Quibou
Modèle:Infobox Commune de France
Quibou est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>.
Géographie
La commune est en pays saint-lois. Situé à Modèle:Nobr d'altitude, son bourg est à Modèle:Unité à l'ouest de Canisy, à Modèle:Unité au sud-est de Marigny, à Modèle:Unité au sud-ouest de Saint-Lô et à Modèle:Unité à l'est de Coutances<ref>Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.</ref>. Couvrant Modèle:Unité, son territoire était le plus étendu du canton de Canisy.
Le territoire est traversé par la route départementale no 38 reliant Saint-Lô au nord-est à Gavray au sud-ouest. Elle passe au sud du bourg qui y est relié par la Modèle:Nobr menant à l'ouest à Carantilly et au sud à Saint-Martin-de-Bonfossé. La limite nord est marquée par la Modèle:Nobr (ancienne route nationale 172) qui relie Coutances à l'ouest à Saint-Lô à l'est. Du bourg, on y accède par la Modèle:Nobr qui se prolonge au-delà jusqu'à Marigny.
Quibou est dans le bassin de la Vire, par un affluent pour la moitié sud-est, la Joigne, et un sous-affluent pour la moitié nord-ouest, la Terrette (affluent de la Taute). Les cours de l'une et l'autre sont grossis par de courts affluents dont, pour la Joigne, le ruisseau des Bois en limite sud-est et la rivière de Chaussée en limite sud-ouest. Une petite partie nord-ouest est dans le bassin d'un autre affluent de la Taute, le Lozon.
Le point culminant (Modèle:Unité) se situe au nord-ouest, au lieu-dit le Mesnil-Don. Le point le plus bas (Modèle:Unité) correspond à la sortie de la Joigne du territoire, à l'est. La commune est bocagère.
La commune se compose d'un bourg principal (Quibou) et de plusieurs écarts : la Pintelière, la Noraisière, la Bonne Eau, la Chouquerie, la Joignerie, le Buisson, le Bois-Héron, l'Hôtel-Hochu, les Cosnets, la Vauterie, la Grande-Bosquerie, la Petite-Bosquerie, l'Hôtel-Viel, les Hercheries, l'Hôtel Couespel, la Hamonnière, la Coquerie, le Moulin-Vautier, la Guesnonnière, la Fauvelière, l'Hôtel-Noireau, le Foc, la Renondière, l'Hôtel-Drouin, la Forge, le Vage, la Fumelière, la Rainière, le Sault, les Bouillons, les Cinq-Chênes, la Folie, la Voie, la Bazilière, le Hamel, le Moulin-Biard, les Carrières, les Courts Champs, la Bourdonnière, la Huaudière, le Moulin-Lambert, l'Euderie, la Douchardière, la Quellière, le Castillon, la Villette, l'Hôtel-Beaufils, le Cachot, la Cour-Douchin, la Cauvinière, la Conterie, l'Hôtel-Cocagne, la Croix-Lambert, le Mesnil Don, le Vauruel, le Bost, les Martinières, l'Hôtel-Boirot, l'Hôtel-Huault, Saint-Benoît, la Moinerie, Saint-Léger, la Saulnerie, la Joisière, l'Hôtel-Fossard, le Pont à Mazé, la Quesnelle, la Bonhommière, le Grimbert, le Ménage, la Pouchinière, la Tanqueraye, le Feugray, les Fontaines, la Frinvalle, le Grand-Chemin, la Campagne, la Péraudière, le Haut-Val, le Val, le Moulin-Héron, la Grande-Ferronnière, la Petite-Ferronnière, la Croix-au-Doyen, la Goujonnière, la Chevallerie.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Condé-sur-Vire_sapc », sur la commune de Condé-sur-Vire, mise en service en 1968<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Quibou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Lô, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (76 %), terres arables (16,3 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), zones urbanisées (1,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le toponyme est attesté sous la forme Quiebouc en 1056<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il existe deux hypothèses sur l'origine :
- Quibou pourrait désigner à l'origine un endroit où « chie le bouc »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ;
- Quibou, de l'anglo-saxon ceap (« marché, bétail », prononcé kiip) et holt (« colline »)<ref>Contribution à l'étude des établissements saxons en Normandie Louis Guinet - 1967</ref>. Holt devient hout en normand<ref>Les emprunts gallo-romans au germanique: : Volume 44, Louis Guinet - 1982.</ref>.
Le gentilé est Quibois.
Microtoponymie
La moitié des lieux-dits de Quibou sont en Y-ère/-erie, ce sont des habitats relativement tardifs résultant de la forte croissance démographique normande du {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
}}. Ils désignaient la ferme de la famille Y, fondée sur les nouvelles terres obtenues par les grands défrichements. Les essarts prennent le nom des défricheurs, suivi de la désinence -erie ou -ière<ref>Voir Histoire de la Normandie.</ref>. Les autres lieux-dits en (Hôtel / Hamel / Pont )-Y sont des constructions encore plus récentes, ils désignaient un bien de la famille Y.
Histoire
Sous l'Ancien Régime, la paroisse dépendait de la généralité de Caen, de l'élection de Coutances (en 1612/1636, 1677), puis de Saint-Lô (1713), et de la sergenterie de Saint-Gilles<ref group="Note">La sergenterie de Saint-Gilles, qui relevait initialement de l'élection de Coutances, fut en grande partie rattachée à l'élection de Saint-Lô à la fin du {{#switch: ou au début du
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: ou au début du|-| – | ou au début du }}Modèle:S mini- siècle
}}.</ref>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints<ref name=ʺof-municipales-2020ʺ />.
Démographie
Modèle:Population de France/introduction Quibou a compté jusqu'à Modèle:Unité en 1831.
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Économie
Les principales ressources sont :
- pâturages ;
- bovins ;
- entreprise de menuiserie : Izabelle Batiman ;
- entreprise toiture : Espace Toiture ;
- entreprises de maraîchage bio : La Ferme du Panier Vert<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Le Jardin de la Bourdonnière ;
- brasserie de bière biologique Au Brasseur Quibois.
Commerces
La commune dispose d'une boulangerie, d'une épicerie, d'un bar et d'un tabac-presse, marché bio le jeudi, d'un garage automobile.
Lieux et monuments
Église Saint-Rémi
L'église Saint-Rémi ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
}})<ref name="601_CM"/> est un édifice moderne : vitraux de Gaudin, tapisserie et chemin de croix d'Helen Mai ; une des réussites de la reconstruction d'après 1944.
L'église Saint-Rémi de Quibou a été en grande partie détruite durant les combats qui sévirent du Modèle:Date- au Modèle:Date- ; seuls restèrent en place les murs de la nef du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et de la chapelle sud, la base du clocher du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le porche gothique remanié en 1659<ref name="601_CM"/>. Elle a été reconstruite par les architectes Henri Tougard, élève de Paul Bigot et André Cochepain en 1954<ref name="601_CM"/>. Ces derniers ont su tirer parti des éléments restés en place, tout en créant un nouveau chœur au volume extérieur massif qui contraste avec la transparence de la structure intérieure. La reconstruction fut financée par le ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme et la coopérative des églises et édifices religieux sinistrés.
À partir du porche, la nef étroite et sombre s'étend jusqu'au chœur ample et lumineux. Le transept unique est le dernier témoin d'un plan cruciforme abandonné. Au nord, la tour carrée et trapue possède encore sa puissante base ancienne du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans laquelle l'autel secondaire a trouvé place. Quatre piles octogonales en ciment armé, ancrées à plusieurs mètres de profondeur, soutiennent une structure en charpente essentée d'ardoise. La sacristie surmontée d'une tribune, au sud, a conservé en partie la maçonnerie de l'ancienne chapelle latérale. C'est le cas également de la nef, dont les murs portent les traces d'un appareil en opus spicatum. Le vaste chœur moderne est fermé par un mur oriental aveugle en pierres apparentes, au sein desquelles courent quelques assises en arête-de-poisson qui rappellent le passé architectural médiéval de l'église. Le vaste sanctuaire est largement éclairé au nord et au sud par des claustras placées à un mètre du sol. La structure et les couleurs de l'autel et du mobilier s'harmonisent parfaitement avec celles de l'architecture intérieure, dont la rigueur est tempérée par le plafond bleu supporté par des solives rouge sombre.
Les architectes ont choisi le parti de conserver et respecter la forme, les matériaux et les éléments du passé, tout en les faisant dialoguer avec une architecture du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Autres lieux
- Croix de chemin (la croix de l'École, la croix Lambert, la croix au Doyen, la croix du Pont à Mazé).
- Calvaire de mission de la Joignerie (1896).
- Manoir du Gislot<ref name="601_CM"/> ({{#switch: ou début
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: ou début|-| – | ou début }}Modèle:S mini- siècle
}}).
- Ancien presbytère (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name="601_CM"/>.
Activités et manifestations
- Une salle polyvalente située sur la départementale en direction de Dangy.
- Marchés en fête (été et noël)
- Associations culturelles : Animathèque, Quibou Traditions et Patrimoine, Quibou en Fêtes
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
Cartes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)