Wambrechies

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Modèle:Infobox Commune de France

Wambrechies est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.

Géographie

Situation

Wambrechies fait partie de l'agglomération lilloise. Elle est située à Modèle:Unité au nord de Lille. La ville est parcourue par le cours de la Deûle, rivière canalisée.

Modèle:Multiple image

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,9 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Roubaix », sur la commune de Roubaix, mise en service en 1965<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Wambrechies est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lille (partie française) est la quatrième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,5 %), zones urbanisées (17,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Wemmersijs en flamand<ref>Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois</ref>.

Wenebercis (1105-13), Wenesberchies (1144), Wenebrechies (1174), Wenebrecies (1211), Waneberchies (1236)<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Tome 2 - Formations non-romanes.</ref>.

Histoire

Fichier:Portwambrechiesoppose.jpg
La Deûle, vue depuis le pont de la rue de la distillerie.

À l'origine et jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle environ, le nom s'écrit Wenesbrechies. L’existence d’une paroisse y est attestée dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais la cité de Wambrechies est mentionnée pour la première fois en 1110, dans l’acte de donation de l’autel au chapitre de la collégiale Saint-Pierre de Lille par l’évêque de Tournai. Le premier document qui cite le nom de Wambrechies sous sa forme actuelle date de 1287 (document émanant de l'abbaye de Marquette). Wambrechies était renommée, du temps de Buzelin<ref group="Note">Jean Buzelin ou Johannes Buzelinus, auteur de Annales Gallo-Flandriae, 1624, (cf.: [1])</ref>, par ses belles eaux et ses gras pâturages. Ce bourg appartenait en partie au marquis de Haynin ; il fut brûlé dans les troubles de Flandre, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À la fin du siècle suivant, diverses industries font leur apparition notamment dans le textile (filature de lin, corderie, fabrique de bleu de Prusse) mais aussi dans l'agroalimentaire (fabrique d'huile, de vinaigre, de fécule, de chicorée, de genièvre, de bière). Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle furent édifiés les principaux monuments actuels de la ville (château de Robersart, église Saint-Vaast, office du tourisme). Wambrechies va connaître son essor industriel notamment avec la linière Vandenbosch<ref>Jean Vandenbosch, ingénieur IDN (École centrale de Lille) diplômé en 1882, établit une filature de lin, chanvre et étoupes à Wambrechies et Lomme-lez-Lille, construites de 1896 à 1902, et devient ensuite propriétaire de la filature du Paulu à Varengeville-sur-Mer, près de Saint-Martin-de-Boscherville. Modèle:Lien web.</ref> fondée en 1902 ; située sur la rive droite de la Deûle, elle fut la plus grosse filature de lin de Wambrechies du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et est un constituant de la société Linière de Wambrechies créée en 1922.

La première communauté du Nord du mouvement Emmaüs ouvre à Wambrechies en 1954, il s'agit d'une des premières en France. Elle est directement liée à l'action de Jean Deroubaix, appelé plus tard « le capitaine Jean », industriel de Ronchin qui entend l'appel au secours de l'abbé Pierre du Modèle:Date-, gagne Paris au lieu de se rendre aux sports d'hiver comme prévu, constate le formidable élan de solidarité suscité par le cri sur les ondes et décide de faire quelque chose dans le Nord. Recherchant un terrain, il se voit proposer par l'armée l'achat d'un fort déclassé de la Redoute à Wambrechies. Le site n'est qu'un amas de terre, d'herbes folles, de buissons, avec des blockhaus demi-enterrés et de la boue lorsqu'il pleut. Les premiers occupants, à partir du Modèle:Date-, campent sous la tente ou sur de la paille dans les blockhaus puis le site se pérennise, se développe sur plus de 15 hectares, construit en dur, se modernise, ouvre un magasin de revente des objets récupérés, devient une véritable entreprise de récupération, remise en état, revente, qui fait vivre autour de 60 personnes<ref>Jean-Marc Petit, « Une cité de l'espérance dans un champ de boue », dans Cent ans de vie dans la région, tome 3 : 1939-1958, La Voix du Nord éditions, hors série du 17 juin 1999, p. 88-89.</ref>.

