La Roche-de-Rame

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

La Roche-de-Rame est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Modèle:Sommaire

Toponymie

Attestée sous les formes Rama au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Ce nom est obscur pour Modèle:Ouvrage.</ref>, la Roche sur Embrun au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Sur la carte de Cassini.</ref>.

La Rocha de Rama en occitan haut-alpin.

Rame, que l'on retrouve sous son appellation latine et occitane Rama, est une station romaine (ancien village situé sur la rive droite de la Durance), sur la voie Domitienne et fut détruite au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:|  }} }} siècle par les débordements de la Durance<ref>Jean Prieur - 1968 - La province romaine des Alpes Cottiennes - page 106.</ref>.

Le nom du village est un pléonasme puisque « Rame » signifie « roche »<ref>Modèle:Article</ref>.

Géographie

Géologie

La commune de La Roche-de-Rame est située dans la vallée de la Durance, approximativement à mi-chemin entre Guillestre, vers le sud et L'Argentière-la-Bessée, en direction du nord.

Le village de La Roche-de-Rame est construit sur une hauteur dominant la rivière.

Le territoire communal comprend de nombreux hameaux, notamment Pra Reboul et Champaussel.

Urbanisme

Typologie

La Roche-de-Rame est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Briançon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 0,6 % 25
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 2,4 % 98
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 1,6 % 67
Forêts de conifères 42,7 % 1747
Pelouses et pâturages naturels 14,0 % 574
Forêt et végétation arbustive en mutation 10,3 % 420
Plages, dunes et sable 0,7 % 29
Roches nues 14,3 % 584
Végétation clairsemée 13,5 % 552
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Environnement

Le virage industriel pris à La-Roche-de-Rame en y introduisant une industrie lourde métallurgique y a laissé des séquelles. L'Aluminerie PEM (Pechiney) désaffectée a valorisé des terres rares à partir de minerais qui ont laissé des crassiers contenant divers métaux lourds dont tungstène, molybdène, manganèse, titane, chrome, arsenic, cyanures. Ces crassiers contiennent aussi potentiellement ou probablement des résidus radioactifs (samarium, cérium, gadolinium, yttrium, niobium)<ref name=RobBois2003>Note de l'ONG Robin des bois, intitulée "Les casseroles de Pechiney", datée du 6 oct 2003 (Voir aussi bases de données Basias et Basol</ref>.

Économie

Modèle:…

Histoire

Le site est fréquenté depuis l’Antiquité puisque la station de Rama est citée dans plusieurs itinéraires. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans l'Itinéraire de Bordeaux à Jérusalem, elle est localisée aux limites de la frontière des Alpes Cottiennes. La station existait encore au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mais une crue de la Durance l'emporta au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Des témoignages archéologiques confirment une présence très ancienne (nécropole gallo-romaine avec urnes, fibules et bracelets).

Une partie du territoire de Rame appartenait aux archevêques d'Embrun depuis le milieu du XlIe siècle. En 1321, la juridiction sur le bourg de Rame (villa de Rama) est partagée entre l'archevêque Bertrand de Deux et les coseigneurs de Rame. Cet acte précise que le coseigneur Jean de Rame fait alors construire l'enceinte du bourg.

Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les archevêques d'Embrun n'ont plus aucune juridiction temporelle à Rame. Le site change de fonction et, entre 1481 et 1503, le seigneur Fazy de Rame y entreprend des travaux. En plus de l'édification de sa demeure seigneuriale, il refait la porte de l'enceinte. En 1488, le portail est réalisé en pierres de taille, comme celui que Martin de La Villette fera construire en 1506 au château de Picomtal à Crots.

Ce changement constaté à Rame entre le Modèle:S mini- et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est aussi le résultat d'une évolution dans la trame de l'habitat voisin, puisque les villages de Champcella et de La Roche-de-Rame se développent au détriment du bourg de Rame. L'enceinte villageoise devient alors celle du domaine de Fazy de Rame qui y demeure au moins une partie de l'année.

La vie de sainte Thècle mentionne l'existence de la localité qui semble avoir disparu presque totalement au Moyen Âge probablement en raison d'une catastrophe naturelle. Il subsiste à l'entrée du gouffre de Goufouran les ruines du château et de l'ancienne chapelle Saint-Laurent. Cet édifice au chœur voûté en cul four serait ancien. Un chapelain est connu à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à «Rupe de Rama».

En 1957 la localité est touchée par la catastrophe du Queyras qui provoque l'engravement du bourg et la coupure de la route de Gap à Briançon.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Lieux et monuments

  • L’église Saint-Laurent.

L'autorisation de transfert de la paroisse ayant eu lieu en 1444, l'église Saint-Laurent de la Roche de Rame fut édifiée.

Elle se compose d'une nef de deux travées, d'un chœur plus petit à chevet plat muni d'une jolie baie d'axe longiligne, que coiffent des croisées d'ogives dont les voûtains sont en tuf, matériau traditionnel du Briançonnais, et d'une sacristie.

Des culots assez sommaires reçoivent la retombée des nervures épaisses qui s'appuient sur des colonnes engagées circulaires par l'intermédiaire de chapiteaux à décor végétal ou à masques. Un des chapiteaux de droite se distingue par son style et son matériau.

On y remarque un motif géométrique assez énigmatique qu'encadre de façon symétrique un arc torsadé en plein cintre, ainsi que des entrelacs. Peut-être abîmé et ré-employé il présente un décor incomplet. Il pourrait dater du Xlle siècle. L'Agnus Dei à la clé de voûte du chœur évoque également la permanence des thèmes favoris du monde roman.

Sur une partie du mur méridional de la nef et du chœur des peintures ont été découvertes en 1979. Les panneaux consacrés à la vie de saint Pancrace sont encadrés d'une corniche peinte en trompe-l'œil comportant une rangée d'oves, alors que des cordons d'entrelacs délimitent verticalement les panneaux entre eux. Ces oves et entrelacs dont on sait que l'emploi s'illustre généralement à l'époque romane dans le décor sculpté (Saint-André-de-Rosans, Sainte-Jalle...) prolongent ainsi le sentiment d'une architecture figurée comme étant partie intégrante du décor, dont le modelé «à l'antique» a été rendu par un peintre de talent familiarisé à la sculpture.

  • Le lac de la Roche.

Site touristique, lieu de baignade, camping ombragé.

  • Le hameau de Pra Reboul.

Vieilles maisons typiques, certaines avec larges balcons de bois orientés vers le sud. Passage voûté, ruelles étroites. Départ d'un chemin escarpé menant au village abandonné de Champaussel. En face du hameau de Pra Reboul, de l'autre côté de la voie ferrée, se trouve une plaine alluviale que les habitants appellent l'Île" ; il s'agit en fait d'un ancien lit de la Durance, aujourd'hui couvert de forêt, où quelques jardins potagers ont été aménagés.

Fichier:GareLaRochedeRame1900.jpg
La gare et l'usine vers 1900.

Industrie

EXtruflex est une usine de lanières souples en plastique PVC qui emploie une trentaine de personnes

Il existait également une ancienne usine de production de calcium et de strontium métalliques qui a dû fermer en 2009 à la suite de difficultés économiques et sous la pression des écologistes. Ce site employait une cinquantaine de personnes et utilisait de électricité produite par une centrale hydroélectrique alimentée en eau par une conduite forcée descendant de la montagne.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune

Notes et références

Notes

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Références

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Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

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