Sébastien Huyghe
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique
Sébastien Huyghe, né le Modèle:Date de naissance à Béthune (Pas-de-Calais), est un homme politique français.
Biographie
Vie personnelle
Sébastien Huyghe est l'époux de Valérie Debord, députée de Meurthe-et-Moselle de 2007 à 2012 et cadre du parti Les Républicains<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.
Diplômes, études et vie professionnelle
Après voir obtenu son baccalauréat scientifique au lycée privé Saint-Paul de Lille, il s'inscrit à la faculté de droit à Villeneuve-d'Ascq (droit de l'urbanisme et droit des affaires), il complète avec un DESS de gestion à l'IAE de Lille, et intègre ensuite le centre de formation professionnelle notariale de Lille.
En 2019, il est nommé notaire associé à Paris, au sein de la société Douze<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis bénéficie, en 2020, d'un office de notaire créé à Paris<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Parcours politique
Député du Nord
Sébastien Huyghe est élu député le Modèle:Date, pour la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:| }} }} législature (siégeant entre 2002 et 2007), dans la cinquième circonscription du Nord en battant Martine Aubry, candidate du Parti socialiste<ref name=":0" />, dans un fief historique de la gauche (Haubourdin et Seclin).
Issu du parti Démocratie libérale, il rejoint dès sa création l'UMP, tout en étant membre des Réformateurs. En 2004, il est élu pour l'UMP au conseil régional du Nord-Pas-de-Calais mais démissionne en 2008 du fait de son investiture à la candidature à la mairie de Lille. Il est successivement réélu le Modèle:Date avec 50,73 % des voix face à Brigitte Parat (PS)<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis le Modèle:Date, face au député de l'ancienne troisième circonscription du Nord, Alain Cacheux (PS). Bien que l'alternance nationale soit en faveur des socialistes, il conforte alors son implantation dans cet ancien fief de gauche en recueillant 51,43 % des voix, soit son meilleur score en trois élections législatives<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Commissaire à la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) du Modèle:Date au Modèle:Date, il est membre de la commission des Lois de l'Assemblée nationaleModèle:Refnec.
Investi par l'UMP à la tête de la liste d'opposition aux municipales de Lille en Modèle:Date, Sébastien Huyghe remplace dans cette fonction Christian Decocq, jusqu'alors chef de l'opposition municipale à Martine Aubry, qui se désiste à la suite de sa défaite lors des législatives de Modèle:Date. L'autre figure de l'opposition, Jacques Richir, choisit quant à lui de conduire sa propre liste sous l'étiquette du Modem. Huyghe obtient un score de 33,44 % au second tour et est battu par Aubry<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En Modèle:Date-, Sébastien Huyghe quitte le conseil municipal de Lille pour se consacrer à son mandat de député et à sa circonscription<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il est nommé à l'automne 2009 rapporteur du budget de l'administration pénitentiaire et de la protection judiciaire de la jeunesse, mission qu'il continue à mener chaque année, malgré l'alternance de 2012. En 2011, il est par ailleurs nommé porte-parole du groupe UMP sur la réforme de la garde à vue puis rapporteur du projet de loi sur les Modèle:Citation. Le Modèle:Date-, il dépose avec son collègue socialiste Dominique Raimbourg, un rapport d'information intitulé « Sur les moyens de lutte contre la surpopulation carcérale »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il soutient Nicolas Sarkozy pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016<ref>Ludovic Vigogne, « Primaire à droite: la liste des premiers soutiens parlementaires », lopinion.fr, 20 avril 2016.</ref>. Dans le cadre de sa campagne, il est nommé orateur national chargé de la formation professionnelle et de l'apprentissage. Le Modèle:Date-, dans le cadre de l'affaire Fillon, il demande le retrait de la candidature de François Fillon à la présidentielle<ref>Sylvain Chazot, « Le filloniste Pierre Lellouche demande le retrait de François Fillon et le report de la présidentielle », lelab.europe1.fr, Modèle:1er mars 2017.</ref>, considérant Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En Modèle:Date-, Médiapart déclare que son cumul d'indemnités (comme 4 autres députés) en tant que parlementaire et membre de la CNIL est irrégulier selon l'interprétation du journal de l’article 4 de l’ordonnance n° 58-1210 du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La CNIL n'étant pas de cet avis, saisit le secrétariat général du gouvernement en vue d'obtenir un avis juridique sur l'interprétation de la loi organique en question, le Premier ministre saisit alors le Conseil d'État. Ce dernier considère, dans son avis d’assemblée générale du Modèle:Date-, que les indemnités pour participation aux travaux d’organismes extérieurs au Parlement n’étaient pas interdites aux parlementaires, invalidant ainsi la version de Mediapart<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il est réélu député dans la cinquième circonscription du Nord lors des élections législatives de 2017<ref name="MI_1862017">Modèle:Lien web.</ref>. Il est membre de la commission des Lois constitutionnelles, de la Législation et de l'Administration générale de la République à l'Assemblée nationale<ref>Modèle:Lien web</ref>. À nouveau candidat à sa réélection en 2022, il termine quatrième du premier tour et est donc éliminé à l'issue de celui-ci<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>. Il annonce après ce résultat ne pas choisir parmi les deux candidats restants au second tour qui représentent respectivement la Nupes et le Rassemblement national<ref>Modèle:Lien web.</ref>. C'est finalement Victor Catteau, du RN, qui est élu avec Modèle:Nombre des voix<ref name=":1" />.