Dans le milieu des années 1980, la Deûle fut élargie pour permettre le passage de péniches au grand gabarit. Ces travaux furent à l'origine du renouveau actuel du centre-ville.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Instances judiciaires et administ Parmi ceux-ci, ratives

La commune relève du tribunal d'instance de Lille, du tribunal de grande instance de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 35,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 24,4 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,98 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Activité économique et vie locale

Activité économique

Fichier:Capitainerie.jpg
La capitainerie a été inaugurée en 2006

Par sa situation géographique sur la Deûle et à la limite nord de l'agglomération lilloise, bien desservie par la rocade Nord-Ouest à sa frontière sud, son activité économique est à la fois marquée par

  • l'activité rurale avec nombre d'établissements agricoles (céréales, pommes de terre, horticulture),
  • les entreprises avec cinq zones d'activité :
    1. Eco Park ;
    2. Le village des voiles ;
    3. Le parc du chat ;
    4. Le Synergie Park du moulin ;
    5. La Becquerelle,
  • une zone portuaire et un port de plaisance sur la Deûle aménagée.

Chaque dimanche, un marché local se tient sur l'avenue de Robersart.

Vie locale

Près d'une centaine d'associations (sportives, économiques, caritatives, touristiques, historiques ou de loisirs) sont actives sur la commune<ref>http://www.wambrechies.fr/Services-en-ligne/Annuaire-des-associations</ref>.

Associations sportives

  • Athlétisme : Athlétique Club de Wambrechies
  • Badminton : Badminton Wambrechies Marquette
  • Basket : Jeunesse de Wambrechies Basket
  • Cyclisme : ECWM (Espoir Cycliste Wambrechies Marquette)<ref>Modèle:Lien web.</ref>
  • Danse : De Klompjes (association de danses folkloriques flamandes), Pointes & Jazz (danse classique et modern'jazz)
  • Football : FCW (Football Club Wambrechies)
  • GRS : Gym Club de Wambrechies
  • Handball :
  • Pétanque : La boule de Wambrechies
  • Taekwondo :
  • Tennis : Tennis Club de Wambrechies
  • Tennis de table : CAFP Wambrechies<ref>http://cafp.wambrechies.free.fr/</ref>.
  • Yoga :

Associations à caractère social

  • International : Pérou Peuples Jeunes (PPJ) soutien de projets dans les bidonvilles du Pérou
  • Réfugiés : Wambrechies Entraide Réfugiés (WER) soutien et accompagnement local des demandeurs d'asile

Associations de culture et loisirs

  • Bibliothèque associative
  • Chorale :
  • Danse : De Klompjes (association de danses folkloriques flamandes)
  • Généalogie : G.G.R.N. : Groupement Généalogique de la Région du Nord<ref>Modèle:Lien web.</ref>
  • Jardinage / Agro-écologie : Les Cultivateurs de Liens
  • Jeux de Rôle : Les irrécupérables du jeu de rôle
  • Photographie :
  • Scoutisme :
  • Théâtre :

Associations économiques et touristiques

  • Commerçants : Wambrechies Action Commerce

Associations historiques

  • Anciens combattants : Union nationale des combattants
  • Patrimoine : Sauvegarde du Château de Robersart et Wambrechies Historique, Amis du Genièvre, Livre et Typographie

Associations scolaires

  • Parents d'élèves : parents d'élèves du groupe scolaire Pasteur/Ségur,

Une braderie traditionnelle a lieu à l'occasion des Fêtes de Robersart, le week-end de Pentecôte. Comme dans beaucoup de communes du Nord de la France, la Fête des allumoirs, en octobre, annonce la diminution des jours par un défilé nocturne de toute la population portant des allumoirs pour éclairer la nuit.

Tous les deux ans, les années paires, ont lieu, en septembre, les Rencontres des Activités et des Associations pour présenter le tissu associatif wambrecitain.

Lieux et monuments

L'hôtel de ville

Fichier:Hotel de ville de Wambrechies.jpg
Hôtel de ville, construit en 1868 et il a hébergé l'Office du tourisme du Val de Deûle.

Construit en 1868, de style néoflamand du Second Empire, ce bâtiment est situé sur la place centrale de Wambrechies. Ancien hôtel de ville, il a hébergé l'Office du tourisme. Sa façade en pas de moineau, est construite en briques de couleurs. Les armoiries du Vicomte et de Napoléon III sont apposées sur la façade. Le beffroi mesure 27 mètres et abritait un pigonnier et le chemin de ronde qui permettait d'observer les alentours.

