Saint-Germain-et-Mons
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Germain-et-Mons Modèle:API-fr est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Généralités
Au sud du département de la Dordogne, en Bergeracois, dans l'aire urbaine de Bergerac, la commune de Saint-Germain-et-Mons est bordée au nord par la Dordogne qui la sépare de Creysse et Mouleydier, elle est arrosée par un de ses affluents, le Couillou, et dans une moindre mesure au sud-ouest, par le Gouzou, principal affluent de la Conne.
Au croisement des routes départementales (RD) 21 et 37, le bourg se situe, en distances orthodromiques, neuf kilomètres à l'est de Bergerac et douze kilomètres à l'ouest de Lalinde.
Le sud de la commune est également desservi par la RD 21E3.
Communes limitrophes
Saint-Germain-et-Mons est limitrophe de sept autres communes. Au nord, son territoire est distant d'environ Modèle:Unité de celui de Saint-Sauveur.
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Germain-et-Mons est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5e, date du Modèle:Nobr, des calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres. La formation la plus récente, notée CF, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « Modèle:N° - Bergerac » et « Modèle:N° - Eymet » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et leurs notices associées<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> à l'extrême nord-ouest, là où la Dordogne quitte la commune et sert de limite entre Cours-de-Pile et Creysse et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> au sud, près du lieu-dit les Vayllaux, en limite de Saint-Aubin-de-Lanquais<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est dans le Bergeracois, une région naturelle présentant un relief contrasté, avec les deux grandes vallées de la Dordogne et du Dropt séparées par un plateau plus ou moins vallonné, dont la pente générale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages périgourdins. Il est composé de vignes, vergers et cultures<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Dordogne, le Couillou et le Gouzou, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La Dordogne, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (Modèle:Unité), dans la chaîne des monts Dore, traverse six départements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne à Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle borde la commune au nord sur plus de trois kilomètres, face à Mouleydier et Creysse.
Autre affluent de la Dordogne, le Couillou traverse la commune de l'est au nord sur cinq kilomètres et demi, lui servant de limite naturelle sur Modèle:Unité face à Saint-Aubin-de-Lanquais.
Affluent de la Conne et sous-affluent de la Dordogne, le Gouzou arrose le sud-ouest de la commune sur deux kilomètres et demi, dont un sert de limite naturelle en quatre tronçons, face à Cours-de-Pile, Saint-Nexans et Saint-Aubin-de-Lanquais.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de Modèle:Unité est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Natura 2000
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les Modèle:Nobr riveraines de la Dordogne, dont Saint-Germain-et-Mons<ref>- FR7200660 - La Dordogne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Carte du site « la Dordogne », INPN, consulté le Modèle:Date-. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref>. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à [[Directive habitats#Annexe II|Modèle:Nobr]] de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées<ref>Espèces, INPN, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Protection du biotope
Comme l'ensemble des communes du département baignées par la Dordogne, Saint-Germain-et-Mons est soumise depuis 1991 à un arrêté préfectoral de protection de biotope destiné à favoriser la migration du saumon et la reproduction des lamproies et des aloses<ref>Modèle:Pdf Arrêté préfectoral de la Dordogne Modèle:N° portant conservation du biotope du saumon, de la Grande Alose "Alosa Alosa", alose Feinte "Alosa fallax", lamproie fluviatile "Lampetra fluviatillis", lamproie Marine "Petromyzon Marinus" constitué par l'ensemble du cours de la Rivière Dordogne dans le Département sur le site de l'INPN, consulté le 28 mars 2017.</ref>.
ZNIEFF
Saint-Germain-et-Mons fait partie des Modèle:Nobr concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de Modèle:Nobr « La Dordogne »<ref>Modèle:Pdf - La Dordogne (Identifiant national 720020014), GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Carte de la ZNIEFF « la Dordogne », INPN, consulté le Modèle:Date-. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref>, dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales<ref>Espèces, INPN, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Germain-et-Mons est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Bergerac, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (52,4 %), forêts (25,2 %), prairies (10,5 %), terres arables (6,2 %), zones urbanisées (4,2 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Saint-Germain-et-Mons proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits<ref>Modèle:Géoportail.</ref> : Modèle:Liste horizontale
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Saint-Germain-et-Mons est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Bergerac, regroupant les Modèle:Nobr (15 en Dordogne et 7 en Gironde) concernées par un risque de débordement de la Dordogne, un des Modèle:Nobr qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les événements significatifs antérieurs à 2014 sont la crue de 1843 (Modèle:Unité à Bergerac, la crue de référence historique de période de retour au moins centennale), les crues de 1912, 1944 et 1952 (période de retour de Modèle:Unité) et les crues de 1982 et 1994 (période de retour de Modèle:Unité). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr), moyen (temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr) et extrême (temps de retour de l'ordre de Modèle:Unité, qui met en défaut tout système de protection)<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1993, 1994, 1996 et 1999<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dordogne, de Creysse à Le Buisson », couvrant Modèle:Nobr et approuvé le Modèle:Date-, pour les crues de la Dordogne<ref>Modèle:Lien web, liste des risques par communes, pages 111-133.</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
Saint-Germain-et-Mons est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 96 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1993, 1994 et 1999<ref name=Géorisques/>.
