victoire ; n = match nul ; d = défaite.
Tournée en Australie et Nouvelle-Zélande
| scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:20%;" | Édition | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:25%;" | Adversaire | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:20%;" | Résultats France | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:20%;" | Résultats Puig-Aubert | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:15%;" | Matchs Puig-Aubert |
|---|---|---|---|---|
| 1951 | Australie | 2 v 0 n 1 d | 2 v n 1 d | 3/3 |
| 1951 | Nouvelle-Zélande | 0 v 0 n 1 d | 0 v 0 n 1 d | 1/1 |
Légende : v = victoire ; n = match nul ; d = défaite.
Statistiques
Puig-Aubert est sélectionné 46 fois en équipe de France, ce qui le place en seconde position des joueurs les plus capés derrière Gilbert Benausse et ses 49 sélections, à égalité avec Claude Mantoulan<ref name="Passamar78">Modèle:Harvsp.</ref>. Il est le meilleur réalisateur de l'histoire du XIII de France avec 361 points inscrits<ref>Modèle:Lien brisé, quid.fr, consulté le 10 février 2010.</ref>.
| scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:8%;" | Modèle:Numéro avec majuscule | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:18%;" | Date | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:18%;" | Compétition | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:20%;" | Lieu | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:21%;" | Adversaire | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:15%;" | Score |
|---|---|---|---|---|---|
| 1 | Modèle:Date | Coupe d'Europe | Swinton | Angleterre | défaite 6 – 16 |
| 2 | Modèle:Date | Coupe d'Europe | Bordeaux | Pays de Galles | victoire 19 – 7 |
| 3 | Modèle:Date | Coupe d'Europe | Bordeaux | Angleterre | défaite 0 – 3 |
| 4 | Modèle:Date | Coupe d'Europe | Marseille | Pays de Galles | victoire 14 – 5 |
| 5 | Modèle:Date | Coupe d'Europe | Swansea | Pays de Galles | défaite 15 – 17 |
| 6 | Modèle:Date | Coupe d'Europe | Leeds | Angleterre | défaite 2 – 5 |
| 7 | Modèle:Date | Coupe d'Europe | Huddersfield | Angleterre | défaite 15 – 20 |
| 8 | Modèle:Date | Coupe d'Europe | Bordeaux | Pays de Galles | victoire 29 – 21 |
| 9 | Modèle:Date | Test | Paris | Nouvelle-Zélande | défaite 7 – 11 |
| 10 | Modèle:Date | Test | Bordeaux | Nouvelle-Zélande | victoire 25 – 7 |
| 11 | Modèle:Date | Coupe d'Europe | Swansea | Pays de Galles | victoire 12 – 9 |
| 12 | Modèle:Date | Coupe d'Europe | Wembley | Angleterre | victoire 12 – 5 |
| 13 | Modèle:Date | Coupe d'Europe | Marseille | Pays de Galles | victoire 11 – 0 |
| 14 | Modèle:Date | Coupe d'Europe | Swansea | Pays de Galles | défaite 8 – 16 |
| 15 | Modèle:Date | Coupe d'Europe | Bordeaux | Angleterre | défaite 5 – 13 |
| 16 | Modèle:Date | Coupe d'Europe | Marseille | Autres Nationalités | victoire 8 – 3 |
| 17 | Modèle:Date | Coupe d'Europe | Leeds | Angleterre | défaite 9 – 14 |
| 18 | Modèle:Date | Coupe d'Europe | Bordeaux | Autres Nationalités | victoire 16 – 3 |
| 19 | Modèle:Date | Coupe d'Europe | Marseille | Pays de Galles | victoire 28 – 13 |
| 20 | Modèle:Date | Test | Sydney | Australie | victoire 26 – 15 |
| 21 | Modèle:Date | Test | Brisbane | Australie | défaite 11 – 23 |
| 22 | Modèle:Date | Test | Sydney | Australie | victoire 35 – 14 |
| 23 | Modèle:Date | Test | Auckland | Nouvelle-Zélande | défaite 15 – 16 |
| 24 | Modèle:Date | Coupe d'Europe | Hull | Autres Nationalités | défaite 14 – 17 |
| 25 | Modèle:Date | Coupe d'Europe | Marseille | Angleterre | victoire 42 – 13 |
| 26 | Modèle:Date | Test | Paris | Nouvelle-Zélande | victoire 8 – 3 |
| 27 | Modèle:Date | Test | Bordeaux | Nouvelle-Zélande | victoire 17 – 7 |
| 28 | Modèle:Date | Coupe d'Europe | Bordeaux | Pays de Galles | victoire 20 – 12 |
| 29 | Modèle:Date | Test | Paris | Grande-Bretagne | victoire 22 – 12 |
| 30 | Modèle:Date | Coupe d'Europe | Leeds | Pays de Galles | défaite 16 – 22 |
| 31 | Modèle:Date | Coupe d'Europe | Marseille | Autres Nationalités | défaite 10 – 28 |
| 32 | Modèle:Date | Test | Paris | Australie | défaite 12 – 16 |
| 33 | Modèle:Date | Test | Lyon | Australie | victoire 13 – 5 |
| 34 | Modèle:Date | Coupe d'Europe | Paris | Angleterre | défaite 13 – 15 |
| 35 | Modèle:Date | Test | Lyon | Grande-Bretagne | victoire 28 – 17 |
| 36 | Modèle:Date | Coupe d'Europe | Bordeaux | Autres Nationalités | défaite 10 – 15 |
| 37 | Modèle:Date | Coupe d'Europe | Bradford | Angleterre | défaite 5 – 7 |
| 38 | Modèle:Date | Test | Paris | États-Unis | victoire 31 – 0 |
| 39 | Modèle:Date | Test | Bradford | Grande-Bretagne | défaite 8 – 17 |
| 40 | Modèle:Date | Coupe du monde | Paris | Nouvelle-Zélande | victoire 22 – 13 |
| 41 | Modèle:Date | Coupe du monde | Toulouse | Grande-Bretagne | match nul 13 – 13 |
| 42 | Modèle:Date | Coupe du monde | Nantes | Australie | victoire 15 – 5 |
| 43 | Modèle:Date | Coupe du monde | Paris | Grande-Bretagne | défaite 12 – 16 |
| 44 | Modèle:Date | Test | Toulouse | Nouvelle-Zélande | victoire 24 – 7 |
| 45 | Modèle:Date | Test | Paris | Nouvelle-Zélande | victoire 24 – 3 |
| 46 | Modèle:Date | Coupe d'Europe | Lyon | Angleterre | victoire 23 – 9 |
| scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte;" | Victoire | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte;" | Nul | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte;" | Défaite |
|---|---|---|
| 25 | 1 | 20 |
| 54,5 % | 2 % | 43,5 % |
Notes et références
Notes
Références
Annexes
Bibliographie
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- Modèle:Ouvrage Modèle:Plume
- Marcel Toulzet, Puig Aubert, ambassadeur du sport français, Éditions de l'Enclume, 1957, 70 p.
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