Saint-Crépin (Hautes-Alpes)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Crépin est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Géographie
Saint-Crépin est une commune du Grand Briançonnais, située dans l'ancienne province du Dauphiné, adhérente à la communauté de communes du Guillestrois. Elle fait partie de l'aire de la langue d'oc, occitan, tout comme certaines vallées italiennes voisines.
Localisation
La commune se situe à l'ouest du parc naturel régional du Queyras dont elle est limitrophe, en aval du Briançonnais. Elle occupe le bassin versant du torrent de Pra Reboul qui naît sur les flancs occidentaux du pic du Béal Traversier (Modèle:Unité), « à cheval » sur Saint-Crépin et Arvieux, et se jette dans la Durance.
Géologie et relief
Saint-Crépin se trouve sur le socle cristallin du massif des Écrins.
La partie septentrionale qui est la partie haute du territoire communal, est délimitée par une ligne de crête allant de la crête de l'Alp Gaston à la crête de Chalanches, comportant plusieurs sommets le plus haut,le Béal Traversier ou Trémout atteigant 2910 mètres sur la crête de Platégou,et entrecoupée par le ruisseau de Pra Reboul. La grande partie est composée de rochers.
La partie méridionale ou basse du territoire, est très boisée. Les Bois Noir, Bois des Orgiers et Bois Durat occupent la majeure partie des hauteurs de la vallée de la Durance.
La commune possède plusieurs forêts dont la plus importante se situe au nord-est du village ; les autres forêts se trouvent : deux au nord, une jouxtant le village à l'est et une autre « à cheval » sur Saint-Crépin et Eygliers, occupant la presque totalité du vallon du torrent de Guillermain<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Hydrographie
Le réseau hydrologique communal est dense, faisant de Saint-Crépin une commune verte et boisée.
La Durance traverse la partie occidentale de Saint-Crépin. Durant cette traversée, elle reçoit les eaux de plusieurs affluents, les principaux étant :
- Torrent de Pra Reboul<ref>Modèle:Sandre</ref>,
- Torrent de Bouffard<ref>Modèle:Sandre</ref>,
- Torrent de Tramouillon<ref>Modèle:Sandre</ref>,
- Torrent du Béal Noir<ref>Modèle:Sandre</ref>,
- Le Merdanel<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Communes limitrophes
Voies de communication et transports
Voies routières
La voie principale est la route nationale 94 qui emprunte la vallée de la Durance et traverse la commune. Elle relie Gap à l'Italie via Briançon et le col de Montgenèvre Modèle:Unité<ref group="Note">La RN 94 se prolonge en Italie par la S24 qui permet de gagner Turin</ref>..
Transports
Saint-Crépin possède un aérodrome ouvert à la circulation aérienne publique (code OACI = LFNC). Celui-ci est un site réputé de vol à moteur et de vol à voile (planeur), bénéficiant de conditions aérologiques favorables et d'une situation privilégiée dans le massif alpin.
Saint-Crépin est traversé par la voie ferrée de la ligne de Veynes à Briançon. La gare de Saint-Crépin est une halte ouverte en 1894 par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), puis elle est devenue une station et a été fermée par la SNCF à la fin des années 1950. Située au passage à niveau près du lieu-dit Durancette, elle est depuis devenue une maison d'habitation. Elle n'est pas protégée mais figure sur l'inventaire général du patrimoine régional démolie pour laisser place à un rond point<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Crépin est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Saint-Crépin est un village médiéval. Il a été construit selon un plan en escargot. L'alignement des maisons au nord constitue les remparts. Perché sur un rocher de marbre rose, Saint-Crépin domine la vallée de la Durance, entre Embrun (Modèle:Unité au sud) et Briançon (Modèle:Unité au nord).
La commune comprend une vingtaine de hameaux. L’église, la mairie et l’école sont situées au chef-lieu appelé autrefois Malborget. Le village, peuplé de plus de mille habitants sous l'ancien régime, a subi de plein fouet l'exode rural au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, puis le traumatisme des deux guerres, pour descendre à moins de 400 habitants dans les années 60.