Risque technologique
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe AModèle:Note situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Toponymie
Le nom de Saint-Germain se réfère à Germain l'Auxerrois<ref name=Carles>Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>, évêque d'Auxerre au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Le nom de Mons dérive de l'occitan Modèle:Langue, lui-même dérivé du latin Modèle:Langue<ref name=lieux>Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
En occitan, la commune se nomme Modèle:Langue<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - Sent Gèrman e Monts sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Histoire
Le territoire communal a révélé des traces d'occupation paléolithique et néolithique, notamment des silex taillés<ref name=Culture>Culture sur le site de Saint-Germain-et-Mons, consulté le 26 février 2011.</ref>.
À Mons, la route de Bergerac était surveillée par une forteresse dont il reste les vestiges d'une tour du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name=lieux/>. La chapelle de Mons, comme l'église de Saint-Germain ont été édifiées à l'époque romane, puis reconstruites au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name=lieux/>. À Pont-Roumieu, les Augustiniens avaient établi un prieuré<ref name=lieux/>.
Les premières mentions écrites connues concernant la commune datent de 1273 pour Mons (Modèle:Langue) et 1290 pour Saint-Germain (Modèle:Langue)<ref name=lieux/>.
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village de Saint Germain est identifié sous le nom de Saint Germain de Pontroumieu<ref>Modèle:Géoportail.</ref>.
En 1829, les communes de Mons et de Saint-Germain fusionnent sous le nom de Saint-Germain-et-Mons<ref name="Cassini-Mons">Modèle:Cassini-Ehess</ref>.
Le Modèle:Date-, le village est incendié par les Allemands, de même que celui de Mouleydier<ref name=Culture/>.
La commune a été décorée de la croix de guerre 1939-1945 le Modèle:Date-, distinction également attribuée à dix-huit autres communes de la Dordogne<ref>Modèle:Pdf Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945, Mémorial des batailles de la Marne - Dormans (51), Modèle:P..</ref>.
Politique et administration
Intercommunalité
En 2002, Saint-Germain-et-Mons intègre dès sa création la communauté de communes des Trois Vallées du Bergeracois. Cette structure intercommunale fusionne avec deux autres pour former au Modèle:Date- la communauté d'agglomération bergeracoise. Celle-ci fusionne avec la communauté de communes des Coteaux de Sigoulès au Modèle:Date- pour former la nouvelle communauté d'agglomération bergeracoise.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et Modèle:Unité au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 11 septembre 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 13 novembre 2020.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Équipements et services publics
Justice
En 2023, dans le domaine judiciaire, Saint-Germain-et-Mons relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac ;
- du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Les habitants de Saint-Germain-et-Mons se nomment les Saint-Germinois<ref>Annuaire des maires de la Dordogne 2009, Mediapress, Périgueux, 2009, Modèle:ISSN, Modèle:P..</ref>.
Jusqu'en 1829, les communes de Mons et de Saint-Germain étaient indépendantes.
Démographie de Mons
{{#invoke:Démographie|demographie}}
Démographie de Saint-Germain, puis de Saint-Germain-et-Mons
En 1829, Mons fusionne avec Saint-Germain qui devient Saint-Germain-et-Mons.
Modèle:Population de France/section
Économie
L'économie de la commune repose sur l'élevage (porcins, bovins, caprins, ovins) et l'agriculture (tabac, maïs, céréales, vergers, vignoble de Bergerac).
Emploi
En 2015<ref>Dossier complet - Commune de Saint-Germain-et-Mons (24419) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 8 janvier 2019.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 49,7 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (41) a augmenté par rapport à 2010 (35) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 10,4 %.
Établissements
Au Modèle:Date-, la commune compte cinquante-sept établissements<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont vingt-sept au niveau des commerces, transports ou services, quinze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, huit dans la construction, cinq dans l'industrie, et deux relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale<ref>Dossier complet - Commune de Saint-Germain-et-Mons (24419) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 8 janvier 2019.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Traces de voie romaine
- Ancien prieuré
- Église Sainte-Marguerite du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à clocher-porche, consacrée le Modèle:Date-<ref name=Carles/>.
- Chapelle Sainte-Marie de Mons<ref name=Carles/>.
- Ruines d'une tour du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, appelée tour de Mons.
- Reliant Mouleydier à Saint-Germain-et-Mons sur les deux rives de la Dordogne, le pont de Mouleydier a été mis en service en 1852<ref name="SO-30-09-2022">Jean-Luc Chanteau« Le pont fermé trois mois, les habitants s'adaptent », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>. Long de Modèle:Unité avec une chaussée de Modèle:Unité de large, celle-ci a été élargie à Modèle:Unité en 2022-2023, avec ajout d'une voie de passage pour piétons, poussettes et cyclistes, large de Modèle:Unité<ref name="SO-30-09-2022"/>,<ref>Jean-Luc Chanteau, « Après les travaux, le pont a été inauguré », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.
-
L'église Sainte-Marguerite.
-
Le monument aux morts.
-
Dessus de porte daté de 1662, dans le bourg.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Pour approfondir
Articles connexes
- Liste des communes de la Dordogne
- Anciennes communes de la Dordogne
- Communauté d'agglomération bergeracoise (nouvelle)
- Liste des châteaux de la Dordogne
- Dordogne (département)
- Périgord
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes