Haubourdin
Modèle:Infobox Commune de France
Haubourdin est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.
Géographie
Situation
Haubourdin se situe dans le pays de Weppes, à Modèle:Unité au sud-ouest de Lille. Elle est étendue sur une grande surface avec comme villes limitrophes : Emmerin, Santes, Sequedin, Loos, Hallennes-lez-Haubourdin et Houplin-Ancoisne. Haubourdin se trouve sur le canal de la Deûle.
Communes limitrophes
Géologie
Haubourdin se situe dans les Weppes, la rive droite repose sur une couche d'environ 12 mètres de craie blanche, originaire du Crétacé, tandis que la rive gauche repose sur des sables originaires du Tertiaire<ref>La Géologie de la ville d'Haubourdin par Jules Dujardin</ref>.
Hydrographie
Haubourdin est traversé par la Deûle canalisée dès le milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et élargie à plusieurs reprises, l'aménagement le plus récent datant de 1968 avec la mise au gabarit de 3000 t.
Son parcours dans la commune a également été modifié.
- au cours de la deuxième moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, un coude dans le sud de la commune a été remplacé par un parcours direct. L'ancien tracé subsiste en partie sous le nom de « Vieux canal ».
- Au nord, le canal qui formait la limite communale avec Sequedin a été déplacé pour un parcours direct vers le port de Lille lors de la construction de l'autoroute A 25 de 1961 à 1963. L'ancien parcours remblayé correspond au Mail du bon pêcheur où l'on peut voir une ancienne borne kilométrique et à un chemin qui longe l'autoroute jusqu'à la route de Sequedin.
Une autre voie d'eau sinueuse, la Tortue, qui est une rigole de dessèchement des marais des environs, traverse Haubourdin parallèlement à la rive gauche de la Deûle.
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Deûle à Haubourdin vers 1850 -
Deûle à Haubourdin en 1955 -
Mail du bon pêcheur ancien passage de la Deûle -
Borne sur l’ancien tracé du canal de la Deûle -
Vieux canal à Haubourdin -
La tortue à Haubourdin
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Haubourdin est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lille (partie française) est la quatrième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (68,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (51,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15,8 %), zones agricoles hétérogènes (13,2 %), forêts (6,8 %), terres arables (3,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,9 %), prairies (3,4 %), mines, décharges et chantiers (1,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Haubourdin se compose, sans contestation possible, d'un nom de chef franc, Haribod, suivi du suffixe in, dérivé du mot francique hem : maison, propriété, domaine<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le nom de la ville apparaît pour la première fois sous le nom d'Habordin dans la charte de donation de l’église d’Haubourdin, faite en 1127 par Symon, évêque de Tournai et de Noyon, à Marie, abbesse de l’abbaye de Denain. Ce même nom apparaît sept fois dans d'autres documents du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Dans une charte de 1176 qui délimite les terres, le nom s'est changé en Haburdin, qui apparaît également dans d'autres documents officiels en 1177 et 1190.
En 1240 et 1248, c'est sous le nom d'Habourding que la ville apparaît, en 1247, c'est sous le nom d'Halbourdin que la ville est mentionnée, enfin en 1206 et 1259, c'est sous le nom d'Haubordin. Mais au cours des {{#switch: XIV
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}}, le nom le plus fréquemment utilisé est Habourdin<ref>Étymologie de la ville d'Haubourdin par Jules Dujardin</ref>.
Harbodem en flamand<ref>Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois</ref>.
Histoire
La terre d’Haubourdin relevait du Hainaut jusqu’au Modèle:Date-, date de son érection en vicomté. Elle appartient aux châtelains de Lille du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle
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}}. À ce titre, elle fut possédée par les maisons de Luxembourg, de Bourgogne et de Saint-Pol et par Henri IV qui la vendit à Nicolas du Chastel, seigneur de la Howarderie.
Le dernier vicomte d’Haubourdin fut le marquis de Roquelaure qui mourut sur l’échafaud en 1794. Modèle:Article connexe
Beaupré était un des fiefs féodaux situé sur Haubourdin. Le château Beaupré auquel succède le lycée Beaupré, l'avenue de Beaupré rappellent son existence. Le fief a été détenu par plusieurs familles dont la famille de Fourmestraux des Wazières devenue ensuite des Wazières.
Dans les années suivant la Révolution française, et au début des années 1800, sévissent, entre autres dans le canton d'Haubourdin, des brigands dits chauffeurs (menacent de brûler les pieds pour faire avouer leurs victimes sur les lieux de leurs biens). Parmi les personnes les combattant, hommage est rendu en 1806 à Antoine Brésol, officier de police et juge de paix du canton mort le 9 nivose an 13 (Modèle:Date)<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref> pour les services rendus<ref name=":0" />.
Selon le géologue M Meugy (1852) Haubourdin (et à proximité Emmerin) ont longtemps intensément exploité la tourbe qui s'est lentement autrefois formée dans les vastes marais de l'ancienne vallée alluviale de la Deûle, Modèle:Citation La tourbe se trouve souvent à la surface du sol dans ces localités où elle forme Modèle:Citation En 1850, la tourbe n'est plus exploitée pour le chauffage dans le département du Nord, car l'industrie minière fournit en abondance un charbon vendu à moindre coût<ref name="Meugy1853">Essai de géologie pratique sur la Flandre française, par M Meugy, Membre résident, in Mémoires de la Société royale des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille ; imprimerie L. Danel, 1852 (Livre numérique Google : [1])</ref>.
Haubourdin est desservi par chemin de fer à partir de 1865 sur la ligne de Lille à Béthune.
Haubourdin est également relié à la gare de Lille par la ligne de tramway à chevaux H ouverte en 1879, électrifiée vers 1902. Cette ligne fut l'avant-dernière fermée du réseau de tramway lillois le Modèle:Date- remplacée par une ligne de bus.
Haubourdin a reçu la Croix de guerre 1914-1918 par décret du Modèle:Date- (publié au Journal officiel de la République française le Modèle:Date- (p. 6304). Une nécropole nationale se trouve à Haubourdin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1919, Haubourdin, dont l'économie a beaucoup souffert de l'occupation allemande qui a réquisitionné les usines, voit revenir pour un temps un tramway tiré par un cheval, moyen de déplacement abandonné au début du siècle à la suite de l'électrification<ref>Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 58</ref>.
Le 25 novembre 1926, la ville est secouée par une explosion dans une usine d'amidon qui fait cinq morts et une trentaine de blessés<ref>Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 49</ref>.
Héraldique
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Politique de développement durable
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2005<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - Haubourdin, consultée le 26 octobre 2017</ref>. L'agenda 21 local, validé en 2007<ref name=CERDD>Fiche du CERDD (Centre ressource du développement durable) sur Haubourdin</ref>, engage la commune à restaurer, protéger et gérer la biodiversité. La commune favorise le compostage individuel et met progressivement en place une gestion plus écologique et donc différenciée de ses espaces verts communaux<ref name=CERDD/>. La ville est aussi l'une des villes-test retenues par le ministère chargé de l'écologie et du développement durable avant la mise en place des Atlas de la biodiversité dans les communes (ABC), officiellement annoncés le Modèle:Date-. Ce secteur est également concerné par les risques d'effondrement de cavités liés à la présence de catiches (anciens réseaux de carrières souterraines de craie).
Haubourdin est particulièrement concernée par la protection de l'eau (champs captants menacés de la communauté urbaine de Lille)<ref name=CERDD/>. La commune est classée à risque pour les inondations liées aux débordements des réseaux et des becques et fait partie des 45 communes du PPR de la communauté urbaine de Lille, tel que prescrit le Modèle:Date-<ref>TITRE IV - LA RÉDUCTION DES RISQUES ET DES NUISANCES, PLU de Lille Métropole Rapport de présentation version 8 octobre 2004</ref>.
Tendances politiques et résultats
Modèle:Boîte déroulante/début Élections, municipales, législatives et présidentielles Élections municipales 2001
Élection présidentielle 2002 premier tour
Élection présidentielle 2002 second tour
Élection présidentielle 2007
Élections législatives 2007
Élections municipales 2008
Élections municipales 2014
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Instances judiciaires et administratives
La commune relève du tribunal d'instance de Lille, du tribunal de grande instance de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 38,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 22,1 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 54,27 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En moyenne les ménages haubourdinois ont un revenu annuel de 18 523 €/an (Insee, 1999)
Emploi
Les données sont de l'Insee et datent de 2008<ref>Recensement 2008, Recensement INSEE 2008</ref>.
Général
- Population active totale : 6 650
- Taux d'activité entre 15 et 64 ans : 70,4 % (5 719 personnes)
- Chômeurs : 931
- Taux de chômage : 9,9 %
- Actifs : 70,4 %
- Retraités : 8,7 %
- Jeunes scolarisés : 10,6 %
- Autres personnes sans activité : 10,3 %
Détails
- Agriculteurs : 0 % (0)
- Artisans, commerçants, chefs d'entreprise : 3,7 % (214)
- Cadres, professions intellectuelles : 10,7 % (615)
- Professions intermédiaires : 23,7 % (1 352)
- Employés : 41,4 % (2 371)
- Ouvriers : 34,6 % (1 979)
Entreprises et secteurs d'activité
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville était célèbre pour ses draperies (1532). Les guerres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mirent fin à cette prospérité. Aujourd’hui, Haubourdin, n'est plus chef-lieu de canton depuis 2015.
L'activité industrielle a décliné depuis plusieurs décennies avec, particulièrement, la fermeture en 1989 de l'entreprise de teinturerie textile Sander qui a laissé une friche de Modèle:Unité en voie de requalification en bordure du parc de la Deûle (« La Cantereine») avec construction d'un nouveau quartier et celle de l'usine Lever (savonnerie puis fabrique de détergents) en 2003 ouverte en 1913 qui employa jusqu'à 1700 salariés dont le terrain est resté en 2019 en l'état de friche.
Des entreprises importantes sont encore présentes, notamment Cargill qui a racheté en 2001 l'amidonnerie Cerestar (actuellemnent l'un des plus grands exportateurs de la région ), Auchan Englos dont le siège social est à Haubourdin, Frémaux, Scarna (groupe S), Cuvelier Fauvarque et quelques entreprises de services.
Quelque 11 % des emplois de la ville ont disparu entre 2018 et 2021<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Santé
La commune abrite une maison de retraite, située dans le quartier du petit Belgique, ainsi qu'un EHPAD et qu'un centre de radiologie. Elle abritait auparavant le centre hospitalier Jean de Luxembourg, aujourd'hui détruit.
Lieux et monuments
- Cense à Jean et Louis Grimbèle (1724) (quartier du P'tit Belgique).
- Château Dervaux (quartier de l'Heurtebise).
- École de la Sagesse et la Chapelle (1820).
- Église Saint-Maclou (1867) de Jean Baptiste Cordonnier, père de Louis Marie Cordonnier. La flèche du clocher disparaît en 1940 pour la deuxième fois.
- Nécropole nationale d'Haubourdin.
- Ferme du Bocquiau (1703, mentionnée dès 1466).
La ferme du Bocquiau dépendait du fief féodal des Bosquets qui s'étendait de l'Heurtebise au centre d'Haubourdin. La ferme brûla en 1696 et le bâtiment actuel date de sa reconstruction en 1703 ou de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Exploitée jusqu'en 1935 elle a été cédée par le petit-fils d'un ancien maire d'Haubourdin à la municipalité qui y a aménagé un centre culturel.
-
Ferme du Bocquiau -
Notice historique de la ferme du Bocquiau -
Ferme Bocquiau vue du mail du bon pêcheur
- Hôpital Jean de Luxembourg (1878), nom du seigneur d'Haubourdin au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Lycée Beaupré (1968)
- Mairie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (ancienne demeure privée).
- Maisons bourgeoises de style néo-flamand ou de style éclectique.
- Monastère Sainte-Claire, cette communauté de clarisses, historiquement issue de Lille et ce depuis 1453, s'est installée à Haubourdin en 1931. Le public a le droit de se joindre aux différents offices de la Liturgie des Heures<ref>Site officiel du monastère Sainte-Claire d'Haubourdin</ref>.
- Villa Saint-Gérard (1931), actuellement Centre de Sessions et de Retraites Spirituelles (quartier de l'Heurtebise).
- Ancienne église Saint-Paul.
L’église Saint-Paul située rue Sadi Carnot, près du parvis Saint-Paul qui conserve sa mémoire était destinée aux fidèles du quartier d’Heurtebise. Sa première pierre fut posée le Modèle:Date- et elle fut consacrée en 1925. Elle était propriété, non de la commune, mais de l’évêché à qui incombait l’entretien. Fissurée par un affaissement de terrain, elle fut fermée au culte en 1994 puis démolie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des immeubles ont été construits à son emplacement. Un pilier et une statue conservés témoignent de cet édifice disparu.
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Haubourdin pilier de l’ancienne église Saint-Paul
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Église Saint-Paul sur photo aérienne de 1960
Personnalités liées à la commune
Seigneurs de Beaupré
- André II de Fourmestraux des Wazières, marchand, est seigneur de Beaupré, des Wazières (sur Wambrechies). Il est le fils d'André {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Fourmestraux des Wazières, seigneur du Petit Gellebrouck, des Wazières, bourgeois de Lille, échevin et conseiller de Lille et d'Anne de Kesselers. André II est bourgeois de Lille le Modèle:Date, échevin, rewart (gestion de la police), mayeur de Lille. Anobli par lettres données à Madrid le Modèle:Date par le roi Philippe IV, il passe chevalier le Modèle:Date, son fils aîné étant mort au service du roi d'Espagne, et meurt le Modèle:Date. Il prend pour femme à Lille le Modèle:Date Jeanne Deliot, fille de Guillaume et d'Antoinette du Hot. L'épouse meurt le Modèle:Date<ref name=":1325">Modèle:Article.</ref>.
- Jean André François de Wazières, chevalier, succède à son grand-père André II dans la seigneurie de Beaupré. Il est le fils de Jean André de Fourmestraux des Wazières, écuyer puis chevalier, seigneur du Vert-Bois à Bondues, des Wazières, bourgeois de Lille, autorisé à s'appeler de Wazières et de Marie de Kessel. Jean André François nait à Lille le Modèle:Date, devient capitaine de cavalerie espagnole, bourgeois de Lille sur requête le Modèle:Date, échevin, mayeur, rewart de Lille. Il épouse dans l'église Saint-Michel de Gand le Modèle:Date Marie Jeanne Henriette de Vicq, fille de Charles Philippe, chevalier, receveur général de Flandre, et de Marie Madeleine de Béry, morte veuve à Haubourdin le Modèle:Date<ref name=":13252">Modèle:Article.</ref>.
- Eugène Hyacinthe de Wazières (1672-1709), écuyer, seigneur de la Volandre, succède à son père Jean André François dans la seigneurie de Beaupré. Dit le vicomte de Saint-Georges, il nait à Gand en juillet 1672 (baptisé le Modèle:Date), devient capitaine au régiment d'Humières, bourgeois de Lille le Modèle:Date, et meurt le Modèle:Date. Il prend pour femme à Lille le Modèle:Date Françoise de Lannoy, fille de Jean Baptiste, chevalier, seigneur des Pretz, de Salomé, et d'Henriette de Tramecourt, née à Lille en août 1677 (baptisée le Modèle:Date). Il épouse ensuite à Lille le Modèle:Date Marie Barbe Biscop, morte à Lille le Modèle:Date<ref name=":132522">Modèle:Article.</ref>.
- Dominique Joseph de Wazières (1720-1813), écuyer, seigneur de Ternhoute, suit son frère Eugène Hippolyte dans la seigneurie de Beaupré. Il en est le dernier seigneur. Il nait à Lille en avril 1720 (baptisé le Modèle:Date, devient capitaine d'infanterie, bourgeois de Lille le Modèle:Date, député de la noblesse de la province et meurt à Lille le Modèle:Date, à 93 ans. Il se marie à Lille le Modèle:Date avec Louise Philippine Joseph Aimée Marie Zannequin, fille de Joseph Louis, écuyer, seigneur d'Opschotte, et de Marie Anne Thérèse de Prevost de Basserode, née à Lille en mai 1740 (baptisée le Modèle:Date) et morte à Lille le Modèle:Date. Il prend ensuite alliance le Modèle:Date avec Louise Gabrielle de Clermont-Tonnerre (Maison de Clermont-Tonnerre), fille de Charles Louis Joseph et de Marie Angélique Thérèse de Lameth (Famille de Lameth), née à Amiens vers 1754. Sans postérité<ref name=":132522" />.
Autres personnalités
- Jean de Luxembourg (1400-1466), seigneur d'Haubourdin.
- Adalbert d'Hespel (1806-1858), homme politique, adjoint au maire, conseiller général du Nord, représentant à l'Assemblée législative.
- Octave-Joseph d'Hespel (1827-1885), homme politique, fils du précédent.
- Jean Baptiste Cordonnier (1820-1902), architecte.
- Louis Marie Cordonnier (1854-1940), architecte, fils du précédent.
- François Guermonprez (1849-1932), médecin.
- Auguste Potié (1858-1939), homme politique, ancien maire, président du conseil général du Nord, sénateur.
- Edouard Agnius (1874-1900), missionnaire en Mandchourie, massacré pendant la révolte des Boxers.
- Jean-Baptiste Molinié (1880-1971) général de brigade, il défendit la ville lors de la bataille de la poche de Lille (1940).
- Joseph-Henri Louwyck (1886-1983), écrivain.
- Pierre Dame (1887-1940), général de brigade, il défendit la ville lors de la bataille de la poche de Lille (1940).
- Alphonse Juin (1888-1967), général de brigade, il défendit la ville lors de la bataille de la poche de Lille (1940).
- Jacques Vandier (1904-1973), égyptologue français.
- Dorothée Piatek (née en 1969), auteure de littérature d'enfance et de jeunesse.
- Rudy Guiblesi (né en 1980), footballeur.
- Morgane Ribout (née en 1988), judokate française, championne du monde 2007 (-57 kg), elle commença le judo au club d'Haubourdin.
Divers
De nombreuses associations sont hébergées à Haubourdin, notamment les clubs de Handball, de GRS, de tir, de football, de judo, de basketball, etc.
Haubourdin est aussi connue pour l'église catholique romaine, elle est la ville principale du doyenné des Weppes.
Jumelages
Modèle:Jumelage
Modèle:Jumelage
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens
- Lille Métropole - Communauté urbaine de Lille
- Haubourdin sur le site de l'Institut géographique national