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 0,8 % | 39 |
Extraction de matériaux | 0,6 % | 26 |
Équipements sportifs et de loisirs | 0,7 % | 35 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 6,1 % | 288 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 2,3 % | 110 |
Forêts de feuillus | 1,0 % | 46 |
Forêts de conifères | 36,9 % | 1733 |
Pelouses et pâturages naturels | 24,4 % | 1144 |
Landes et broussailles | 1,7 % | 82 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 5,3 % | 249 |
Plages, dunes et sable | 1,0 % | 47 |
Roches nues | 11,8 % | 555 |
Végétation clairsemée | 7,3 % | 344 |
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Toponymie
La communauté s'appelait Sanctus Crepinus dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans un cartulaire d'Oulx, Sanctus Crispinus, Castrum Sancti Crispini en 1180, Castrum Sancti Cripini en 1210, puis Sanctus Crispinus en 1238, Castrum signalant l'existence d'une fortification.
En occitan alpin, la commune se nomme Sant-Crespin.
Saint Crépin, honoré avec son frère saint Crépinien, étaient, semble-t-il natifs de Rome. Chrétiens, ils exerçaient le métier de cordonniers à Soissons.
En occitan, le « crespin » était, aussi, le petit panier dans lequel les cordonniers mettaient leurs outils.
Les hameaux de Chanteloube (Cantaluppa), le Villard (Villario), la Combe (Coumbelle) sont déjà cités au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle dans divers documents<ref name="St-Crépin"/>.
Histoire
Antiquité
Le site était déjà occupé au premier âge du fer (environ 600 avant notre ère), comme en témoigne la découverte en 1836 à Chanteloube, d'un squelette avec des anneaux de bronze passés à l’une de ses jambes. Par ailleurs, au siècle dernier près de l’Église Vieille, ont été mises au jour des tombes datant au début du christianisme<ref name="St-Crépin">Site officiel de Saint-Crépin</ref>.
Une voie romaine passe à Chanteloube.
Moyen Âge
- 1210 - Par donation du Dauphin André, l’archevêque d’Embrun est fait seigneur majeur du Castrum Sancti Cripini. Des seigneurs locaux, Modèle:Citation<ref name="St-Crépin"/>.
Saint-Crépin, Eygliers et Mont-Dauphin ne formaient alors qu’une seule communauté nommée : « Mandement de Saint-Crépin ». Pierre Rostang, viguier de Marseille (1382), fut seigneur de Saint-Crépin.
- 1488 - Le village devient le siège des inquisiteurs contre les Vaudois. Le curé de Saint-Crépin remplace un moment le grand inquisiteur Alberto de Cattané.
- 1494 - Charles VIII, roi de France, dîne à Saint-Crépin où séjourneront aussi plus tard, Louis XII, Louis XIII, Richelieu, Catinat, Vauban, Berwick et d’autres<ref name="St-Crépin"/>.
Temps modernes
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle Saint-Crépin apparaît sur les cartes, notamment celle d’Oronce finé en 1543.
- 1581 - Le 9 février, Lesdiguières s’empara du village qui demeura sous domination protestante pendant 20 ans.
- 1692 - Le duc de Savoie envahit la région et installa son état-major au chef-lieu.
- 1762 - Sanctus Crispinus prend le nom de Saint Crespin (État des paroisses)<ref name="St-Crépin"/>.
- 1789 - Saint Crespin faisait partie du royaume de France. Survient la Révolution française. Le 22 décembre, la Constituante divise la France en 83 départements.
- 1790 - Sont créées les départements, les communes et les cantons.
- 1793 - An II. Le département des Hautes-Alpes est créé. La commune porte le nom de Ravins. Elle se trouve dans le canton de Mont Lyon, dans le district d'Embrun et le département des Hautes-Alpes.
- 1799 - Le pape Pie VI « transporté » en France, y couche.
- 1801 - La commune prend le nom de Saint-Crepin avant de s'écrire Saint-Crépin. Le canton de Mont Lyon devient celui de Mont-Lion avant son transfert dans celui de Guillestre en 1802. La commune est dans l'arrondissement d'Embrun, dans le département des Hautes-Alpes<ref name="Cassini"/>.
- 1884 - Avec l’arrivée du chemin de fer, le relais de poste Embrun-Briançon devint inutile.
Époque contemporaine
- 1926, Saint-Crépin est dans l'arrondissement de Briancon (Briançon).
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
Saint-Crépin fait partie:
- de 2001 à 2017, de la Communauté de communes du Guillestrois ;
- depuis le Modèle:Date, de la communauté de communes du Guillestrois et du Queyras<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
- L'agriculture, l’élevage ovin et bovin.