Le château de Robersart

Fichier:Château de Robersart (Wambrechies) - vue depuis le Parc de Robersart.jpg
Le château de Robersart vu depuis le Parc de Robersart

Le site du château, dans le centre-ville de Wambrechies, a été le lieu de résidence des seigneurs de la ville dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À l'origine, il s'agit du château de Leuringhien bâti au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le château est un bâtiment en forme de “U” de style Renaissance. Le terrain mouvant en proximité de la Deûle provoqua le pourrissement des pilotis et l’effondrement total de ce dernier au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1760, Louis Joseph de Broide, seigneur de Wambrechies, a commandé sa reconstruction.

Deux générations plus tard, en 1810, le vicomte de Quiévy, figure historique de Wambrechies, rachète le château afin de clore une succession compliquée. Maire de la commune pendant presque quarante ans, il procède à de nombreux aménagements.

À partir de 1866, la comtesse Juliette de Robersart, nièce du Vicomte Obert de Quiévy, hérite du domaine et devient la dernière châtelaine de Wambrechies. Délaissé, le château se dégrade : l’avancée de style Renaissance finit même par s’effondrer en 1900, année de la mort de Juliette. Le notaire Valois, ami et exécuteur testamentaire de la comtesse, finit par léguer officiellement la demeure à la paroisse de Wambrechies en 1926.

Avec la loi sur la laïcité de Jules Ferry, l’école libre de garçons s’y est aussi installée vers 1908 jusqu'en 1959. Les douves sont comblées pour garantir la sécurité des enfants. La toiture est refaite en 1950. En 1971, une équipe de jeunes Wambrecitains, soutenue par l’association Sauvegarde du Château de Robersart, recreuse les douves. La paroisse cède le château à la municipalité en 1982 pour un franc symbolique et dès 1983, des travaux de restauration commencent : des pieux en béton enfoncés à quinze mètres de profondeur stabilisent le bâtiment. L’aile gauche est rénovée en 1992. En 1997, une explosion au gaz endommage à nouveau fortement l’aile droite, obligeant à la reconstruire entièrement avec un léger agrandissement en 1988 et 1999. À partir de 1998, une partie des locaux a été attribuée au musée de la Poupée et du Jouet ancien.

Le musée de la Poupée et du Jouet ancien

Musée de la Poupée et du Jouet Ancien de Wambrechies Il est hébergé depuis 1998 dans le château de Robersart. En 2005, Noëlle Louly fait donation de sept cents poupées d’art au musée.

L'église Saint-Vaast

Modèle:Article détaillé

L'ancienne église

Cette église du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle était une hallekerque, courante en Flandres, à 3 nefs avec un clocher massif trapu (voir Saint-Vincent de Marcq-en-Barœul). Elle fut incendiée le Modèle:Date-, pendant les guerres de religion, par les Hurlus de la garnison protestante de Menin. L'église fut rebâtie et restaurée de nombreuses fois.

Fichier:Wambrechies Cathedrale.jpg
L'église de Wambrechies

L'église actuelle

En 1852, le vicomte Martel Henri Obert de Quévy, maire, décida de reconstruire une nouvelle église. Ce fut l'occasion d'une refonte complète du centre-ville et de l'hôtel de ville. En 1859, l'architecte lillois Charles Leroy fut désigné pour bâtir ce nouvel édifice (il sera aussi l'architecte de la cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille à Lille). Le chantier se déroula de 1859 à 1868. Le Modèle:Date-, l'église fut consacrée et dédiée à saint Vaast. De style néogothique, son plan est simple : une nef avec deux bas-côtés. L'entrée est surmontée d'un clocher couronné d'une flèche (aujourd'hui disparue) dont quatre petites flèches marquent les angles. La façade est soulignée par trois arcades en ogive profonde ; au-dessus une rosace surmontée d'une galerie et de l'étage immense, réservé aux cloches. L'intérieur, dont la nef est divisée en trois niveaux (grandes arcades, tribunes, fenêtres hautes), est orné de boiseries sculptées recouvrant les murs des bas-côtés. Dans la nuit du Modèle:Date-, la flèche du clocher s'écroula sur la place après avoir été déboulonnée par les Allemands, celle-ci faisant obstacle aux décollages des avions de l'aérodrome de Bondues. Elle ne fut pas reconstruite. Depuis 2004, une restauration complète de l'extérieur et des vitraux était en cours. Cette restauration est achevée et a donné lieu à une inauguration le Modèle:Date- par un concert en l'Église et par son illumination.

Les petits édifices religieux

Répartis sur l'ensemble du territoire de la commune, plusieurs petits édifices religieux témoignent de la spiritualité catholique des habitants.

  • Le calvaire Saint-Jacques - il est édifié en 1830 en remplacement d'une ancienne croix de grès détruite pendant la révolution française.  Il est restauré en 1999.
  • La grotte Notre-Dame de Lourdes - Elle est édifiée en 1958.
  • La chapelle Notre-Dame de Grâce -  aussi nommée "chapelle du Cliquennois". De style néo-classique, elle est édifiée en 1834 par la famille Delattre.
  • La chapelle Notre-Dame de Lourdes - aussi nommée "chapelle du Bihamel" ou encore "Chapelle Coekelaer" du nom du cultivateur et marchand de lait, ancien conseiller municipal, qui l'a fait édifier en 1920.
  • La chapelle Notre-Dame des Moissons - Construite en 1961, la statue de Vierge à L'enfant qu'elle contient provient de l'ancienne chapelle du château de Robersart.
  • La chapelle Notre-Dame des Sept Douleurs - édifiée en 1857 par le Vicomte Obert en mémoire de son épouse.
  • La chapelle Notre-Dame de la Treille - aussi nommée "chapelle Catry",  elle est édifiée en 1855 en mémoire de Jean-Baptiste Désiré Catry, ancien maire de la commune.  Détruite pendant la première guerre mondiale, elle est reconstruite en 1920
  • La chapelle Sainte Anne - Aussi nommée "chapelle de la Vigne" , car située au hameau de la Vigne, elle a été édifiée en 1890. Une première chapelle aurait été édifiée au même emplacement en 1502. Longtemps laissée à l'abandon à la suite de deux accidents de circulation (elle est située à un croisement de routes ou chemins), sa rénovation est en cours en 2021, à la fois par ses propriétaires et par les habitants du hameau. Elle contenait initialement une statue en bois polychrome de Sainte Anne datant sans doute du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et un crucifix du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les deux objets étant désormais en lieu sûr<ref>La Voix du Nord du Modèle:Date, rubrique Marcq-Lambersart et la Métropole, p. A.</ref>.
  • La chapelle Sainte Thérèse - Aussi nommée "chapelle de la Vierge au Sourire" - elle a été édifiée en 1956

La distillerie de genièvre Claeyssens

Fichier:Wambrechies distillerie.JPG
Fichier:Jielbeaumadier genievre wambrechies 2010.jpg

Occupé depuis 1517, le site était au départ un simple moulin à eau, aux multiples fonctions (moulin à blé, moulin à drap, scierie de bois du Brésil…). En 1789, Guillaume Claeyssens arrive à Wambrechies et fonde une huilerie sur le site. Dans des bâtiments des {{#switch: e

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXIX

}}s, classés monuments historiques, la distillerie Claeyssens commence en 1817 à fabriquer, selon une méthode ancestrale, un alcool de grains (seigle et orge maltée) de qualité et réputé qui a pris le nom de la commune : le genièvre. C'est aussi l'une des rares distilleries de genièvre d'Europe. La distillerie est toujours en activité et se visite. Parmi les bâtiments de la distillerie, mais situé à l'écart, une malterie est également inscrite aux monuments historiques.

La filature de lin La Linière de Wambrechies

Construite de 1925 à 1927 par l'architecte André Granet, elle met en œuvre la technique alors nouvelle du béton armé qui permet de réaliser six plateaux de Modèle:Unité. La tour centrale abrite le château d'eau et les dynamos. Désaffecté, le bâtiment est inscrit aux monuments historiques en 2000.

Le port de plaisance

Fichier:Portwambrechies.jpg
Le port à proximité du château
Fichier:Wambrechies port de plaisance fluvial.jpg
Le port fluvial de Wambrechies

En raison de l'élargissement de la Deûle nécessaire pour la circulation de péniches à grand gabarit, un pont fixe remplaça le vieux pont-levis en juillet 1984. Quelques années plus tard, l'aménagement en fit un petit port de plaisance. La capitainerie a été inaugurée en 2006.