Porte-parole de l'UMP puis des Républicains
Proche de Jean-François Copé, il est nommé secrétaire national chargé des questions de justice lorsque celui-ci prend la tête de l'UMP. En 2011, il est intégré à la cellule « Riposte », constituée en vue de l'élection présidentielle, et se voit désigné porte-parole officieux du candidat Nicolas Sarkozy. Il est alors particulièrement présent dans les médias pour défendre le Président sortant. En janvier 2013, à la suite de l’accord entre Jean-François Copé et François Fillon qui suit la crise politique du congrès de novembre 2012, il est nommé avec la filloniste Danièle Giazzi délégué général aux fédérations professionnelles<ref>Alexandre Lemarié, « Hortefeux, Ciotti, Morano… L’organigramme complet de la direction de l’UMP », in lemonde.fr, 15 janvier 2013.</ref>.
Le Modèle:Date, il est nommé, par le nouveau président de l'UMP Nicolas Sarkozy, porte-parole du parti, en tandem avec Isabelle Le Callennec<ref>Modèle:Lien brisé, u-m-p.org, 5 décembre 2014.</ref> puis Lydia Guirous à partir du Modèle:Date<ref>Arthur Berdah, « NKM et Wauquiez confirmés dans le nouvel organigramme des Républicains », lefigaro.fr, 2 juin 2015.</ref> pour LR. Cette fonction prend fin le Modèle:Date ; ils sont remplacés par Guillaume Larrivé, Guillaume Peltier, Valérie Debord et Brigitte Kuster<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Deux jours plus tard, il est nommé secrétaire général adjoint du parti, chargé de la formation<ref>« Nominations », republicains.fr, 8 janvier 2016.</ref>.
Il parraine Laurent Wauquiez pour le congrès des Républicains de 2017, scrutin lors duquel est élu le président du parti<ref>Ludovic Vigogne, « La liste des 136 parrains de Laurent Wauquiez », lopinion.fr, 11 octobre 2017.</ref>.
En Modèle:Date-, il remporte la présidence de la fédération Les Républicains du Nord avec plus de 60 % des voix face au sénateur et ancien ministre Marc-Philippe Daubresse<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il est nommé en Modèle:Date- notaire associé par un arrêté du ministère de la Justice, et achète une étude notariale dans le [[12e arrondissement de Paris|Modèle:12e de Paris]]<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il rejoint en octobre de la même année l’équipe dirigeante des Républicains comme membre de la commission de réforme des statuts, après l’élection de Christian Jacob à la présidence du parti<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Lors des élections municipales de Lille en mars 2020, il fait le choix de soutenir la candidate LREM au second tour de l'élection. La position du députée diverge du candidat LR Marc-Philippe Daubresse qui était tête de liste lors de la même élection pour Les Républicains<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Conseiller régional des Hauts-de-France
Candidat aux élections régionales de 2015 en Nord-Pas-de-Calais-Picardie sur la liste de Xavier Bertrand, il devient vice-président du conseil régional, chargé de l'apprentissage. Il démissionne de cette fonction le Modèle:Date-, à la suite de l'application du non-cumul des mandats. Il reste toutefois conseiller régional.
En octobre 2021, il soutient publiquement la candidature de Xavier Bertrand à la primaire fermée des Républicains<ref>France3 Régions.</ref>.
Détail des mandats et fonctions
À l’Assemblée nationale
- Modèle:Date – Modèle:Date : député, élu dans la cinquième circonscription du Nord.
- Modèle:Date – Modèle:Date : député, élu dans la cinquième circonscription du Nord.
- Modèle:Date – Modèle:Date : député, élu dans la cinquième circonscription du Nord.
- Modèle:Date – Modèle:Date : député, élu dans la cinquième circonscription du Nord.
Au niveau local
- Modèle:Date – Modèle:Date : conseiller municipal de La Madeleine.
- Modèle:Date – Modèle:Date : conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais.
- Modèle:Date – Modèle:Date : conseiller municipal de Lille.
- Modèle:Date – Modèle:Date : vice-président du conseil régional des Hauts-de-France.
- Depuis le Modèle:Date : conseiller régional des Hauts-de-France.
Autres fonctions
- Modèle:Date – Modèle:Date : commissaire à la CNIL.
- Modèle:Date – Modèle:Date : membre de Lille Métropole Communauté Urbaine (LMCU).
- Depuis le Modèle:Date : président de la fédération LR du Nord.