- Le tourisme : le vol à voile , le camping municipal qui attire de nombreux touristes, notamment des Néerlandais. Existence de nombreux spots d'escalade.
- Le bâtiment : de nombreuses entreprises de ce secteur ont une activité importante à Saint-Crépin, Charles Queyras TP, Palluel et Domeny charpente, Lavigna plomberie, Bellicaud location.
- L'énergie : une micro-centrale hydroélectrique sans retenue a été construite et est en fonctionnement depuis 2021. Elle produit une énergie décarbonée pour l'ensemble de la commune et au-delà (puissance de 500Kw, soit la consommation énergétique de 1300 personnes)<ref>[1]</ref>
Culture locale et patrimoine
Patrimoine culturel
- Le sentier des Thurifères<ref>Le sentier des Thurifères sur le site communal</ref> est un ancien chemin muletier reliant le village au hameau des Guions. Le dénivelé est de Modèle:Unité, de Modèle:Nombre à Modèle:Unité.
Ce sentier permet d'admirer de remarquables spécimens d'une espèce rare de résineux, le genévrier thurifère.
Patrimoine civil
Château fort
Il s'agit d'un castrum du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (?) dont il ne reste que des vestiges. L'enceinte castrale a probablement été détruite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. En 1210, le Dauphin Guigues André le concède à l'archevêque.
Les vestiges sont repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
Gare de Saint-Crépin, actuellement maison
Cette gare avait été mise en service avec l'ouverture du tronçon ferroviaire Mont-Dauphin-Briançon le 12 juillet 1883. Elle est désaffectée depuis la fin des années 1950. Elle est à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.elle a été démolie pour laisser place à un rond point .
Patrimoine sacré
Église Vielle
Cette église n'est pas précisément datée. Cependant elle comporte des pierres sculptées qui renvoient à l'art gallo-romain et des tombes datant au début du christianisme ont été retrouvées sur place. Un usage religieux peut donc remonter au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. La fonction d'ancienne église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption est attestée à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et ce jusqu'à 1452, année de la construction de l'église actuelle au centre du village.
L'édifice reste doté d'un portail remarquable donnant sur le chœur, protégé par une grille. On peut encore observer les fondations des murs de la nef et du clocher. À noter que celui-ci est indépendant du reste du bâtiment, comme c'est souvent le cas au Piémont. Propriété de la commune, ces murs sont classés Monument historique<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
Église paroissiale Saint-Crépin-et-Saint-Crépinien
L'église paroissiale a été construite en 1452, remaniée en 1552 puis en 1912. Elle est l'une des premières églises du diocèse d'Embrun à avoir été reconstruite après la grande dépression de la fin du Moyen Âge. Elle a remplacé l'ancienne église Notre-Dame qui servait aux habitants de Saint-Crépin et d'Eygliers lorsque les deux communautés étaient réunies. L'église est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
Croix monumentale
Cette croix située au lieu-dit Villaron-Haut porte la date 1863. Elle est en pierre marbrière de paus, de couleur rose. La croix est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>. (Voir sa description sur Mérimée).
Chapelle Saint-Michel
La chapelle Saint-Michel a été construite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (mentionnée en 1560) au lieu-dit le Villard. Devenue succursale en 1854, elle subit de profondes transformations. Un nouvel édifice engloba l'ancienne chapelle. L'édifice religieux est repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>. (Voir sa description sur Mérimée).
Chapelle Saint-François-Régis
La chapelle Saint-François-Régis se situe au lieu-dit les Hodouls. Elle a été construite en 1827 sur l'emplacement d'une chapelle plus ancienne, et remaniée en 1956. Elle est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
Chapelle Saint-Simon-et-Saint-Jude dite de Chanteloube
La chapelle Saint-Simon-et-Saint-Jude dite de Chanteloube se situe au lieu-dit la Chapelle. Elle n'a pu être datée. La tour de son clocher-porche porte l'année 1897. Le chœur est mitoyen avec une maison du village. La chapelle est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
Cimetière
Contigu à la chapelle Saint-Simon-et-Saint-Jude, ce cimetière a été probablement créé au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Il se caractérise par des sépultures individuelles en pleine terre, simplement signalées par une croix en bois, et l'absence de monuments et d'aménagement de l'espace. Le site est repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.il a été sérieusement réduit pour laisser place à l’aménagement de l’actuel monument aux morts
Chapelle de Pénitents-Blancs, actuellement salle des fêtes
L'édifice aujourd'hui salle des fêtes de Saint-Crépin, date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Il est doté d'un clocher-mur sur sa façade principale, ici septentrionale. La chapelle est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
Patrimoine naturel
Arrêté préfectoral de biotope
La commune, avec Champcella, est concernée par un arrêté préfectoral de biotope, objet de la fiche « Adoux de Grépon (FR3800533) » à l'Inventaire national du patrimoine naturel<ref>Fiche « Adoux de Grépon (FR3800533) » sur le site de l'INPN</ref>.
ZNIEFF
La commune est concernée par 7 zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique de Modèle:2e :
ZNIEFF Confluence du Guil et de la Durance (cours d'eau, ripisylves et iscles)
Six communes sont concernées par la zone qui correspond à la confluence du Guil avec la Durance. Elle comprend le cours d’eau et ses ripisylves et iscles associées.
Cet espace protégé de Modèle:Unité, remarquable par ses milieux, sa flore et sa faune, est repris à l'Inventaire national du patrimoine naturel sous la fiche ZNIEFF 930012770 - Confluence du Guil et de la Durance (cours d'eau, ripisylves et iscles)<ref>« Confluence du Guil et de la Durance (cours d'eau, ripisylves et iscles) » sur le site de l'INPN</ref>.
ZNIEFF Coteaux steppiques en rive droite de la Durance de Freissinières (le Clos du Puy) à Chanteloube - Gouffre de Gourfouran
La zone qui concerne Modèle:Unité de 4 communes, est établie sur le versant rive droite de la vallée de la Durance, au nord-est de la commune de Guillestre. Le site se développe sur des coteaux calcaires secs, entre Modèle:Unité et Modèle:Unité d’altitude, aux étages de végétation montagnard et subalpin, au sein de la zone périphérique du parc national des Écrins. Il est dominé sur sa partie est par la vallée de la Biaysse et la montagne de l’Aiguillas (Modèle:Unité).
Cet espace protégé remarquable est repris à l'Inventaire national du patrimoine naturel sous la fiche ZNIEFF 930012773 - Coteaux steppiques en rive droite de la Durance de Freissinières (le Clos du Puy) à Chanteloube - Gouffre de Gourfouran<ref>« Coteaux steppiques en rive droite de la Durance de Freissinières (le Clos du Puy) à Chanteloube » - Gouffre de Gourfouran sur le site de l'INPN</ref>.
ZNIEFF Coteaux steppiques en rive gauche de la Durance de la Font d'Eygliers à L'Argentière
La zone qui concerne Modèle:Unité de 3 communes dans la vallée de la Haute Durance (en rive gauche), entre le massif des Écrins à l'ouest et le massif du Queyras à l'est, correspond au bas du versant entre l’Argentière-la-Bessée et Saint-Crépin.
Elle est reprise à l'Inventaire national du patrimoine naturel sous la fiche ZNIEFF 930012776 - Coteaux steppiques en rive gauche de la Durance de la Font d'Eygliers à L'Argentière<ref>« Côteaux steppiques en rive gauche de la Durance de la Font d'Eygliers à L'Argentière » sur le site de l'INPN</ref>.
ZNIEFF Façade ouest du massif du Béal Traversier
Cette vaste zone de Modèle:Unité concerne 9 communes de la région du Briançonnais. Elle englobe la façade ouest du massif du Béal Traversier et les affluents est de la vallée de la Haute Durance, entre le massif des Écrins à l'ouest et le massif du Queyras à l'est.
Le site est repris à l'Inventaire national du patrimoine naturel sous la fiche ZNIEFF 930012777 - Façade ouest du massif du Béal Traversier<ref>« Façade ouest du massif du Béal Traversier » sur le site de l'INPN</ref>.
ZNIEFF La Haute Durance (ses iscles, ripisylves et adoux) entre La roche-de-Rame et l'aérodrome de Mont-Dauphin
Cette zone qui concerne Modèle:Unité de 6 communes dans la région du Guillestrois, correspond au cours de la Durance et ses ripisylves et espaces associés, entre le massif des Écrins à l'ouest et le massif du Queyras à l'est.
Elle est à l'Inventaire national du patrimoine naturel sous la fiche ZNIEFF 930012772 - La Haute Durance (ses iscles, ripisylves et adoux) entre La Roche-de-Rame et l'aérodrome de Mont-Dauphin<ref>« La Haute Durance (ses iscles, ripisylves et adoux) entre La Roche-de-Rame et l'aérodrome de Mont-Dauphin » sur le site de l'INPN</ref>.
ZNIEFF Montagne de Furfande - Vallon de Clapouze - Bois du Devez
Cette zone qui concerne Modèle:Unité de 3 communes dans la partie nord-ouest du Parc naturel régional du Queyras. Elle correspond aux versants adrets du Col d’Izoard et du Pic de Rochebrune, et inclut le Vallon de Clapeyto.
Elle est à l'Inventaire national du patrimoine naturel sous la fiche ZNIEFF 930012761 - Montagne de Furfande - Vallon de Clapouze - Bois du Devez<ref>« Montagne de Furfande - Vallon de Clapouze - Bois du Devez » sur le site de l'INPN</ref>.
ZNIEFF Vallées et Parc naturel régional du Queyras - Val d'Escreins
Cette vaste zone qui concerne Modèle:Unité de 16 communes des Hautes-Alpes, est limitrophe avec l'Italie, et se situe entre le Briançonnais au nord, la vallée de l'Ubaye au sud et la vallée de la Durance à l'ouest. Ce site montagneux correspond à l’essentiel du parc naturel régional du Queyras.
La zone est à l'Inventaire national du patrimoine naturel sous la fiche ZNIEFF 930012757 - Vallées et Parc naturel régional du Queyras - Val d'Escreins<ref>« Vallées et Parc naturel régional du Queyras - Val d'Escreins » sur le site de l'INPN</ref>.
Lieux touristiques
Personnalités liées à la commune
- François Chopin ou Chapin, né à Saint-Crépin vers 1676, trisaïeul de Frédéric Chopin.
Héraldique, logotype et devise
Modèle:Blason communeblason qui est identique à celui de Rame ( la Roche de Rame)
Voir aussi
Bibliographie
- V. Guyet-Grenet. 1996. Présentation de la ripisylve durancienne entre Saint-Clément et la Roche-de-Rame, Rapport de stage au C.B.N.A. Gap-Charance, 17 p. + ann.
- L. Bigot. 1985. Rapport réalisé pour les inventaires ZNIEFF-PACA sur la zone xérique de Chanteloube.
- M. Bouvier. 1988. Rapport réalisé pour les inventaires ZNIEFF-PACA sur la haute vallée de la Durance.
- Emeric Drouot. 1999. Vallées de la Haute Durance et du Guil, Document d'objectifs Natura 2000, Conservatoire Botanique National Alpin.
- L. Lathuillère. 1994. Le Genévrier Thurifère (Juniperus thurifera L.). Monographie. Étude de la thuriferaie de Saint-Crépin. Le Genévrier thurifère dans le Sud-Est de la France, Mém. Fin Études (École d'ingénieurs), ENGREF, Conservatoire Botanique National Gap-Charance, 80 p.
- J.E. Gobert. 1954. Les Genévriers thurifères de St-Crépin et le Parc National du Pelvoux (Hautes-Alpes), Bull. Soc. Dauphin. Études - Bioclub - 1-16:79-84.
- A. de Coincy. 1898. Remarques sur le Juniperus thurifera L. et les espèces voisines du bassin de la Méditerranée, Bull. Soc. Bot. France 45:429-433
- M. Widmann. 1950. Le Genévrier thurifère dans les Hautes-Alpes, Rev. Géogr. Alpine (Grenoble) 38 (3):493-508.
- M. Bouvier. 1984. Rapport réalisé pour les inventaires ZNIEFF-PACA sur le Bois des Ayes.
- M. Bouvier. 1980. Contribution à la connaissance faunistique et floristique des vallées de la haute Durance et du Buëch, Rapport Mission pour la protection et l'aménagement, D.D.A. 05, 155 p.
- A. Lavagne, A. Archiloque, L. Borel & J.P. Devaux. 1983. La végétation du Parc Naturel Régional du Queyras. Commentaires de la carte phytoécologique au 1/50 000e, Rev. Biol. & Ecol. Médit. 10 (3):175-248.
- Découvrir Saint-Crépin, hors-série n°11 de l'association culturelle "Pays guillestrin".
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Saint-Crépin sur le site de l'Institut géographique national