Le tramway touristique de la vallée de la Deûle

Le tramway touristique de la vallée de la Deûle est Créée et animée par l'Amitram (association loi 1901), la ligne de tramways anciens a le projet de relier Lille et Quesnoy-sur-Deûle. La ligne parcourt aujourd'hui Marquette-Wambrechies.

Le château du Cliquenois

Le hameau du Cliquennois est situé à l'extrémité Sud-Ouest de la commune de Wambrechies, vers Lompret. Le château semble dater du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En briques et en pierres, son architecture rappelle celle qui fleurit à Lille après la conquête de Louis XIV. En 1480 meurt Jean d'Ostende, seigneur de Marcot et de l'Épinette à Wambrechies, puis seigneur du Cliquenois.

Fichier:Hommagewambrechies.jpg
La rue du Quesnoy : hommage aux anciens combattants
Fichier:Wambrechiesvillefleurie.jpg
Wambrechies, ville fleurie

Le fort du Vert Galant

Ce fort fut bâti en 1879 par le Général Séré de Rivières<ref>Voir le</ref>.

C'est en ce lieu que furent fusillés par les Allemands quatre-vingt-douze antinazis entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-. Trente-cinq le furent dans la seule journée du Modèle:Date-<ref group=Note>dont Michel Brûlé et Joseph Hentgès</ref>,<ref>Qui étaient les 35 patriotes fusillés au fort du Vert Galant, le 14 avril 1942 ?, Isabelle Pétillon, 3 avril 2017</ref>.

Le fort a été racheté en 2009 par la ville de Wambrechies pour en faire un site d'animations culturelles inauguré en 2013<ref>Voir le Site de la mairie</ref>.

La pharmacie Roye-Caenevet

Modèle:Article détaillé Inscrite sur la liste complémentaire des monuments historiques, la pharmacie située sur la place centrale (place du Général de Gaulle) date de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et a gardé tout son aménagement d'origine en boiseries, sa porte en vitrail et une collection importante de pots de pharmacie. La pharmacie Roye-Caenevet est toujours en activité, mais en Modèle:Date-, elle fut déménagée dans la maison voisine grâce à d'importants travaux afin de devenir une pharmacie neuve et moderne participant au rayonnement du centre-ville Wambrecitain. L'ancienne bâtisse deviendra par la suite un musée consacré aux pratiques pharmaceutiques.

L'officine avec son décor de boiseries et sa porte en verre gravé, les vitraux de la cage d'escalier et de la salle à manger sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref name=":0">Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Le musée des pompiers

Pendant des années, un musée des pompiers fut abrité dans l'ancienne caserne des pompiers, au pied de l'église. En 2005, il dut déménager à Saint-Étienne, ce bâtiment devant être détruit pour le réaménagement de la place centrale de Wambrechies.

Le cimetière allemand

Ce cimetière est implanté sur le site de la Dacquerie, promontoire pour l'armée allemande pendant la Première Guerre mondiale. On y trouve un tilleul qui servait d'observatoire sur le front. Il comporte 2655 soldats de confessions différentes et une stèle avec une inscription bilingue.

Personnalités liées à la commune

Seigneurs de Wambrechies

On trouve successivement :

  • aux {{#switch: XIII
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   {{#switch: XIII
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}}

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 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}, la famille de Wambrechies ;

Catherine de la Tannerie, sa sœur cadette, en héritant, vient donc son époux, Jean du Metz ; ce sont leurs enfants qui ont pris le nom de Croix<ref>http://genescan.free.fr/famille/deletannerie/original/deLaTannerie_14.html</ref> : ainsi vous trouvez ensuite leur fils cadet Bauduin de Croix puis le fils aîné de celui-ci, Gérard de Croix, seigneur dudit lieu ; il est l'époux d’Adrienne van der Grach, qui lui donne plusieurs enfants dont Daniel qui leur succèdera. Mais avec sa sœur Claire, ils seront les derniers de cette Maison à Wambrechies.
Croix porte : « d'argent, à la croix d'azur » tandis que du Metz, dite "de Croix" porte : « écartelé, en 1 et 4, d'or, au franc canton de gueules » (qui est du Metz), en 2 et 3, d'argent, à la croix d'azur (qui est de Croix). Cet écartelé est celui d'Isabelle ou Mathilde de Croix héritière de Croix et de Flers, épouse en secondes noces Guillaume, seigneur du Metz ; celui-ci abandonnera ensuite son nom au bénéfice de celui de Croix du Metz, écartelant ses armes de celles de Croix. (sceaux 1404, Archives du Nord Capellenie de Lille Demay n° 1327 et sceau 1428 Cour Amoureuse n° 340) ;
  • Claire de Croix, Dame de Wambrechies, de Lesquin et la Motte, épouse v. 1526 à Lille, Philippe de Haynin et lui apporte la seigneurie de Wambrechies qui restera deux siècles et demi dans la maison de Haynin.
  • Louis Joseph de Broide, fils d'Henri de Broide, seigneur de Gondecourt, Beauffremez, Hellemmes, Escobecques, et de Marie Jeanne Fauconnier (1638-1707), est chevalier, seigneur d'Escobecques, Wambrechies, Pérenchies; baptisé à Lille le Modèle:Date, il meurt à Lille le Modèle:Date, célibataire<ref name=":1">Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises », tome 1, dans Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, tome 12, 1906-1909, p. 24-25, lire en ligne.</ref>.

Fief des Wazières

À côté de la seigneurie de Wambrechies, principale seigneurie de la paroisse, existaient plusieurs fiefs secondaires dont le détenteur pouvait également se qualifier de seigneur. Ce fut le cas du fief des Wazières qui va être détenu sur une longue période par les descendants de la famille de Fourmestraux, bourgeois de Lille.

  • André {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Fourmestraux des Wazières, du nom de son fief de Wambrechies, est le fils de Jean de Fourmestraux, bourgeois de Lille et de Philipotte Delobel. André est seigneur du Petit Gellebrouck et des Wazières, bourgeois de Lille le Modèle:Date sur requête, échevin et conseiller de Lille. Il meurt le Modèle:Date. Il a épousé Anne de Kesselers, morte le Modèle:Date, fille de Georges et d'Helwige van Asbuch<ref name=":1325">Modèle:Article.</ref>.
  • André II de Fourmestraux des Wazières, marchand, succède à son père André {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} dans la seigneurie des Wazières. Il est également seigneur de Beaupré sur Haubourdin. André II est bourgeois de Lille le Modèle:Date, échevin, rewart (gestion de l'ordre en ville), mayeur de Lille. Anobli par lettres données à Madrid le Modèle:Date, il passe chevalier le Modèle:Date et meurt le Modèle:Date. Il prend pour femme à Lille le Modèle:Date Jeanne Deliot, fille de Guillaume et d'Antoinette du Hot. L'épouse meurt le Modèle:Date<ref name=":13252">Modèle:Article.</ref>.
  • Jean André de Fourmestraux des Wazières (1612-1677), écuyer, succède à son père André II dans la seigneurie des Wazières. Il détient également la seigneurie du Vert-Bois à Bondues. Jean André nait à Lille en août 1612 (baptisé le Modèle:Date), accède à la bourgeoisie de Lille le Modèle:Date, est créé chevalier en décembre 1641. Il obtient le Modèle:Date la permission de s'appeler des Wazières , nom qui devient ensuite de Wazières. Il fait construire le château du Vert-Bois. à Bondues. Il meurt à Lille le Modèle:Date. Il épouse à Lille le Modèle:Date Marie de Kessel, fille de Philippe, chevalier, seigneur de Milleville, et de Madeleine d'Appeltern. Marie de Kessel meurt le Modèle:Date. Le couple est inhumé dans la chapelle des Frères mineurs de Lille<ref name=":13253">Modèle:Article.</ref>.

Autres personnalités

  • Joseph Hentgès (1875-1942), militant communiste, syndicaliste et résistant français fusillé au fort du Vert Galant.
  • Michel Brulé (1914-1942), militant communiste et résistant fusillé au fort du Vert Galant.
  • Marie-Christine Debourse (1951-), ancienne championne et détentrice des records de France du saut en hauteur et du pentathlon.

Jumelages

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

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